Lorcan Stein
Feat Victor NikiforovDescription de votre personnage
Grand longiligne aux cheveux teinté gris, Lorcan possède encore les stigmates de la silhouette d’ancien sportif qu’il était, combien même il estime s’être légèrement laissé aller dernièrement et avoir perdu un peu de muscle. S’il possède une garde-robe à toute épreuve, vestige de son début de carrière et de l’argent de ses parents, il préfère largement s’habiller de façon normale et un tant soit peu classieuse, jusqu’à ce que sur un coup de tête il ne décide qu’il enfilera une robe ou une tenue tellement extravagante que personne ne pourra passer à côté de lui sans se demander si tout va bien.
Si un mot décrit à la perfection Lorcan, c’est certainement « gauche ». Obsédé par les fantômes qui le hantent, il s’est promis de ne plus jamais retomber dans ce côté perfectionniste et calculateur qui l’a paralysé au mauvais moment – choisissant en échange une approche plus spontanée, guidée par une sorte d’instinct mal défini. Sans être impulsif, il lui arrive très souvent de changer d’avis ou de prendre des décisions sur un coup de tête, puis d’essayer de s’y tenir malgré tout, combien même il serait voué à l’échec. D’une maladresse sans égal, les rares fois où il parvient à faire quelque chose correctement sont les moments où il permet à l’ancien Lorcan de refaire surface, ne serait-ce que pour exercer son métier d’Infirmier Pokémon qui nécessite un minimum de sérieux.
De plus, le côté toujours souriant et essayant toujours de s’accrocher à la vie autant que possible afin d’en profiter pour ne pas qu’elle s’éteigne trop tôt ne font que rajouter à l’image de… « Boulet » ? que peut avoir l’infirmier. Pourtant, c’est plus fort que lui – combattant une phobie du sang avérée, il a réussi à devenir infirmier Pokémon pour vivre dans une abnégation totale et consacrer sa vie à aider les autres, et plus particulièrement les Pokémons. C’est quelque chose qui lui tient particulièrement à cœur et combien même il n’est guère violent, il n’aura pas une seconde d’hésitation avant de frapper quelqu’un qui maltraiterait ses compagnons. Être heureux, ou du moins le paraître, jusqu’à la stupidité parfois, c’est sa manière d’oublier le passé. De faire le deuil des événements qui l’ont marqué et de continuer à avancer. Certainement une façon de cacher un important malaise existentiel qu’il refoule de toutes ses forces…