Mara Mercy-Adélie Lefebvre
Feat. Futaba Sakura - Persona 5
21 ans
Étudiante en histoire et CTD
04 avril 2000
Neutre
Galar
Habite Windoria / Nemerya
Elle
Éclipse
Solaire
Créative
Social butterfly
Fausse
Attention whore
Inconstante
Gamine au visage radieux, princesse d’un royaume sans couleurs qu’elle réinvente à sa façon – Mara est solaire et lumineuse, turbulente et maladroite. Un sourire plus grand qu’elle, une audace jusqu’aux cieux, et son rire lézarde les allées sans pudeur – se tamise quand elle devine les regards qui l’observent et condamnent ses indiscrétions.
Un caprice au bord des lèvres, des tendresses maladroites au bout des doigts – Mara sans cesse se défile aux affections dont elle souffle les braises dès qu’elles s’éteignent. Les attentions, la môme les voudrait toutes – centre des admirations, récurrent sujet de conversation ; elle voudrait qu’on croit au merveilleux de ses fabulations.
Elle voudrait…
Être un peu plus qu’elle ne l’est – Mara banale, Mara moyenne, Mara rien du tout ; Mara elle était fabuleuse quand elle était différente et pas comme eux, elle était spéciale et merveilleuse quand ils ne l’étaient pas tous.
Enfant sans talent, sans aptitudes – gamine au corps fragile qui invente au monde qu’elle possède tout ce dont ils peuvent rêver et, tout ce qu’ils ont accompli, Mara l’a aussi fait, et c’est toujours mieux qu’eux.
Les victoires plus reluisantes, les échecs plus douloureux, les drames plus tragiques et la sagesse piochée dans des philosophies de comptoir qu’elle apprivoise pour se donner l’air crédible de ceux qui prétendent savoir l’absolu quand ils ignorent tout.
Mara porte en elle l'amour d'un vice indicible ; porte au cœur les passions des regards désolés et des mots qui compatissent – Mara aime comme elle ment, respire comme elle invente. Mara fabule, Mara dérange et, quand le monde voit clair dans son jeu trouble, Mara s'enfuit. Elle fréquente les allées faciles qui ne la trahissent pas, elle disparaît quand sa vérité devient limpide et compliquée. Manquer de rien n'a pas suffit, elle a grandi dans l'ombre des mensonges et ceux des raccourcis aisés – à la terre entière elle s'en irait conter des récits fabuleux qui ne sont pas ceux dont elle s'est toute entière fabriquée.
random ; le mètre cinquante-cinq + on la prend pour la petite soeur de son petit frère + même ses semelles compensées de dix centimètres n’y changent rien + léger sous-poids + c’est pas faute de manger pour quatre + roux flamboyant, on lui dit que c’est joli mais elle n’en saura jamais rien + prunelles ambrées + le corps fragile qu’on croirait voir se briser à chaque fois qu’elle trébuche + parfum sucré et fleuri, ça sent le parfum des enfants + atteinte d’achromatopsie, elle voit le monde en nuances de gris + un peu férue d’art, de peinture et de photographie, ça ne l’a jamais empêchée de réussir à peu près + son appareil photo n’est jamais loin + elle dira que les tâches de peinture sur les vêtements, c’est un look so 2021 + étudiante en histoire, ce qui l’intéresse c’est les archives et la restauration d’art + double-cursus en CTD (cinéma théâtre danse), ce qu’elle préfère c’est bidouiller les logiciels en post-prod pour ajouter des effets spéciaux kitsch + moyenne en tout + dix sur vingt ambulant + toujours en retard partout où on l’attend + totalement bigleuse si on lui retire ses lunettes + faute à son achromatopsie, sa garde robe est majoritairement composée de couleurs sobres et de motifs camouflages + elle porte presque toujours du vernis à ongles + elle en a une sacrée collection, et aucun doublon + elle a déjà shippé la moitié de ses potes entre eux + elle dévore des fanfictions ridicules sur ses personnages fictifs préférés + elle a appris la langue des signes quand elle était enfant, parce qu’elle était atteinte de mutisme sélectif + elle adore les pull moches que tout le monde déteste + beaucoup trop frileuse pour une native des hauteurs de Galar
Un caprice au bord des lèvres, des tendresses maladroites au bout des doigts – Mara sans cesse se défile aux affections dont elle souffle les braises dès qu’elles s’éteignent. Les attentions, la môme les voudrait toutes – centre des admirations, récurrent sujet de conversation ; elle voudrait qu’on croit au merveilleux de ses fabulations.
Elle voudrait…
Être un peu plus qu’elle ne l’est – Mara banale, Mara moyenne, Mara rien du tout ; Mara elle était fabuleuse quand elle était différente et pas comme eux, elle était spéciale et merveilleuse quand ils ne l’étaient pas tous.
Enfant sans talent, sans aptitudes – gamine au corps fragile qui invente au monde qu’elle possède tout ce dont ils peuvent rêver et, tout ce qu’ils ont accompli, Mara l’a aussi fait, et c’est toujours mieux qu’eux.
Les victoires plus reluisantes, les échecs plus douloureux, les drames plus tragiques et la sagesse piochée dans des philosophies de comptoir qu’elle apprivoise pour se donner l’air crédible de ceux qui prétendent savoir l’absolu quand ils ignorent tout.
Mara porte en elle l'amour d'un vice indicible ; porte au cœur les passions des regards désolés et des mots qui compatissent – Mara aime comme elle ment, respire comme elle invente. Mara fabule, Mara dérange et, quand le monde voit clair dans son jeu trouble, Mara s'enfuit. Elle fréquente les allées faciles qui ne la trahissent pas, elle disparaît quand sa vérité devient limpide et compliquée. Manquer de rien n'a pas suffit, elle a grandi dans l'ombre des mensonges et ceux des raccourcis aisés – à la terre entière elle s'en irait conter des récits fabuleux qui ne sont pas ceux dont elle s'est toute entière fabriquée.
(fausse) solaire — espiègle — loyale — attention whore — mythomane — achromate — (auto)destructrice — complexée — suiveuse — manipulatrice par défaut — pas malveillante — dépendante affective — tactile — bon public — moyenne en tout — (image) facile à vivre
random ; le mètre cinquante-cinq + on la prend pour la petite soeur de son petit frère + même ses semelles compensées de dix centimètres n’y changent rien + léger sous-poids + c’est pas faute de manger pour quatre + roux flamboyant, on lui dit que c’est joli mais elle n’en saura jamais rien + prunelles ambrées + le corps fragile qu’on croirait voir se briser à chaque fois qu’elle trébuche + parfum sucré et fleuri, ça sent le parfum des enfants + atteinte d’achromatopsie, elle voit le monde en nuances de gris + un peu férue d’art, de peinture et de photographie, ça ne l’a jamais empêchée de réussir à peu près + son appareil photo n’est jamais loin + elle dira que les tâches de peinture sur les vêtements, c’est un look so 2021 + étudiante en histoire, ce qui l’intéresse c’est les archives et la restauration d’art + double-cursus en CTD (cinéma théâtre danse), ce qu’elle préfère c’est bidouiller les logiciels en post-prod pour ajouter des effets spéciaux kitsch + moyenne en tout + dix sur vingt ambulant + toujours en retard partout où on l’attend + totalement bigleuse si on lui retire ses lunettes + faute à son achromatopsie, sa garde robe est majoritairement composée de couleurs sobres et de motifs camouflages + elle porte presque toujours du vernis à ongles + elle en a une sacrée collection, et aucun doublon + elle a déjà shippé la moitié de ses potes entre eux + elle dévore des fanfictions ridicules sur ses personnages fictifs préférés + elle a appris la langue des signes quand elle était enfant, parce qu’elle était atteinte de mutisme sélectif + elle adore les pull moches que tout le monde déteste + beaucoup trop frileuse pour une native des hauteurs de Galar
Omega n'a rien d'une belle rencontre ; et avec Mara rien d'une symbiose. Il n'y a pas d'amour, et pas d'histoire tendre ou fabuleuse. Il n'y a pas de complicité, pas de pouvoir de l'amitié. Omega n'est pas la partenaire de Mara, et Mara n'est pas l'amie d'Omega. Elle n'est qu'une ombre au tableau, une malédiction qui a jeté son dévolu sur l'humaine vacillante. Fragile. Proie facile. Pas d'il était une fois, ici – Mara n'est pas une princesse et elle ne sera jamais sauvée. On n'arrache pas l'âme humaine aux griffes des ombres qui s'y sont attachées.
Omega
Fantominus
Femelle
Instable
Ludester.
La ville est grande et belle ; les hauteurs de Galar froides et piégées dans des neiges à l'air éternel. Mara naît en pur produit de ce nord blanc – la peau pâle et les cheveux d'un roux flamboyant qu'elle ne verra jamais. Gamine curieuse, l'enfance est sans histoire. Simple et facile, l'existence est sans accroc. Quelques caprices et des bonnes notes, elle a tout juste quatre ans qu'on l'inscrit à la salle de danse du quartier d'à-côté. Entre deux entrechats, comme tous les enfants, Mara dessine des soleils et des maisons trop grandes pour ses parents et elle toute seule.
Iekazu.
Elle a quatorze ans, joli minois, le teint clair parsemé de tâches de rousseur. On lui dit qu'elle sera belle comme maman, et elle fronce le nez parce qu'elle n'aime pas ses lunettes qui la rendent un peu moins jolie. On lui a dit beaucoup de mots d'adultes ces dernières années – elle a écouté sans tout comprendre, l'important lui suffit : elle va devenir grande sœur et, enfin, la maison sera un peu moins vide à partager.
Il a l'air triste et le regard sombre ; son silence est froid, il est distant et, quand il parle, même un peu cassant. Pourtant, contre rages et ouragans, contre orages malheureux, Mara sourit. Il est son frère – et les liens du sang elle ne les entend pas.
Ceux du cœur sont plus grands déjà.
Elle. [tw : viol]
Danseuse de talent, elle a dix-sept ans et des rêves pleins les yeux d'ambre. Elle tournoie, virevolte et tourbillonne – il y a dans ses gestes des histoires fabuleuses qui ne sont pas les siennes mais dont elle s'éprend. Dans l'ombre des scènes, ses amours candides elle les offre à une autre ; une autre aux yeux clairs que les garçons qui la trouvent jolie disent verts, une autre qui vole un baiser, et puis deux, et puis trois sous les lumières où gravitent des poussières indociles,
une autres dont les mains arrachent, marquent et blessent quand s'éteignent les luminaires du gala. Elle murmure non mais l'autre entend oui, elle pleure s'il-te-plaît mais l'autre n'écoute plus. Elle lui dira t'es si belle et Mara ne respire plus, le visage ravagé par les larmes elle se surprend laide et l'autre, laide comme elle,
difforme d'une innocence dérobée
qu'elle continuera trop longtemps d'aimer.
Mensonges.
Le hurlement glaçant arrache à l'assemblée un frisson d'horreur. La déchirure est nette, violente ; la peau brûlante et, quand elle observe cette chair se teinter des hématomes de ses erreurs, Mara comprend, Mara sait : ce que sont tous ses rêves qui lui ont filé entre les doigts à l'instant où ses muscles ont cédé, où son tendon s'est rompu.
Le souffle court elle maudira le ciel et les anges moqueurs de son mauvais sort, condamnera le monde entier d'avoir voué à l'échec tout ses projets. On lui parlera d'accident et ses propres rires, hystériques, l'étrangleront ; on lui dira tu ne danseras plus et elle se détestera,
se détestera de s'être gâchée,
pour les mains de celle qui l'a brisée.
Lumiris.
Elle s'est tue – étouffée. Elle n'a pas trouvé les mots pour dire la vérité – sa détresse de ses propres mains invoquée ; et puis celles de l'autre qui lui ont tout volé. Elle n'a pas trouvé les mots, ni la force de parler – il y avait sous leur toit un autre qui avait besoin d'elle et d'eux, et c'était assez. Assez pour ne pas dire à ceux qui veillaient sur elle que l'oiseau précieux s'était brisé les ailes ;
Mara s'est simplement tue.
En silence, elle a observé le temps qui passait, Iekazu qui volait en éclats. Morceau de verre en morceau de verre ; les pieds écorchés de courir au vide au fil des années.
On n'a rien vu, et Mara n'a rien dit.
Quand ils sont partis pour l'autre bout du monde, quand Maman a voulu s'en retourner d'où elle venait, sur cette terre dont elle était originaire, celle où ses aïeuls d'Hestia l'avait mise au monde, Mara a retrouvé l'ombre d'un sourire.
Entraperçu l'ombre d'un soleil.
Loin de chez eux – loin d'elle.
Peut-être que ce serait suffisant pour avancer – pour faire croire au monde qu'elle ne s'était jamais arrêtée.
Oméga.
De mauvaises rencontres en mauvaises rencontres ; il faisait grand jour mais la nuit l'a enveloppée comme un cauchemar. Hantise malheureuse et rires mauvais, le cœur ponctué des tremblements d'une angoisse frissonnante. Mara était proie facile, môme sensible ; séparée du reste de sa classe au beau milieu d'une excursion elle s'est isolée, perdue, égarée. Et ce sont les fantômes de l'endroit qui l'ont trouvée. Âme maudites de lieux aux histoires tragiques – la sienne si fragile que toutes les terreurs pouvaient s'en éprendre. À la merci de ces spectres aux intentions cruelles, elle était moins terrible celle qui l'y a soustraite.
Mara s'est crue sauvée – délivrée. Elle n'a pas tout de suite réalisé, en les voyant déguerpir et se fondre aux obscurités ravalées ;
pas tout de suite saisi que le regard de l'ombre intangible au dessus d'elle n'avait rien de bienveillant.
Qu'elle était condamnée.
Le spectre faiblard s'était entiché de Mara, les fêlures si simples pour s'abreuver à la source d'une âme blessée – puissance à venir d'un fantôme mal intentionné.
Il n'y avait plus d'amour à gagner.
La ville est grande et belle ; les hauteurs de Galar froides et piégées dans des neiges à l'air éternel. Mara naît en pur produit de ce nord blanc – la peau pâle et les cheveux d'un roux flamboyant qu'elle ne verra jamais. Gamine curieuse, l'enfance est sans histoire. Simple et facile, l'existence est sans accroc. Quelques caprices et des bonnes notes, elle a tout juste quatre ans qu'on l'inscrit à la salle de danse du quartier d'à-côté. Entre deux entrechats, comme tous les enfants, Mara dessine des soleils et des maisons trop grandes pour ses parents et elle toute seule.
Iekazu.
Elle a quatorze ans, joli minois, le teint clair parsemé de tâches de rousseur. On lui dit qu'elle sera belle comme maman, et elle fronce le nez parce qu'elle n'aime pas ses lunettes qui la rendent un peu moins jolie. On lui a dit beaucoup de mots d'adultes ces dernières années – elle a écouté sans tout comprendre, l'important lui suffit : elle va devenir grande sœur et, enfin, la maison sera un peu moins vide à partager.
Il a l'air triste et le regard sombre ; son silence est froid, il est distant et, quand il parle, même un peu cassant. Pourtant, contre rages et ouragans, contre orages malheureux, Mara sourit. Il est son frère – et les liens du sang elle ne les entend pas.
Ceux du cœur sont plus grands déjà.
Elle. [tw : viol]
Danseuse de talent, elle a dix-sept ans et des rêves pleins les yeux d'ambre. Elle tournoie, virevolte et tourbillonne – il y a dans ses gestes des histoires fabuleuses qui ne sont pas les siennes mais dont elle s'éprend. Dans l'ombre des scènes, ses amours candides elle les offre à une autre ; une autre aux yeux clairs que les garçons qui la trouvent jolie disent verts, une autre qui vole un baiser, et puis deux, et puis trois sous les lumières où gravitent des poussières indociles,
une autres dont les mains arrachent, marquent et blessent quand s'éteignent les luminaires du gala. Elle murmure non mais l'autre entend oui, elle pleure s'il-te-plaît mais l'autre n'écoute plus. Elle lui dira t'es si belle et Mara ne respire plus, le visage ravagé par les larmes elle se surprend laide et l'autre, laide comme elle,
difforme d'une innocence dérobée
qu'elle continuera trop longtemps d'aimer.
Mensonges.
Le hurlement glaçant arrache à l'assemblée un frisson d'horreur. La déchirure est nette, violente ; la peau brûlante et, quand elle observe cette chair se teinter des hématomes de ses erreurs, Mara comprend, Mara sait : ce que sont tous ses rêves qui lui ont filé entre les doigts à l'instant où ses muscles ont cédé, où son tendon s'est rompu.
Le souffle court elle maudira le ciel et les anges moqueurs de son mauvais sort, condamnera le monde entier d'avoir voué à l'échec tout ses projets. On lui parlera d'accident et ses propres rires, hystériques, l'étrangleront ; on lui dira tu ne danseras plus et elle se détestera,
se détestera de s'être gâchée,
pour les mains de celle qui l'a brisée.
Lumiris.
Elle s'est tue – étouffée. Elle n'a pas trouvé les mots pour dire la vérité – sa détresse de ses propres mains invoquée ; et puis celles de l'autre qui lui ont tout volé. Elle n'a pas trouvé les mots, ni la force de parler – il y avait sous leur toit un autre qui avait besoin d'elle et d'eux, et c'était assez. Assez pour ne pas dire à ceux qui veillaient sur elle que l'oiseau précieux s'était brisé les ailes ;
Mara s'est simplement tue.
En silence, elle a observé le temps qui passait, Iekazu qui volait en éclats. Morceau de verre en morceau de verre ; les pieds écorchés de courir au vide au fil des années.
On n'a rien vu, et Mara n'a rien dit.
Quand ils sont partis pour l'autre bout du monde, quand Maman a voulu s'en retourner d'où elle venait, sur cette terre dont elle était originaire, celle où ses aïeuls d'Hestia l'avait mise au monde, Mara a retrouvé l'ombre d'un sourire.
Entraperçu l'ombre d'un soleil.
Loin de chez eux – loin d'elle.
Peut-être que ce serait suffisant pour avancer – pour faire croire au monde qu'elle ne s'était jamais arrêtée.
Oméga.
De mauvaises rencontres en mauvaises rencontres ; il faisait grand jour mais la nuit l'a enveloppée comme un cauchemar. Hantise malheureuse et rires mauvais, le cœur ponctué des tremblements d'une angoisse frissonnante. Mara était proie facile, môme sensible ; séparée du reste de sa classe au beau milieu d'une excursion elle s'est isolée, perdue, égarée. Et ce sont les fantômes de l'endroit qui l'ont trouvée. Âme maudites de lieux aux histoires tragiques – la sienne si fragile que toutes les terreurs pouvaient s'en éprendre. À la merci de ces spectres aux intentions cruelles, elle était moins terrible celle qui l'y a soustraite.
Mara s'est crue sauvée – délivrée. Elle n'a pas tout de suite réalisé, en les voyant déguerpir et se fondre aux obscurités ravalées ;
pas tout de suite saisi que le regard de l'ombre intangible au dessus d'elle n'avait rien de bienveillant.
Qu'elle était condamnée.
Le spectre faiblard s'était entiché de Mara, les fêlures si simples pour s'abreuver à la source d'une âme blessée – puissance à venir d'un fantôme mal intentionné.
Il n'y avait plus d'amour à gagner.
▬ Maman est originaire de Lumiris et descendante d'Hestia, qui ne s'était installée à Galar que le temps d'études supérieures. Le séjour s'est prolongé par amour pour un homme profondément attaché à la région.
▬ Née à Galar, dans la ville de Ludester, Mara est une enfant unique pas très longtemps ravie de sa condition.
▬ Elle a quatorze ans quand ses parents, qui ne pourront plus jamais avoir d'enfant biologiques, décident d'adopter un garçon de quatre ans le cadet de leur fille. Qu'importe son comportement longtemps distant, Mara s'amourache éperdument de ce petit frère qu'elle a tant désiré.
▬ Danseuse depuis qu'elle tient sur ses jambes, elle participe à des galas d'une des plus grandes écoles de danse de Kickenham et de Galar. Elle file le parfait amour avec une autre des danseuses, pendant des semaines, des mois.
▬ Mais ce n'est plus de l'amour quand le désir n'entend pas les refus – Mara, blessée, brisée, par honte et par peur, tétanisée, est incapable de parler.
▬ La croiser dans les couloirs toutes les semaines lui est insupportable. Elle cauchemarde, pleure, angoisse. La passion se change en haine et terreur. Épuisée, elle s'écroule en pleine représentation. Elle se blesse si gravement qu'on lui dit qu'elle ne sera plus jamais la danseuse professionnelle qu'elle rêvait de devenir.
▬ Elle ne dira jamais que sa blessure, elle l'a délibérément provoquée pour fuir le regard de son cauchemar plutôt que d'avouer.
▬ Ses premiers mensonges les plus graves et les plus importants commencent dans cette période de trouble.
▬ Les années qui suivent filent comme un mauvais rêve ; l'annonce du déménagement à Lumiris lui parvient comme un second souffle.
▬ Depuis plus d'un an et demi, depuis qu'ils vivent à Windoria, elle a repris vie.
▬ Aujourd'hui, sa mère est chercheuse-laborantine dans les laboratoires d'Hestia, et son père enseignant-chercheur en histoire et anthropologie à l'université.
▬ Fragile, elle continue de taire ses vérités.
Pourquoi les Éclipses ?
Mara est une férue d'histoire et de légendes. Bercée par les récits de sa mère, descendante directe des premiers colons d'Hestia, et par les grands livres compliqués de son père, Mara s'est profondément attachée à la connaissance. Elle aime les vieilles choses - les vieux livres, les vieux musées, les vieilles œuvres d'art à restaurer. Curieuse par nature, aventureuse depuis que de rester enfermée entre quatre murs lui donne la nausée, elle voudrait tout savoir, tout connaître, tout vivre. Elle n'a pas hésité un seul instant à revendiquer sa maison – persuadée que tant qu'elle continue d'apprendre, Mara vit encore.
Pseudo(s): Yuzetsuki ; Damien
Âge: 22 ans
Localisation: Pyrénées Atlantiques
Pronom(s): Elle
Âge: 22 ans
Localisation: Pyrénées Atlantiques
Pronom(s): Elle
Comment nous as-tu trouvé ? // Par de biais de quelqu'un qui n'est plus là. Et ceux qui sont toujours là m'ont fait rester. #QuatrièmeCompte
Ton Pokémon préféré ? // AHAHAH beaucoup trop. Noctali, Mimiqui, Absol, Fantyrm, Pitrouille... Bref.
As-tu un parrain ? // Elle n'est plus là. o/
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // Des liens & des jolis rps :handspinner:
Un dernier mot ? // Dégaj valide-moi stp
Ton Pokémon préféré ? // AHAHAH beaucoup trop. Noctali, Mimiqui, Absol, Fantyrm, Pitrouille... Bref.
As-tu un parrain ? // Elle n'est plus là. o/
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // Des liens & des jolis rps :handspinner:
Un dernier mot ? // Dégaj valide-moi stp