Dusk Lumiris

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voilà, y'a un titre. (shinichi)
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j'ai la flemme.

Le soleil commençait déjà à décliner. Au final, tu l’avais bel et bien perdue, ta journée, puisque tu avais passé une grande partie de cette dernière à tenter de mettre la main sur ton Pokémon. Errer dans ce bois à la recherche d’un Pokémon aussi petit, malin et agile qu’un Dedenne n’était pas chose facile, inutile de dire donc que tu n’avais clairement pas trouver ça très agréable. La bonne nouvelle, dans tout ça, c’est que tu avais tout de même réussi à le retrouver et qu’il n’avait pas fait énormément de difficultés à te suivre – ce que tu avais redouté un instant -, de plus, tu avais tout de même eu l’occasion de croiser pas mal de Pokémon sauvages dans ces bois, sans compter le fait que pour le moment, tu n’étais plus totalement seule.

C’est vrai qu’en y repensant, la solitude n’était pas vraiment faite pour toi. Tu avais passé une grande partie de ta vie en solitaire et en commençant ce voyage, tu t’étais imaginé que ce ne serait plus le cas … jusqu’à ce que les choses se mettent à dégénérer un peu entre toi et tes amis de longue date. C’est toi qui avais voulu continuer toute seule pour échapper aux contraintes évidentes d’un groupe, cependant, tu trouvais que voyager à plusieurs était bien plus intéressant, probablement plus marrant. Evidemment, tu ne connaissais pas ce garçon. Tu l’avais croisé par hasard dans ce bois et contrairement à ce que tu aurais pensé lorsqu’il t’avait balancé sa Pokéball à la figure, tu n’avais pas cherché à le fuir après avoir remis la patte sur ton Pokémon.

Ferranium était de prime abord bien différente d’Illumis … bien plus petite, mêlant le charme de l’ancien une certaine technologie qui restait somme toute relativement discrète. Il y avait probablement de quoi faire ici, même si tu doutais d’avoir envie de rester longtemps en ville. Reeze s’était endormi maintenant, et il semblait décidé à te laisser tranquille, et à rester tranquille. « Bon … tu as des trucs en particulier à faire de ton côté ? » Autant dire que tu ne savais même pas où aller, ni quoi faire. La nuit n’allait pas tarder à s’abattre complètement et tu étais dans une ville inconnue. « De mon côté, j’ai faim. Tu veux manger avec moi ? » Probablement une tentative pour éviter de te retrouver de nouveau complètement esseulée, mais quand bien même, tu étais réellement affamée, ça, c’était un fait.

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Moi aussi, t’inquiète.


Il est tard quand Jillianne et moi arrivons aux portes de Feranium. Malgré les travaux, la ville possède un certain charme et ce n’est pas l’envie de visiter l’endroit qui me manque. Toutefois la fatigue et la faim m’empêchent de penser convenablement et de profiter pleinement de la ville. Ma camarade de route me demande si j’ai des choses à faire ici, ce à quoi je réponds instinctivement : « Oui mais je pense qu’il vaut mieux attendre demain. Je dois faire le plein de provision et chercher un maî- … » Oups. J’ai failli lui dire que je cherchais un maître en arts martiaux dans le but de devenir un vrai NINJA. Fort heureusement pour moi, je ne termine pas ma phrase et me reprends très vite : « Un meilleur sac de couchage. Le mien est un peu usé. » Mon sac de couchage est en effet déchiré. Depuis quelques jours, il n’est plus très confortable, laisse passer les insectes et autres créatures nocturnes ; En bref il ne remplit plus son rôle.

Mais tout ceci peut et va attendre. Pour cause, la priorité à l’heure actuelle est de trouver un endroit où dîner et où passer la nuit. Il serait en effet dommage de manger une boîte de conserve et de dormir à même le sol, avec un sac de couchage déchiré alors que cette ville regorge de maisonnettes, d’auberges et de restaurants. En parlant de restaurant, Jillianne a faim et souhaite savoir si je désire l’accompagner : « Oui bien sûr. Reste à savoir où on va. » Et sur ces mots, je sors mon téléphone et effectue une petite recherche sur mon moteur préféré. Je montre ensuite le résultat à la dresseuse avant de lui dire : « Choisis. Je ne suis pas difficile. Moi, tant que ça se mange … » J’espère juste qu’elle va éviter les adresses curieuses, celles qui tentent des mélanges pseudos novateurs à base de queue de Ramoloss, de pattes de Ponyta et autres joyeusetés. Alors qu’elle tient mon téléphone entre ses mains et s’apprête à choisir, un panneau retient mon attention. Celui-ci indique la direction à suivre pour rejoindre l’arène de la ville … Une arène dragon. « Tiens c’est marrant. Il y a une arène ici … Et une arène dragon qui plus est. Nous en avons une à Ebenelle. Dis, tu veux pas y faire un tour demain pour aller défier le champion ? » A titre personnel, je préfère éviter. Mon Ramoloss est totalement incapable de battre un Pokémon sauvage alors ceux d’un maître … Inutile d’y penser.
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j'ai la flemme.

Tu ne sais même pas par où commencer, ni même quelle direction emprunter. Tu sais que tu as faim, que tu as envie de te poser, au chaud, quelque part pour manger quelque chose. Peu importe quoi, du moment que c’est bon, c’est tout ce que tu demandes. De toutes façons, tu n’es pas bien difficile. Tu viens donc attraper le téléphone de Shinichi entre tes mains … et tout en fixant l’écran ainsi que la liste des restaurants qui est affiché, tu songes à ton propre téléphone. Il est dans ta poche, complètement mort depuis ton plongeon le jour de ton arrivé. Tu n’avais même pas tenté de le rallumer de peur qu’il n’explose littéralement entre tes mains à cause d’un court-circuit. Enfin, peu importe. Ce n’était pas le plus important, même si c’était évidemment un outil utile au court d’un voyage dans une région inconnue.

Tu continues donc d’analyser la fameuse liste, éliminant mentalement quelques endroits qui te paraissent trop bizarres, trop chers, trop originaux, le tout en continuant d’avancer – à la vitesse d’un Escargaume – et en relevant le nez de temps en temps pour regarder où tu marches. Ton attention est toutefois de nouveau déviée, par les paroles du jeune homme cette fois. Tu lèves à ton tour la tête pour lire le panneau. Une arène dragon. « Oh … euh, je ne suis pas contre visiter l’arène mais je doute fortement que Reeze soit capable d’affronter un Champion. Enfin, pas pour l’instant. » C’est que Reeze n’était finalement pas dressé du tout. Il n’avait même jamais mené de vrai combat de sa vie et tu doutais que le confronter à un champion soit la meilleure des entrées en matière pour lui. En plus, quelques décharges minimes mises à part, il n’était clairement pas encore capable de lancer la moindre attaque électrique. « Mh, tiens, j’ai choisi. » Tu lui rends son téléphone, te penchant un peu en avant pour lui désigner l’un des restaurants, dans la liste, le premier en fait. « C’est un fast-food tout simple, ça devrait aller, non ? » Et puis, ce n’était pas excessivement cher. Pas que l’argent ne pose réellement de soucis … tu venais d’un milieu aisé, et tu avais largement de quoi venir. Cependant, tu ne voulais pas faire de folies à ce niveau. « En plus, c’est justement près de l’arène si j’ai lu correctement. Ça devrait être facile à trouver. » Il suffisait de suivre les panneaux indiquant cette dernière, ils étaient d’ailleurs plutôt visibles.

Tu prends donc la direction indiquée par le tout premier panneau, t’engageant dans la première rue venue droit devant toi, espérant silencieusement que vous n’alliez pas tourner en rond pendant des heures pour trouver le restaurant. « D’ailleurs, il va falloir que je me trouve un endroit où dormir. » Là-dessus non plus tu n’étais pas décidée, tu supposais – à raison – qu’il y avait pas mal d’endroit où il te serait possible de passer une nuit tranquille, mais encore une fois, encore fallait-il savoir où aller. « Tu vas dormir où toi, du coup ? » Si son sac de couchage était en mauvais état, il n’allait tout de même pas dormir dehors, si ?

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A défaut de vouloir défier le champion de la ville, Jillianne est d’accord pour visiter l’arène. D’après elle, Reeze n’est pas encore prêt à affronter des Pokémons de ce niveau. N’étant pas expert en matière de dressage, je me fie à son jugement, d’autant que je ne connais pas grand-chose des compétences de son compagnon. Du peu que j’ai pu voir jusqu’à présent, le type électrique m’a l’air plutôt doué – en tout cas plus doué qu’Al’, c’est une certitude. La « petite terreur » a été en mesure d’intimider le Nidoran M ainsi que le Scrutella. A mes yeux, une telle prouesse est révélatrice d’une forme de puissance. Ainsi, si même Reeze est jugé trop faible par sa dresseuse pour avoir une chance face à un champion, je n’ose même pas demander à la demoiselle ce qu’elle pense de mon Ramoloss.

Sandra est une femme de goût. J’espère que le champion de Feranium est tout aussi doué en matière de décoration. En principe, les arènes sont toujours magnifiquement ornées et celles de type dragon ne dérogent pas à la règle, bien au contraire. La dresseuse me rend mon téléphone avant de me montrer l’établissement sur lequel son choix s’est arrêté. Il s’agit d’un fastfood sans grande prétention, situé près de la fameuse arène dragon. « Oui, c’est okay pour moi. Et plus c’est facile à trouver, mieux c’est. » L’orientation n’a jamais été mon fort. Le fait que le fastfood soit si bien signalé fait mes affaires. J’ai faim et n’ai pas envie de perdre une heure à trouver ledit restaurant. Sur la route, la conversation se poursuit. Moi non plus je ne sais pas vraiment où vais-je passer la nuit. N’ayant pas spécialement beaucoup d’argent sur moi, je préfère éviter de payer une chambre à l’hôtel ou dans une auberge. Aussi, je me suis toujours posé une question … « Je ne sais pas. Tu crois qu’on a le droit de dormir dans un Centre Pokémon ? Je veux dire … Il y a des bancs, des lits même … » J’ai l’impression d’avoir dit une bêtise et ne peux m’empêcher d’ajouter – surement par peur de passer pour un clochard : « Je l’ai jamais fait hein. Je demande, juste. Sinon bah … On peut prendre une chambre dans une auberge de jeunesse. Il doit y avoir ça par ici. » Vu le nombre de voyageurs sillonnant les routes de cette région, ce ne serait pas étonnant qu’il existe deux ou trois établissements de ce genre dans chaque ville. Par curiosité, je vérifie sur mon téléphone et confirme : « L’auberge du Ponyta Fringant … Ça ne s’invente pas. On peut passer la nuit là-bas. »
Nous arrivons devant le fameux fastfood. Je lève les yeux, lis la carte accrochée au mur et demande au chef : « Pour ma part ce sera un sandwich au poulet. »
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Dire que tu te sentais totalement paumée était un euphémisme. Tu avais toujours pensé que tout se passerait pour le mieux, simplement parce que l’un de tes amis – l’un de ceux avec lesquels tu étais censée voyager actuellement – était de la région. Lorsque la question des hébergements et des repas s’était posée, elle avait rapidement sa réponse : il allait pouvoir gérer. Le truc, c’est que toi, tu en étais totalement incapable et après déjà trois nuits à dormir dehors, tu commençais à te dire qu’il était temps d’apprendre à trouver les bons plans pour passer tes nuits de sommeil à l’abri. Pour les questions pratiques, tu n’étais clairement la plus dégourdie au monde.

A la question sur les centres Pokémon … tu fronces légèrement les sourcils. A vrai dire, tu n’en sais rien du tout. Tu te dis que c’est possible, après tout, ces endroits étaient prévus pour les soins aux Pokémon mais aussi pour l’accueil des dresseurs. Cependant, il existait effectivement des auberges et tu avais un doute quant au fait que les centres Pokémon acceptent de laisser leurs places disponibles à des gens qui n’étaient pas dans l’urgence ou là pour un Pokémon malade, ou blessé. « Bah … en fait, je n’en sais rien du tout. Je n’ai pratiquement jamais mis les pieds dans un Centre Pokémon. » Le comble pour un dresseur de Pokémon, de ne pas maîtriser le sujet des Centres Pokémon. C’était pourtant la base. L’une des bases. Seulement, tu n’avais jamais disputé le moindre match, et si Reeze avait effectivement été malade une fois dans sa jeune vie, ton père s’était arrangé pour qu’il reçoive les soins à la maison. « Je n’ai jamais voyagé, c’est la première fois. En plus, je n’étais pas censée être toute seule pour le faire. » Tu lui épargne évidemment les détails de ta vie, les raisons et surtout, les circonstances de ton départ de la maison. Ce n’était pas des choses qui se racontaient au premier venu, cependant, tu juges important de le prévenir de ton inexpérience. « On tentera l’auberge, je pense, oui. »

Une fois à destination, tu le laisses commander tranquillement tout en observant le menu accroché non loin. Finalement, rien ne te saute aux yeux. « La même chose, avec un soda, s’il vous plait. » Ton sandwich et ta boisson en mains, tu viens t’asseoir à la première table disponible, déposant avec précaution ton sac dans lequel Reeze s’est installé pour dormir. Manquerait plus que tu le réveilles … Tu t’étires légèrement, une fois assise et puis, tu viens prendre une longue gorgée dans ta boisson fraîche. « Et sinon, tu voyages toujours tout seul ? Tu vas où ? Je veux dire, tu fais quoi exactement avec ton Ramoloss ? »

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Malheureusement Jillianne n’est pas beaucoup plus au fait que moi. La demoiselle n’a pas fréquemment mis les pieds dans un centre Pokémon jusqu’à présent. J’avoue ne pas trop savoir comment interpréter cette information. Dois-je comprendre qu’elle est excessivement douée et que ses Pokémons ne tombent jamais malades ou bien cela veut-il tout simplement dire que la jeune femme est totalement néophyte ? A en juger par la suite de sa phrase, je penche pour la seconde option et essaie de la rassurer : « D’accord. Ne t’en fais pas, c’est pareil pour moi. Enfin, c’est un peu différent, forcément, mais comme toi je n’ai pas beaucoup voyagé au cours de ma vie. » Je ne suis pas certain de m’être montré rassurant, bien au contraire. Jillianne aurait peut-être préféré avoir affaire à un homme plein d’expérience. Si tel est le cas, je pense l’avoir déçu. Quoiqu’il en soit et afin de ne pas faire paniquer plus qu’il n’en faut ma nouvelle camarade de route, je passe moi aussi outre les détails ridicules de mon histoire. Elle n’a pas besoin de savoir qu’avant mon départ pour Lumiris, j’ai tenté à de nombreuses reprises de quitter le domicile familial en vain.

Une fois la commande passée, nous nous installons sur une table et vient le moment tant attendu. Celui où je dois raconter le pourquoi du comment de mon voyage ici. Je me racle la gorge, prends une profonde respiration et m’apprête à raconter ma vie comme jamais : « Je voyage seul, oui. Du reste, je ne sais pas vraiment où je vais, ni ce que je fais. Disons qu’à la base, j’étais venu ici pour … Euh … Gagner en maturité ? Ouais, on va dire ça comme ça. Je n’ai jamais manqué de rien à Ebenelle, et je n’ai jamais eu à me débrouiller seul. Du coup, voilà. » Je passe sous silence ma volonté de devenir le plus grand NINJA n’ayant jamais existé. D’ailleurs je décide de totalement passer sous silence ma passion pour les NINJA, de peur de passer pour un « mec bizarre. » « Le jour de mon départ, mes amis ont parié que je serai de retour à Ebenelle après trois jours. Ça va faire trois semaines demain. Pour l’instant je ne m’en sors pas si mal. Et toi, c’est quoi ton histoire ? »
Pas si mal, pas si mal … C’est vite dit. En trois semaines j’ai dilapidé les économies de toute une vie, troué mon sac de couchage et me suis perdu pas moins de trente-six fois – oui oui, j’ai compté. Je prête une oreille attentive aux réponses de Jillianne et entame ce sandwich au poulet.
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Curiosité, encore et toujours. Ou disons simplement que tu essayais de la conversation … et que tu en profitais pour en apprendre un peu plus sur l’homme qui t’avais tenu compagnie une bonne partie de l’après-midi. Surtout qu’il était bien parti pour passer en plus une bonne partie de la soirée, voir de la nuit avec toi, aussi. Du coup, tout en sirotant ton soda, tu l’écoutes avec attention te parler de son voyage, de ses projets … Étonnement, tu constates que vous n’êtes pas si différents que ça sur plusieurs points. Il n’est pas plein d’expérience. Il n’a pas des années de route derrière lui, bien au contraire. C’est un novice comme toi, et bizarrement, c’est plus rassurant pour toi que le contraire. Tu te sens moins seule. Moins idiote. Plus à l’aise, aussi. Moins craintive d’exposer tes lacunes et ton manque de connaissance dans certains domaines parfois pourtant essentiels.

« Je vois. » Evidemment, et tu aurais dû t’y attendre, il t’a renvoyé tes questions. Tu n’avais pas vraiment envie de tout dévoiler sur ton compte, tu ne voulais pas parler de tes parents et du type de vie que tu avais eu à mener jusqu’ici. Parfois, quand tu y pensais, tu avais l’impression d’avoir été une princesse enfermée dans sa tour dorée. Comme dans les dessins animés pour enfant. C’était d’un ridicule affligeant. « Mh, disons simplement que je n’ai pas non plus eu très souvent l’occasion de voyager … même si c’est ce que j’ai toujours voulu. » On fera évidemment l’impasse sur la famille riche, bien trop riche, sur les parents surprotecteurs. Tout ça, tu n’as pas envie de le dévoiler. « Alors quand l’occasion s’est présentée de le faire, j’ai sauté sur l’occasion en rejoignant des amis ici, dans la région. » Une décision qui aurait dû être un tournant dans ta vie … qui l’était sans doute, qui le serait encore dans plusieurs années peut-être, mais qui ne ressemblait pour le moment pas à tout ce que tu avais pu t’imaginer avant de quitter la maison pour de bon. « Ça ne s’est pas très bien passé avec eux, on ne voulait pas les mêmes choses alors je suis partie toute seule. » Tu hausses les épaules, comme si ce n’était vraiment pas grave, alors que quand même, ça impactait énormément ton voyage et la suite des événements. Tu devais prendre toutes les décisions seule, comme une grande, et surtout, assumer seule les erreurs que tu pourrais faire. Rejeter la faute sur les autres, c’était toujours bien plus facile.

Tu viens mordre dans ton sandwich à ton tour, tout en observant silencieusement les quelques personnes assises autour de vous. L’ambiance n’avait rien à voir avec celle d’Illumis … c’était étrange parce qu’il y avait pas mal de monde ici, et pourtant, si on comparait ça à ta ville natale, tout te paraissait étrangement calme et silencieux. « Tiens au fait, elle est où cette auberge dont tu parlais tout à l’heure ? Je me dis qu’il ne faudrait pas s’y présenter trop tard si on veut avoir une chance d’avoir une petite place, non ? » En réalité, venant d’un milieu urbain bondé tous les jours et dans tous les domaines, tu avais de sérieux doutes quand à la possibilité d’obtenir ne serait-ce qu’une chambre dans un délai aussi court, mais bon … ici, ce n’était pas Illumis, n’est-ce pas ?

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C’est avec l’élégance d’un Goinfrex que j’avale une bouchée bien trop grande pour moi et écoute l’histoire de Jillianne, ou du moins ce qu’elle souhaite en raconter. Car la jeune femme passe outre de nombreux détails. Son récit est excessivement flou. Pourquoi, précisément, a-t-elle quitté ses amis ? Quelles sont les raisons qui l’ont amenée à ne pas voyager malgré son désir de le faire ? Autant de questions qui restent sans réponse et sur lesquels je ne vais pas m’attarder. En effet, j’imagine qu’il y ait une raison au fait qu’elle ne soit pas entrée dans les détails. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Ouisticram », je termine ce sandwich. Ceci-fait, je fouille mes poches à la recherche de quelques pièces et réponds à Jillianne : « C’est sûr oui. L’auberge n’est pas loin, normalement. Je n’ai pas retenu le chemin mais les panneaux ici rendent l’orientation facile donc j’imagine qu’on va trouver rapidement.  »
Si même moi j’arrive à me repérer ici, tout le monde le peut, littéralement tout le monde. Ceci étant dit, ne tentons pas le diable et rejoignons l’auberge du Ponyta Fringant au plus vite. Je patiente, le temps que ma camarade ait terminé sa boisson et son sandwich puis nous quittons le fastfood. De là, nous prenons le chemin le plus à gauche et poursuivons pendant une dizaine de minutes avant de nous arrêter. « Mince, je me souviens plus de la direction à prendre. Attends cinq secondes.  » Sur ces mots, je sors mon téléphone et effectue une recherche. Nous perdons un temps précieux par ma faute. D’autant que, pour une obscure raison, le réseau fait des siennes. Au final, nous arrivons à l’auberge à une heure avancée, plus avancée en tout cas que ce à quoi je m’attendais.  Sans plus tarder, je me présente au réceptionniste et demande : « Vous auriez deux chambres pour la nuit s’il vous plaît ?  » L’homme fixa son ordinateur avec insistance avant de déclarer : « Deux ? Ma foi, non. Il n’en reste plus qu’une. De plus, j’ai cédé une chambre avec deux lits il y a seulement cinq minutes, celle que je peux vous proposer n’en a qu’un.
Qu’un seul lit pour deux. Gé-nial. Je n’ose même pas me retourner de peur de voir la tête que tire Jillianne. Oups. C’est trop tard. Ma curiosité a été plus forte. Penaud, je demande : « On la prend ? » En soi je peux dormir par terre, ça ne me dérange pas. Mon sac de couchage est certes usé néanmoins je ne pense pas être attaqué par les insectes dans la chambre.
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Comme prévu, il ne t’avait pas fallu bien longtemps pour raconter ce que tu voulais bien raconter – pour le moment – de ta propre vie. D’autres auraient sans doute poser des questions histoire d’éclaircir certaines zones d’ombres dans tes paroles, Shinichi ne l’avait pas fait, et tu avais apprécié. Tu avais donc eu le loisir de terminer ton repas tranquillement, tout en songeant désormais à l’Auberge. Tu doutais que le prix pour obtenir une chambre pour toi soit si excessif que ça, mais tu prévoyais, tu estimais, tout en fixant sans même y penser un point droit devant toi.

Le repas terminé, vous prenez tous les deux le chemin de l’auberge. Effectivement, de prime abord, rejoindre cette dernière ne parait pas bien compliqué, tu peux même déjà voir des panneaux qui indiquent l’endroit, il vous suffit de les suivre. Cependant, encore une fois, les choses ne se passent pas comme prévu et bien vite, au détour d’une rue, vous voilà de nouveau perdus. Le réseau fluctuant se met lui aussi à faire des siennes lorsqu’il s’avère nécessaire et au final … il vous faut beaucoup, beaucoup plus de temps que prévu pour rejoindre l’adresse recherchée. Tu es presque soulagée, en arrivant, de constater qu’il y a encore quelqu’un à l’accueil malgré l’heure tardive, cependant, tu déchantes assez rapidement. Si l’auberge n’est pas complète – comme tu le craignais – il s’avère en revanche qu’une seule et unique chambre reste disponible. Une chambre qui ne possède plus qu’un lit. Et vous êtes deux. La bouche entrouverte, tu fixes un moment le bonhomme à l’accueil, t’attendant sans doute à ce que subitement, il trouve une chambre de plus … mais il va de soit que ça n’arrive pas. « Euh … » Partager une chambre avec un homme que tu ne connais que depuis quelques heures – autrement dit, pratiquement pas – ou dormir dehors, avec les insectes, les gens bizarres, le froid, sans compter que la météo pouvait changer au cours de la nuit, elle aussi. « Oui ? Enfin. Oui. On va se débrouiller, je suppose. » Histoire d’aller plus vite, tu décides de payer la chambre directement toi-même, juste pour éviter que vous ne perdiez encore de précieuses minutes à vous accorder sur la somme. « Tu me rembourseras plus tard. » Ou pas. De toutes façons, tu t’en fichais. Si tu avais été seule, tu aurais aussi payer plein pot. Peut-être que tu ne serais même pas arrivée ici, si tu avais été seule, en fait.

Tu attrapes donc la clé des mains du monsieur de l’accueil, avant de prendre la direction qu’il vous indique pour trouver la chambre et puis, une fois devant la porte, tu l’ouvres, allumant la lumière et pénétrant dans la chambre pour ensuite déposer ton sac – contenant toujours Reeze – sur une chaise. Comme prévu, il n’y a qu’un seul lit. Et le comble, c’est qu’il n’est pas bien grand non plus. Cependant, tu ne dis rien. Bien trop occupée à te demander comment vous alliez bien pouvoir vous débrouiller avec ça, pour cette nuit. « Tu… Tu veux faire comment ? »

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Nous prenons la chambre. Surpris je lâche un « Euh, ok. » et cherche dans mes poches la somme demandée. Je suis néanmoins pris de court par Jillianne. Plus vivace, la demoiselle originaire d’Illumis paie pour nous deux et se saisit des clés. Nous nous dirigeons alors vers notre chambre et – sans surprise – celle-ci n’est dotée que d’un seul et unique lit. Après avoir posé son sac sur une chaise, la dresseuse à la chevelure rose bonbon pose la question qui fâche : Comment va-t-on faire ? Je ne vais décemment pas lui demander de dormir par terre ni même de partager le temps de sommeil sur le lit en question.

Conciliant de nature, je rétorque « Tu peux prendre le lit, je dors par terre. » Un vrai NINJA se doit d’avoir le sens du sacrifice. De plus, j’ai un sac de couchage. Certes il est usé et un tantinet ridicule mais je devrais pouvoir passer cette nuit dans des conditions honorables. Du moins je l’espère. Sans un mot, je déplie mon super sac Coconfort et m’engouffre dedans. Fier de cet achat compulsif, je demande : « T’as vu ? C’est grave cool, non ? Dommage qu’il soit usé. Je l’ai acheté il y a longtemps sur un coup de tête. » Cool n’était sûrement pas l’adjectif le plus à même de décrire la situation ou l’objet en question. Quoiqu’il en soit, après avoir montré le fameux sac à ma camarade, je me lève et fais le tri dans mes affaires. « Si tu veux faire la douche et aller te coucher, tu peux. J’irai un peu plus tard. Je ne sais pas toi mais moi je n’ai pas vraiment sommeil pour le moment. » Un vrai NINJA ne dort que trois heures par nuit, c’est bien connu. La légende raconte même que Maître Koga ne dort jamais. « Demain, il nous faut visiter l’arène. A partir de là, je propose que nous prenions la route une. Elle relie Feranium à un volcan, le plus gros de la région. Enfin, si tu veux toujours poursuivre avec moi. D’ailleurs, tu me dis si je parle trop. Il paraît que je suis agaçant parfois avec cette manie de causer en permanence. » Soit dit en passant, n’étant pas du genre à réfléchir avant d’ouvrir la bouche, je parle souvent pour ne rien dire. En l’occurrence je parle pour tromper l’ennui et tuer le temps. Je devrais peut-être tenir une sorte de journal de bord, pour consigner mes aventures et raconter ma vie.
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(oui, finalement j'ai répondu.)

Et tu observes le lit. Et tu te lances dans tes estimations. Des réflexions. Des questionnements. Tous plus inutiles les uns que les autres, évidemment. Gênée à l’idée de partager la place. Gênée aussi à l’idée de dormir sur le lit et de laisser Shinichi au sol. Tu ne vois que la solution de dormir au sol, toi. Il te prend de court, cependant, en proposant exactement la même chose dans l’autre sens … d’ailleurs, il est même déjà en train de sortir ses affaires, à commencer par le fameux sac de couchage usé en forme de Coconfort. Tout ce que tu trouves à répondre à répondre à sa question, c’est un sourire. Si tu trouves ça cool ? Pas spécialement, étant donné que tu n’as jamais apprécié plus que ça les Pokémon insectes. Mais bon. De toutes façons, le jeune homme passe à autre chose assez rapidement. Lui qui semblait déjà installé confortablement se lève de nouveau pour se mettre à fouiller dans ses affaires. « J’avoue que j’aurais bien besoin d’une douche. » Après avoir passer ta journée à courir après Reeze, ça te ferait le plus grand bien, c’était une évidence. En ce qui concernait le sommeil, pour le moment, ce n’était pas encore ça. Si tu t’étais sentie fatiguée en fin d’après-midi, c’était visiblement passé pour le moment. Sans doute en partie à cause de cette histoire de lit et de chambre qui continuait de te torturer l’esprit. Silencieusement, et tandis que le blond se remet à parler, tu viens attraper Reeze dans ton sac pour le déposer sur le lit. Celui-ci est parfaitement endormi et ne se réveille même pas lorsque tu le déplaces, preuve de sa grande fatigue. Tu attrapes alors quelques affaires dans ton sac en vue de profiter d’une bonne douche … « On peut poursuivre ensemble, oui. » A vrai dire, vous n’en aviez pas discuter mais maintenant qu’il en parlait, ça tombait sous le sens. Il n’avait pas l’air très contrariant, il était même plutôt sympathique pour l’instant. Et puis … « Je n’aime pas plus que ça voyager toute seule, en plus. » En plus, le passage concernant le volcan t’intéressait énormément et pour cause : tu n’avais jamais vu de volcan de ta vie.

Tu fais quelques pas dans la chambre, t’arrêtant devant la porte de la petite salle de bain attenante au reste de la chambre. Tu t’appuies contre le mur, tes affaires toujours dans les bras. « Tu peux parler autant que tu veux, je suis bavarde moi aussi, ça ne me dérange pas. » Et puis si vraiment ça finissait par t’agacer, tu aurais toujours la possibilité de lui faire la remarque plus tard. Pour l’heure, ça passait très bien. « Et pour cette histoire de lit, ça me gêne que tu dormes par terre … » Lui, ça n’avait pas l’air de le perturber, mais toi oui. Tu te voyais mal dormir sur un matelas tandis qu’il était sur le plancher. « Alors, si t’as pas prévu de me balancer de coup de pieds pendant la nuit, ou de m’envoyer balader hors du matelas à un moment donné … on peut le partager. A moins que ça ne te gêne vraiment. Evidemment. » Comme ça, c’était dit, et tu avais la conscience tranquille, il pouvait bien refuser … mais toi, tu avais proposé. « Bref, je vais prendre une douche. » Un douche bien chaude d’une bonne vingtaine de minutes plus tard, te voilà de retour, les cheveux évidemment humides, et toujours pas si fatiguée que ça.

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Jillianne sourit en voyant mon magnifique sac de couchage au style si particulier. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’on voit pareil produit ! Je ne suis pas un consommateur averti néanmoins je sais reconnaître un article d’exception quand j’en vois un. Et ce jour-là, mes mirettes n’ont eu d’yeux que pour cet accessoire de camping au design original. N’aimant pas voyager seule, la Kalosienne est d’accord pour poursuivre en ma compagnie. L’idée de prendre la route une afin de visiter le volcan semble par ailleurs l’enchanter. J’avoue avoir moi aussi hâte de rejoindre ce lieu. Après tout, les vrais NINJAS s’entraînent tous dans des volcans, c’est bien connu – vous noterez qu’avec moi, il y a beaucoup de choses « bien connues » concernant les NINJAS.
Tout comme moi, Jillianne aime parler. Tant mieux en un sens car s’il est vrai que j’adore faire la conversation, je préfère encore quand celle-ci n’est pas à sens unique. Avant de partir à la douche, la jeune femme pose son Pokémon sur le lit, se saisit de ses affaires puis propose de partager le lit pour la nuit. Quelque peu gêné, je réponds hâtivement : « Euh, okay. » Mince qu’est-ce que je viens de faire au juste ? Ah. Bah oui. J’ai accepté. J’observe de nouveau le lit et ai comme la sensation qu’à deux, nous serons anormalement serrés. Et c’était quoi cette proposition à l’instant ? Est-il de coutume à Illumis de proposer aux inconnus de partager leur lit ? Vraiment, ces Kalosiens … J’ai toujours su qu’ils étaient dérangés. Nous autres habitants de Johto sommes pudiques et réservés mais j’imagine que ces traits de caractères ne sont pas présent uniformément dans toutes les régions du monde. Alors qu’elle rejoint la douche, je prépare mes affaires de rechange. Dans la foulée, je sors un cahier et me mets à rédiger quelques lignes, les premières de mon carnet de voyage. Une fois Jillianne sortie de la douche, je pose le carnet en question sur la table basse puis me dirige à mon tour vers la salle de bain. Après sept minutes montre en main, je quitte la pièce et arbore fièrement ce t-shirt bleu nuit qui fait office de pyjama. « Toujours pas envie de dormir ? Moi ça veut toujours pas venir en tout cas. »
A ce rythme-là, il se peut qu’on ne dorme tout simplement pas. J’ai pour habitude de dire que moins l’on dort, plus on est fort. Jillianne et moi sommes peut-être des surhommes.
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A vouloir être trop gentille, il y a potentiellement des chances que tu viennes de passer pour une fille bizarre. Tu supposes qu’une autre aurait probablement simplement profiter du lit offert sans avoir à batailler … seulement toi, tu n’es pas comme ça. Si tu n’avais jamais eu à partager quoi que ce soit, tu es pourtant toujours tout à fait disposée à le faire. C’est comme ça. Si vous êtes destinés à voyager ensemble, autant partir sur une base d’égalité. Ce n’est pas parce que tu es une fille que tu dois pour autant bénéficier d’un traitement de faveur. Au pire, tu peux bien dormir par terre aussi. Et ce lit n’aura servi à rien. Enfin … il a l’air de s’être résigné en quelques sortes et ça te permet de prendre une douche bien méritée. Lorsque tu ressors, le jeune homme file à son tour dans la salle de bain, te laissant le temps de poser tes affaires, de ranger plus ou moins tes affaires avant de te poser sur le lit, allongée sur ventre. Un coup d’œil à ton Dedenne et tu tentes de brancher ton téléphone en charge avant de te tourner sur le dos et de te mettre à t’acharner dessus pour tenter de le rallumer … sans succès.

Lorsque Shinichi sort de la douche, tu te décales légèrement sur le côté pour lui laisser un peu de place, au cas où, tout en continuant de fixer l’appareil entre tes doigts. Il reste désespérément éteint. « Mh, je n’en sais trop rien. Pas plus que ça, pour l’instant. » Oh, tu finirais sans doute tout de même par t’endormir au bout d’un moment, disons que pour le moment, tu étais occupée, concentrée, trop pour prêter attention à la moindre trace de fatigue de ton organisme. « Je crois que mon téléphone est complètement mort … » En même temps, ce n’était guère étonnant. La technologie et l’eau salée ne devaient pas spécialement faire bon ménage. « Il n’a pas dû apprécier mon plongeon. » Un soupire, et tu reposes le téléphone sur le matelas juste à côté de toi. « Mh, je suppose qu’avec ton programme on va devoir se lever assez tôt … tu devrais essayer d’avoir quelques heures de sommeil. » Enfin, ce n’était que ton avis. En ce qui te concernait, maintenant que tes mains n’étaient plus occupées et que ton cerveau tournait au ralenti pendant que tes yeux ne faisaient que fixer le plafond … tu commençais à ressentir la fatigue de la journée. En clair, il ne te faudrait plus que quelques minutes pour sombrer.

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J’ai, genre, pas du tout envie de dormir. Si ça ne tenait qu’à moi, je sortirais dehors afin de sillonner Feranium, à la recherche de je ne sais trop quelle activité nocturne à réaliser. A mon humble avis les décors, les villes et les paysages sont tous plus agréables une fois la nuit tombée. Ceci étant dit, c’est afin de ne pas passer pour un garçon dérangé que je cache mes intentions et mes préférences à Jillianne. Celle-ci m’a fait une petite place que j’honore en m’installant sur le rebord du lit.
La Kalosienne tente actuellement de faire fonctionner son téléphone, sans grand succès. Rien d’anormal en un sens aux vues du traitement que l’appareil a enduré. « Un plongeon ? Et bah. En effet, il n’a pas dû apprécier. Si tu as besoin de faire une recherche ou d’appeler quelqu’un, tu peux utiliser le mien, le code c’est un, deux, trois, quatre. » Un code très original puisqu’il s’agit de celui par défaut. Je devrais songer à le changer mais je n’ai jamais eu la motivation de le faire. Il faut dire que je n’ai pas grand-chose à cacher si ce n’est des photos ridicules de Al’ et moi. Mon historique quant à lui est presque entièrement composées de recherches d’adresses et de questions stupides adressées au moteur de recherches ; des questions telles que : « Comment cuire les haricots rouges à la vapeur ? » En bref, ma compagnonne de route peut utiliser mon téléphone sans problème en attendant d’en acquérir un nouveau.
Afin d’être en pleine possession de mes moyens, je suis les conseils de la Kalosienne et m’allonge de sorte à me reposer. J’ai pour habitude de dormir sur le ventre néanmoins, afin de ne pas prendre trop d’espace et gêner le sommeil de ma camarade, je m’installe sur le côté, dos à Jillianne. Toutes les deux à trois minutes, je me retourne et, bientôt, constate qu’elle s’est endormie. « C’était rapide. » Vraiment très rapide. En ce qui me concerne, j’ai toujours un mal fou à m’endormir. Je me lève et appuie sur l’interrupteur. Plongé dans le noir, je reprends place sur le lit et patiente. Morphée a toujours été taquine avec moi mais après une bonne demi-heure à forcer le destin, je finis par trouver le sommeil.
***
Deux heures plus tard, j’ouvre les yeux et manque de sursauter en voyant face à moi Reeze, le Dedenne de Jillianne. Le compagnon de la jeune femme n’est visiblement pas satisfait de me voir partager le même lit que sa maîtresse et me fixe avec insistance. Un peu anxieux, je songe à me déplacer et rejoindre mon sac de couchage Coconfort avant de me raviser. Je suis un NINJA bon sang. Je ne vais quand même pas me laisser intimider par une souris électrique à peine plus grande qu’une peluche pour enfant … N’empêche qu’il fait vraiment peur.
Afin d’éviter le regard inquisiteur du Pokémon, je me tourne et fais maintenant face à Jillianne, toujours en train de dormir. Reeze quant à lui est bien déterminé à me faire quitter le lit d'une façon ou d'une autre.
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C’était toujours comme ça avec toi. Tant que tu étais occupée, la fatigue n’était jamais réellement un problème. Tu pouvais tenir debout des heures durant, à la seule condition de ne pas t’arrêter, d’avoir l’esprit occupé, et de ne pas t’ennuyer. Alors forcément, il avait suffi que tu reposes ton téléphone et que tu cesses de bouger pour sombrer dans le sommeil en quelques minutes à peine. Les mouvements du jeune homme à côté de toi ne t’avais visiblement pas dérangé outre mesure … tu n’avais pas rouvert l’œil avant un bon moment. Jusqu’à sentir Shinichi se retourner dans un premier temps, et puis, il y avait eu ce bruit léger, des petites pattes sur le plancher qui faisaient les cents pas, qui allaient et venaient sur le lit avant de redescendre pour mieux revenir, comme s’il cherchait à faire quelque chose. Tu avais presque aussitôt reconnu le manège de Reeze. Ce qu’il cherchait à faire ? Aucune idée. Mais avec lui, ce n’était jamais de bon augure. D’ailleurs, il avait bientôt cessé de remuer. Et finalement, c’est ce manque d’activité qui t’avais conduite à finalement ouvrir les yeux dans la pénombre de la chambre. Tu n’y voyais rien, ou presque, tu parvenais sans mal à distinguer le jeune homme tout près de toi, à quelques centimètres face à toi.

Intriguée, tu te redresses légèrement pour tenter de voir où Reeze à bien pu se faufiler … et c’est pile à ce moment là que tu repères la lueur de quelques étincelles qui crépitent sur ses joues. « Reeze … » Tu chuchotes, mais tu essaies d’adopter un ton ferme. Trop tard. Et inutile. Voilà maintenant que le petit Dedenne se met à sauter sur le matelas, sur toi, et puis sur Shinichi qu’il s’évertue même à pousser de toutes ses forces, le tout, en crépitant et en balançant des petits coups de jus, peu puissants, tenant plus de l’électricité statique qu’autre chose mais sacrément désagréable. Le dresseur est sans doute déjà réveillé, cependant, tu attrapes tout de même ton Pokémon afin de mettre fin à son petit manège si soudain. Manque de bol, il n’a aucun mal à esquiver tes mouvements lents et manquant cruellement de précisions, il saute, bondit hors du lit, te nargues, et c’est en voulant le rattraper que tu oublies malencontreusement le bord du matelas. Tu t’étales au sol de tout ton long, sur le tapis, tandis que Reeze, visiblement satisfait consent à cesser de s’agiter et se pose le plus naturellement du monde sur ton sac pour se recoucher. « Pourquoi moi … » Que tu laisses échapper, tout en restant là, allongée par terre dans le noir.

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J’ai un peu peur de ce que prépare Reeze. Le petit Pokémon tourne autour du lit, saute, s’amuse avec mes nerfs et je songe très sérieusement à quitter ce matelas afin de gagner la paix. Je n’ai pas spécialement sommeil mais j’aimerais pouvoir me réveiller en un seul morceau si possible. Alors que je transpire la crainte, Jillianne se réveille et interpelle son Pokémon. Arceus merci, je suis sauvé. Sa dresseuse va expliquer au petit Pokémon le pourquoi du comment, éventuellement le réprimander et tout va rentrer dans l’ordre …
Ah bah non. Pas du tout. Le Dedenne, en plus de me pousser, m’envoie quelques coups de jus. J’essaie de me défaire de son emprise mais le bougre est plus fort que moi, c’est dire à quel point je suis un NINJA en carton qui manque cruellement d’entraînement. La Kalosienne me vient en aide et essaie de tenir en laisse son petit Pokémon, sans grand succès. Après quelques tentatives infructueuses ayant pour but de calmer le Dedenne, Jillianne finit par chuter du lit. Cet évènement pousse Reeze à arrêter son manège. La souris électrique regagne alors sa place dans le sac de la jeune femme et se rendort en quelques minutes, comme si de rien était. Je tends ma main vers Jillianne et invite la dresseuse à regagner sa place dans le lit. De là, je lui chuchote à l’oreille : « Je crois sérieusement qu’il serait préférable de le faire rentrer dans sa Pokéball. » Pour ma santé physique et mentale, ce serait effectivement une bonne chose. Par curiosité, j’allume mon téléphone et observe l’heure avant de préciser : « Il est tard. Je vais prendre le sac de couchage au final. »
Sait-on jamais. A tous les coups, je vais passer un sale quart d’heure si Reeze se réveille et me retrouve au lit avec sa maîtresse. A titre personnel et comme spécifié plus tôt, je n’ai pas spécialement sommeil mais j’imagine que Jillianne aimerait dormir pour être en forme demain. Si quelques heures de repos me suffisent à être en forme, il n’en est pas de même pour tout le monde et je présume que ma camarade a tout intérêt à regagner les bras de Morphée au plus vite, et ce de façon durable. Qui plus est, il est très bien mon sac Coconfort !
Je me lève, m’assieds quelques secondes sur le rebord du lit, avant de plaquer ma main gauche contre ma cinquième vertèbre lombaire. C’est qu’elle m’a fait mal la petite peluche électrique ! Je noterai ça sur mon journal demain matin : Ne pas provoquer la colère de Reeze. C’est sur cette observation que je m’installe et me couche … Dans mon sac de couchage.

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Non, vraiment, il était inutile que tu continues d’espérer … voir même de prier Arceus, ce Dedenne était perdu. Irrécupérable. Tantôt, il donnait l’impression de ne pas se soucier de toi, de simplement avoir envie de vaquer à ses occupations sans prendre en compte tes demandes, tes ordres. Et tantôt, il était comme ça, il se montrait jaloux et farouchement protecteur. Même toi, tu n’étais pas capable de calmer ça. C’était utile de temps en temps, en fait, tu trouvais rarement à redire lorsqu’il parvenait de par son comportement à te débarrasser des plus lourds ou des plus insistants. Mais là … tu estimais qu’il n’y avait aucune foutue raison pour qu’il se mette à agir de la sorte. Evidemment, tu avais compris le problème. Une fois assez éloignée de Shinichi, il avait complètement cessé son manège pour retourner dormir à la manière d’un soldat qui aurait accompli sa mission. Tu supposais donc que t’éloigner, ou l’éloigner lui était dans ses projets.

Tu attrapes la main tendue pour te hisser sur le lit, de nouveau. Anxieuse à l’idée de voir revenir Reeze, tu fixes l’endroit où est posé ton sac afin de guetter le moindre mouvement de sa part mais heureusement, le petit Pokémon semble être retourné se coucher pour de bon. Pour autant, la petite créature semble avoir bel et bien réussi dans sa mission puisque si dans un premier temps, le dresseur te conseille de faire rentrer ce Pokémon infernal dans sa Pokéball, il finit par se résigner à rejoindre son fameux sac de couchage, par terre, probablement pour éviter une nouvelle attaque nocturne. Tu restes donc assise, toute seule, dans le noir sur le lit pendant un moment, avant de t’allonger de nouveau sur le dos pour tenter de retrouver le sommeil. Evidemment, c’est peine perdue. Et ce même après avoir changer de position une bonne dizaine de fois. « Dis, Shinichi, tu dors ? » Décidément, le pauvre, lui qui se trouvait agaçant, avec toi – et ton Pokémon -, cette nuit, il était servi. Maintenant que le rongeur était calmé, c’était à ton tour d’ouvrir la bouche pour le déranger. « Pourquoi tu retournes par terre ? » Et tout en disant ça, tu bascules sur le dos, penchant ta tête dans le vide à l’endroit où le jeune homme est installé pour se reposer un peu, supposément en paix. « Ne me dis pas que Reeze te fais peur ? » En fait, ce Dedenne avait toutes les raisons du monde d’insuffler la peur. Toi, tu le savais. Malgré tout, d’apparence, ce n’était qu’un Dedenne. Un tout petit rongeur au regard brillant et aux joues toutes douces. « Tu vas vraiment le laisser gagner ? » Oh, ça ne se voit pas dans le noir, mais maintenant, tu souris. Un sourire amusé, taquin et très malicieux aussi.

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Vraiment je ne sais pas ce qui m’a pris d’accepter la proposition de Jillianne tout à l’heure. Il est génial mon sac de couchage Coconfort et je suis très bien dedans ! Certes je n’ai pas sommeil et n’ai pas plus besoin que ça d’être confortablement installé néanmoins, en l’occurrence, je ressens bien moins de gêne que précédemment. De plus, m’étant éloigné de sa maîtresse, Reeze ne risque pas de sauvagement m’attaquer durant la nuit.
Allongé sur le dos, j’observe le plafond sans grand espoir de retrouver le sommeil. Jillianne quant à elle bouge. A croire que la jeune femme a elle aussi des difficultés à regagner le pays des rêves. Les minutes passent et je continue d’entre des bruits de draps se plier, se tordre. Elle n’y arrive définitivement pas et finit par m’interpeller, comme pour briser l’ennui. Pour ma part, je souffle à voix basse : « Non. » Allez savoir par quel miracle j’ai réussi à m’endormir précédemment.
La Kalosienne enchaîne les questions et je sens comme une pointe de moquerie dans sa voix. J’avoue être un peu ridicule et songe à regagner ma place sur le lit dans l’unique but de lui clouer le bec mais me ravise. Un vrai NINJA ne cède pas aux provocations. De plus, il y a des combats qui ne valent pas la peine d’être menés. D’autant qu’en un sens, le comportement de Reeze est légitime. Au risque de paraître vieux jeu, ce n’est pas correct de partager son lit avec une inconnue. Loin de vouloir partager ces pensées avec Jillianne, je sors la première excuse qui me passe par la tête : « Tu prends trop de place et en plus tu fais des bruits bizarres. » Allez hop. Ça c’était gratuit. Un peu faux mais c’est un détail ! En outre, un NINJA ne dit pas toujours la vérité. En bon gentleman je poursuis : « C’était assez inconfortable. » Là en revanche il y avait une part de vérité. Néanmoins mon inconfort était plus lié à mon excessive pudeur qu’aux bruits ou aux mouvements de la dresseuse. « Et puis …» Je ne sais pas trop quelle excuse lui sortir. Peut-être que mon sac me manquait, qu’il était très agréable mais j’ai comme l’impression qu’elle ne m’écoute plus. « Tu m’écoutes toujours ? » Je l’ai peut-être offensée. A moins que mes paroles soient soporifiques au point de l’avoir aidé à trouver le sommeil.
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Tu cherches. Tu taquines. Ça, c’est la faute de l’ennui, et de ton sommeil troublé aussi. Un sommeil qui d’ailleurs, n’a pas l’air décidé à revenir te flatter de sa présence. Du coup, peu désireuse de rester dans ta solitude, tu appelles ton compagnon de route, tu as bien conscience de probablement le déranger pendant ses tentatives de gratter quelques heures de sommeil supplémentaires, mais c’est plus fort que toi. Il faut que tu ouvres la bouche. Que tu te fasses entendre et remarquer. Et rapidement, la voix du dresseur résonne dans la pièce. A l’évidence, il ne dort pas. Ou plus. Alors tu enchaînes les questions. Les remarques. Les provocations, aussi, parce que ne nous voilons pas la face, c’est bien de cela qu’il s’agit. En vérité, tu espères que jouer sur cette corde ne finisse par convaincre le blond de se faire violence et de revenir à côté de toi. Pas que dormir toute seule te poses un réel souci, en revanche, celle de savoir que lui était par terre t’en posais un, et un gros. La raison était simple : vous ne veniez pas du même monde. Habituée à un certain confort de ton côté, il t’était toujours assez difficile et pénible de te résoudre à dormir dehors, par exemple. Ce simple fait avait quelque chose d’effrayant. De même que dormir par terre signifiait obligatoire de l’inconfort, pour toi. Seulement voilà … la réaction du dresseur est bien loin de ce que tu avais imaginé. Et la remarque t’arrive en plein face. Dans le noir, tu clignes plusieurs fois des yeux, te demandant si oui, ou non, tu avais bien entendu ce que tu venais d’entendre. Et en effet, voilà même qu’il renchérit. Sérieusement ? Comment ça tu prenais trop de place ? Et puis. Comment ça tu faisais des bruits bizarres ? « Hé, beh, dis que je suis grosse pendant que t’y es. » Tu ne l’étais pas. Si ? Non. Tu faisais à peine cinquante kilos. Pas très grande en plus. Et des formes … bien proportionnés mais loin d’être plus généreuses que ça. Tu te redresses alors, visiblement soucieuse de ce que tu viens d’entendre, tu te regardes – sans rien y voir - … et puis tu te mets à regarder le lit, la place que tu occupes, tentant à l’œil de vérifier si oui, ou non, une fois allongée tu prenais autant de place qu’il semblait le prétendre. Mais encore une fois, sans lumière, tu n’y vois rien.

Il l’aurait cherché. Maintenant, tu ne pouvais plus simplement retourner dormir en ayant entendu ça. Du coup, ni une, ni deux, peu importe l’heure tardive, tu quittes le lit, tu mets pied à terre et dans le noir tu fais un pas, puis un autre. Shinichi n’a pas l’air sur le chemin, alors tu prends la confiance, tes gestes se font plus assurés … et c’est une erreur puisque dans ta précipitation, tu finis par te prendre les pieds dans quelque chose par terre. Un truc mou de la taille d’un être humain. Seconde chute en une seule nuit. Et en plus … tu venais de réveiller Reeze.

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Si elle est grosse ? Pas spécialement. Si je trouve ça drôle de l’agacer ? Complètement. Elle ne répond pas à ma question mais je finis par entendre du bruit, signe qu’elle ne s’est pas endormie. Jillianne s’agite dans le lit. Allez savoir ce qu’elle fait ou prévoit de faire. Si ça se trouve, dans cinq secondes je vais recevoir un oreiller en pleine face. Ce serait de bonne guerre en un sens. En tant que NINJA je me prépare à parer le projectile – que j’attends le pied ferme. Car c’est bien connu un vrai NINJA fait toujours preuve de vigilance. Curieusement, aucun polochon, oreiller ou drap ne vole dans les airs. A la place, j’entends des bruits de pas. Pour une obscure raison, Jillianne s’est levée. Je tourne la tête en direction du bruit et ne bouge pas d’un pouce. Elle s’est peut-être décidée à m’ignorer et souhaite juste se rendre aux toilettes ? C’est sûrement ça oui. Et puis … Alors que je m’attendais à recevoir un polochon ou un coup de pieds en guise de vengence, c’est finalement Jillianne dans son entièreté que je reçois en pleine face. « Hey, mais qu’est-ce que. »
Mes joues virent au rouge alors que je sens sa présence, son parfum, ses cheveux, sa poitrine, ses mains. Bref tout. Et évidemment, la chute de Jillianne réveille Reeze qui, malgré l’obscurité, parvient à discerner les formes de sa dresseuse, celles-là même qui s’entremêlent avec les miennes. Non contente de m’écraser le bras et de me faire manger ses cheveux, la Kalosienne ne parvient pas à temps à calmer les ardeurs de son Pokémon électrique – a-t ’elle seulement essayé ? Le Dedenne s’approche dangereusement de moi. Si je ne vois pas grand-chose dans cette obscurité, mon sixième sens NINJA me somme de fuir.
La fuite m’est néanmoins rendue impossible par la dresseuse se trouvant au-dessus de moi. S’il est vrai qu’elle n’est pas spécialement lourde, j’ai bien des difficultés à me défaire de son emprise involontaire. Tout NINJA que je suis, je n’en reste pas moins humain, le Dedenne fuse en ma direction et me mord le bras – celui qui n’est pas écrasé par la dresseuse – et je pousse un cri anormalement aigu qui, à n’en pas douter, a réveillé les voyageurs de la chambre d’à côté. « Mais c’est un Pokémon sauvage ma parole ! Et depuis quand les Dedenne maîtrisent-ils Croc-Fatal ? » J’ai un peu mal. Un peu beaucoup même. Et le voilà qui se met à me griffer. Sacrée soirée. Et dire que Al pour sa part dort tranquillement dans sa Pokéball. Le monde est injuste.
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De pire en pire, Jillianne. Non vraiment. Plus ça va, plus c’est l’escalade sur l’échelle de la connerie. A vrai dire, tu ne sais même pas ce que tu comptais faire en te levant. Allumer la lumière. Faire une crise existentielle. Râler. Jeter des trucs. Le frapper. Bref, céder à l’agacement. Finalement, tu n’as même pas le temps d’atteindre ton but, à savoir l’interrupteur. Tu te prends les pieds dans le dresseur qui traîne par terre et tu t’étales littéralement sur lui, aussi gracieusement d’un Mammochon. Le pire, c’est que tu n’y vois rien, alors tant bien que mal tu essaies de te dépatouiller, de te redresser, de bouger. Tu l’écrase, hein. C’est sûr et certain, mais tu n’y penses pas une seconde. Surtout quand tu te rends comptes que Reeze s’est réveillé, qu’il est même sorti de son sac. Tu l’as entendu. Alors aussitôt, tu arrêtes de bouger et tu guettes le moindre mouvement de ton Pokémon. Sauf que quand tu le repères … il est déjà bien trop tard. Il s’élance, il saute, et puis évidemment, cette fois, il mord. Et un cri s’échappe de la gorge du jeune homme.

« Merde. » Alors. Oui. Totalement. Sauf que cette fois, tu es bien décidée à ne pas laisser faire, et tu attrapes le Dedenne dans tes bras pour l’éloigner avant de le jeter sur le lit. Tu finis par te lever, pour attraper sa Pokéball dans ton sac avant de rappeler cette espèce de danger public. Un soupire, et puis tu finis par allumer cette fichue lumière, plissant les yeux pendant un moment avant de revenir t’asseoir à côté de Shinichi, par terre, pour lui prendre le bras et regarder la morsure. « Je te l’ai dit qu’il n’était pas dressé … » Le pire. Le pire au monde. Impossible de le faire plier à ta volonté, et ce n’était pas faute d’avoir essayé. Peut-être que tu n’étais juste pas douée, ou que tu n’avais pas la bonne technique, toujours est-il que rien n’avait jamais été efficace avec Reeze. Il agissait comme il en avait envie … et quand il se conduisait de cette façon, ce n’était jamais une partie de plaisir. Ça non. D’ailleurs, comme souvent, il ne l’avait pas raté. Même si le mouvement de recul du dresseur avait un peu limité les dégâts, sans doute. Tu tires donc ton sac à toi, pour y attraper la petite trousse rose dans laquelle tu ranges quelques petits trucs utiles comme des pansements, du désinfectant, ce genre de truc. « Ça te fais mal ? » Question stupide. Ça ne pouvait que faire mal. Ça saignait même légèrement, en réalité. Et c’est bien pour ça que tu viens y mettre un peu de désinfectant, jugeant bon de prévenir seulement après que … « Attention, ça pique. » Il avait dépassé les bornes cette fois, tiens. Du coup, tu te sentais aussi désolée qu’en colère, d’où tes gestes probablement un peu brusques. « Vraiment désolée. »

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Moi aussi, t’inquiète.

Pas dressé, pas dressé … Il y a des limites tout de même. Al’ non plus n’est pas dressé, ce n’est pas pour autant qu’il mord le premier venu. A ce compte-là, il n’est même plus question de savoir s’il a été élevé dans de bonnes conditions. Ce Pokémon est un danger public. Heureusement Jillianne intervient, prend les choses en main – et notamment le Dedenne – avant de faire rentrer la créature démoniaque dans sa prison sphérique. J’ai mal. Et je crois même que ça saigne un peu. Ce n’est pas grand-chose et je devrais survivre mais j’avoue avoir été surpris par la violence du Pokémon. Comment une si petite bête peut-elle occasionner autant de dégât ? Et – surtout – comment une créature aussi mignonne au premier abord peut-elle se comporter ainsi ? Ma tête ne doit vraiment pas lui revenir. Visiblement inquiète, Jillianne sort de son sac une petite trousse rose et me pose une question pour le moins … Originale. « Non, ça va. » Bien sûr que ça fait mal. Ou du moins que ça a fait mal sur le coup. Je ne crie pas par passion. Comme attendu, le désinfectant de la Kalosienne irrite la peau et provoque une sensation de brûlure, je grimace mais réponds : « Ça va, ça va. Mais t’essayais de faire quoi quand tu t’es levée au juste ? » Elle voulait me frapper, j’en suis certain. Elle aussi cache derrière son joli minois des intentions belliqueuses. A tous les coups, Reeze a appris de sa maîtresse. Mes yeux passent succinctement de mon bras à Jillianne en passant par la bouteille d’alcool. « Je pense que ça va aller, merci. » Je peux poursuivre tout seul. Passer sur la plaie avec du coton puis mettre un pansement est à ma portée, un NINJA sait y faire avec les blessures. Alors que je prends le relais, un bâillement s’échappe de mes lèvres. Je passe ma main devant ma bouche avant de suggérer : « J’ai sommeil. On devrait éteindre la lumière et dormir. » Étant toujours installé dans mon sac de couchage, c’est Jillianne qui s’exécute. Et alors qu’il fait de nouveau sombre, je me lève pour aller la rejoindre sur le lit. « Tu prends pas tant de place que ça au final. Et les bruits que j’ai entendus … Je ne sais pas. Ça devait être le vent dehors. » Dehors, il ne vente absolument pas mais c’est un détail. Même si en vérité je trouve le sol plus confortable que ce lit, je n’ai pas envie d’offenser ma partenaire de route. Et puis … Son parfum est agréable. « Bonne nuit. »
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(oui, finalement j'ai répondu.)

Ce n’est plus possible. Il va falloir que tu songes très sérieusement à offrir une éducation à ton Pokémon. Ça devenait nécessaire, voire carrément vital. Comment est-ce que tu allais faire lorsque tu aurais eu la chance de capturer de nouveau Pokémon ? Est-ce qu’il allait faire la vie dure à tout le monde de cette façon ? Tu lui referais la leçon. Plus fermement que d’habitude, sans faiblir, sans te sentir coupable … peut-être que ça allait s’avérer utile, cette fois. « J’en sais rien. » Appuyer sur l’interrupteur pour faire une crise de nerfs en pleine lumière, sans doute. Après tout, il venait quand même de sous-entendre – quoi qu’à ce stade, était-ce encore un sous-entendu ? – que tu étais grosse. Non, mais. Est-ce qu’il avait une idée de ce que ça pouvait provoquer chez une fille, de se prendre ce genre de remarques ? Tu supposais que non. D’ailleurs, tu ne relances même pas le sujet pour éviter d’imploser une fois de plus.

Tu laisses le dresseur prendre le relais avec sa morsure, observant simplement en silence ses gestes. Au moins, tout ça avait eu le mérite de le fatiguer, lui qui n’avait pas eu l’air d’être motivé à dormir jusque là venait d’émettre un bâillement caractéristique d’un état de fatigue plus ou moins intense. Ce n’était pas plus mal. Vous aviez tous les deux besoin de sommeil. « Bonne idée … » Tu prends au moins le temps de ranger quelques affaires qui traînent, surtout pour ne pas le déranger étant donné que tu supposes qu’il va rester au sol, dans son sac de couchage tant aimé. De ton côté, tu files éteindre la lumière et puis tu remontes sur le lit, te calant sur un côté tu te tournes en direction de la fenêtre, à l’opposé de là où se trouve le jeune homme. A ta grande surprise, quelques secondes plus tard, tu sens Shinichi qui s’installe à côté de toi, dans ton dos. Ses quelques paroles ressemblent à s’y méprendre à des excuses, même si ce n’est pas très clair tu décides de prendre ça comme tel. « Bonne nuit. »

Le reste de la nuit se passe sans soucis supplémentaire. Reeze étant enfermé dans sa Pokéball, il n’a plus l’occasion de venir importuner le dresseur. Ce n’est que lorsque qu’un rayon de soleil perce à travers le rideau de la chambre que tu ouvre doucement les yeux. Tu te mets à bouger, à t’étirer, comme tu as l’habitude de le faire tous les matins … le truc, c’est qu’habituellement, il n’y a personne dans ton lit. Or, il semble que tu ais déjà oublié ce détail puisque lorsque tu te tournes vient subitement frapper le nez du jeune homme. Ce n’est d’ailleurs qu’à ce moment précis que tu émerges pour de bon et que les souvenirs reviennent se mettre dans l’ordre dans ta tête. « Aie, pardon … je suis désolée. » … Hier la morsure, et ce matin, tu le cognes involontairement. Il allait finir par te fuir lui aussi.

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