âge 17 ans
née le 02 Novembre
sexe Femme
origine Doublonville, Johto
groupe Eclypse
métier Étudiante&Assistante
Shouko Nishimiya de Koe no Katachi.
Caractère :
Eri est très timide envers les personnes qu'elles ne connait pas. La jeune femme, depuis son plus jeune âge, a toujours été quelqu'un de réservé et le fait d'être sourde ne l'aide vraiment pas. Du coup, bien qu'elle soit l'assistante d'un des professeurs de sa région d’origine, elle n'a que très peu de proches, hormis sa famille. D'ailleurs, au départ, elle était contre l'idée d'aller à Lumiris, décidant qu'il valait mieux demander à un autre assistant. Car, la chercheuse a du mal à se projeter vers l'inconnu et y a même peur, c'est d'ailleurs l'une des raisons qui l'a poussé à ne pas devenir dresseuse. Elle n'est vraiment pas fan des combats de Pokemon, qu'elle apparente à de l'esclavage. Mais, n'étant pas totalement fermée sur le sujet, elle essaye de comprendre pourquoi cela intéresse tellement les gens.
Si l'on ne la connait pas assez, Eri peut paraître être quelqu'un de triste, qui n'aime pas le contact avec les autres. Cependant, elle est quelqu'un d'extrêmement généreux et aime aider, du mieux possible, les gens dans le besoin. Un peu naïve, elle pense, à tord ou à raison, que son handicap nuit à tout le monde et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle a du mal à nouer des liens avec d'autres personnes. Néanmoins, elle sait qu'elle pourra toujours compter sr une poignée de gens et cela lui suffit, même s'ils se trouvent à Johto. En plus de ça, Smile, son Queulorior était là, avec elle.
Mais, comme tout le monde, la jeune femme peut sourire et être joyeuse. Néanmoins, il faut l'avouer, elle n'a aucun sens de l'humour et est assez maladroite en communication, ce qui est encore un frein pour ses relations sociales. Il lui est déjà arrivé de blesser ou vexer plus d'une personne sans le vouloir. À ce sujet, elle fait énormément d'efforts pour que cela ne se reproduise plus.
Eri adore passer du temps avec les Pokemon et essayer de communiquer avec eux. Si elle n'était pas aussi renfermée, elle serait surement devenue éleveuse. Mais, en plus de sa timidité extrême, son handicap aurait été un frein. Il faut dire que sa surdité la pèse énormément.
Physique :
Eri mesure 1,62m précisément et est assez fine. Elle n'essaye pas de se faire remarquer et cela se voit clairement. D'ailleurs, comme elle fait plus jeune que son âge, tout le monde la prend de haut, ce qui est assez énervant. D'ailleurs, elle complexe un peu par rapport à ça, ce qui la bloque encore davantage pour aller vers les autres.
Elle n'est absolument pas sportive et préfère rester enfermer à lire ou progresser dans ses recherches. Cela se voit physiquement : sa peau est presque aussi blanche que de la neige. Si elle portait des lunettes, elle serait le parfait rat de bibliothèque. Néanmoins, elle déteste qu'on l'a traite de cette façon.
surnom Smile
espèce Quelorior
sexe Femelle
nature Timide
talent Technicien
Smile est très intelligente, plus que la moyenne de son espèce. Elle accompagne Eri depuis que cette dernière avait cinq ans. Elle connait parfaitement le langage des signes et s'en sert pour parler avec sa meilleure amie. Toutes ces années ensembles ont fait qu'elles se connaissent parfaitement et sont inséparables. D'ailleurs, pour veiller sur la jeune femme, le Pokemon n'a pas de pokeball. Au départ, elle n'était censée n'être qu'une aide afin de rendre la vie la plus simple possible à Eri mais, avec le temps, elle devint bien plus.
Comme la jeune femme, Smile est assez discrète et timide, n'aimant pas se mettre en avant. Cependant, même si elle n'aime pas se battre, elle protégera au mieux son amie
«Adewazel?»
J'avais l'impression que l'on m'appelait. Et, effectivement, les hôtesses d'accueil me regardaient fixement. Je n'avais donc pas le choix : je devais me diriger vers elle et me présenter, en leur disant la raison de ma venue. Mais, elles n'allaient pas me comprendre. Mais, qui ne tentait rien n'avait rien et, d'un pas un peu hésitant, je me rapprocha de l'accueil. Il était déjà presque 16h! Je ne l'avais même pas remarqué.
«Zadan nanère, naban Pamaga.»
Ce fut un effort presque surhumain que de dire cette phrase, du mieux que je le pouvais. Cependant, à leur visage, comme je l'avais prédis, elles n'avaient rien compris à ce que je disais. J'en étais un peu vexée, avec tout ce que j'avais donné pour essayer de parler le plus audiblement possible. Il ne restait plus qu'à leur expliquer via le langage des signes; mais c'était peine perdue : cela n'allait rien donner comme résultat. Sans le vouloir, de colère envers moi et me sentant impuissante, je me mis à verser quelques larmes. C'était vraiment frustrant. Perplexes, et un peu gênées, elles me regardaient, sans comprendre ce qu'il se passait. Ce n'était absolument pas de leur faute.
La petite n'alla donc pas à la crèche et encore moins à l'école maternelle, comme tout le monde, mais resta dans la pension afin d'apprendre à son allure, sans la stresser ou lui faire connaître tout autre émotion de gêne vis à vis de son handicap. Ces premières années furent difficiles et elle dû être encadré par une professionnelle. Néanmoins, elle put aller en primaire.
Elle salua les autres élèves, essayant d'afficher un sourire pour cacher son stress. Puis, à la surprise de tout le monde, commença à se présenter en faisant quelques gestes avec ses mains. Bien entendu, personne ne comprit et, après quelques minutes de malaise, elle prit une craie pour écrire sur le tableau se trouvant derrière elle. Les autres enfants furent assez surprit quand ils lurent ce qu'il y avait. Il fallait dire que cela intriguait pas mal, pour leur âge, d'avoir quelqu'un comme elle en face d'eux. En allant s’asseoir à une place vide, elle put remarquer que certains commençaient déjà à se moquer d'elle alors que d'autres essayaient déjà de l'approcher pour lui proposer leur aide. Intérieurement, Eri voulait fuir en pleurant. Puis, assise, elle remarqua que son voisin ne se comportait pas comme les autres : il semblait ignorer la nouvelle, comme si cela l'indifférait. Plongé dans un livre, il n'avait même pas remarqué qu'elle était à coté de lui.
«Ang'ou!»
Par politesse, et également par curiosité, elle le salua. Il lui répondit par un signe de la main, sans se tourner vers sa voisine. Cette ignorance ne la mit pas en colère et, au contraire, cela lui redonna le sourire. Pour elle, c'était comme s'il l'avait traité comme n'importe qui d'autre, comme quelqu'un de normal. Néanmoins, même si elle voulait en savoir plus sur lui, elle ne put rien faire car le cours avait déjà commencé. Ne comprenant pas, Eri essaya qu'en même de suivre pour ne pas mettre en retard toute la classe.
«Vous avez entendu?»
Toute cette joyeuse ambiance fut troublée par l'arrivée d'un intrus, un Sporifik. Il y avait toute une colonie à la sortie de la ville et ce dernier devait s'être aventuré un peu trop loin. En tout cas, il fit stopper net les enfants qui, sur le coup, ne pouvaient pas bouger, à cause de la peur. Le futur dresseur, courageux, essaya d'envoyer son Rattata à l'assaut; ce qui était peine perdu. Au moins, cela était une bonne diversion et, pendant qu'un combat débutait, les autres pouvaient fuir et chercher de l'aide. Eri en profita donc pour courir, à toute hâte vers la pension.
Heureusement qu'il n'y avait pas de clients, ce qui permit à sa grand-mère de l'accompagner. Elles ne mirent qu'une poignée de minutes pour faire le chemin inverse. Cependant, la petite fille put constater, à leur arrivée, que son ami était en grande difficulté, au sol, essayant de protéger son Pokemon blessé.
«Zava Ianapo?»
Pendant qu'un autre combat se préparait pour que le Soporifik parte, Eri se jeta sur son ami pour voir comment il allait. Mis à part des éraflures il n'avait rien. Mais, son Rattata, lui, allait de plus en plus mal et n'arrivait presque plus à respirer correctement, lançant de grands râles d'agonie.
«Mahi!!»
La vérité était qu'elle ne voulait plus avoir de liens quelconque avec d'autres personnes. Après ce qui était arrivé durant les vacances lors de sa sixième, elle ne voulait plus faire souffrir les personnes autour d'elle. Il lui arrivait, de temps en temps, de penser à ce qui s'était passé et, l'instant d'après, fondre en larmes. Il n'y avait pas de doute : pour Eri, tout ce qui s'était produit était de sa faute. Ses parents s'inquiétaient en la voyant tout le temps ainsi, taciturne et ne communiquant presque pas.
«Ia...Ianapo?»
Yamato, l'un de ses anciens amis, se tenait devant elle. La jeune fille s'excusa de lui être rentré dedans et en devint rouge de honte. Le garçon, d'après ce qu'elle vit, tenait une lettre. Il devait probablement attendre la personne pour laquelle il l'avait écrite. Mais, ne voulant pas paraître impolie, elle ne demanda rien à ce sujet et reprit son chemin.
«Je...Je déménage. Nous allons à Ébènelle.»
Il lui donna la lettre et partit, sans attendre de réponse. Rentrée, elle commença à la lire attentivement, commençant à pleurer. Yamato avait été son voisin de classe durant toute la primaire, son premier ami et la première personne qui lui avait adressé la parole. Une page se tournait dans sa vie et elle sentait un énorme vide l'envahir. Était-ce à cause de ce qui s'était passé il y a quelques années? En tout cas, ils ne s'étaient plus reparlés depuis ce jour alors, probablement, cela avait joué sur la décision de sa famille. Sanglotant, la tête enfoncée dans son oreiller, elle y repensait.
«Aizo'é Ianapo...Aizo'é...»
Le Professeur Seriz était une personne assez influente dans la région de Johto, étudiant le langage Pokemon et la communication inter-espèces. C'était d'ailleurs lui qui avait confié Smile à Eri, alors cette dernière n'était encore qu'une enfant. Pour tout dire, c'était un excellent ami de la famille. Tout ceci avait facilité le fait qu'elle puisse l'assister dans ses recherches.
Ce jour là, Seriz lui avait demandé si elle ne connaissait pas une certaine région, Lumitris d'après ce qui était écrit. Elle lui avait tout simplement répondu que cela ne lui disait rien. Il voulait qu'elle parte là-bas, quelques temps, en tant qu'étudiante transférée pour l'aider davantage dans ses recherches. Partir vers l'inconnu? Cela lui faisait peur. Il fallait d'abord en parler à sa famille. De plus, elle était contre cette idée : Johto était une si belle région et elle serait folle de partir comme ça, alors qu'elle doit finir ses études. C'était décidé! Gentillement, elle refusa, listant un argumentaire sans faille.
«Dommage...»
Il semblait déçu mais c'était comme ça : elle ne voulait pas y aller et, surtout, ne se sentait pas le courage de le faire. Elle espérait juste rester en bons termes avec le Professeur. Sur la route du retour, elle se posait des questions, surtout à propos de cette région qu'elle ne connaissait pas. Elle n'en avait jamais entendu parlé en cours ou de la part des enseignants. C'était assez intriguant. Peut-être que son père en savait plus, il fallait lui demander.
«Eri?»
Elle avait tellement été absorbée dans ses pensées qu'elle en avait oublié de regarder devant elle. Sans le savoir, elle s'était retrouvé chez elle. Quelqu'un l'y attendait, un invité. Yamato se tenait devant elle, la regardant en souriant. Cela devait faire presque deux ans qu'ils ne s'étaient pas revu. Sur le coup, la lycéenne fut gênée et rougit. Elle ne s'était pas attendu à une telle visite! Que faisait-il là? Il n'y avait aucune raison pour cela, ils n'étaient plus amis depuis plusieurs années,,,Depuis que...Depuis que...En y repensant, elle se mit à sangloter avant de se mettre à genoux.
«Ge suis aizo'é! Ge suis aizo'é!»
Toujours à genoux, elle s'avançait vers lui, les yeux remplit de larmes. C'était de sa faute. Tout était de sa faute. Elle n'arrêtait pas de pleurer tout en répétant la même phrase. Sa famille, et même Yamato, ne savait même pas pourquoi elle était dans cette état. Au bout de plusieurs minutes, la jeune femme se sécha les yeux et le regarda en face, tout en gesticulant avec ses mains.
«Ai be na fôte zi Atta'a ai...Zi Atta'a ai...U a erdu pou tes ani...Na fôte...Aizo'é! Aizo'é!»
Depuis tout ce temps, Eri le gardait au fond d'elle, jusqu'à s'empoisonner l'existence. Si, ce jour-là, elle avait couru un peu plus vite alors le Rattata de son ami aurait eu une chance de survie. Si le Pokemon avait survécu alors son ami n'aurait pas perdu ses amis et on ne se serait pas moqué de lui. Tout était de sa faute. S'il a été exclu de partout durant toute la période du collège, c'était de sa faute. En repensant à tout ça, Eri se remit à pleurer de plus belle, en hurlant sa souffrance. C'était de sa faute s'il avait du quitter la ville, de sa faute.
«Aizo'é! Aizo'é!»
Il lui avait d'ailleurs dit qu'il avait comme projet de quitter la région pour faire un tour du monde. Apparemment, curieusement, il était au courant pour Lumitris, ce qui était vraiment étonnant. Il avait même prévu de s'y installer quelques années après l'obtention de son diplôme. Contrairement à lui, Eri n'avait pas encore réfléchit à son avenir et s'était toujours dit qu'elle resterait à Doublonville après ses études. Cependant, maintenant que son ami était revenu, elle ne voulait plus le quitter. Peut-être avait-elle peur d'être à nouveau seule?
C'était le dernier jour des cours. Cela faisait plusieurs semaines qu'ils avaient reçu leur diplôme de fin d'études. Yamato était déjà parti pour cette mystérieuse région et, depuis qu'il était revenu, se sentant pousser des ailes, elle voulait le rejoindre. Néanmoins, cela allait prendre plusieurs mois pour faire toutes les démarches administratives et louer un studio là-bas. Elle n'y avait pas pensé jusque là. Pour le coup, le stress commençait à monter de plus en plus. Seriz la regardait d'un air assuré par contre : ne se faisait-il pas de soucis?
«Tout a déjà été fait! Je m'attendais à ce que tu changes d'avis et j'ai pris les devants. Concernant le logement, tu as de la chance : mon cousin vient de partir en ce début de mois. Par contre, j'espère que tu aimes la campagne!»
Son cousin?! Vivre en colocation avec un inconnu?! Un homme en plus de ça?! Mais, elle n'avait pas vraiment le choix et, après des efforts surhumains, elle accepta. Ne valait-il pas mieux d'attendre pour trouver un petit studio? Enfin, il fallait prévenir ses parents : le départ était pour demain soir. C'était donc la dernière nuit qu'elle passerait à Doublonville, avec sa famille, dans la petite pension Pokemon. Ils ne s'attendraient surement pas à ce qu'elle parte aussi vite! Tout ça allait leur faire un choc, surtout que son père était à Mauville pour quelques semaines, à cause d'un chantier. Même elle, elle avait peur et commençait à trembler de plus en plus.
«E'i? U ais koi isi?»
C'était ma mère, elle venait tout juste de terminer. Le hasard avait bien fait les choses. Je ne me sentais vraiment pas le courage de l'attendre seule à la maison. Mais, le comprendrait-elle? Dans tous les cas, j'étais là et, après avoir remercier les hôtesses, nous partîmes en direction de la pension. Je ne lui avais encore rien dit pour mon départ de ce soir et je comptais sur le trajet du retour pour lui en toucher quelques mots. D'ailleurs, Smile n'avait pas été mise au courant également, alors qu'elle allait m'accompagner...C'était une sorte de kidnapping que de la forcer à me suivre sans rien lui avoir dit. Je m'excuserai dans l'avion, probablement.
Je ne savais pas comment le dire à ma mère, j'en étais toute gênée et, je le supposais, cela se voyait car elle me regardait assez bizarrement. Sans attendre un blocage de ma part, je décida de lui raconter tout, depuis le début, ainsi que ma décision. Bien sûr, comme je m'y étais attendu, elle ne comprenait pas pourquoi je voulais quitter Johto et me posa plusieurs questions. Malheureusement pour elle, personne ne pouvait me retenir puisque toutes les formalités avaient déjà été faites. Pour le coup, je me sentais vraiment désolée. Il fallait dire que le Professeur Seriz y était allé un peu fort en décidant tout à l'avance. Au moins, cela me permettrait de grandir, de me retrouver seule dans cette nouvelle région...Avec le cousin inconnu.
Il ne restait plus que quelques heures avant mon vol. Je pressais donc le pas pour prévenir mes grands-parents et leur dire "au revoir", prendre mes bagages et ma meilleure amie, puis de partir. Les adieux allaient être déchirants, j'en étais convaincu et je me sentais coupable de cela. Tout se passait tellement rapidement!
Dans cette petite ville, personne ne nous attendait en fin de compte. Il avait probablement perdu patience. Je ne lui en voulais pas pour ça : attendre presque une heure entière, c'était pénible. Je m'excuserai auprès de lui et le remercierai de sa gentillesse dont il avait fait preuve.
«E'i?»
Quelqu'un m'appelait au loin. Mais je n'arrivais pas à voir cette personne. Pourtant, cette voix me semblait familière. Je regardais vraiment de partout mais je ne voyais personne, ce n'était sûrement qu'une illusion. Il m'arrivait souvent d'en quand j'étais fatiguée. Cependant les appels ne s'arrêtaient pas et semblaient de plus en plus fort. Ils semblaient provenir de....Oh mon dieu! Derrière moi! Ce n'était pas possible!
«Ianapo!»
surnom Aucun
âge Je préfère le garder pour moi...Pour l'instant
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