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Une ville de vieux - Gaïa
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Une ville de vieux

J’avance tranquillement dans les rues de Kishika.

Le temps est doux aujourd’hui, presque frais, on se croirais en printemps. Ce n’est d’ailleurs pas pour déplaire à Batakana, qui m’accompagne et qui semble parfaitement heureuse. Elle volette près de moi, observant avec attention tous les détails de la rue : les vitrines des artisans de bois, le terrasse du salon de thé, encore d’autres artisans…

On dit souvent que Kishika est une ville de vieux, mais personnellement, j’aime beaucoup cette atmosphère de quiétude qui y règne. Tout le monde est poli, personne n’est stressé, et les seules personnes à courir sont les enfants et les personnes en retard pour le thé.

Je ne suis rien de tout ça, aussi lorsqu’une odeur de pâtisserie viens me ravir les narines, je décide de faire un détour par magasin du coupable – une personne fort agréable au demeurant. J’en ressort un peu plus tard avec quelques croissants. Ça devrait faire plaisir à Gaïa, on s’est donné rendez-vous sur une petite place, éloignée du centre-ville (pour ce que ça change).

Ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu, elle et son petit voleur. J’espère qu’elle va bien.

J’arrive justement sur la place, qui ressemble presque à un petit parc : des arbres font de l’ombre à quelques bancs, un petit bassin d’eau ornementé d’une fontaine décorant le lieu avec sobriété. Je m’installe sur un banc en attendant qu’elle arrive. Batakana semble avoir soif, puisqu’elle va boire à la fontaine.

Bercé par le bruit de la fontaine, je ferme les yeux un instant, perdu dans mes pensées.






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Une ville de vieux

« Oh la la j'adore venir ici! L'odeur du thé embaume les rues, et chaque rue a un parfum différent. Ça va Booba, tu n'as pas trouvé le voyage trop long? » Demandait-elle à l'ourson qui l'accompagnait après avoir humer le parfum que dégageait l'atmosphère ambiant.

Booba avait eu un peu le mal de mer sur le navire qui faisait la traversée entre Port Corail et le village de Kishika. Il reprenait donc ses esprits petit à petit.

Pour une fois, le retour dans le village était programmé pour une chose bien précise. Gaïa devait y retrouver Sanzo, le jeune homme qui avait terminé à l'eau à cause de la malencontreuse pêche d'un poissireine lors de son escapade au Lac de Cygnes. Cette fois là où il avait entraîné Lena dans sa chute et qui était ressortie... Toute... Dégoulinante.

A cette pensée Gaïa devint route tomate malgré ton teint de peau, et se figea sur place avant de rapidement reprendre ses esprits à cause d'un énorme fracas.

Cherchant la provenance du bruit et ne trouvant plus Booba, Gaïa avait peur de la suite des événements...

« Sale petit chenapan!! Ne t'avise plus jamais de remettre les pattes dans mon miel! »

Gaïa ouvrait grand les yeux en apercevant Booba sortir en courant d'un petit commerce de fortune qui vendait du miel produit et commercialisé ici. L'ourson avait prit la poudre d'escampette en laissant une traîné de miel. Pratique pour le suivre à la trace! En espérant que les Pokémons aux alentours ne le mangeaient pas avant que Gaïa ne mette la main sur ce filou.

« Je... Je suis désolée Monsieur ! » Dit-elle en courant après Booba.
La réponse n'était pas très distincte tant Gaïa se concentrait pour retrouver la peluche vivante.

Les traces se dirigeaient vers une petite place où se trouvaient une fontaine et quelques banc ombré par les arbres. Une fois sur place, Gaïa reprit son souffle avant de regarder tout autour d'elle et... d'apercevoir l'ourson tout collant sur la tête de Sanzo.

Il lui arrivait toujours des bricoles, la scène était tellement hilarante que notre métisse ne put s'empêcher d'éclater de rire. Sanzo avait ses lunettes de travers, et Booba lui avait mis du miel partout sur ses vêtements et dans les cheveux. D'ailleurs il avait pris place sur ses épaules en s'accrochant à ses cheveux et il degustait sagement le miel qui lui restait sur les pattes.

Et dire que c'était un village tranquille...

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Une ville de vieux

Oh la la, je suis tout collant! J'ai vraiment le don pour me mettre dans de ces situations...

J'étais en train de profiter tranquillement de la tranquillité de la place, les yeux fermés, bercé par le son de la fontaine, lorsque soudain, j'ai senti quelque chose me grimper dessus ! Et avant que je n’aie le temps de comprendre quoi que ce soit, j'avais une boule de poils collante installée sur les épaules, en train de déguster quelque chose de collant.

Comme j'en ai de partout sur moi, j'identifie rapidement la substance comme étant du miel, et de bonne qualité si j'en crois mes papilles ! Quant à mon agresseur, je ne serais pas surpris que ce soit... Je lève les bras pour attraper mon locataire indésirable et le mettre sur mes genoux. Bingo ! C'est un petit ourson dont le front est décoré d'un croissant de lune ! Sa propriétaire ne devrait plus tarder maintenant.

« Bonjour petit polisson ! J'imagine qu'espérer que tu aies obtenu ce miel de manière honnête serait de la naïveté ? »

Il m'ignore superbement, mon utilité se limitant visiblement à la fonction de siège. Il se lève d'ailleurs de mes genoux et me regrimpe dessus pour s'installer sur mes épaules, manquant de faire tomber mes lunettes et me mettant du miel jusqu'au bout de mon nez. J'ai à peine le temps de pousser un soupir qu'un éclat de rire attire mon attention.

Je découvre une jeune femme à la peau basanée, typique des originaires d'Alola. La propriétaire de mon tortionnaire, loin d'avoir l'air contrite, est au contraire complètement hilare face à ma position. En y repensant, c'est vrai que je dois avec l'air fin, complètement débraillé, les lunettes de travers et du miel de partout. Maintenant que je m'imagine, je me mets à rire avec elle, manquant de faire tomber mon locataire.

« Ah, mademoiselle Tetuani ! Je me doutais bien que ce garnement était le vôtre. Comment allez-vous ? »






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« Ah, mademoiselle Tetuani ! Je me doutais bien que ce garnement était le vôtre. Comment allez-vous ? »
- Je suis désolée, si vous vous voyiez tous les deux... Vous seriez aussi écroulé que moi ! ne put-elle s'empêcher de dire tant elle rigolait. Je vais bien, malgré la course impossible que Booba m'a faite faire à peine arrivée au village, on s'est fait incendier par un marchand ! ajouta-t-elle en passant son doigt sur la joue de Sanzo, où s'était agglutiné du miel, qu'elle porta à sa bouche. Huuuuum ! Un vrai délice. Je ne regrette presque pas cette mésaventure ! dit-elle en éclatant de rire à nouveau. Et toi Monsieur Kobayashi, comment allez-tu? lui demanda-t-elle avec son sourire angélique.

Attendant une réponse de son ami, Booba s'était rendu compte qu'il n'était plus le centre d'attention de son public. il décida donc, le plus naturellement du monde, de se pencher en avant, se retrouvant nez à nez avec Sanzo et la tête à l'envers. Il avait posé ses patounes toutes collantes sur ses joues et le regardait se demandant pourquoi il avait encore tout se miel sur son visage. Pour lui, Sanzo n'avait pas l'air très partageur, oubliant sans doute que c'est lui-même qui avait rendu Sanzo tout... Mielleux.

D'ailleurs, une fois avait-il eu terminé de dévisager Kobayashi, qu'il descendit sur ses genoux et commençait à fouiller dans ses poches, sortant une pokéball qu'il ouvrit involontairement. Un Barpau en sorti, visiblement très mal à l'aise de ne pas être dans son élément naturel, qu'était en fait... L'eau.

« Booba! » cria la métisse.

Gaïa n'avait pas pour habitude de crier, en fait elle ne criait jamais. C'était plutôt... De la surprise et de la malaisance. Elle essaya tant bien que mal d'attraper le Barpau qui devait peser une bonne dizaine de kilos. La métisse n'était pas très musclé mais avait réussis à le soulever depuis le sol et le jeter dans la fontaine qui se trouvait non loin d'eux. Le poisson avait l'air de lui faire un signe de remerciement mais Gaïa ne comprit pas vraiment préférant se tourner vers Sanzo pour lui demander, une fois de plus, pardon pour son petit Booba perturbateur.

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Un poisson à terre !

Toujours hilare, elle arrive à articuler, entre deux éclats de rire :

« Je suis désolée, si vous vous voyiez tous les deux... Vous seriez aussi écroulé que moi ! »

J’ai pas beaucoup de mal à imaginer la scène, en effet ! En tout cas, ya pas à dire, elle sait apporter la bonne humeur ! Lorsqu’elle finit enfin par reprendre un peu de calme, elle me répond :

« Je vais bien, malgré la course impossible que Booba m'a faite faire à peine arrivée au village, on s'est fait incendier par un marchand ! »

C’est bien ce que je craignais, ce p’tit garnement n’a pas perdu ses manies de chapardeur ! Mais après tout, c’est comme ça qu’il a rencontré Gaïa, et je doute qu’une telle rencontre soit un évènement triste de sa vie ! Mais je suis sorti de mes pensées par un doigt qui me glisse sur la joue. C’est Gaïa qui, récupérant un peu de miel sur ma joue, goute le liquide ambré.

« Huuuuum ! Un vrai délice. Je ne regrette presque pas cette mésaventure ! »

Euh, ça lui arrive souvent de faire ça ? Je rigole à sa blague, mais je me sens rosir, un peu embrassé par le contact auquel je suis peu habitué.

« Et toi Monsieur Kobayashi, comment allez-tu ? »

Ah, elle me sort d’un embarras pour me remettre dans un autre visiblement ! Elle est un peu comme son Teddiursa, dans ce sens…

« Ah, j’ai recommencé, n’est-ce pas ? Désolé, j’ai le vouvoiement un peu facile. Mais je vais travailler là-dessus ! Sinon je vais bien, je récupère d’un long voyage qui m’a amené jusqu’au nord de l’ile. J’ai dû m’arrêter avant d’atteindre le volcan, je n’étais pas vraiment équipé pour ce genre d’expédition ! Mais j’ai quand même… euh… Oui ?»

Mon champ de vision est complètement obstrué par la tête du petit Booba qui, visiblement en manque d’attention, a escaladé ma tête, puis a pris appuis sur mes joues pour me dévisager. Satisfait d’avoir à nouveau mon attention, il se laisse tomber sur mes genoux et commence à fouiller dans mes affaires. Je n’ai pas le temps de le réprimander qu’il a réussi je ne sais comment à sortir la pokéball de Milo.

« Non ! »

Mais j’ai pas le temps de l’en empêcher qu’il la laisse tomber par terre. Elle s’ouvre et laisse s’échapper le pauvre poisson qu’elle contient avant de rouler sous le banc. Le temps que je pose Booba à côté de moi et aille la récupérer, Gaïa a eu la présence d’esprit mettre Miloxyloto dans la fontaine ! Louée soit-elle !

« Oh, merci beaucoup ! »

Je m’installe à côté d’elle sur le bord de la fontaine. Je sais pas si c’est une bonne idée de laisser Booba seul avec nos affaires, mais on le surveillera.

« Je te présente Miloxyloto, une nouvelle amie, un peu par la force des choses. Elle nous est littéralement tombée dans les bras sur la route 1 ! Un pokémon oiseau l’avait péché pour la manger, mais elle a réussi à s’en échapper de justesse ! Je crois que ça l’a traumatisée, la pauvre, elle ne veut plus retourner dans l’eau de mer ! »

Plongeant la main dans l’eau fraiche, je la caresse doucement.

« T’a décidément pas une vie facile, hein, Milo ? Mais t’en fait pas, ton bassin est bientôt prêt !»






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  Un ourson bien élevé ?

Plus de peur que de mal. Le poisson aux couleurs particulières était saint et sauf dans la fontaine. Gaïa s'était assis en son rebord, poussant un soupire de soulagement lorsqu'elle fut rejointe par son ami Sanzo.

« Oh Merci beaucoup! Je te présente Miloxyloto, une nouvelle amie, un peu par la force des choses. Elle nous est littéralement tombée dans les bras sur la route 1 ! Un pokémon oiseau l’avait péché pour la manger, mais elle a réussi à s’en échapper de justesse ! Je crois que ça l’a traumatisée, la pauvre, elle ne veut plus retourner dans l’eau de mer ! T’as décidément pas une vie facile, hein, Milo ? Mais t’en fait pas, ton bassin est bientôt prêt ! » raconta Sanzo en plongeant sa main dans l'eau froide pour caliner son gros poisson.
- Elle à l'air adorable en tous cas, pauvre petite, effectivement elle n'a pas vécu des choses évidente... Ses couleurs sont particulières, j'ai quelques pokémons aussi comme ça! Rewera mon Tauros est le premier pokémon chromatique que j'ai acquis... Il est très féroce, il à l'air d'avoir une haine incalculable envers les humains, et je n'arrive pas a comprendre pourquoi... Il passe du temps dans sa pokéball, et la seule fois où j'ai voulu le sortir, c'était dans son enclos, et il a réussis a casser des barrières et a s'enfuir. J'attends de trouver un endroit calme pour pour pouvoir... L'apprivoiser, dit-elle avec un sourire mélancolique sur le visage.

Après un petit temps de réflexion et revenant à la réalité, la métisse réalisait que le perturbateur avait été laissé sur le banc, avec leurs effets personnel.

« On entend plus le petit chapardeur! Il a du s'endormir, ou, pour une fois, être rester tranquille? Je vais le chercher, un petit bain avec Miloxyloto se serai pas du luxe! »

C'est alors que la Nova se leva et marchait en direction du banc sur lequel se trouvait une quantité phénoménale de miel. Mais ce qui devait arrivé arriva. Certes, le sac de la métisse était intacte mais celui de Sanzo en revanche... Sans surprise remplis de miel. Gaïa se pencha sur ce dernier pour y trouver Booba qui la regardait d'un air satisfait. Il avait un collier qui portait une amulette sur la tête; il avait surement voulu se la passer autour du cou, mais sa petite tête ronde d'ourson n'était pas du même avis que lui. Il avait entre les pattes, le téléphone de Sanzo, qui allait surement être inutilisable a présent... Outre ces affaires importantes, Booba avait mis du miel sur absolument toutes les affaires de notre ami à lunettes.

« Booba! Il ne t'a pourtant rien fait, comment on va faire pour sauver tout ça du miel que tu as mit partout? »

Se sentant grondé, la première chose que l'ourson fit... Eh oui. C'était de prendre la fuite. Encore une fois. Avant de se retrouver tout en haut de la fontaine, l'amulette sur la tête, et le téléphone dans la gueule.

Ça allait être une longue, looooongue journée...

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Booba de la fontaine

L’histoire de ce Tauros Chromatique violent me laisse pensif un moment. Elle aussi d’ailleurs. Ça a l’air de lui causer du souci. En même temps ça ne doit pas être facile de posséder un Pokémon qui ne cherche qu’à fuir.

Sortant de ses pensées avant moi, Gaïa s’inquiète du fait qu’on entende pas son garnement. C’est vrai que je me suis inquiété de l’avoir laissé seul et – AAAAAAH !

Tout mon sac est sens dessus dessous, mon téléphone et mon carnet de dessins pleins de miels ! Mes croquis, mes idées et mes entrainements de signature pour la boite à crayons ! Mais… Mais… !

« Booba! Il ne t'a pourtant rien fait, comment on va faire pour sauver tout ça du miel que tu as mis partout ? »

Je reste bouche bée, catastrophé, tétanisé par ces objets et dessins que je pense déjà perdu à jamais. Grondé par Gaïa, il s’enfuit à toutes vitesse avec mon téléphone. Il a également quelque chose sur le front. Je n’ai pas vraiment réussi à voir quoi, mais j’ai ma petite idée, et ça me dérange beaucoup.

J’essaye de l’attraper lorsqu’il passe à ma portée, mais le bougre a vraiment l’habitude d’échapper à tout le monde. Il m’esquive un peu trop facilement à mon gout et se réfugie tout en haut de la fontaine.

Maintenant qu’il a arrêté de bouger, je vois parfaitement ce qu’il a sur le front : un petit caillou bleu en forme d’étoile passé au bout d’une cordelette. Mon sang ne fait qu’un tour. Je peux racheter un téléphone, refaire un dessin, me souvenir de mes idées, mais ça, c’est unique et précieux.

Je me mets à l’invectiver du bas de la fontaine :

« Booba ! Ça suffit les bêtises maintenant ! Tu vas descendre tout de suite, me rendre mon amulette, et prendre un bain, sans faire d’histoire. »

Evidemment, ça ne marche pas. Le petit ourson ne fonctionne pas à la colère. Moi non plus, d’ailleurs, normalement. Mais là, je ne réfléchis pas normalement. Espérant lui faire peur, je lui envoie de l’eau à la figure, ce qui a presque l’effet escompté ! Il est bel et bien effrayé, ce qui fait qu’il lâche mon téléphone et redescend pour se mettre à courir sur le rebord de la fontaine.

Le lâché de téléphone à le mérite de m’avoir refroidi. J’essaye de le rattraper, mais il glisse hors de ma portée pour tomber dans le bassin de la fontaine, englouti en même temps que tous mes espoirs de le voir remarcher un jour.

Milo me le ramène, mais je le lui prends sans énergie, soudain complètement vidé. C’est que j’ai pas vraiment l’habitude de m’énerver.






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 Impuissance, fatigue et maladresse

Gaïa avait assister impuissante face à toute cette scène. Elle regardait l'état des affaires de Sanzo. Mise à part le miel, tout était nickel! Fiouf, même le... Carnet de dessins? Quelle jolie surprise. Gaïa avait juste passer quelques pages en revu pour vérifier que le miel n'avait pas détruit le cahier, mais sans s'y attarder, elle était de nature très curieuse, mais vu l'état de son ami à cause de Booba, elle ne voulait pas qu'elle soit traité de... Fouineuse, qui ne sait pas éduqué ses pokémons. Elle en avait gros sur le coeur.

Après avoir nettoyer du mieux qu'elle peut les affaires mielleuses, elle couru en direction de la fontaine. Elle tendait à Sanzo son sac, elle supposait qu'il voudrait vérifier l'état de ses affaires. Booba qui s'était arrêter un instant, prit l'amulette et la jeta dans la fontaine. Il avait l'air... De faire un voeux?

Alors qu'il prit le temps de rouvrir les yeux il perdit l'équilibre et tomba dans la fontaine. Il y à une raison pour laquelle au lac il n'était pas entrer dans l'eau, et pour laquelle encore une fois il avait éviter d'entrer dans la fontaine... Il ne savait pas nager. Gaïa le comprit au moment ou il avait déraper.

Ni une, ni deux, elle ne réfléchit pas et sauta dans la fontaine, qui malgré tout, était quand même profonde. Tout était, encore une fois, allé très vite. Elle avait cependant pu récupérer l'amulette en sauvant son ourson de la noyade.

Gaïa n'avait pas prononcé un seul mot depuis la chute du téléphone. Plein de sentiments différents l'avaient traversés, mais la panique en voyant Booba inerte était le plus important de tous.

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Milles milliards de mille sabord !

Gaïa m’a ramené mes affaires. J’y jette un regard sans grand espoir, pourtant, après un examen un peu plus avancé, je me rends compte que les dégâts sont pour la plupart superficiels.

Idéalement, il faudra que je couvre le carnet pour éviter que la couverture colle, mais à part ça rien de grave. Par contre, à l’avenir, il faudra vraiment que je garde un œil sur de nounours, il est dangereux pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à une affaire personnelle, visiblement.

Un petit « plouf » attire mon attention, mais c’est le plus gros qui le suit que me ramène entièrement à la réalité. Portant mon regard sur l’autre côté de la fontaine, je vois une Gaïa trempée de la tête aux pieds tirer de l’eau son monstre. Elle a l’air entièrement angoissée et le sert dans ses bras comme s’il avait failli se noyer.

Maintenant que j’y pense, c’était peut etre le cas ? Après tout, je ne l’ai jamais vu toucher l’eau – quoiqu’il faudrait être assez bête pour trainer sur le bord d’une fontaine dans ce cas. Si c’est le cas, heureusement que la fontaine n’était pas si profonde que ça, Gaïa y a pied, même si ce n’est pas le cas de son ourson.

Je la rejoins quand même, et l’aide à sortir la peluche de la et à la poser sur le banc. Il a l’air d’avoir perdu les esprits, mais je doute que ce soit grave : il n’est pas resté dans l’eau assez longtemps pour risquer d’en avaler. D’ailleurs, sa poitrine se soulève au rythme de sa respiration. En revanche, l’eau glaciale de la fontaine ne lui a pas fait plus de bien qu’à Gaïa : tous deux sont tremblotants et Gaïa semble claquer des dents (mais pour elle, je pense que le stress n’y est pas pour rien).

Immédiatement, j’appelle Batakana près de nous.

« Réchauffe-nous avec un lance-soleil s’il te plait. Léger, bien sûr. »

Elle acquiesce et va se positionner à la lumière. Ses ailes semblent soudain se mettre à briller à mesure qu’elle emmagasine la chaleur du soleil.

Après avoir stocké assez d’énergie, les ailes de Batakana se mettent à emmètre un rayon de lumière dans notre direction, nous entourant d’une douche chaleur qui devrait sécher nos marins d’eau douce en peu de temps. Le plus important maintenant est de calmer Gaïa.

Elle semble avoir le regard fixé sur Booba, comme si elle craignait le pire. Bon, normalement je ne me permettrai pas de faire ça, mais la voir comme ça me fait vraiment mal au cœur. Je l’attrape par les épaule et essaye de capter son regard :

« Gaïa ? Gaïa, écoute-moi. Tout va bien. Il n’a rien. Ça va aller. »






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  Retour à la réalité

Gaïa était perdue. Elle aimait chacun de ses pokémon du même amour intarissable. Certes, ils n'étaient pas aussi bien éduqué que ceux d'Auguste, aussi beaux que ceux de Lise, ni aussi serviables que ceux de Sanzo, mais ils caractérisaient bien Gaïa. Ils ont chacun leur propre personnalité, leur qualités et leur défauts... Booba n'était peut être pas le plus sage des ourson, mais il faisait parti de la famille de notre Nova. C'était un chapardeur, mais il avait juste besoin d'attention...

Gaïa entendait vaguement des paroles, celles de Sanzo sans doutes, et une chaleur sur sa peau dorée... Une chaleur douce et apaisante qui détendit Gaïa en une fraction de seconde. Elle ne s'était aperçu qu'elle claquait des dents seulement au moment où elle avait cesser de le faire. Booba reprenait doucement des couleurs, son poitrail se levait et redescendait au rythme de sa respiration, mais elle ne se sentait toujours pas rassurée.

Ce qui la ramena brusquement à la réalité, sont les mains chaudes de Sanzo sur ses épaules. Il lui parlait d'une voix calme, douce, posée et rassurante. Il disait que Booba n'avait rien, que tout allait bien se passer. Le reflexe de la jeune fille fut de poser ses mains à son tour sur celle de son ami. Lui indiquant, sans un mot, qu'elle le remerciait d'être là, d'être présent pour elle.

Ils attendirent comme ça quelques instant, avant que Booba n'ouvre les yeux et ne saute dans les bras de Gaïa. Ce fut un soulagement pour tout le monde, la métisse le garda longtemps comme ça, avec les larmes aux yeux. Après elle prit la peine de lui dire quelques mots...

« Booba... Je ne sais pas par où commencer. C'était très imprudent de ta part, je préfère que tu restes près de moi pour éviter que ça ne se reproduise, d'accord? J'ai eu très peur... »

Loin d'elle l'idée de vouloir l'affoler, elle lui parlait comme si elle parlerait à un enfant, d'une voix aussi douce que nécessaire. Elle se retourna alors vers Sanzo, lui adressant un immense sourire avant de l'étreindre passionnément.

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« OH ! Euh. HUM. Oui ? Bien sur ? »

Mon éloquence naturelle refait toujours surface dans ce genre de situations. J’ai pas vraiment l’habitude de ce genre de marques d’affections - sans commentaires sur la couleur de mes joues, merci.

Je sais pas trop quoi faire de mes mains, je l’avoue. Après un moment d’hésitation, je finis par lui rendre son étreinte - quoique de manière plus hésitante. Au moins, elle est calmé, maintenant. C’est ce qui compte, pas vrai ?

Mais euh… combien de temps ce genre de marque d’affection est sensé durer exactement ? J’en sais trop rien, moi ! Après ce qui me semble être un temps raisonnable, je reprend la parole :

« Et bien, que d’émotions, pas vrai ? Regarde toi, t’es toute trempée - et moi aussi maintenant, merci pour ça, hahaha ! »

Faut dire que c’est pas très malin de se serrer contre une personne qui est mouillée de la tête aux pieds. En la regardant comme ça, elle fait un peu peine à voir :

« Hahaha, maintenant c’est toi qui devrait voir ta tête ! »

Complètement débraillée, les cheveux un peu en pétard, on croirais qu’elle sort d’un manège qui l’aurait secoué pendant dix minutes ! Enfin, si on oublie ses vêtements trempés qui on la fâcheuse tendance de lui coller à la peau, mettant en valeur ses cour-HUM OUI BON, C’EST PAS LE MOMENT DE PENSER A CE GENRE DE CHOSES.

Pfff, c’est donc avec les joues couleur ceriz et le regard fuyant que je dis :

« HUM, bon, tu va pas rester comme ça, c’est un coup à tomber malade ! J’habite pas loin, on peux y passer si tu veux, ya de quoi faire sécher tes vêtements. »






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Toute mouillée

Après un petit moment dans cette étreinte, Sanzo reprit la parole en regardant Gaïa de haut en bas. Elle était débraillé, les cheveux en pagaille et surtout trempée de la tête aux pieds. Elle ne pu s'empêcher de rire à la vu du visage de Sanzo qui rougissait couleur tomate cœur de bœuf. Elle ne comprit pas tout de suite pourquoi, avant de jeter un coup d’œil a l'allure qu'elle avait, et en remarquant ses tétons dressés fièrement sous son haut qui lui faisait une seconde peau, tant il était collé à elle. Elle se senti rougir aussi, avant de remarqué que son ami la fuyait du regard.

Trouvant la situation très marrante, elle se demandait si elle allait en jouer ou non. C'est alors que le jeune homme lui proposait d'aller chez lui. Sans mauvaises intentions aucunes; Gaïa faisait vraiment peine à voir, il fallait qu'elle se sèche. Cela serai une tres bonne occasion de voir le petit cocon du jeune homme.

Gaïa n'hésita pas une seconde avant de remettre Booba dans sa pokéball, au moins le trajet serai tranquille.

« C'est vraiment très gentil à toi, avec le soleil qu'il fait, ils auraient fini par sécher quand même.» dit-elle avec un large sourire en allant récupérer toutes leurs affaires.

« Ca fait longtemps que tu habites le village? » demandait-elle a son ami en entamant le chemin vers l'habitation de Sanzo.

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