Amaëlle était transi de froid. Enfin, il faisait nuit, donc ça devait surement être le froid. Oui, c’est ça, la prochaine fois, elle prendrait une veste plus grosse, afin d’éviter les frissonnements intempestifs, pas vrai ? Quoi qu’il en soit, ce n’était absolument pas parce que ces hurlements glauques la terrifiaient. Elle était grande après tout, non ? A son âge, que dirait-on si on la voyait pâle, tremblante juste parce qu’elle suit un sentier vers Fort-des-Songes la nuit, au milieu de ces hurlements, hein ? Les bruits de pas, ce sont des Pokémons sauvages qui sont juste trop furtifs pour qu'elle les voit, n'est-ce-pas? Ce n’est certainement pas sa peur des fantômes, si ridicule, qui la fait nier ainsi. C’est qu’il n’y a rien à nier. C’EST. LE. FROID, se martelait-elle intérieurement, tout en continuant à avancer. Carapatte ne lui avait même pas encore jeté un de ses regards légèrement moqueur. Pour une fois, elle était parfaitement attentive à ce qu’il se passait aussi. Pour le plus grand plaisir de sa dresseuse, qui aimait bien voir autre chose qu’un air mi-absent mi-blazé, mais ce n’était pas très rassurant non plus. Au moins elle n’était pas la seule à ne pas être rassurée.
Il se trouve qu’au départ, Amaëlle avait prévu d’être arrivée bien plus tôt dans ces bois terrifiants. Quelle idée elle avait eu, franchement. Accepter d’aller chercher cette fichue commande de pièces en métal à Ferranium ? Se taper toute la route depuis Kishika ? Puis d'ailleurs pourquoi il ne s'était pas fait livrer le vieux, hein? Bon, il faut dire que le début de la balade avait été plutôt plaisante. Mais voilà. Il avait fallu qu’elle joue les aventurières. Quand elle avait vu le charmant nom de Porygon sur le réseau Dusk, elle avait été prête à trainer un peu plus longtemps dans ces lieux pour saisir sa chance. Ce Pokémon avait l’air si… mystérieux, bizarre. Maintenant elle regrettait carrément. Elle frissonna en entendant des bruits de pas. Ne te retourne pas, songea-t-elle, tu vas encore ne rien voir et te faire une frayeur inutile…
Elle était très tentée d’accélérer le pas pour arriver plus vite à destination. Cela faisait depuis son escale à Windoria l’avant-veille qu’elle n’avait pas dormi dans un lit chaud, et elle n'était pas spécialement fan des nuits à la belle étoile. Mais elle ne pouvait pas céder. Elle sorti un thermos de son sac, et bu une longue gorgée de thé vert -froid, mais toujours délicieux- pour se donner du courage. Carapatte, un peu réconfortée par l’odeur, se décrispa un peu et se remis dans une position un peu plus confortable sur l’épaule de sa dresseuse.
Mais Amaëlle ne faisait pas du tout attention à son Pokémon, quand elle senti quelque chose lui frôler l’épaule. A cran à cause des lieux, elle ne pensa même pas que cela pouvait être sa pauvre Caratroc, et poussa un long hurlement en se retournant brusquement.
Il se trouve qu’au départ, Amaëlle avait prévu d’être arrivée bien plus tôt dans ces bois terrifiants. Quelle idée elle avait eu, franchement. Accepter d’aller chercher cette fichue commande de pièces en métal à Ferranium ? Se taper toute la route depuis Kishika ? Puis d'ailleurs pourquoi il ne s'était pas fait livrer le vieux, hein? Bon, il faut dire que le début de la balade avait été plutôt plaisante. Mais voilà. Il avait fallu qu’elle joue les aventurières. Quand elle avait vu le charmant nom de Porygon sur le réseau Dusk, elle avait été prête à trainer un peu plus longtemps dans ces lieux pour saisir sa chance. Ce Pokémon avait l’air si… mystérieux, bizarre. Maintenant elle regrettait carrément. Elle frissonna en entendant des bruits de pas. Ne te retourne pas, songea-t-elle, tu vas encore ne rien voir et te faire une frayeur inutile…
Elle était très tentée d’accélérer le pas pour arriver plus vite à destination. Cela faisait depuis son escale à Windoria l’avant-veille qu’elle n’avait pas dormi dans un lit chaud, et elle n'était pas spécialement fan des nuits à la belle étoile. Mais elle ne pouvait pas céder. Elle sorti un thermos de son sac, et bu une longue gorgée de thé vert -froid, mais toujours délicieux- pour se donner du courage. Carapatte, un peu réconfortée par l’odeur, se décrispa un peu et se remis dans une position un peu plus confortable sur l’épaule de sa dresseuse.
Mais Amaëlle ne faisait pas du tout attention à son Pokémon, quand elle senti quelque chose lui frôler l’épaule. A cran à cause des lieux, elle ne pensa même pas que cela pouvait être sa pauvre Caratroc, et poussa un long hurlement en se retournant brusquement.
- Citation :
- Un petit pokémon, s'il vous plaît