The place to be ft. Iris Lindley

Il y a des lieux, à côté desquels on ne peut pas passer sans s’arrêter.

Cette fameuse pension de Windoria en fait partie. Tu en as entendu parler via le bouche à oreille, principalement. De la part de tes collègues, des clients mais aussi des dresseurs qui acceptent d’être enregistrés pour tes recherches. Beaucoup trop de monde t’en parle pour que tu ne passes à côté.  Les pensions pokémons ce n’est pas réellement ton truc, mais celle-ci a réellement titiller ta curiosité.

Alors tu as contacté sa propriétaire.

Tu ne sais pas trop ce que tu vas tirer de cette visite et de cette entrevue. Est-ce que ça te sera utile pour tes recherches ? Est-ce que cet endroit peut devenir un nouveau spot d’observation ? Peut-être. Et si ce n’est pas le cas, cela sera toujours intéressant d’un point de vue personnel et professionnel. C’est donc avec cette idée en tête que tu te gare devant ladite pension. Tu observes le bâtiment avec une certaine surprise. La propriétaire n'a pas lésiné sur les moyens ! Ça c'est certain !  

Devant toi se dresse un coquet bâtiment en briques claires s’élevant sur plusieurs étages. Le tout est entouré par un jardin des plus coquets. Pour une pension, c’est une sacrée structure, il faut bien l’avouer ! Tu a hâte de voir ce que recèle l’intérieur et à quoi ressemble ces fameux dômes biomes dont on t’a tant parlé. Laissant sortir Carrion de sa pokéball, tu te met donc en marche et entre dans le hall d'accueil, attendant patiemment que la maîtresse des lieux se montre.

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Ton regard se promène partout dans la salle d’accueil, alors que tu attends qu’on vienne à ta rencontre. La propriétaire des lieux possède un certain sens du style et de la décoration, c’est indéniable. Et si ce n’est pas ce qui t’intéresse réellement, tu dois bien reconnaître que cette ambiance coquette a l’avantage de mettre en confiance. C’est un avantage certain quand votre métier est de prendre soin des pokémons d’autrui.

Le bruit d’une porte coulissante te tire de ta contemplation. Tu te tournes alors légèrement de sorte à faire face à la personne qui en sort. Une jeune femme - plus jeune que toi de quelques années, à vue d’oeil - en fauteuil oulant et poussée par une magnifique Gardevoir. Et si le fauteuil a de quoi attirer le regard sur lui, le tien reste surtout braqué sur le pokémon aux couleurs atypiques. Tu n’as pas souvent eu l’occasion de côtoyer et d’observer des pokémons chromatiques de si près.

- Bonjour Miss Lindley. Je suis Nyx Rasphodos, la vétérinaire qui vous a contacté la semaine dernière. Dis-tu alors que tu t'inclines respectueusement à ton tour. Tu ne sais pas encore quel salut utiliser dans ses contrées. A Kalos, on utilise surtout la bise et la poignée de main mais ici… Il y a un peu de tout. Alors, tu t’adaptes. Carrion, lui aussi, ne manque pas de saluer l’assemblée à sa manière tandis qu’il fait joyeusement grincer les plaques de son armure. Mon arrivée est un peu impromptue mais c’est le seul créneau que j’avais de disponible cette semaine. J’espère ne pas vous déranger en plein travail. Si c’est le cas, je repasserai un autre jour. Votre établissement m’intéresse beaucoup, à vrai dire. Une nouvelle fois, ton regard se balade un peu partout dans le hall d'accueil.C’est une bien belle structure que vous avez là, en tout cas.

Ca, c’est indéniable. Et tu prends soin de bien tout mémoriser. Sait-on jamais, ça pourrait t'être utile le jour où tu décideras d’ouvrir ton propre cabinet vétérinaire.

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L'éleveuse semble avoir la discussion facile. Voilà qui te rassure.

- Tout le plaisir est pour moi, voyons. Je vous remercie de m'accueillir et de m’accorder du temps dans votre emploi visiblement chargé.

Tu secoue faiblement la tête de droite à gauche, pour signifier à la jeune femme qu’il n’y a pas de quoi s’excuser. Elle est passionnée, ça se voit très facilement et c’est une chose qui te plait assez bien. Tu as croisé bien trop de charlatan durant ta carrière pas si longue que cela. Voir une véritable éleveur, ayant à cœur la santé et le bien-être de ses pensionnaires fait chaud au cœur.

- Il n’y a pas de mal, voyons. Je comprends assez bien, étant moi-même un peu comme cela.

Oui, toi aussi tu peux longuement t’épancher sur les sujets qui te passionnent. Pour le plus grand bonheur de certains et au grand damne  d’autres… Tu écoutes attentivement Miss Lindley alors qu’elle s’égare encore une fois. Et ainsi tu apprends qu’une seconde pension de ce type existe du côté de Kishika. Il serait intéressant d'y jeter un coup d'œil mais bon l’instant…

- Volontiers ! Je vous suis. Dis-tu alors que tu emboite le pas à la brunette. ton regard se promène un peu partout mais finit invariablement par retomber sur la Gardevoir. Si je puis me permettre, votre Gardevoir est magnifique. C’est la première fois que j’ai l’occasion de voir un spécimen chromatique de cette espèce.

Tu as déjà croisé quelques pokémons chromatiques, évidemment mais ils sont rares. C’est après, tout, ce qui fait leur attrait. A tes pieds, Carrion s’ébroue une nouvelle fois, un peu vexé.

- Mais oui, tu restes le plus beau, voyons. Glisses-tu à ton pokémon pour le contenter, ce qui semble assez bien fonctionner.

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- C’est un plaisir de faire ta connaissance, Précieuse. Lances-tu tout en saluant à ton tour la Gardevoir. C’est un nom qui lui va à ravir !

Docile et polie, tu emboite le pas de la propriétaire des lieux la suivant dans ce qui semble être… une habitation ? Voilà qui te surprend complètement, tu ne t’attendais pas à trouver une résidence attenante à la pension. Mais réflexion faite, ça paraît plus logique. Après tout, même le centre vétérinaire où tu travaille possède un espace de vie. Rien de si élaboré que ce qui se trouve devant toi, cependant.

Tu t’installe et laisse ton regard se balader un peu partout. Assurément, il ne manque pas de se poser sur la collection de badges.

- Du café, si vous voulez bien. Dis-tu avant de remercier la Gardevoir qui dépose devant toi tout le nécessaire pour boisson chaude. Face à autant d’engouement et de petites attentions, tu n’as pas le coeur à dire que tu bois ton café noir et que tous les accesoires sont donc inutiles. Vous avez affronté les Champions ? C’est une belle collection de badges que vous avez là. C’est impressionnant… Comment sont-ils ? Tu finis par te ressaisir, ce n’est pas réellement pour ça que tu es venue mais le sujet t’intéresse. Enfin, si cela ne vous gêne pas d’en parler. Je sais que je ne suis pas venue pour cela initialement mais… Ça m'intrigue. J’ai pour projet de les rencontrer. Dans le cadre de mon étude, ça m’intéresserait d’en apprendre un peu plus sur eux.

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Malgré le côté un peu hors sujet de ta question, Iris y répond sans la moindre retenue, jugeant que tout sujet à son importance. Tu hoches silencieusement de la tête, signifiant silencieusement à l’éleveuse que tu es d’accord avec ses propos que tu écoutes avec attention.

A en croire ses dires, les Champions sont des personnes somme toute normales, relativement ouvertes et s’adaptant à l’adversaire.

- Je vois… Tu manques de t'étouffer avec ton café alors qu’elle t’avoue à demi-mot être elle-même une Championne. C’est du moins ce que tu comprends. Vous… Vous êtes Championne ?! demandes-tu alors que la surprise est clairement visible sur ton visage, chose relativement assez rare. C’est… impressionnant.

Tu penses sincèrement tes mots, toi qui n’a jamais combattu, qui n’a jamais pensé une seule seconde à te lancer sur ce chemin, tu ne peux que montrer ton respect envers celle que tu comprends être la Championne Psy en titre. C’est du moins ce que tu crois.

- Je ne sais pas si je compte tous les rencontrer mais, je me disais que parler avec des spécialistes de types pourrait être enrichissant pour mon étude. Dans votre cas, ça vous ne fait qu’attiser un peu plus ma curiosité. Tu poses ta tasse de café sur la table, façon implicite de noter que le temps des politesses est fini et que tu vas désormais entrer dans le vif du sujet. Voyez-vous, à côté de ma profession de vétérinaire, je suis également éthologue. Je m’intéresse au comportement pokémon, notamment aux variations concernant le comportement des pokémons sauvages et des pokémons domestiqués. Si j’en crois les dires de mes confrères, votre pension recrée les biomes dans lesquels les pokémons vivent à l'état sauvage. Ce serait un terrain privilégié pour mes études. Enfin si vous êtes d’accord évidemment. Mais dans un premier temps j’avoue surtout être curieuse à propos de votre pension et en faire la visite serait un véritable honneur.

Il y a un véritable attrait scientifique de ta part pour cette pension. C’est le terrain d’études idéal. Quoi de mieux que de mettre des pokémons domestiques dans les milieux où ils vivent à l’état sauvage, sans la présence de leur dresseur pour étudier les variations de comportements ? Ca serait effectivement une aubaine mais cela ne dépend pas de toi, seulement de la jeun femme qui te fait face.

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Tu rends son sourire à Iris tandis qu’elle te remercie pour le compliment et écoute la suite de ses dires avec attention. La jeune femme est passionnée par ce qu’elle fait cela se voit tout de suite.

- Cela reste quand même mieux qu’une cage. Rétorques-tu alors qu’elle te dit que de la captivité reste de la captivité, quelle que soit son apparence. On préfère les voir vivre et évoluer dans leur milieu naturel mais, il faut savoir rester réaliste aussi. Certains pokémon seraient simplement incapable de se débrouiller seuls s’ils devaient retoruner dans la nature. Cette pension est une très belle initiative. Dis-tu tout en plantant ton regard dans celui de la propriétaire des lieux. Mais… J’ai du mal à comprendre du coup. Vous recueillez des pokémons sauvages ou vous vous occupez des pokémons de dresseurs ? Pour ce qui est de votre Sidérella, voilà qui est très intéressant. On a parfois des exceptions qui confirment la règle. Peut-être avez-vous influencé son caractère indirectement, c’est aussi une piste d’études.

C’est au tour de Miss Lindley de te poser des questions. Et, elle te laisse quelque peu pantoise. Tu as un léger moment de flottement, ne t’attendant pas du tout à ce genre de question.

- Et bien… Je dirais que mon job consiste à faire en sorte que les pokémons ne me foncent pas dessus, avant toute chose. Mais supposons que cela arrive, je crois que je pourrais y arriver, oui. Expliques-tu sans une once d’orgueil et en toute humilité. A vrai dire c’est déjà arrivé avec la mère de Carrion, mon galekid. C’est ainsi que nous avons fait amie-amie.

Tes souvenirs de cette altercations sont toujours aussi vif que si cela c’était passé la veille. Ca a avait été un véritable coup de poker de ta part, coup qui avait porté ses fruits.

Vos boissons finies, Iris te propose de te faire visiter la pension. Tu la suis docilement tandis qu’elle t'emmène vers le biome Feu. Tu observes les lieux avec un certain émerveillement. Tout semble pensé pour que tous les pokémons feu se plaisent. Carrion lui, n’a guère l’air d’apprécier l’endroit et le fait savoir en grinçant des plaques. La chaleur sans doute. Tu t’accroupis et lui offres quelques caresses avant de tourner ton attention vers ton guide.

- C’est… impressionnant ! Vous avez donc choisi l’approche par type plutôt que par milieu regroupant différent types. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ? Demandes-tu alors que tu observes le Goupelin faire le show pour les Roussils et les Feunnecs.

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- Ce n’est pas une mauvaise chose du tout. Rétorques-tu alors qu’Iris t’expose ses motivations pour ce qui est de l’agencement des biômes. Une approche par types est aussi valable et en mélanger certains n’est pas une mauvaise chose. Après tout, à l’état sauvage, on croise plusieurs types différents sur un même espace de vie.

Tu observes le Goupelin tandis que la propriétaire des lieux t’explique qu’il s’agit de ton propre pokémon. Même si elle semble paisible et amicale alors qu’elle amuse les autres pokémons, tu peux sentir qu’elle dégage effectivement une certaine force. Enfin, tu ne le sens pas réellement, c’est plus un instinct.

- Je vous en prie, je vous suis !

Vous voilà de nouveau dans les couloirs, tu marches tranquillement, suivant l’éleveuse dans le plus grand des calmes pour l’instant. Mais, bien vite, quelque chose cloche. Encore une fois, tu le sens avant de réellement le constater de tes propres yeux. C’est le résultat de toutes ces heures, ces années à crapahuter en milieu sauvage, parfois hostile, n’est-ce pas, Nyx ? On en arrive à pressentir le danger.

Et le danger en question finit par apparaître en trombe. Bleu, une demie-tonne sur la balance, quatre bras capable de te balayer et de te broyer les côtes d’un simple revers. C’est un métalosse qui fonce vers toi comme une furie alors qu’Iris te demande ce que tu comptes faire, assurant tout de même qu’elle surveille tes arrières.

* C’est quoi ce bordel ? Elle veut me tester ?! *

Pas le temps de te poser la question, tu as d’autres Miaouss à fouetter. Enfin, un Métalosse en l'occurrence.

- Carrion, tu restes là. Lances-tu alors que tu fais quelques pas en avant.

Un Métalosse. C’est la première fois que tu en rencontres un. Mais un pokémon acier reste un pokémon acier, n’est-ce pas ? Alors tu vas gérer ça comme tu as géré avec Rhéa. En montrant que tu as un mental d’acier ! Fuir ou montrer un signe de faiblesse à un pokémon de ce type, c'est signer son arrêt de mort, tu le sais. Alors tu restes planté là, tel un roc inébranlable. Ne montrant aucun signe de peur ou de stress. Ces pokémons ont un cerveau aussi développé que ceux des Alakazams, tu le sais. Il analyse, cherche la moindre faille pour attaquer. Alors tu ne laisse rien paraître sinon de l’assurance tandis que tes yeux verts se plantent dans les siens et lui signifie que tu ne te laisseras pas intimidée.

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Tu gardes tes positions, tel un roc inébranlable, mais ce n’est pas pour autant que l’envie de fuir ne te prend pas. C’est un réflexe humain, naturel, instinctif que de fuir face à une menace pareille. Mais tu sais que si tu montres le moindre signe de faiblesse, c'est fini. Alors tu reste sur place, tu fixes le mastodonte d’acier qui fonce dans ta direction, ne laissant rien paraître de ta panique intérieure.

Le sol gronde dangereusement au fur et à mesure que le Métalosse se rapproche, tu sens les vibrations se résonner au plus profond de ton être mais tu ne cille pas, pas même lorsqu’il s'arrête brusquement à quelques centimètres à peine, sa face inexpressive presque collée à la tienne. Tu retiens tout de même ton souffle un instant. Iris, elle,  semble plus que ravie du spectacle !

- Ah.. Heu… Merci de ne pas m’avoir tué, Sapho. Lances-tu tandis que tu caresses le haut de la tête du pokémon. Le tien rapplique aussitôt pour réclamer aussi de l’affection; que tu lui offres avec plaisir, évidemment.

- Satisfaite,Miss Lindley ? Ai-je été à la hauteur ? Demandes-tu alors que tu te redresses et fait face à la jeune femme en chaise roulante. Si vous vouliez des renseignements sur mes compétences, vous pouviez simplement demander mon cv, vous savez. Lances-tu sur un ton léger et avec un sourire en coin, signifiant que tu n’es nullement en colère et vexée par la démarche.

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On t’as souvent dit que tu n’avais aucun second degré et que tu prenais tout bien trop au sérieux. Visiblement, tu viens de trouver ton maître dans le domaine ! Ton sourire se transforme en rire léger alors qu’Iris se confond en excuses, n’ayant visiblement pas compris la plaisanterie.

- Il n’a pas de mal, Mademoiselle Lindley. Je plaisantais juste.

A choisir, peut-être préfères-tu ce genre de test à un entretien d’embauche. SI on enlève la partie où tu risques de mourir écrasée sous une tonne d’acier, évidemment !

- Il n’y a rien de mieux que l’éducation positive, quel que soit le type de pokémon. Réponds-tu alors que l’éleveuse t’explique qu’elle félicité toujours son Métalosse lorsque celui-ci arrive à ne pas faire de dégâts. Elle a les bonnes méthodes, ça te plait de plus en plus. Il est impressionnant en tout cas, tout comme votre Gardevoir et votre Goupelin. Vous semblez  avoir une sacrée équipe. Rien d’étonnant puisqu’Iris est une Championne ! Et bien… J’aimerais beaucoup visiter le dôme Acier, à vrai dire. Pour le reste, je m’en remets à vos bons soins. Pendant le chemin vous pourriez peut-être m’en dire un peu plus sur votre parcours et ce qui vous a motivé à ouvrir un tel complexe, qu’en dites-vous ? Je serai très intéressée d’en apprendre plus sur votre parcours en tant que dresseuse et championne, aussi.

Ca, en revanche, ça n’a rien à voir avec ton travail. C’est de la curiosité pure et simple. Curiosité mue par une sorte de profond respect.

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Iris te rétorque que, plus que ses compétences, c’est surtout la chance qui lui a permis de développer ses deux pensions. Tu fais la moue, n’y croyant pas trop. La jeune femme en fauteuil roulant est bien trop modeste, selon toi. Si la chance peut effectivement avantager le développement d’une entreprise, elle n’a qu’une influence minime, selon toi. Il faut surtout avoir des compétences, un esprit visionnaire et savoir parfaitement jauger les situations, chose qu’Iris semble faire avec brio.

- Les erreurs font partie du processus d’apprentissage, voyons. Ne dit-on pas qu’il faut être pris pour être appris, après tout ? Dis-tu pour tenter de rassurer quelque peu la jeun femme. Vous faites un travail remarquable Miss Lindley n’en douter pas.

Pour ce qui est de l’origine des pensionnaires, il y a visiblement de tout. Des pokémons appartenant à des dresseurs comme des pokémons abandonnés ou en réhabilitation. Ses techniques pour reconnaître les convalescents et les pensionnaires te font quelque peu sourire. Un simple petit ruban suffirait, non ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, hein ?

- Je vois que vous ne manquez pas de re…

Tu t'interromps alors qu’un grondement retentit. Aussitôt, ton regard émeraude cherche la source de ce bruit alors que la Gardevoir d’Iris s’avance pour protéger sa dresseuse. Tu en fais de même et te plante instinctivement devant Carrion alors qu’un Drakkarmin atterrit lourdement devant vous. Son hurlement de rage n’augure rien de bon.

Quel Dardargnan a piqué ce pokémon ?! Tu aimerais le savoir mais tu te retiens de poser la question. Il n’y a pas besoin d’être expert en pokémon pour comprendre que la situation est critique. Mais pour l’instant, tu reste spectatrice. Cette pension a son propre fonctionnement et tu ne comptes surtout pas le perturber.

- Vous pensez pouvoir gérer ou besoin d’un coup de main ? Demandes-tu tout de même pour signifier silencieusement à Iris que tu es disposée à lui prêter main forte s’il le faut.

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