S'il-te-plaît, aidez-moi.

Vous les avez forcément aperçu, ces messages, et leurs airs de publicité mal traduite à la syntaxe bancale.
C'étaient des titres de sujets sur les forums ou d'articles de blogs ; c'étaient des statuts dans votre fil d'actualités ou des commentaires sous vos photographies, des notifications dans vos boîtes privées. Des comptes fantômes dont toute trace s'effaçait la seconde d'après.
Vous les avez peut-être ignorés, vous vous êtes peut-être empressé de changer de page sur votre navigateur pour les faire disparaître lorsqu'ils devenaient trop envahissants ; peut-être même qu'ils ont commencé à vous inquiéter.

S'il-te-plaît, on a besoin d'aide.

Peut-être que vous avez essayé d'interroger vos proches, mais personne ne savait rien. Personne ne voyait ces messages que vous aperceviez partout, mais qui n'apparaissaient jamais lorsque vous étiez accompagné de quelqu'un d'autre, ni même lorsque vous essayiez de prendre une capture d'écran. Comme si ces messages vous étaient destinés.

Une semaine et puis deux s'étaient écoulées – peu à peu, les messages avaient disparu. Leur nombre avait commencé par diminuer, jusqu'à ce que vous n'en aperceviez plus aucun lors de vos navigations sur le Réseau Dusk.
Jusqu'à l'autre soir – il était un peu tard, l'heure du dîner déjà passée, et vous étiez peut-être en train de scroller à l'infini sur Instagram, ou bien de regarder une série avec votre moitié endormie sur votre épaule, quand brusquement ce message est apparu.

Encore.
Presque le même – mais trop différent.
C'était une pop up, au beau milieu de l'écran, et elle vous était directement adressée.

S'il-te-plaît, monsieur Auguste – est-ce que tu as frissonné ?
S'il-te-plaît, madame Valencia – est-ce que tu as tremblé ?

Impossible de fuir, cette fois – aucun moyen de fermer la pop up, qu'importaient vos tentatives. Il ne vous restaient plus qu'à cliquer, alors, vous avez cliqué.

S'était alors ouvert un nouvel onglet – une vidéo, non répertoriée.
Fort-des-Songes 2007
Un plan fixe, une forêt.

C'était une clairière, baignée dans les lueurs chaudes d'une fin d'après-midi tiède. En son centre se dressait un immense saule pleureur, dont les feuilles les plus basses venaient frôler la surface d'un étang paisible. On n'entendait rien d'autre que les bruits des bois – le bruissement des herbes et le clapotis de l'eau, frémissante sous la brise.
Vous n'aviez jamais vu cet endroit.
Et, pourtant, il vous paru aussitôt familier.
Au cours des trois minutes que durait la vidéo, vous aviez ressenti tout un capharnaüm d'émotions qui vous avaient troublés – de la tendresse, de la nostalgie, de la mélancolie ; un sentiment de bonheur et de paix diffus qui vous avait forcément fait céder un sourire, peut-être même un rire à peine contenu, puis de douleur déchirante qui vous avait peut-être arraché un sanglot, au moins noué la gorge.

Ensuite, comme tout le reste, elle avait disparu. Impossible de la retrouver – aucune trace de son existence dans vos historiques.
Ne restait qu'une certitude, une obsession qui ne vous quittait plus : vous deviez trouver cette clairière.

Point de départ...
Fort-des-Songes.

Une magnifique journée brûlante à souhait, parfaite pour une journée à l'aquapark d'autant plus que c'est tarif réduit aujourd'hui. Je vous laisse imaginer l'afflux de clients pouvant profiter des lieux, de la fraîcheur de l'eau sous un soleil de plomb. Les enfants mangeant une glace bien froide, ses saveurs de fruits frais et la sensation de rafraîchissement qui va avec.

Oh oui, une bien belle journée pour se détendre.

Cela donne envie n'est ce pas ? Avouez que les eaux turquoises vous titillent !

Mais c'est tout autre chose qui vous attend.

La garderie pokémon est donc à l'image de l'affluence du park : remplie à craquer. Mais allez savoir pourquoi, les propriétaires de pokémons électriques comme ce gros voltorbe qui fusille du regard le lokhlass au fond ont décidé d'investir les lieux. Pire encore, vous tombez sur un steelix qui toise un mimigale comme s'ils jouaient une scène de David et Goliath. Des pokémons géants, des pokémons minuscules, de l'électricité, de l'eau et surtout....beaucoup de pokémons "explosifs".

Voilà qui s'annonce follement amusant à gérer. Vous trouvez un petit mot sur une table, à moitié brûlé sûrement par le boumata qui semble fortement s'intéresser au voltorbe.

Navré de vous laissez la salle dans cet état. Les plombs ont sauté dans la nuit ainsi que la climatisation. Le réparateur ne viendra pas avant quelques jours.

Bon courage !

C'est un appel à l'aide à laquelle vous avez répondu, quelques heures auparavant, et l'on vous a demandé de venir le plus rapidement possible au désert ardent. Quand vous arrivez sur les lieux, dans un campement, c'est une femme affolée qui vous accueille en première, vous sautant dessus les larmes aux yeux.

Il faut que vous y alliez de toute urgence, ma femme est en danger !

Vous ne devez avoir rien compris, évidemment. Un homme arrive, un peu plus calme, malgré la peur visible dans ses yeux. Il pose sur l'épaule de la femme une main bienfaitrice qui la rend presque instantanément moins nerveuse. Elle vous lâche, recule mal à l'aise et finalement, fini par vous expliquer la situation.

Excusez-moi... J'ai si peur pour elle. On était en train d'explorer le désert, quand un tourbillon de sable nous a pris par surprise, mon frère qui se trouve à coté de moi, son meilleur ami, ma femme et moi. Nous les avons perdu de vue, et on a beau eu les appeler, nous avons eu aucune réponse. Nous avons réussi à sortir du tourbillon, mais une fois revenu au campement eux n'y étaient pas. Mais ce tourbillon n'a rien de naturel, c'est très certainement l'œuvre d'un Pokémon d'ici, mais nous n'avons rien pour nous défendre en cas d'attaques.

On vous indique une direction, au sud est. Vous voyez le tourbillon de là où vous êtes, mais il semble loin, vous obligeant à marcher une bonne demi-heure. Bien entendu, le duo vous a donné des vivres, ainsi de quoi les contacter en cas d'urgence. Mais arriver à destination ne sera pas si simple : A peine cinq minutes passés à avancer, que vous vous trouvez vous aussi pris dans un tourbillon de sable. Vous avez juste le temps de remarquer une forme qui vous fixe, l'air menaçant, avant que votre vision se trouve complément brouillé par le sable. Il vous faudrait pourtant sortir d'ici vite, avant de vous retrouvez soufflé, ou blessé, et pouvoir mener à bien votre mission.

C’est la crise. Pas n’importe quelle crise. Le parc Aquatique est face à un problème majeur. Depuis quelques temps, des visiteurs viennent déposer leurs Pokémons à la garderie pour passer une journée en famille, entre ami ou seul dans le parc et profiter des joies des jeux aquatiques.

Toutefois, certaines ne reviennent pas chercher leur Pokémon. Jamais. Ces derniers temps ce phénomène s’est multiplié et les mauvais dresseurs ne répondent pas au téléphone, dans le cas où ils n’ont pas carrément donné des faux nom, faux numéro et fausses adresses.

La SPP, Société Protectrice des Pokémons, va venir en récupérer certains dans quelques temps, pour retrouver leur dresseur et s’occuper d’eux. Impossible de faire autrement, cela pourrait poser des problèmes si le propriétaire décide d’ennuyer le monde.

Pour éviter trop de pagaille, les Pokémons qui doivent être confiés à la SPP ont été mis de côté, dans une zone de la garderie qu’on ouvre uniquement pour les grandes influences.

Vous avez été embauchés pour faire en sorte que tout aille bien jusqu’à l’arrivée de la SPP. Facile quand on regarde bien. Vous n’avez que six Pokémons à surveiller et il est difficile de les perdre dans la zone qui vous a été donnée.

Que peuvent faire cinq pokémons ainsi enfermés ? attends cinq ? Mais il était six, il n’y a pas deux minutes. Où est donc passer ce Chacripan ? Et il faut tenir ce Caninos avant qu’il ne transforme ce Cupcanaille en miette… littéralement. Heureusement, les deux Capumains jouent gentiment à la balle… avec un Voltobre. Franchement, ça dégénère beaucoup trop vite.

Il y a dans les rues de Nemerya, de nombreuses affiches dont une qui vient d’apparaitre depuis peu : le Chacripan Moustache de Madame Michelle a disparu. Tous les jours, il y en a un peu plus jusqu’à ce que tous les réverbères de la ville en aient un.

Madame Michelle tient vraiment à son Chacripan manifestement. L’avis décrit le comme un Chacripan gentil, câlin de couleur violette et qui répond donc au doux nom de Moustache. Elle propose une récompense à celui qui lui ramènera Moustache.

Certainement mués par une âme pleine de bonnes volontés, vous vous mettez en à la recherche du Chacripan. Il aurait disparu, il y a deux jours, et donc votre quête commence.

Pas de gang de rue ni grand combat épique, vous serez les héros du quotidien et heureusement. Finalement, vous entendez un miaulement et vous apercevez un Chacripan qui ressemble à la description de Moustache. Vous réussissez à l’attraper après une course-poursuite sur les toits, mais quand vous l’amenez à cette bonne mère Michelle mais ce n’est pas le bon, car le sien à un collier ;

Vous en trouvez un autre dans un arbre et il porte un collier. Après une escalade et des griffures, vous lui apportez. Encore une mauvaise pioche. Il vous faut de nombreux essais vains dans votre quête, et à chaque fois, la mère Michelle vous donne un peu plus de détail pour reconnaitre son Chacripan ou l’attirer.

Bon courage.

Vous rêvez de pokémons poisons. La vue d'un miasmax dans un champ de fleur illumine vos songes nocturnes, un smogogo de Galar vous offrant une révérence distinguée, un tadmorv dansant la gigue devant vous. Le tout dans une atmosphère si particulière, enveloppée de doux nuages aux teintes mauves hypnotiques et aux fragrances doucereuses.

Doux rêve n'est ce pas ?

Ah si seulement c'était un rêve.

Vous avez été appelé en urgence pour venir renforcer le personnel de la garderie du parc. Renforcer...disons plutôt le remplacer. Vous ne pourrez pas louper la valse des brancards à votre arrivée et si vous avez tentez de fuir, on vous a vite rattrapé.

Vous êtes donc désigné d'office sans échappatoire possible autre que...l'empoisonnement. Vos prédécesseurs ayant essuyés les plâtres, des masques à gaz fraîchement arrivés vous sont donnés ainsi qu'à chacun une petite trousse de soin, ou plutôt une trousse d'antidote. Mais que se passe -t’il ici ?

Oh rien de bien méchant.

Profitant de ce moment de liberté sans leurs maîtres, les pokémons placés en garderie ont décidé d'improviser une soirée boîte de nuit. Lorsque vous entrez, c'est pour être accueilli par un imposant nuage de gaz, avec au milieu des miasmax, smogogo de galar, grotadmorv, raflesia, avaltout, moufflair, predastérie et salarsen.

Joyeuse assemblée qui vous voyant à peine entrer vous entraîne dans la danse empoisonnée sans vous laissez le temps de fermer la porte.

Amusez-vous bien !

“Besoin d’aide, merci de me contacter à ce numéro”

C’est le message qui spam en boucle depuis quelques heures sur le réseau Dusk, message rapidement retiré mais tout aussi vite remis. Vous, cela ne vous a pas échappé, et c’est peut-être la curiosité, l’inquiétude, qui vous a poussé à répondre. Et ca n’attend pas, dès que vous entrez en contact avec le numéro affiché, on vous répond immédiatement pour vous donner rendez-vous dans le parc d’Ariesta. La bas, un homme à l’allure imposante vous salue tous deux, vous remerciant d’avoir répondu à son appel. Il se présente comme étant officier de police, avant d’expliquer la situation.

“Je vais être bref : On soupçonne un club de combat illégal entre Pokémon à Voltapolis. Nous avons besoin de taupes pour arreter les personnes derrière tout ça. Pour se faire, nous avons tenu à engager deux personnes : L’un qui jouera le role de participant aux combats, et l’autre celui de parieur, afin de glaner des informations mais surtout des preuves de maltraitance envers les Pokémons. Un de mes collègues vous accompagnera également afin de jouer lui aussi un parieur et vous secourir si la situation se dégrade. La mission risque d’être dangereuse, aussi je tiens à ce que vous acceptiez la mission non sans savoir les risques que vos rôles pourraient apporter.”

Il vous laisse quelques jours de réflexion. le jour j, on vous installe un micro et une oreillette afin de pouvoir rester en contact avec vous. Un camion est planqué dans une ruelle non loin, afin que les policiers interviennent dès que le besoin est.

« On a besoin de ton aide. »

C'est ton téléphone qui a sonné, un soir, Sera – un numéro inconnu sur l'écran, un message étrange. Tu ne t'y es sans doute pas plus attardée que ça, et comme n'importe qui, tu as répondu à ton interlocuteur qu'il s'était trompé de numéro.
Quand il t'a répondu, tu ne t'attendais certainement pas à recevoir ce message-là.

« Sera, nous avons besoin de ton aide. »

Tu as peut-être cru à un canular, ou bien peut-être as-tu commencé à avoir peur. Tu n'as de toute façon pas eu le temps de répondre que tu as reçu un troisième message.
Une adresse. Si elle ne t'est pas familière, tu l'as peut-être entrée sur Dusk Maps. C'est l'emplacement d'un parking à l'arrière du Casino d'Artiesta. Place animée, fréquentée. Lieu plutôt sûr, en somme, pas vrai ?
Et puis, un quatrième message.

« Viens accompagnée. Bien habillée, comme ces bourges qui fréquentent l'endroit. Demain soir, 20h tapante. »

Ensuite… Plus rien.
Tu en as touché mot à Seth, et vous avez tous les deux convenu d'aller jeter un œil, ensemble. Puisque Seth est là, vous ne risquez rien, n'est-ce pas ?

Le lendemain soir, vous êtes en avance sur le lieu de rendez-vous. Sur votre trente-et-un, méfiants, vous balayez l'endroit du regard.
Un vrombissement attire les regards à l'entrée du parking – trois motos arrivent en trombe et s'immobilisent devant vous. Deux hommes et une femme – ils coupent le contact et retire leur casque. L'un des types s'avance, la main tendue dans la direction de Seth – et toi, Seth, t'as peut-être l'impression d'avoir déjà croisé ce type quelque part, un jour. Il est souriant, et ses intonations sont pressantes mais chaleureuses.

« Seth ! Je savais que ce serait toi. Désolé d'avoir contacté ta copine, mais j'arrivais plus à t'joindre, t'as changé de num' ou quoi ? »

Il s'interrompt et glisse une main sur sa nuque – il rit, puis reprend son sérieux, l'air soudainement grave.

« Écoutez, j'voudrais bien vous expliquer tous les détails, mais le temps presse. Y'a deux gros poissons ce soir qui vont marchander une cargaison entière de Pokémons. C'est du pur braconnage, et les pauv' bêtes sont dans un état pitoyable. On peut pas laisser faire ça. J'vous file l'adresse où on a repéré le fourgon. »

Il pianote sur son téléphone, et le tien, Sera, sonne de nouveau.

« Faut qu'on s'sépare. Qui vient avec moi passer l'envie à ces raclures de recommencer ? »

Plusieurs solutions s'offrent à vous : vous rendre à l'adresse envoyée à vos portables pour libérer les Pokémons, voler le fourgon qui les contient, entrer dans le casino et trouver les types…
Mais dépêchez-vous : le temps est compté.