Mélody Minot
Feat Mankanshoku Mako de Kill la KillUne "enfant" aggressive
Mélody est une jeune femme de 17 ans. Du "haut" de ses 153 centimètres et 51 kilogrammes, elle fait partit des petits gabarits. Cheveux châtains coupés à la nuque, yeux un marron, visage plutôt rond, bref on lui donne moins que son âge. Mélody a la peau plutôt blanche et aucun piercing apparent. Pas même de boucles d'oreilles.
On remarque rapidement le contraste fort entre son visage presqu'enfantin, et ses vêtements... Exubérants. Certains parleront d'une sorte de cosplay, mais peut-on vraiment parler de cosplay pour une personne arborant un tel accoutrement tout les jours? Tout d'abord une drôle de casquette de marin toute noire et pointue à l'arrière. La couture est dorée et ornée d'un quart de lune étincelant. Ensuite, une veste, trop grande pour la jeune femme, du même noir, et décorée de petites coutures dorées. Et de pics rouge. D'imposants pics rouges. Deux sur les épaules, cinq en cercles au bout de chaque manches, et quatre en bracelet au poignet gauche. En dessous, une sorte de tenue d'écolière traditionnelle cyan et blanche, mais raccourcie. La jupe arrive au dessus des genoux (certains la qualifieront de trop courte) et le haut au dessus du nombril. Autre extravagance, deux étoiles à quatre branches rouge à la ceinture. Dernier détail, un poing-américain (décoratif) à la main droite sur lequel on peut lire : Mélo.
Si un mot peut bien caractériser Mélody, c'est colérique. Plutôt impulsive, rarement dans la réflexion avant l'action. Pourtant, c'est une fille qui est loin d'être bête. Intelligente même, elle se rend compte souvent trop tard de ses erreurs. Peu importe cela, les passants, ou ceux ne la rencontrant que temporairement diront qu'elle est désagréable et sanguine.
Si le monde marche dans son sens, tout va bien. Quoi que, le monde, elle s'en fiche. Pas vraiment égoïste, mais l'avis d'étrangers ne l'intéresse pas du tout. Si elle à besoin d'un point de vue sur quelque chose, elle se le fera elle même, pas besoin d'une information venant d'un inconnu. Pourquoi pas d'un ami ou de sa famille par contre.
Question amis d'ailleurs, elle fait partit de ceux qui en ont peu, mais de très bons. Toujours la même philosophie, si on doit faire quelque chose, il faut y aller à fond ou pas du tout. Pas de milieu, pas de un peu aujourd'hui et le reste demain. Pleine balle tout de suite ou rien du tout. Les demi-mesures, ça l'exaspère.
Melody est quelqu'un faisant preuve d'un franc-parler exemplaire. Cela lui joue des tours, et elle s'en rend compte. Toujours trop tard évidemment. Son franc-parler va parfois assez loin pour que son corps parle avant elle, ce qui pose plus de problème que de simples remarques désobligeantes. Au fond, quitte à parler avec un con autant lui mettre une claque, cela va plus vite et à largement plus de chance de le convaincre qu'autre chose.
Malgré cela, il y a bien un moment où la boule de nerf se calme, c'est quand elle crée. En effet, elle aime plus que tout "pimper mes fringues" comme elle le dit si bien. Elle passe des heures, calme, à repeindre des bout de ferraille couleur or, puis à les coudre à sa veste, qui est en quelque sorte, sa plus grande "œuvre".
Colérique, sanguine, parfois violente, voilà des vilains défauts qui lui ont joué des mauvais tours plus d'une fois. Depuis peu, elle essaye de se calmer, à cause d'un évènement plutôt marquant...
histoire
Née à Poivressel, fille d'un marin et d'une fille de marin, elle fut rapidement initiée à une vie où il lui manquerait régulièrement son père. Ce dernier partait en effet pendant toute la journée, voire parfois des semaines entières, pour ne revenir que quelques heures. Bref, une enfance normale pour les marmots de Poivressel. Les époux ou épouses de marins surveillaient ensemble la bande d'enfants de la ville. À l'époque, Mélody était une enfant heureuse, intégrée, sans problèmes. Son attitude se dégrada pendant le collège. Elle devint peu à peu colérique. Conséquence de l'absentéisme de son père, ou du comportement de sa mère qui l'exaspérait. Comment pouvait-elle rester impassible devant cet homme qui ne rentrait que 4 ou 5 fois par semaines, uniquement pour manger et dormir, puis qui repartait sans même dire au revoir à sa fille? Elle se souvenait de sa mère qui pleurait une fois son père partit, et du sourire innocent de ce dernier lorsqu'il rentrait tard le soir.
Au final, elle qui pensait détester son père se retrouva dans un était indescriptible lorsque celui ci rentra d'une journée de pèche grièvement blessé. Une malencontreuse rencontre avec un banc de wailmer, une mauvaise chute, une jambe droite perdant 70% de sa motricité.
C'est à partir de ce jour que Mélody devint agressive. Rapidement, elle fit le tri entre ses simples camarades de classes et vrais amis. Elle devenait désagréable, certains commençaient à la craindre. Peu à peu, elle séchait les cours. D'abord ceux qui ne l'intéressaient plus, puis d'autres. Elle redoubla sa première. Ses parents inquiets ne savaient pas quoi faire. Rien ne la raisonnait, ni ne l'intéressait. Elle avait besoin de changer d'air. Cette ville l'insupportait. Le regard compatissant des autres après l'accident de son père l'avait dégouté, et elle préférait cette sorte de peur ou de mépris dans leurs regards.
Durant l'année où elle n'allait plus à l'école, elle passait son temps à chercher comment personnaliser les vêtements de son père. Sa casquette de marin, et sa veste "du dimanche" qu'il n'avait quasiment jamais mise. Cela arrangeait bien ses parents. Lorsqu'elle rentrait les mains pleines de ferrailles et de bombes de peintures, ils savaient qu'elle ne ferait rien de mal, pour elle ou quelqu'un d'autre, pendant la soirée. Mélody restait enfermée dans sa chambre, peignant des décorations, cousant, défaisant, recommençant. Elle se façonna également son poing-américain factice, et surtout fragile car fait de soudures et de colles fortes. Quasiment tout les jours, quelque chose s'ajoutait ou disparaissait de sa veste. Au final, le petit quartier de pêcheur pensait que la fille s'était calmée, et la peur devint de la surprise face à l'accoutrement étrange de la fille.
Trois mois avant son arrivée à Lumiris, on rappela l'enfant qu'elle était à la réalité. Elle rentrait chez elle de la manière la plus naturelle qui soit, en dévisageant quiconque croisait son regard, et passa dans une des petites ruelles du quartier qu'elle connaissait bien. Lorsque les trois squatteurs adolescents lui bloquèrent le passage pour se moquer de sa tenue, elle eut d'abord beaucoup de mal à se contenir, puis alla peut être un peu trop loin...
Article du journal du 2 septembre 2017 :
" Un policier héroïque s'est interposé hier après midi lors d'une bagarre entre un groupe de trois garçons de 16 ans, et une jeune femme de 17 ans. D'après le témoignage du policier :
"La femme frappait de son pied un des garçon à terre pendant que les deux autres pleuraient au sol. J'ai réussit à l'arrêter lorsqu'elle avait sortit une batte de base ball de sa veste "
D'après les témoignages des garçons, Mélody Minot les auraient subitement agressés alors qu'ils conversaient. Aveu du chef de la police, la version de la fille semble plus plausible, celles des garçons se contredisent en quelques points. Nous citons le témoignage recueillit :
" Ils m'ont bloqués le chemin pour se foutre de ma gueule, j'leur ai dit de se barrer, ils n'ont pas bougé."
La jeune femme serait resté stoïque pendant l'interrogatoire, décrivant les scènes de violence. D'après ses parents, c'est une enfant à problème depuis l'accident du père, mais elle n'avait jamais fait de mal à personne "pas physiquement en tout cas".
Elle restera en cellule pendant une semaine le temps d'effectuer un procès." Fin de l'article
Article du journal du 10 septembre 2017 :
"Après une après midi de délibération, le juge à prononcé la sentence pour la jeune Mélody Minot, suite à l'agression du 1er septembre. Elle aurait écopé de circonstances atténuantes en raison de sa situation familiale, de son arrestation et interrogatoire s'étant tout deux passé sans problème, et de sa version des faits juste. Verdict : 1 mois de prison ferme, 2 avec sursis et un remboursement des frais d'hospitalisation. Le juge tenait à rappeler
" Un des garçon n'a subit aucune violence, le second n'a subit que des coups minimes, et le troisième n'est au final resté que 2 jours à l'hôpital, et cela grâce à une intervention rapide de la police."
" Fin de l'article.
C'est après ces trois mois à réfléchir, et deux mois à subir les regards accusateurs des passants que Mélody décida qu'il en était trop. A peine sa sentence finit, elle prit le premier bateau pour une région lointaine. Et ce fut Lumiris. Elle quitta ses parents sans se retourner, lâchant un simple "au revoir".
C'est ainsi qu'elle se retrouva à l'arrière d'un grand bateau à moteur. Cap pour Lumiris! Enfin... Mouais. Elle n'était pas vraiment enjouée par cette idée, mais bon, elle était déjà sur le navire, plus de retour en arrière possible. Ayant amassé ses affaires dans un sac de sport, elle voyageait léger. Un peu trop même vu qu'elle n'avait même pas de pokémon. Non pas qu'elle avait besoin d'un pour se défendre, mais au moins pour lui tenir compagnie.
D'ailleurs elle entendait quelqu'un se plaindre depuis un moment :
"Diantre, n'avez vous donc aucun sens du bon goût? Un parecool? Pour moi?"
Un homme était au téléphone. Pas besoin de le regarder pour comprendre qu'il faisait partit de "l'élite de la nation".
"Mais pour qui me prenez vous! Je suis Louis de La Vergne moi! J'ai un sens de l'esthétisme développé! Non seulement ce pokémon est laid, mais en plus, il est presqu'aussi fainéant que les prolétaires de l'usine de papa! Non, décidemment, je ne le garde pas"
Mélody regardait l'homme qui jetait le pokémon vers l'arrière du bateau. Ce dernier tomba lourdement sans se réveiller quelques mètres devant la jeune femme.
" Du coup, pendant que vous y êtes, envoyez la pokéball avec, ça m'arrange!"
Louis se retourna vers Mélody, et pris un air dédaigneux, voir dégouté devant ses vêtements.
" Vous volez les ordures, et en plus mendiez? Décidemment, les pauvres me surprendront toujours"
Mélody fit claquer sa langue d'énervement pendant que le richard jetait la balle vers elle. Voilà un drôle de compagnon qu'elle venait de se faire...
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