Wow ! C’est donc ça Lumiris ? On me l’avait décrite comme une région tellement recluse que je l’avais toujours imaginé comme ces banlieues sylvestres à l’art rupestre encore proéminent. C’était, sans équivoque, un immense préjugé. Jamais je n’aurais eu cette croyance assez peu courtoise si on ne m’avait pas dit que la région était largement méconnue. Je m’étais préparer à cette excursion en cette région comme un personnage de comédie se préparait à périlleux voyage de camping. J’avais sous-estimé le développement de ce territoire, mais il y avait néanmoins quelque chose de beau dans le fait de m’être si largement gourrée dans mon opinion : Chaque pas que je faisais était, en soi, un pas où je m’émerveillais devant une beauté inespérée. C’était donc ça qui avait charmé ma sœur et l’avait poussée à s’établir deux fois plutôt qu’une en cette région que j’imaginais bien plus hostile. C’était mon tour cette fois grande sœur. Bientôt, tu pourrais voir ta petite sœur comme une dresseuse, certes à l’expérience à limitée, mais à la volonté immense. Il était moins questions de dresser des pokémons que de pouvoir vivre ma propre aventure, mais il semblait qu’en ce monde l’un allait difficilement sans l’autre. Le soleil s’était déjà couché. Le crépuscule avait fait son œuvre et avalé goulument l’orée du jour. Mon navire avait décidément amarré tardivement puisque j’avais à peine eu le temps de goûter à la lumière du soleil. J’avais pris un peu de temps pour souffler et me remettre de ce voyage, mais pas suffisamment pour que je puisse dire que j’avais perdu du temps. Cet homme sur le navire m’avait dit que je devais gagner Némérya si je souhaitais devenir dresseuse, le professeur Baobab m’attendrait là-bas.
Très jeune, j’avais souvent imaginé ce moment. Le moment où je mettrais la main sur mon premier Pokémon à moi. L’un que je n’aurais pas hérité de mes parents. Je m’étais souvent demandé à quelle vocation Pokémon je saurais me consacrer, de quel type serait mon tout premier Pokémon. Le compagnon qui me suivrait toute ma vie, l’équivalent de la Sépiatop de ma sœur. Mépo. Cette petite Sépiatop qui avait gagné le cœur de mon aînée de par son charme, son histoire et sa personnalité. Dans mes rêves les plus fous, je ne pouvais imaginer si parfaite et belle histoire pour moi. Il faut avouer que ça avait toujours fait partie de moi, espérer le mieux pour les autres et négliger mes opportunités pour mieux offrir aux autres. Néanmoins, cette fois je m’étais promise une chose. Une chose que j’avais longuement procrastiné. Ce périple que j’entreprenais pour moi était aussi l’occasion de me retrouver et de rattraper nombre de choses que je ne m’étais pas permises à l’époque, en commençant par l’étude des plantes et des fleurs qui m’avaient toujours passionnée, sans que pour autant j’eus pris le temps de m’y consacrer. De par cet intérêt, j’avais longuement ruminé pendant que le navire allait au large, m’emportant vers cette contrée qui ne m’était aucunement familière, et j’imaginais mon premier Pokémon de type plante. De tous les types, c’était celui qui me faisait le plus sourire lorsque j’imaginais les Pokémons que je connaissais.
Ainsi donc, je me lançais vers Némérya, rêvant du petit bourgeon qui m’accompagnerait de Charybde en Scylla. J’avais hâte. Tellement hâte. La beauté de cette route sur laquelle je marchais à l’instant ne me laissait pas non plus indifférente et alimentait ce sentiment positif et enthousiaste qui me gagnait. L’odeur de nourriture fraîche créait en mon être des dizaines de borborygmes tous plus forts les uns que les autres. L’excitation ne devait pas vraiment aider à les contenir. Ce n’est pas l’envie qui me manquait de me ruer vers l’un de ces restaurateurs souriant au rire gras et tonitruant pour me repaître de l’un des délicieux mets régionaux qu’ils sauraient m’offrir, mais je me contrôlais. J’avais trop hâte de faire face au Professeur Baobab. Pourtant, si j’avais été sage, je me serais arrêter quelque part pour manger et me reposer. Le voyage avait été rude et long. Pourtant je luttais contre les signes de fatigue de mon corps. Je suivais les lampions candidement pour me rendre à la capitale. Observant avec peu d’attention et d’appréhension les abords de la route. Contemplant plutôt les jeux de lumières et les odeurs appétissantes qui pesaient partout autour. J’aurais aimé garder ma concentration jusqu’à mon arrivée dans la ville, hélas, il n’en fut rien. Un bruit vint me surprendre. La voix peu lointaine d’un petit Pokémon. Mon avancée avait été stoppé nette. L’histoire presque digne d’un conte de fée de ma sœur continuait de hanter ma tête. Aurais-je la chance de vivre moi aussi l’adoption de mon premier Pokémon avant même de rencontrer ce fameux professeur ? Je fis un demi-pivot et le vit, là, dans les buissons. Le petit Pokémon qui avait parlé et qui ne faisait que jouer avec une branche qui jonchait le sol.
Je le reconnaissais. Je l’avais déjà vu quelque part. Enfin, pas lui précisément, mais son espèce m’était familière. Un joli petit Rozbouton qui avait pris pour jeu ludique un simple petit bout de bois. Il me semblait si mignon. « Bonjour toi, petit bébé » lui dis-je en m’approchant doucement pour ne pas l’effrayer. Si je parvenais à l’approcher, peut-être aurais-je l’honneur qu’il accepte de même suivre, même si je n’avais encore aucune Pokéball pour établir ma dominance. Je ne pouvais que compter sur mes talents et mon charme pour attendrir cette petite bête sauvage. Je lui souris bêtement et me penchai pour tenter de rejoindre sa hauteur. Je continuais d’avancer vers lui, grattant le sol avec insistance pour qu’il ose s’approcher. Chose étrange, il ne me fuyait pas. Il me regardait curieux, souriant. « Ne bouge pas, je veux juste te prendre » lui dis-je sur un ton posé et apaisant. Un Rozbouton… c’était bien pour commencer une aventure, non ? J'espérais tellement qu'il me laisserait l'approcher. Sa simple confiance suffirait à me faire croire en mes éventuelles aptitudes de dresseuse.
Silas E. Reid
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Il commençait à se faire tard, les lampions avaient tous était allumé et il faut l’avouer c’était un spectacle magnifique… C’était pour ça d’ailleurs que j’étais venue ici.. Pour montré de nouvelles choses à mes pokémons et j’avais souvent entendu parler de cet endroit, c’était l’occasion ou jamais. J’avais donc bien étudier mes carte avant de partir.. Ca aurait été bête de me tromper de route. J’avais pris de quoi pic-niquer, je savais qu’il y avait des restaurant dans le coin, mais, j’avais un peu peur que ce soit cher et puis surtout.. je trouvais ça assez sympa.
J’avais passez la journée le nez dans un bouquin à étudier les pokémon préhistorique.. C’était passionnant.. Les ptera avant l’air d’être des créatures impressionnante et effrayante.. Pendant que j’étudiais, Tachys avait décidé d’emprunté un instrument à ma colocataire pour s’entraîner… alors un peu d’air frais m’a fait un bien fou ! On avait mis un bon moment a faire le chemin.. Enfin surtout moi vue que j’étais le seul à marcher. Finalement j’avais pu installer une nappe de couleur rouge pas loin de la route. j’avais ensuite sorti mes pokémons. On avait manger ensemble puis je m’étais allonger avec mes pokémons. J’avais comme d’habitude ma petite Acatea contre moi. Contre toute attente, j’avais fini par réussir à m’endormir sur le sol, tenant dans mes bras mon oeuf. Heureusement Actaea ma larveyette et cosmos dormais et marisson était plutôt calme.. par contre Tachys, curieux comme il était en profita pour se carapaté.
Il avait toujours était très social et loin d’être peureux, c’est pour ça qu’il regardait la jeune fille avec un grand sourire… Et c’est pour ça qu’il ne bougea pas quand la jeune fille s’approcha.. il pensais juste qu’elle allait lui faire un câlin.. il ne pouvait pas deviné ce qu’elle avait en tête, c’était qu’un bébé, il sautilla même de joie. Il se laissa donc prendre dans les bras sans résistance, content d’avoir un câlin.
Je finis par me réveiller bien entendu.. ayant du mal à y croire.. Comment j’avais pu m’endormir par terre comme ça avec mes pokémons a cotés.. j’espérais qu’ils avaient pas fait trop de bêtises, heureusement qu’il y avait Gamera pour surveiller. J’eu un sursaut en m’apercevant que tachys avait encore disparue.. C’était pas la 1ére fois qu’il prenait la poudre d’escampette comme ça. Je posa doucement mon oeud auprès de mon marisson.. lui demandant d’y faire ultra attention puis je regarda autour de moi avant d’apercevoir mon petit pokémon vert dans les mains d’une inconnue. Je me dirigea d’un pas vif vers la demoiselle, l’air légèrement furax.
Hééé vous ! Ca va ? on vous dérange ? Vous faite quoi là ?
J’avais pas la même tenue que d’habitude aujourd’hui.. j’avais enfilé la même tenue que d’habitude ce jours là.. J’avais mis une chemise bleu avec une cravate jaune et par dessus, une veste blanche.. C’était loin de mes couleurs habituel. Je portais aussi un pantalon blanc. J’étais pas très content, ça se voyais clairement sur mon visage.. en faite, j’avais même l’air d’un type venue pour la racketter.. La pauvre demoiselle avait pas vraiment choisit le bon pokémon.
( je tiens à précisé.. la petite icône au dessus du rp c’est la tronche qu’il tire à Lyanora XD)
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Lyanora M. Caelum
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Woh ! L’aggressivité de cet homme me semblait tellement intense. Il me fixait là, le regard plein de reproches comme si j’eus commis quelques crimes et qu’enfin il mettait le grappin sur la criminelle qu’il recherchait depuis belles lurettes. Ce fut bien malgré moi que mon teint devint livide, très près du blanc. Je tenais toujours le petit Rozbouton dans mes mains observant avec curiosité l’homme qui avait surgit du petit boisé assez peu étanche. Les premières réponses qui me vinrent à l’esprit étaient plutôt naïves. Entre la candeur même de l’enfant et l’innocence de son esprit. Je serrai le Rozbouton contre moi comme si j’eus voulu la protéger. Un frisson parcourut l’entier de mon corps. Non pas que j’eus peur, mais je fus plutôt surprise de l’apparition soudaine de cet individu alors que je posais la main sur le Pokémon qui m’accompagnerait tout au long de mon aventure. J’échappai un petit rire nerveux que je tentai de retenir tant bien que mal. Cet homme ne semblait pas bien patient et je ne voulais pas l’indigner. Je ne savais simplement pas comment réagir à ce qui semblait être un geste de frustration. Pourquoi était-il donc fâché de la sorte ? N’avais-je pas le droit de me promener sur la route 5 ? C’était pourtant obligatoire pour arriver à la capitale. Pourquoi m’aurait-il donc dérangée ? Cette série de questions vagues me laissait pantoise. Je vais bien merci. Non pas particulièrement. Je me dirige vers la capitale et j’ai vu ce charmant Rozbouton, je me suis dit que je pourrais le montrer au professeur pour débuter mon aventure. Il s’agissait là des réponses à ses questions, mais j’avait cet étrange sentiment que lui répondre ces mêmes choses allaient le fâcher, cet homme ne semblait pas matière à rire. J’inclinai lentement la tête vers la droite, signifiant mon interrogation. Je regardai le petit Rozbouton qui s’agitait à la vue de locuteur étranger. Le connaissait-elle ? Était-ce ce qui pouvait expliquer son agressivité alors que la nuit était si belle et douce ? Rien, hélas, ne me le certifiait. Et si, au fond, il souhaitait lui faire du mal ? Je n’avais rien pour appuyer le fait que cet homme aie pu être lié de manière méliorative à ce petit Pokémon. Rien si ce n’est cette maigre réaction du Pokémon que j’avais dans les bras. « Tout va bien merci. Et vous ? » Répondis-je candidement en marchant vers l’arrière.
Les faibles instincts maternels que j’avais pu conservé depuis ma naissance venaient tous de refaire surface comme si j’avais toujours été une fière maman prête à tout pour ses petits poucets. À cette heure spéciale, c’est ce petit Rozbouton qui était mon enfant. Je souhaitais le protéger d’un danger qui n’en était peut-être pas un, mais avouons-le, les probabilités qu’un dresseur retrouve son Pokémon dans les bras d’une inconnue était plutôt faibles. Je fis un pas vers l’arrière et serrai le Pokémon encore plus fort. « Non, vous ne me dérangez pas, que puis-je pour vous ? » Mon souffle devenait court. Mes tempes se serraient. Un filet de sueur perlait mon front. Si j’avais pu les voir, je suis certaine que j’aurais vu mes pupilles se dilater. Mon champ de vision se concentrait sur l’homme à la chevelure argenté et sur ton méprisant. Je n’avais pas trop de mal à imaginer que mon arrogance le tiraillait. Je répondais simplement, candidement, à ces questions qu’il avait posé, comme si je n’avais vu aucun sous-entendu dans leur prononciation. Certes, j’avais remarqué tout ça, mais mère m’avait longtemps dit que la clarté de mes propos étaient cruciales pour assurer la compréhension des uns et des autres. De manière peu courtoise, bien qu’elle le fût en apparence, je lui demandais donc de clarifier ce qu’il voulait. Pourquoi il s’en prenait à moi ici ? Vu son air, j’avais assez peu confiance en lui, il me dégoûtait presque. Il ne lui aurait manqué que quelques scarifications pour ressembler au Boogeyman de mon enfance, ce monstre qui me hantait dans mes pires cauchemars. Je continuais de reculer ne quittant pas cet homme des yeux. Je scrutais le moindre de ses faits et gestes, prêtes à agir si un geste brusque ou vif était commis. Je ne voulais que protéger la petite bête que j’avais dans les bras, elle qui correspondait au partenaire d’aventure que je m’imaginais au quotidien. « J’apprécie la beauté de la route et ces lumières. Je marche vers Némérya pour rencontrer le professeur Baobab. » Je sentis ma voix flancher. Elle commençait à trembler, trahissant ma peur. Si chaque jour en Lumiris était similaire, je ne saurais tenir bien longtemps. Mon cœur battait vite. Mon pouls avait considérablement augmenté. Pourquoi réagissais-je ainsi ? Il ne s’agissait que d’un simple homme. Pas plus ou moins spécial que je ne l’était moi-même.
« Je vais devenir dresseuse… » dis-je avec peu de convictions. Comme si par son simple regard il m’avait suffisamment effrayée pour que je concède à renoncer au moindre de mes rêves. Je sursautai lorsque mon dos s’apposa contre l’un des lampions. J’eus craint qu’il s’agissait d’un quelconque binôme duquel aurait pu bénéficié cet hurluberlu. J’avalai ma salive. La fuite n’était donc plus possible par la voie de derrière, direction dans laquelle je devais aller. Je me sentais mal. Comme si une main enveloppait tranquillement mon cœur pour le serrer avec sadisme. Soudainement, je rêvais de mon lit à Jadielle. De serrer l’un des innombrables Couafarel de la ville contre moi. De les caresser. Je baissai la tête vers le Rozbouton toujours enthousiaste. « Je suis désolée petit. Je ne crois pas pouvoir te protéger sur ce coup. » Il ne fit que pousser un petit cri de joie. J’y avais pourtant entendu la désolation. La faiblesse. Le manque d’expérience et de conscientisation. Comme si elle avait pu me reprocher tout ça. Si réellement elle devait devenir ma partenaire de route, voilà qui commençait bien mal notre aventure. Une larme perla ma joue. Voilà. Le pire se produisait maintenant. Je dévoilais ma vulnérabilité. Je penchai la tête pour tenter de sécher cette larme dans le creux de mon épaule. Chaque seconde qui passait me faisait serrer encore plus fort le petit Pokémon bourgeon, comme s’il n’avait été que l’une de ces peluches que, enfant, l’on imagine capable de nous protéger. « Je suis vraiment désolée si je ne devais pas être ici… je voulais juste aller à Némérya, je ne savais pas que le route vous appartenait, sinon je l’aurais contournée par les boisées… » geignais-je de manière assez peu articulée, toujours acculée contre mon lampion qui devait s’humecter tant j’étais trempée de cette sueur froide de terreur.
Silas E. Reid
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La jeune fille me regardais … En même temps.. vue la tronche que je tirais et mes paroles, il était peu possible qu’elle m’ignore, j’avais toujours eu un cotés assez intimidant.. La demoiselle ne faisait pas la fière mais elle ne lâchais pas Tachys qui semblait tout content et ne comprenais clairement pas la situation. La jeune fille ne dit rien pendant quelques minutes.. Jusqu’à ce qu’elle ose me dire… Qu’elle allait bien.. me demandant si moi aussi j’allais bien.. Elle se foutait de moi non ? Mon regard se durcit encore.. Enfin si c’était possible.. la demoiselle semblait jeune mais, elle manquait pas d’aplomb à se moquer ainsi de moi. Je la vis serre mon petit bébé dans ses bras… Tachys lui bien entendu était heureux comme tout, il avait un câlin.. rien de mieux.. Mais, il allait sûrement commencer à se rendre compte que quelque chose n’allait pas.
Ce que tu peux pour moi ? Tu te fous de moi là ?
Je m’étais retenue de crier.. J’avais parler avec colère… Franchement, c’était trop.. il y avait du limite au foutage de tête… Et elle venait clairement de le dépasser.. Je fis un pas vers elle… Je finis par m’apercevoir que la gamine semblait pétrifier de peur.. Elle reculait, elle se bloqua contre un lampion.. au moins, il y avait peu de chance qu’elle prenne la fuite. Elle continuais de parler.. qu’elle profité du coin. Qu’elle allait voir le professeur du coin.. Elle n’avait donc pas encore de pokémon et c’était bien une jeune. Je souffla tentant de reprendre doucement mon calme.. C’était dur.. Ce qui me calma le plus c’est quand elle parla à tachys qui lui n’avait pas encore tout compris.. il était si innocent et mignon.. il allait falloir que je lui apprenne qu’il ne fallait pas se laisser câliner par les inconnu.
Je fus encore plus surpris de la suite.. voila que l’inconnue s’excusait d’être sur cette route.. Elle ne savait pas qu’elle.. était à moi ? C’était quoi cette histoire encore ? De quoi elle parlait ? Je la regardais toujours avec la même tête même si, intérieurement.. j’étais un peu plus calme. La route ne m’appartiens pas.. Par contre, c’est mon partenaire que tu tiens dans tes bras.. Je sais pas si t’es au courant, mais le vol de pokémon est un délit… Alors je te conseil de reposé ce pokémon…
Tachys remuais doucement, il semblait commencer à avoir sommeil lui aussi.. C’est normal pour un pokémon de cette taille et de son age. Je me rapprocha encore d’un pas attendant que la demoiselle réagisse, bras croisé. Je ne sais pas à quoi vous pensiez.. mais je prend soin de mes pokémons.. Il n’a pas pas besoin de protection.. Alors reposer le par terre…
je voulais juste récupéré mon pokémon, je faisais un effort considérable pour maîtriser le ton de ma voix et paraître un peu moins menaçant.. C’était pas facile.
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Lyanora M. Caelum
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Cette petite bête mignonne était donc sienne ? Ma terreur se transforma soudainement en un profond malaise. Il faut dire que son changement de ton soudain y était pour quelque chose. Ce qui tantôt était teinté par le reproche n’était plus qu’un ton de curiosité et d’ambiguïté. J’imagine que j’aurais réagi de la même façon si j’étais tombée par un pur hasard sur un étranger qui tenait mon Pokémon. Je déposai le Rozbouton au sol nerveusement. Si ma peur s’était quelque estompée, il restait encore en moi une once de frayeur qui se terrait plus ou moins habilement dans la moindre de mes actions. Mes deux mains saisirent le pied du lampion derrière moi, comme si cela m’eut rassurée d’une quelconque manière. J’espérais que cet homme comprenne que l’intention était bien loin de moins de lui faire du mal, de me moquer de lui ou de m’approprier ce qui n’était pas mien. Certes, les quelques minutes pendant lesquelles je tins le petit germe furent splendides en mon sens et suffisantes pour que je puisse imaginer quelques aventures improbables avec ce petit Pokémon. Le simple fait de l’avoir dans mes bras était suffisant pour que je puisse conforter mon choix de prendre un Pokémon plante comme premier compagnon.
Néanmoins, j’avais l’impression d’avoir grandement merdé. Si bien, que ces larmes de frayeur tout à l’heure en était devenue de honte, voire de tristesse. En voulant aider, j’avais nui et j’avais horreur de ce sentiment perfide qu’était la honte. Celui-ci qui chaque fois m’entraînait dans un gouffre intense de reproche personnel et plus ou moins approprié. Je regardai le petit Pokémon au sol qui semblait toujours heureux quoique somnolent. Lui, contrairement, semblait plutôt heureux de cette petite aventure qu’il avait vécue. Comme si une tentative de kidnapping était une expérience adorale. « Milles excuses. Je ne voulais pas vous nuire. Voyez-vous, il était seul et je croyais qu’il s’agissait d’un petit Pokémon sauvage. J’aurais alors aimé m’en faire une amie. Loin de moi l’envie de causer du souci à quoique ce soit. Il est si adorable. » Ma tête fixait le sol. Mes pieds étaient encrés en celui-ci comme si bouger m’avait été impossible. Je me justifiais avec tellement d’assistance alors qu’au final, ce n’était là qu’un simple malentendu. Malentendu que tout humain possédant un tant soit peu d’intelligence pardonnerait. Surtout que visiblement, je me reprochais atrocement cette erreur. J’avais tout de ces petites princesses vulnérables que l’on voit au cinéma. Montrant que j’étais largement dominée sur le plan caractériel ici. Que je n’avais ni vigueur ni volonté à me battre. Une minute, j’avais été épatée et enthousiaste à l’idée de découvrir cette région. J’avais maintenant atrocement peur d’aller plus loin. Et si tous les habitants de cette région étaient aussi froids et agressifs ? Jamais je ne parviendrais à aller plus loin que la capitale, je ne pourrais même pas croiser ma sœur et lui faire cette fameuse surprise pour laquelle j’avais imaginé mille-et-un scénarios. Lentement mes jambes fléchirent et mon dos glissa le long du lampion. Je portai mes mains vers mon visage pour cacher ce qui approchait. Voilà qui arrivait déjà. Première journée et je pleurais déjà comme une enfant en public. Je jetais déjà la serviette. Je voulais me blottir contre la Feunard de ma mère et attendre que la tempête passe. C’était bien moins ça, en pauvre fille que j’étais, je m’écrasais à la première embûche. Placée de telle manière à ce que l’étranger ne put voir mon visage, ce dernier étant enfoncé dans le creux de mes genoux, je sentis mon béret tomber sur le sol et libéré ma chevelure noire. « Je pensais que vous vouliez lui faire du mal. Pardon. » maugréai-je de manière presque incompréhensible. Était-ce la fatigue qui parlait ou mon endurance complètement dérisoire des débordements émotionnels d’aucuns ? Je l’ignorais, mais je me retrouvais très affectée par un si petit quiproquo. Je m’inspirais de la pitié. Je faisais pitié en fait. Je n’étais qu’une si faible loque qui s’écroulait avec tant de facilité.
Je pleurais. Là. Devant un inconnu. En un lieu que je ne connaissais pas. Loin de mes proches. Loin de mes pairs. Loin de tout ce que je chérissais. Qu’avais-je cru en venant ici ? Que je serais capable de vivre une aventure sans jamais craquer. Me voilà bien mal-positionnée si tel était le cas, car déjà je regrettais amèrement ma venue ici. Cet homme ne pouvait qu’être indisposé et, à la limite, me fuir maintenant. Je ne valais pas grand-chose pour lui. De toute façon, d’ici quelques temps, je serais remise et reprendrais ma route j’imagine qu’il devait le savoir. Pourtant, je ne pus m’empêcher de confier. Je n’avais même pas vérifier s’il était toujours là, j’avais simplement laissé aller les mots qui me pesaient sur le cœur. « C’est la première fois que je mets enfin les pieds hors du domaine familial et je me heurte déjà des situations incongrues digne ma maladresse. Votre Rozbouton était si beau… je voulais l’amener avec moi, jamais je n’aurais cru qu’il appartenait à quelqu’un. Ne vous méprenez pas, je trouvais la route si enchanteresse que j’eus qu’il n’y avait que beauté ici, comme dans les contes de fée et, de ce fait, que même mes rêves les plus crédules étaient possibles » La déferlante continuait de se ruer sur ma joue. Allant jusqu’à mouiller mes cuisses et les rebords de ma jupe. Même si mes bras travaillaient fort pour sécher chaque larme, ils ne parvenaient pas à suivre la cadence. « Comment j’ai pu croire qu’une poupée de chiffon comme moi y arriverait ici, seule ? » À prononcer ces mots, je me sentais comme une diva s’apitoyant sur son sort, soudoyant pour que quelque aide imprévue se manifeste. Je m’insupportais. Moi et mes chichis. Pourtant, je ne cherchais pas à me plaindre, je souhaitais simplement qu’il comprenne que je n’avais voulu commettre aucun crime. Je reniflai bruyamment, tentant d’empêcher un filet de morve de toucher mes vêtements. Je ne voyais ni cet homme ni le Rozbouton, j’imaginais bien qu’ils avaient pris la poudre d’escampette. Après tout, qui se préoccuperait du sort d’une chipie qui avait tenté de leur voler un Pokémon ? Qui se préoccuperait de moi ? « Je ne voulais pas me foutre de vous vraiment… je voulais être polie. Je voulais juste que répondre à vos questions. » continuai-je de manière peu articulée. Vraiment, si cet homme était toujours là, alors il en était un brave, de ceux que l’on devrait épouser, malgré cette violence passagère qui l’avait habité plus tôt. Je reniflai un nouveau coup.
J’avais toujours eu du mal à comprendre cette partie de moi, celle qui se reprochait la vie et la mort, l’enfer et le paradis, même si les prémisses de ses reproches n’avaient été que de faibles malentendus tantôt puérils, tantôt plus sérieux. J’avais cette tendance à voir comme beaucoup trop grands les reproches d’un tiers, qu’ils fussent sérieux ou non. « Je vous demande pardon… si j’avais quelque chose à vous offrir, je le ferais. » Je disais cela comme si je continuais d’avoir peur de cet homme, bien qu’il eut mentionné que la route n’était pas sienne qu’il avait écarté d’un simple signe de main la possibilité qu’il soit un membre de gang méprisant qui s’en prenant aux aventuriers fraîchement arrivés. Mais bon, c’était du Lyanora tout craché ça. Craindre pour crainte plutôt que par réelle crainte, comme si j’avais affectionné ce sentiment d’une quelconque façon. Comme si ça avait été possible de seulement considérer affectionner cette émotion. Je reniflai à nouveau, enfouissant mon visage encore plus loin entre mes genoux, comme si j’avais honte de n’avoir encore aucune possession en ces terres. Pauvre Rozbouton qui, malgré sa joie tout à l’heure, devait maintenant endurer mes états d’âme aussi peu charmants fussent-ils. Je grimaçai. Cette pensée me fit réaliser une chose importante, ou du moins à laquelle j’accordais de l’importance à ce moment précis. Si je n’arrivais pas à me contrôler moi-même, comment pourrais-je être une bonne dresseuse ? Après tout, j’étais l’idiote qui tentait de protéger un Pokémon de son propre dresseur. Quelle ironique et idiote histoire. Quelle ironique et idiote fille. Incapable de prendre soin de soi et pourtant, elle espérait se lancer dans l’une de ces aventures interminables où esprit et corps sont mis à contribution sans arrêt. À cet instant précis, je ne souhaitais que retourner en mon Kanto natal. M’assoir comme si ce voyage en bateau n’avait jamais été. Comme si ce Rozbouton n’avait jamais été. Comme si cette rencontre n’avait été qu’un vide dans ma mémoire que j’aurais fabulé, dans le désir de me trouver une vie plus intéressante que celle de la fille de célèbres coordinateurs Pokémons.
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Le visage de la demoiselle se transforma soudain.. la peur.. La peur était en train de devenir autre chose, mais elle semblait toujours aussi mal à l’aise. Elle finit par se mettre à pleuré.. ce qui bien entendu émue mon petit pokémon qui la regardais avec de grand yeux humides. Elle s’excusa, elle avait pensé qu’il s’agissait d’un pokémon sauvage vue qu’elle l’avait vue seul.. Je pouvais pas lui donné tors la dessus.. Je me sentais assez fautif de m’être endormi.. Il aurait pu lui arriver n’importe quoi.. D’ailleurs, c’est bien ce qui avait failli arriver.. Il avait failli être kidnapper. Tout ça, était entièrement de ma faute, que je me sois endormi était impardonnable. J’eu pas le temps d’ouvrir la bouche qu’elle se mis à pleurer à chaude larme puis m’expliqua qu’elle venait de sortir de son domaine familial et qu’elle avait des truc de rêve ou je sais pas quoi.. En tout cas.. c’était une petite bourgeoise qui ne connaissais pas le monde. Elle continuais de pleuré, ne me laissant pas parler, elle se traitait de poupée de chiffon, Je comprenais pas bien pourquoi elle se mettais dans cet état.. Ses excuses me semblais suffisante. Pour le coup, il faut l’avouer, je savais plus trop quoi dire, je me gratta le crane, gêner, attendant qu’elle finisse sa scène. Je soupira quand elle dit qu’elle voulais juste répondre à ses questions… Visiblement, elle avait toujours pas compris que je les avaient poser théoriquement parce qu’elle avait mon pokémon dans les bras et que du coup.. Ca n’avait pas grande importance.. Je leva légèrement les yeux au ciel. Voilà maintenant qu’elle voulait m’offrir quelque chose.. je soupira doucement.. et attendis..Elle ne disait plus rien, elle avait enfin fini.
Pas besoin d’en faire autant, c’était un malentendu et je suis capable de le comprendre, j’allais pas vous taper dessus… Cela arrive de mal comprendre une situation.. Je ne vais pas vous en vouloir pour ça. Sachez.. qu’un pokémon qui viens vers vous aussi facilement, c’est très certainement qu’il n’est pas sauvage… Je vous remercie du compliment..
Par contre, ça me faisait quand même un peu mal au coeur qu’elle est pu pensé que j’allais faire du mal à mon pokémon. Je m’approcha d’elle pour la redresser doucement et lui montré que je n’allais faire de mal à personne.
C’est oublié ok ?
Je la remis bien sur pied, j’étais pas un monstre. ; C’est là que j’aperçus mon petit marisson tenant l’œuf comme il le pouvait, sortir du buisson, il avait sûrement était intriguer par tout notre tapage.
Gamera ! Te ballade pas avec l’œuf comme ça ! Tu va le faire tomber !
Je récupéra un peu précipitamment l’œuf aux reflets métallique puis je remercia tout de même mon pokémon. Gamera regardait la demoiselle, visiblement curieux.. c’était donc elle qui avait fait tant de bruit ! Au passage, je surveilla cosmos, le pyronille et Actaea qui dormaient toujours… C’était déjà ça. Je m’éloigna pour prendre une bouteille d’eau et un petit paquet de gâteau dans mon sac. Je tendis l’eau et les gâteaux à la demoiselle peut être que ça suffirais à la calmer un peu.
Vous vous sentez mieux ? Je caressais doucement l’oeuf, le tenant contre moi.. J’avais hâte qu’il éclose… je quittais pas du regard la demoiselle, Gamera et tachys aussi d’ailleur.
Il s’appelle Tachys...
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Lyanora M. Caelum
Dresseur·euse Pléiade
Messages : 1322 Née le : 02/12/1998 Age : 25 Région : Kanto Pokédollars : 3965 Stardust : 2996 Stardust utilisés : 2789 Equipe pokemon :
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Je le regardai curieuse. Mon affaissement moral n’avait rien changé pour lui. Enfin si, mais autrement. Il ne s’était pas braqué. Il ne m’avait rien rapproché. Soudainement il m’avait pardonnée. Cet homme était-il un quelconque messie, tentant de propager çà et là un message de miséricorde à travers Lumiris. Mes fesses qui s’étaient, plus tôt, humectée de l’humidité de l’herbe ne touchaient plus le sol. Mes points d’ancrage étaient redevenus mes pieds. Il m’avait relevée. Par pitié ? Par entregent ? Je ne pouvais répondre, mais il tentait de prendre soin de moi. Je l’avais tellement mal jugée. Tellement mal jugée. Cet homme fois que j’avais pris pour un homme violent souhaitant me faire du mal à moi ou à ce Rozbouton… Tachys. C’était ce qu’il venait de dire. C’était le nom de cette petite bête. Je dois avouer que ce n’était pas le nom que je lui aurais donné, je ne trouvais pas cela particulièrement beau. Heureusement, il ne m’appartenait pas de juger la toponymie des uns. Vraiment pas. Surtout pas en fait. Je n’avais ni Pokémon ni enfants pour les comprendre. Et si ce mot était relié à une partie de sa vie, une larme de sa nostalgie et d’une épreuve qu’il a dû outrepasser. Avec maladresse, je tentai de sourire au petit Tachys que j’avais presque arraché des bras de son maître. D’un petit geste bref, je rangeai les gâteaux dans mon sac, remerciant l’homme. J’ouvris la bouteille d’eau de laquelle j’engloutis le contenu sans me faire prier. Comme s’il n’y eut qu’une seule gorgée dans le contenant, au bout de quelques secondes elle était vide. Aussi vide qu’elle eût été pleine auparavant. Ma gorge s’était refroidie. Mes larmes s’étaient séchées comme si c’eût été une quelconque source de réconfort. Quelle tristesse pour les gâteaux, je n’avais malheureusement pas faim. Je les aurais bien pris, mais ç’aurait été un total manque de respect à mon corps et son intégrité que de manger, bien que l’odeur des kiosques environnants m’eût grandement creusé l’appétit, je savais que ce n’était qu’illusoire. Je grignoterais donc plus tard, pas maintenant. Je rangeai la bouteille vide dans mon sac et portai mes poignets vers mes yeux pour les essuyer. Tentant de cacher ces larmes qui avaient, plus tôt, humecter mon visage, tentant de les renier.
« Pardonnez-moi. Je me suis laissée gagner par la peur. Merci pour les rafraîchissements. » Je tentai d’esquisser un sourire. Malhabile, de peu de conviction. Il fallait que je me rattache à chose. Que je me change les idées. J’avais envie d’arrêter de penser à cette crise de larme avec laquelle j’aurais tôt fait de me torturer ce soir quand je m’allongerais dans le lit de l’auberge que j’aurais choisie. Je posai les mains sur mes hanches, tentant de me donner une prise pour me reprendre en main, comme si le fait que cet étranger ait pu voir ma sensibilité était une offense, en soi, complètement impardonnable.
Tentant de camoufler ma vulnérabilité derrière une once de courage, mon regard triste devint soudainement admiratif. Je m’accroupis et pinçai la joue du petit Rozbouton « Enchantée, monsieur Tachys. Moi c’est Lyanora. Pardonnez la petite frayeur plus tôt. » J’ignore s’il avait réellement eu peur, mais je me disais qu’il fallait bien, à un moment ou un autre, s’introduire comme il se doit. Contrairement à d’habitude, il n’y avait eu aucun gloussement de rire ou de joie. Je caressai légèrement sa tête puis me relevai. Observant cet homme face à moi, ne prêtant pas de réelle attention à son Marisson. Je conservais ce sourire plutôt sarcastique. Comme si je ne l’eus pas apprécié le moins du monde. Comme si je l’eus détesté plus que mon pire ennemi. Je semblais désenchantée. Je m’en voulais tellement. Ce n’était pas lui que je méprisais, mais moi. Ma réaction, mon insouciance, ma méconnaissance. Je devais me racheter et mon cerveau cherchait comment.
Je respirai un bon coup, comme si le fait d’aérer mon cerveau m’aiderait d’une quelconque façon à trouver quelque chose d’autre à discuter. J’eus néanmoins un flash. Bref. Il n’alimenterait pas des heures de discussions, mais j’imagine qu’il serait suffisant pour se remettre sur un chemin plus amical et cordial que celui que nous avions emprunté… beaucoup plus véhément. Cet œuf métallique que son Pokémon lui avait apporté. Que comportait-il ? Était-ce pour lui ? Était-il simplement un éleveur. Des questions se bousculaient maintenant dans ma tête comme si la prémisse de notre discussion ne s’était jamais déroulée. « Vous savez ce qui en sortira ? » dis-je plutôt indiscrètement en scrutant l’œuf. Il faut avouer que je n’avais jamais vraiment vu d’œufs Pokémon, si ce n’est à la télévision et celui-ci me fascinait me fascinait particulièrement. Il brillait. S’il avait plus clair et si j’avais été plus proche, je pouvais facilement concevoir que son écaille deviendrait le reflet de mon image. Je me sentais comme envoûtée par cet objet qui, en bout de ligne, n’était qu’un prétexte dans ce contexte. « Connaissez-vous ses parents ? » Il n’avait même pas répondu à ma première question que déjà je lui en lançais une nouvelle. Comme si j’eus voulu le noyé sous mes questionnements. Comme si j’eus voulu le pousser à oublier qu’il m’avait rencontré avant la seconde précise où j’eus notifié l’œuf qu’il tenait en ses bras. Je ne m’approchais néanmoins pas. Encore trop gênée. Encore trop fébrile. Je restais à distance, adossée au lampadaire, source de lumière de l’endroit où nous étions. La nuit s’était approfondie. Il n’y avait plus comme lumière que le doux éclairage bleuté, presque divin de cette lumière qui était pourtant assaillie par les insectes, comme si elle eût été une ennemie à leur survie. « Vous êtes dresseur depuis longtemps ? » ma question fendit l’air. Changeant de ce sujet précédent beaucoup plus ludique. C’était devenu professionnel. Je m’intéressais à son expérience, à ses Pokémons… à sa vie. Comme si j’eusse été une amie avec laquelle il renouait après des années d’absence. J’étais tout simplement rêveuse. Je savais que cette vie de dresseuse approchait pour moi et j’avais envie d’apprendre d’autres. J’avais envie de me familiariser à ce domaine avant même que je ne sois lancée. Je voulais savoir où je mettais les pieds. Je voulais savoir ce qui m’attendait. Je voulais savoir si j’allais pleurer… encore. J'étais décidément tellement étrange. Tantôt j'avais peur, tellement que j'en eus pleuré. L'instant suivant, je cherchais à oublier, je passais à autre chose. Je faisais comme si rien n'était arrivé et voilà que je me replongeais, maintenant, dans ces émotions négatives. Était-ce parce que je n'avais pas dit merci ?
Silas E. Reid
Dresseur·euse Éclipse
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Enfin, la demoiselle se calma, cela me rassura un peu, Elle caressa même mon petit pokémon, s’excusant auprès de lui pour la peur qu’elle avait occasionné., je la laissa faire mais, je finis par lui dire :
Si ça peux vous rassurer, je crois pas qu’il est eu si peur que ça, il avait l’air même très content d’avoir un câlin, il n’a très certainement pas tout compris, il est jeune… J’ai eu bien plus peur que lui !
Au final, c’était moi qui lui avait fait peur en montrant que quelque chose n’allait pas, je les regarda, encore une fois, Tachys semblait plutôt content de l’attention que lui porter la demoiselle, il semblait avoir rapidement oublier ce qui s’était passé avant, c’était déjà ça. La jeune fille se redressa et me regarda.. Ce que je lu dans ces yeux, ne me plu pas du tout.. En faite, j’avais l’impression qu’elle fixait un tas d’ordure particulièrement putride, elle n’avait vraiment pas l’air de me porter dans son cœur… Je savais que je lui avait fait peur mais.. Quand même .. Je méritais pas un tel regard non ? Cela me blessa un peu mais, je préféra ne rien faire remarquer.. Mon visage resta donc exactement le même. Elle changea de sujet, parlant finalement de mon œuf, comme-ci il ne s’était rien passé, comme-ci elle n’avait jamais eu un tel regard pour moi… Elle était vraiment étrange comme ça.. A un moment, je semblais la dégoutter et voila maintenant qu’elle discutait joyeusement.. Elle semblait aussi avoir oublié son énorme crise de larme… je suppose que c’était déjà bien.. Elle me demanda si je savais ce qui sortirais de l’œuf puis, avant que j’ai eu le temps de répondre à sa question, elle me demanda si je connaissais ses parents et une fois de plus.. Avant que je réponde, elle posa une nouvelle question. Elle voulait en savoir plus sur moi, c’était vraiment étrange, c’est pas comme-ci elle voulait faire ami-ami avec moi non ? Je soupira mais décida de lui répondre tout de même. Je ne sais pas du tout ce qui va sortir de cet œuf, ni qui sont ses parents d’ailleurs, on me l’a donner sans rien dire…
J’espérais d’ailleurs que ce ne serait pas une mauvaise surprise.. Après tout, j’ignorais complètement ce qu’il y avait dedans.. peut être que quelqu’un cherchais à s’en débarrasser.. Bah.. j’étais bien placé pour savoir qu’on ne juger pas quelqu’un à son apparence ou… Un pokémon à son œuf.. Quoi qu’il en sortirais, j’en prendrais grand soin ! Après tout.. la dernière fois, c’est Tachys qui était sorti de l’œuf ! J’allais aimé ce futur bébé, j’en étais certains..
Pour ce qui est de moi, je ne suis pas un dresseur pokémon, je n’ai jamais participé à un combat.. Je suis chercheur et.. Je m’intéresse à l’élevage… De ce que j’ai compris, vous voulez être dresseuse ? Vous.. vouliez prendre un type plante comme Tachys ?
Les type plante semblait étrangement m’apprécier… bref.. la jeune fille semblait très attiré par mon petit rozbouton.. Je me demandai à quoi ressemblerais son pokémon, un truc tout mignon je suppose.. Ca lui irait bien.
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Lyanora M. Caelum
Dresseur·euse Pléiade
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Ça existait donc ? Des gens qui ne prenaient des Pokémons sous leur aile que pour les observer et les étudier, en apprendre plus sur eux et leur développement. Certes, je savais qu’il y avait des chercheurs les professeurs Chen et Baobab en étaient des exemples purs et durs, mais je concevais pourtant avec grande difficulté qu’il n’y ait jamais quelconque consécration de ces Pokémons via une dépense de leur énergie, en combat ou prestation. C’était quelque chose qui m’échappait. Peut-être était-ce dû à cette éducation que j’avais reçu. Celle où tout Pokémon se devait d’être charismatique et de servir la cause de l’élégance dans des prestations flamboyantes. Il y avait peut-être en cet homme un fond de noblesse que je n’imaginais pas qui le faisait sentir mal lorsqu’il utilisait ses Pokémons autrement qu’en les laissant vivre comme ils le méritaient ? Mais n’était-ce pas là une vie d’ennui que de se condamner à ne vivre ni l’excitation des combats ni le trac des prestations. J’avais du mal à imaginer une vie de dresseur sans ces éléments. Peut-être était-ce là tout le sens du choix de ses mots. Il n’était pas dresseur, mais il possédait des Pokémons c’était là, pour moi la définition d’un dresseur, allait-ce plus loin ? Était-ce plus complexe ? Existait-il seulement de telles nuances ? J’en connaissais si peu et jamais je n’avais entendu d’autres mots pour décrire un possesseur de Pokémon que celui de dresseur. J’étais aux portes d’un monde que je connaissais si peu. Prête à m’aventurer dans un inconnu des plus insécurisants et incertains. Je n’avais pas vraiment osé y penser jusque-là et la vérité s’offrait maintenant à moi grâce à cet homme. Il lui avait fallu bien peu de mots. « Je ne suis pas dresseur… » Il y avait en ces mots une facette complète d’une vie consacrée aux Pokémons que je n’avais jamais imaginé du haut de mes vingt ans.
« C’est possible ? » lui dis-je tout étonnée. Comme s’il eut été télépathe et qu’il avait eut la possibilité de déchiffrer la moindre de mes pensées. Je le regardais, les yeux ronds, comme s’il avait été un messie porteur d’un message des plus loufoques. Je ne riais pourtant pas, je soutenais son regard, curieuse. « Je veux dire, il est possible de consacrer sa vie aux Pokémons sans jamais se battre ? Je n’avais encore jamais entendu une telle chose. Par chez moi, tous les garçons et toutes les filles rêvent de devenir champion. De vaincre Giovanni, le champion local. Il me paraît assez extraordinaire qu’une personne puisse aimer les Pokémons sans vouloir les donner en spectacle pour le public. » justifiai-je en me grattant la tête avec un peu de gêne. Les Pokémons m’avaient toujours fascinée et si je ne concevais pas vraiment de dévouer ma vie à une quelconque recherche ou à une vie sans public qu’il soit de combat ou de prestation. Mes parents auraient bien peu de fierté si je choisissais ce chemin trop loin de leur vision carré et hiérarchique de la vie. Cela ne m’empêchait pas d’être curieuse. De m’intéresser à la vie de cet inconnu. C’était ça, tisser des liens après tout. Il m’en faudrait bien pour passer au travers des épreuves qui m’attendaient en Lumiris. Si mes parents s’avaient, je n’avais personne et je n’étais certes pas aussi statique qu’eux et je sais que je ne resterais pas bien longtemps en place en cette région. Je lui souris. De toutes mes dents. C’était comme si cet instant où j’avais eu peur s’était évaporé. Plus rien de ce qui était arrivé ne comptait. J’étais parvenue à oublier et à pardonner, rapidement, certes, mais c’était bien qui j’étais. Une jeune femme à la miséricorde fort agile.
Dans mon enthousiasme, je me ravisai un peu. Si j’étais avide de connaissance, je n’avais pas envie de brusquer ce pauvre étranger. Il devait me voir comme une femme tellement agitée, qui ne savait pas où donner de la tête, à la fois instable émotivement et hyperactive. Cette pensée me déchirait, mais j’avais fini par accepter avec le temps que cela me correspondait bien. Oh ! J’avais oublié ! « Milles pardons monsieur. Je me rends compte que j’ai laissé votre question sans réponse. Oui, j’aimerais bien avoir un Pokémon plante. J’ai toujours eu une certaine affection pour les végétaux, mais avec la famille que j’ai eue, je n’ai jamais vraiment pu les étudier et apprendre à les reconnaître. Je me dis que maintenant que j’ai choisi la vie d’une pélerine en quête de sa propre identité, aussi unique soit-elle, je pourrais prendre ce temps que je n’ai jamais eu pour apprendre à les reconnaître. J’imagine que ça commence avec des Pokémons de ce même… » type… Mais je n’avais pas fini ma phrase. Je me trouvais sotte. Sotte d’ainsi m’ouvrir à un homme donc je ne connaissais même pas le nom. Je me rendais compte à l’instant qu’il ne l’avait jamais mentionné et que je ne m’étais présentée qu’à son Pokémon, faisant abstraction de lui, comme s’il n’avait été qu’un accessoire où un élément de décor de cette route où nous nous trouvions. « Je crois que je vous dois des excuses. D’abord pour avoir pris pour un chef de gang qui me voulait du mal, mais aussi pour m’être présentée à vos Pokémons, mais pas à vous. Je suis Lyanora. Je viens de Kanto. Je souhaite établir mon nom çà et là par ici, là où mes parents n’ont pas trop d’influence, en espérant les rendre fiers. » dis-je avec un sourire hésitant. « Et vous ? » En bon moulin à paroles que j’étais, je lui laissais à peine le temps de me répondre avant de caler une autre phrase. En réaction ou non à ce qu’il m’avait lui-même dit. Je ne suivais aucun fil conducteur. J’étais complètement décousue. J’avais du mal à imaginer comment il faisait pour me suivre.
« Oh ! Et votre oeuf… c’est atroce. Qui oserait abandonner un petit bébé ainsi ? » dis-je en m’approchant et posant la main sur la coquille. Comme si j’avais été une amie particulièrement proche alors que je venais à peine de faire sa rencontre. Comme si cette eau m’avait octroyé le droit de m’immiscer familièrement dans sa vie. J’imagine que ça ne lui plairait pas, hélas j’étais impulsive. Je retirai mes mains rapidement et les portai à ma bouche « Pardon, je suis un peu bête, j’agis comme si nous nous connaissions depuis longtemps. Mais où sont mes manières ? » L’une de mes mains descendit jusqu’à ma cuisse et je commençai à me pincer. Comme j’avais l’habitude de le faire pour me punir lorsque j’étais le moindrement impertinente. Je baissai la tête, fixant le petit Tachys plutôt que d’affronter le regard, probablement réprobateur de mon interlocuteur du moment. Peut-être serait-il temps pour moi de reprendre ma route. Je n’étais peut-être pas faite pour tisser des liens avec cet homme, après tout, je foirais tout depuis le début de cette rencontre… depuis le début de ce voyage même. Peut-être devrais-je regagner le navire et repartir vers Kanto. Il n’était peut-être pas trop tard. « Désolée de vous déranger. Je ferais peut-être mieux de reprendre ma route… » chuchotai-je à peine audiblement. Le volume était suffisant pour qu’il m’entende et distingue mes mots, vu comment je m’étais rapprochée de lui en à peine quelques secondes. Je fis un pas vers l’avant. Je ne voulais pas partir. J’avais envie de parler, de partager… mais je n’étais visiblement pas douée. J’espérais pourtant qu’il me retienne. Qu’il m’empêche de partir. Lui qui semblait tant aimer ses Pokémons ne pouvait qu’être une bonne personne, quelle qu’eut été ma première impression.
Silas E. Reid
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Je ne savais pas quoi pensé de la demoiselle en face de moi, elle semblait changer d’humeur et de conversation tout les 5 minutes… J’étais pas habituer à côtoyer une personne comme ça… Elle était si énergique.. C’était une vraie tornade. Vue tout ce qu’elle m’avait dit depuis le début c’était une demoiselle de bonne famille, j’aurais pas imaginé les riches aussi mouvementé, j’avais l’impression que même tachys ne savais plus ou donné de la tête. Elle semblât complètement sur les fesses quand elle compris que je n’étais ni un dresseur ni un coordinateur, comme-ci c’était inimaginable de juste.. vouloir être tranquille avec ses pokémons.
Peut être qu’un jour il arrivera que l’un de mes pokémons veuille combattre ou participé à un concours.. Alors effectivement pour leur faire plaisir peut être qu’on en faira.. Mais personnellement, ça ne m’intéresse pas tellement.. Vivre à leur cotés.. Voir ce que cet œuf va devenir.. Cela me suffit amplement…
Je comprenais qu’on aimais son pokémon.. mais de là à forcément vouloir l’affiché…
J’ai pas mal de jeune pokémon, je crois pas que les affichés soit une bonne choses…
Finalement, elle passa à un autre sujet, la question que je lui avais posé et qui était jusqu’alors rester sans réponse. Elle aimerait bien avoir un pokémon plante.. Je regarda tachy qui vins vers moi, voulant apparemment un câlin. Je lui en fis un.. souriant, ce dernier semblât plus que content, il semblait pas se rendre compte que c’était pas forcément évident avec un œuf dans bras. Voilà maintenant qu’elle s’excusait de.. quoi ? M’avoir pris un chef de gang ? Je savais que mon visage pouvais intimidé les gens.. Mais.. de la à prendre pour un chef de gang ? J’avais l’air si mauvais que ça ? Une ombre de tristesse passa dans mes yeux tendis qu’elle s’excusait de s’être présenté à mes pokémon mais pas à moi. Elle se présenta donc sous le nom de Lyanora , étonnement, elle me demanda mon prénom.
Silas… Enfin.. C’était Silas Elias.. mais j’utilisais jamais Elias alors, ça n’avait pas d’importance. Elle parla ensuite de mon œuf, j’haussa un sourcil et le caressa doucement. Il est entre de bonne main… et on me l’a offert vous savez je l’ai pas trouver dans un coin obscur.. Je regarda l’œuf.. j’avais vraiment hâte de voir ce qu’il allait donné, je n’en pouvais plus d’attendre, il fallait l’avouer, surtout que je me doutais qu’il ne tarderais plus à sortir.. Je l’espérais. Elle osa approcher de moi pour toucher l’oeuf, je la laissa faire.
Pas grave… Et finalement, elle décida qu’il était temps de partir, qu’elle ne voulais pas me déranger plus que ça. Ah, euh, d’accord.. Bonne continuation
Je savais pas trop quoi dire pour tout avouer et j’avais encore en tête le fait qu’elle m’avait pris pour un chef de gang.