Aujourd’hui la destination était le confins du monde. Plutôt les confins de notre monde, Le Lumiris nouveau, un nouveau monde antique, au secret bien plus anciens et mystique. L’Eldorado des explorateur de la région la toute nouvelle ile millénaire : Exilar ! Voici la destination de notre périple, le point d’orgue de se concours porté par la promesse d’une terre nouvelle, une terre de conquête sauvage, rude et indomptable : The Promised Neverland ! Qui sait ce qui nous attendrait au bout de ce voyage : Paradis ou enfer ? La dernière fois que tu y avais été, c’était par mégarde, tu ne sais trop comment, en sortant de la base de la team mistral sous le volcan Ekena, maintenant gelé, tu t’étais retrouvé dans cette nouvelle contrée. Le contexte n’avait pas été propice à la découverte et l’émerveillement. Tu n’étais que faiblesse et dégout lors de ta première… « confrontation » avec les locaux. Désolé c’est le seul terme qui me vient en tête vu come votre première approche fut tendu, mais bon tu étais loin d’être aidé, le plus apte de notre petit groupe était ce vieux timbré de Jéricho ! Ensuite tu était revenu ici pour affaire… Juste pour confronter Kisara, ton passé, tes addictions… Mais tu étais un homme nouveau maintenant comme ses landes qui se profilaient à l’horizon, prise dans un voluptueux drapé qui dissimulait ses formes, tel une femme couverte d’un linge souple et délicat…
-Alors m-moussaillons jusqu’où avez-vous déjà na-navigué ? Jusqu’à un autre port ? Une autre con-contrée ? Une autre région ? Avez-vous voyagé jusqu’au con-confins de notre monde ? Avez-vous senti la houle d’un au-autre m-monde ? Di-différent mais p-p-pourtant si identique ? Je vous propose aujourd’hui de na-naviguer en mer inconnue, celle qui se trouve au plus p-profond de vous ! Explorons l’inexplorable, explorons ce monde enfuit en vous !
Comme si la météo se pliait à tes désirs, le navire fut enseveli par la brume alors que tu terminais ton discours. C’était tellement mystique que les enfant t’aurais pris pour un sorcier, un shaman des temps moderne, capable d’invoquer le brouillard. Pourtant tu avais eu si peu d’effort à fournir pour offrir cette ambiance des plus voluptueuse, aux convives présent sur le wailord de métal et de bois. La brume envoutante, étouffante, angoissante, se réveilla alors s’animant de vives flammes violine et ocre. Une ambiance omniprésente à Fort-des-Songe et qui t’étais fort appréciable. Si quelqu’un parvenait à observer la mer à notre position, il nous aurait certainement pris pour un navire hanté, dont de nombreux esprits de fiers pirate mort en mer se seraient épris. C’était un spectacle magnifique il fallait l’avouer se jeu de dissimulation et de lumière. Un véritable pièce de théâtre, mystérieuse et intrigante. Rompant le silence de ta voix, à nouveau, tu t’envolais, pris dans une aura, qui te projeta du sol vers les cieux tel une étoile filante ! C’est ainsi, véritable astre lumineux, que tu t’imposa au-dessus de tous, les surplombant, t’inscrivant dans ce ciel muet qui refusait de se dévoiler. Dans ta cabine, celle du capitaine, tu parvenais à voir presque parfaitement la scène grâce à ta haute position et la disposition des orbes lumineuse, flottante.
-OH ! L’ambiance est pa-parfaite, n’est-ce pas ? C’est à vous de jouer Ethan, Izaiah, présentez-vous, et ensuite, montre nous de quoi vous êtes capable ! ___
• Voici l’intro de ce concours, le Présentation ! L'ordre de passage sera : Ethan puis Izaiah • Vos prochains posts correspondront à une présentation aux public de votre perso et pokemon qui participent (si ça vous chante) • Il n'y a aucune limite de lignes imposée, mais ne faites pas trop court et soyez créatifs. Faites preuve d'imagination, et n'oubliez pas de vous amuser ! • N'oubliez pas de faire votre demande de modération après le post de Iza ! Si vous avez des questions, demandez à Alaric ! Bonne chance à tous !!
Si on avait dit un jour qu’Ethan Thetford s’inscrirait comme concurrent dans un dôme concours, tu aurais ris à en perdre le souffle. Toi, un timide de nature, dans un concours ? Qui l’aurait crû ? Certainement pas tes parents. Mais ta carapace aujourd’hui est si forte, si coriace que tu ne peux pas t’empêcher de vouloir plus de notoriété, de laisser ta trace un peu partout où tu passes. Après tout, il faut bien montrer du dévouement pour quelqu’un qui veut devenir champion d’arène, et quel meilleur moyen que de montrer à la population les capacités de ton type de prédilection ? Car oui, le type glace peut être puissant, si utilisé stratégiquement, mais il est aussi d’une grande beauté. C’est un type que tu as toujours admirer pour sa grâce sans limites et la beauté qu’il dégage. Peut-être es-tu trop friand de l’hiver et que c’est la raison pour laquelle tout ce qui est lié au froid, à la neige et à l’univers glacé te passionne autant. Tu es un passionné, ça, personne ne peut te l’enlever, mais tu n’es clairement pas blanc comme neige.
Ça fait déjà quelques jours que tu es arrivé à Port-Corail, et tu as eu le temps d’analyser les lieux, comme à chaque fois que tu te trouves en milieu inconnu. Tu n’avais jamais pris le temps de visiter Port-Corail, car les occasions ne semblaient pas t’y mener, mais tu es content d’y être maintenant. Le paysage marin te plaît aussi, certes moins que celui des plaines enneigées, mais il te satisfait tout de même, sans oublier le petit motel que tu habites pour quelques jours qui t’offre une vue très plaisante. Tu y es d’ailleurs en train de te préparer pour ta journée, le stress bouillonnant en toi à la même intensité que ta volonté de gagner. Pour ton concours, tu as emmené tes vêtements les plus sophistiqués, du moins, ceux qu’ils te restent du déménagement. Te voilà, devant la glace, à finir de tresser tes cheveux encore quelque peu humides depuis ta douche, alors que tu regardes tes vêtements : un veston vert ajusté par-dessus une chemise blanche repassée, un petit collet blanc et des gants qui complètent le tout. Tu termines le tout d’un pantalon propre, noir. Un dernier regard dans la glace, puis tu soupires avant de te retourner.
- Allez, il faut y aller. Ce n’est plus le temps de reculer maintenant, pas vrai ?
Tu lèves la tête vers tes deux compagnons qui vont t’accompagner dans cette nouvelle aventure, qui t’attendent déjà près de la porte. Ils sont prêts, et tu ne veux pas décevoir tes amis. Blizzy et Toshinori te donnent envie de te dépasser et tu les ramène dans leurs Pokéball avant de quitter ton motel à pied, la boule au ventre et les angoisses t’envahissant de plus en plus.
***
Tu y es enfin, le grand bateau Wailord accueillant les concurrents de concours. On t’a dit qui était ton adversaire, et tu reconnais ce jeune homme que tu avais embêté maladroitement avec ton Rocabot sur la route 5. Celui de Johto, tout comme toi. Ça te déstresse un peu, mais tu sais bien qu’il ne te reconnaîtra pas de toute façon. Tu as changé depuis, au point de non-retour. Pas physiquement, mais mentalement, tu n’es plus le même. Dans ton coin réservé au concurrent, tu le vois au loin mais tu n’en fais rien. Il ne te connait pas, tu ne le connais pas, tu t’es simplement trompé. De toute façon, bientôt, ton attention se porte sur le maître de ce dôme, Alaric Onde, qui fait sa petite prestation d’entrée en matière. Tu es épaté, et un peu terrifié, mais ton visage reste de marbre, car il ne faut pas montrer ce que l’on ressent avant d’être sur scène réellement. Bientôt, on annonce ton nom. Tu souris malgré cette nausée qui te prend, tu ne laisses rien paraître, puis relève la tête fièrement. Tu commences à avancer, au même rythme que tes Pokémons et Toshonori utilise éclat glace pour te faire entrer en scène, à travers le brouillard et les petits éclats scintillants de glace qui t’entoure désormais. Tu t’arrêtes et te penche avant de commencer à parler, d’un ton confiant qui t’étais jusqu’à maintenant inconnu :
- Bonjour à vous tous ! J’aimerais, en premier lieu, remercier monsieur Alaric d’avoir accepté de m’accueillir sur ce magnifique bateau afin de participer à mon premier concours.
Tu prends une pause pour reprendre ta respiration et commencer enfin à te présenter.
- J’aimerais maintenant me présenter ainsi que présenter mes deux bons acolytes présents avec moi pour vous émerveiller aujourd’hui ! Je me nomme Ethan Thetford, originaire de Johto, mais habitant maintenant dans un appartement dans la région de Windoria. À mes côtés se trouvent deux Pokémon d’un type que j’affectionne particulièrement, et j’ai nommé Blizzy et Toshinori ! Nous avons tous les trois plus que hâte de vous démontrer la beauté du type glace !
À l’entente du premier nom, qui est le sien, ta givrali saute sur ton épaule et pousse un couinement adorable en faisant un clin d’œil à la foule alors que Toshinorim ta Lokhlass secoue doucement ses nageoires pour saluer tout le monde d’un air enthousiaste. Tu t’es présenté, tu as présenté tes compagnons, maintenant il ne suffisait qu’à mettre le paquet sur les futures prestations. Une part de gâteau… non ?
Tu devais rendre le change. Donner tout ce qu’il te restait de cœur et de corps pour te sortir de cet enfer, pour continuer d’exister et de faire honneur aux esquisses dysfonctionnelles des espoirs que l’on plaçait injustement en toi. Tu devais le faire Iza. Tu ne pouvais pas devenir l’ombre de ton passé, le croquis imprécis et négligé de ton propre fantôme : tu ne pouvais pas te refermer sur toi-même et attendre que l’orage passe – Il ne passerait jamais. Ce serait trop suspect, trop problématique. Ainsi viendrait forcément un jour où tu devrais expliquer pourquoi tu ne sortais plus, pourquoi plus personne ne t’attendait à l’hôpital et pourquoi tu avais soudainement trop de temps libre dans un monde où tu n’en avais jamais eu. Si tu voulais fuir les questions, les aveux honteux et le poids d’autres jugements que le tien : tu devais continuer d’exister. Même si c’était difficile, même si les yeux étaient plus souvent vitreux que pétillants…
Tu devais le faire.
Assis dans les coulisses du navire, tu prends une grande inspiration en rejetant la tête par en arrière. Tu ne laisserais aucune chance à ton partenaire. Si tu possédais encore un infime espoir de briller et de te prouver dans le regard des spectateurs, tu ne comptais pas le laisser filer.
Depuis deux jours, les marques indélébiles d’un hématome violacé recouvraient la majeure partie de ta joue gauche, mais ta nouvelle passion pour le maquillage était parvenu à masquer l’essentiel du problème. Manquerait plus que ça tient : un gros plan de ton visage abîmé sur tous les écrans des braves gens de Lumiris. Ça passerait niquel – Non. Il y aurait forcément des questions. Il y avait toujours des questions.
D’autant plus que ce concours était spécial pour toi : tu ne pouvais pas te permettre de te présenter à Alaric dans l’éclat des pires jours. Ton maître méritait mieux que cela, mieux que tes dérives émotionnelles et le souvenir marqué de ton exutoire. Pourquoi vivais-tu, Iza ? Dans quel but ?
Esquissant un sourire éreinté, tu jettes un rapide coup d’œil à Hawkeye non loin de toi. Tapis dans un coin de la pièce, le Braségali semble vouloir disparaître jusqu’à fusionner avec le papier peint. Avais-tu pris la bonne décision en le choisissant parmi les autres ? Aurais-tu eu mieux fait de mettre la lumière sur Agony plutôt que lui ?
- Je sais que ce n’est pas tout à fait la vie que tu espérais Hawk… Sache juste que je ne t’ai pas menti : Nous allons retrouver ton dresseur. Ça prendra le temps que ça prendra, mais je ne faillirai pas.
Je ne faillirai pas une deuxième fois. Continus-tu dans ta tête. Ignorant si tes paroles ont atteint le braségali, tu finis néanmoins par détourner ton regard de lui. Au fond, ça n’a pas la moindre importance. Tu as d’autres chats à fouetter, d’autres priorités à gérer : Ethan venait d’être convoqué sur scène. Ce serait bientôt ton tour… Et tu savais que tu devais faire sensation. La dernière fois, avec Vai’ata, les choses ne s’étaient pas totalement passées comme prévues. Agape avait pris des libertés que tu ne lui avais pas demandé et, au final, vous vous étiez plus couvert de ridicule que vous n’aviez gagné la sympathie du public. Ça n’arriverait plus. Même si tu l’avais de nouveau choisi pour représenter tes spectres – Mais peut-être aurais-tu dû passer le flambeau à Paradox – tu ne le laisserais pas faire de toi la risée du dôme sous les yeux d’Alaric.
- Allons-y.
Indiques-tu à tes deux comparses en te relevant : il était temps de briller.
Au moins un peu.
T’extirpant doucement du coin le plus sombre de la scène – Tu avais fini par accepter ton appartenance aux spectres –, tu laisses Hawkeye prendre l’initiative de ton apparition. Sur scène se mettent alors à tomber de multiples plumes dont l’abondance parvient à te cacher suffisamment pour te permettre d’avancer sans être trop remarqué. Un juste milieu entre le trop et le pas assez. Néanmoins, il n’est pas question pour les plumes d’atteindre le sol. Aussitôt qu’elles s’en approchent d’un peu trop près, une imposante ombre noire se précipite des coulisses pour venir les avaler l’une à l’une, te permettant d’avancer sans les piétiner.
Et puis, les plumes blanches – symbole de pureté et de liberté – absorbées par les ténèbres que personnalisent ton équipe… Ça te parlait un peu trop.
- Merci à vous de vous être déplacés aujourd’hui. Certains me connaissent peut-être – t’étais quand même le mec qui avait fait Miss Lumiris – mais laissez-moi me présenter malgré tout : Je suis Izaiah Lux Silvērsteiń et c’est un véritable honneur pour moi d’être présent parmi-vous aujourd’hui…
C’était vrai. Mais c’était surtout parce que tu devais leur prouver à tous ce que tu valais. Tu devais briller dans un autre regard que le tien, oublier le linceul de déshonneur dont l’hôpital t’avait couvert. Tu devais survivre dans un monde qui ne voulait pas de toi, te trouver une raison d’exister dans une vie qui n’était pas programmée pour toi. S’il y avait un sens à tout ceci, un sens aux années volées, tu devais le trouver. Sinon à quoi bon ? Pourquoi, parmi tous les autres, c’était toi que Mère Nature avait extirpé des griffes de la mort ?
Te massant instinctivement les poignets, l’air un peu trop confiant et habitué, tu reprends.
- Cela fait déjà un moment que j’attends l’occasion de performer dans ce dôme et je compte bien tout donner. J’espère que moi, Agape et Hawkeye ne vous décevrons pas !
En retrait derrière toi, le Skelénox et le Braségali s’empressent de saluer le public à leur manière.
Simple. Sobre. Parfait. Tu n’allais pas raconter ta vie. Tu n’allais pas leur imposer le cours de ton existence : tu allais te contenter de régler tes comptes sur scène, quand tu n’aurais pas besoin de parler et que les gestes traduiraient le fil de tes pensées.
Là seulement, tu estimerais le besoin de t’éterniser.
Alors c’était ce genre de masque que les deux concurrents avaient décider d’arborer ? Redescend tu n’es pas en position de faire le malin Alaric. Tu étais comme eux, et je te soupçonne aussi de t’adonner au plaisir de ce masque quand j’ai le dos tourné ! Mais aujourd’hui tu ne pouvais te permettre d’être ce gamin qui joue à l’adulte, non, tu devait être celui qui ébranle la terre et soulève les océans… Celui qui perce les âmes à jour et qui les force à se révéler ! Fleurissez jeune bourgeon, comme dirait Lyanora !
Une musique s’élève alors, en même temps que la brume un peu dissipée nous enserre à nouveau. Il n’était pas encore l’heure de briller d’un éclat solaire. Toi, du haut de l’unique mat du navire, nageoire dorsale inexistante du géant des mers et antenne relais du bateau, tu contemplais cette mer de désolation avec un regard ampli de nostalgie. Des âmes errantes à guider d’un monde à l’autre. Tu n’étais rien d’autre que le Davy Johns des temps moderne, te grattant le menton en espérant qu’aucune barbes tentaculaire n’y ai poussé. Tu avais souris en remarquant que ton imagination te rendait vraiment trop enfantin, ou alors était ce…
-Ohé moussaillons ! On ne vous vois p-pas de la-haut ! Etes vous si insignifiant q-qu’un simple brouillard p-peut vous soustraire à notre monde ? JE NE VOUS ENTEND P-PAS IZAIAH, ETHAN ! Qu’attendez-vous ? IL EST T-TEMPS DE BRILLER MAINTENANT ! Où vous serez emporté p-par la vague avait même d’avoir su la dompter !
T’es devenu rude Alaric, me couper comme ça en pleine narration pour disrespect les concurrents de ton dôme ? On ne t’as jamais connu aussi sauvage, même face à Lise ! Qu’est ce qui t’énerve à ce point ? Est-ce le fait de te voir dans le miroir ? Ou l’envie de les voir se surpasser ? L’envie de les voir déchirer les ténèbres pour briller à en faire jalouser le soleil ? Tu avais bien vu que ton ami, et élève dans la coordination n’était pas dans son assiette mais il ne t’avais rien dis et tu étais pas du genre à poser des questions, disons que dans ton quotidien tu avais pas besoin d’en poser pour tout savoir et plus encore (bonjour miss Lumiris la bavarde). Tu préférais les actions aux paroles, ta vie en témoignait, ce début de concours en était une preuve de plus :
-Assez parlé ! Montrez-moi qui vous êtes !
Je ne peux que te donner raison pour le coup, Alaric. Pas besoin de long discours, laissons les cœurs et les pokemon parler. Cette brume qui nous aveugle tous finira bien par disparaitre, nous laissant voir la vérité. Cette vérité, vrombissante, rugissante, qui résonne dans notre têtes et nos oreilles comme un appel à l’aide, cette vérité que nous refusons de voir ! Fermez vos lèvres, ouvrez les yeux, c’est maintenant que se dévoile le monde ! ___
• Voici le premier tour de ce concours, le Thème Libre ! L'ordre de passage sera : Ethan puis Izaiah ! • Vos prochains posts correspondront à une prestation sur un thème de votre choix. • Il n'y a aucune limite de lignes imposée, mais ne faites pas trop court et soyez créatifs. Faites preuve d'imagination, et n'oubliez pas de vous amuser ! • N'oubliez pas de faire votre demande de modération après le post de Kei ! Si vous avez des questions, demandez à Alaric ! Bonne chance à tous !!
Tu as eu droit à des applaudissements, des regards intéressés, ou confus, parfois les deux. Bref, tu as fait ta première image dans la tête de tous ces spectateurs, qu’ils se trouvent devant toi ou à la maison, derrière un écran. Car oui, maintenant, tu te rends compte que tu es filmé depuis le début. Est-ce que ça ajoute au stress que tu as déjà réussi à pousser un peu plus au profond de toi ? Certainement. Vas-tu craquer pour autant ? Non, encore moins devant Izaiah. Tu ne sais pas pourquoi, mais en lui brille une arrogance certaine qui te déplaît. Probablement un masque, comme le tien, mais il ne te plaît pas. Le tien Ethan, plaît-il au moins à quelqu’un ? Tu n’en sais rien, mais ce n’est pas le temps de commencer à t’enfoncer dans le labyrinthe qu’est devenu ton cerveau, car ce n’est pas aujourd’hui, à quelque minute de performer que tu pourras trouver la sortie. Izaiah se présente à son tour, sobrement et avec, à tes yeux seulement peut-être, un air snob, ce qui te rend un peu plus tendu, mais tu ne fais mine de rien car l’image que tu dégages jouera à coups sûrs sur ta note, donc autant faire genre. Tu applaudis même, parce que tu es un bon acteur et que tu te dois de te montrer presque amical envers ton concurrent.
Tu t’épates parfois avec tes talents à masquer tes émotions et ressentis, c’est fou. Tu es de marbre, de glace même, si on puisse le dire. Tu finis d’applaudir en même temps que la foule, qui s’est déchaînée beaucoup plus pour lui. Il est connu, tu ne l’es pas. Il s’est déjà montré en concours, toi jamais. Bref, disons que les statistiques ne semblent pas de ton côté, du moins, pour le moment. Tu peux renverser les données, si tu y crois. Y crois-tu Ethan ? As-tu assez confiance en toi et ton équipe pour avoir la moindre chance de vaincre ? Ton équipe n’est pas le problème, et tu le sais toi aussi. Ton équipe, elle admire le spectacle que vous offre l’hôte, et tu finis par les imiter, parce que ça reste fascinant à voir. Cet homme connait son dôme concours, ça, il n’y a rien à dire. Et te voilà, perdu dans un brouillard, alors qu’on te demande de performer et de te sortir de ce dernier, Oh, tu ne laisseras pas ce brouillard te cacher du public longtemps. Que le spectacle commence !
La douce musique sortant tout droit d’une boîte à musique commence à emplir les environs de sa douce mélodie. Les lumières sont toujours éteintes, et c’est là que tu en profites pour mettre tes patins à glace de façon minutieuse et silencieuse. Tu y arrives dans le noir, car le patin est une de tes activités favorites offerte en hiver, et que tu y es désormais assez habitué. C’est alors que tu tapes doucement le dos de Toshinori, qui utilise la capacité Vibraqua pour emplir la scène d’eau avant que Givrali combine le tout avec un vent glacé, qui gèle cette dernière et rend la glace lisse, sans oublier que la brise froide fait aussi partir le brouillard qui cachait ta scène. Alors que les notes de musiques montent en tonalité, ta voix sonne, presqu’omniprésente aux alentours, et tu dis d’une voix calme et teintée du ton d’un conteur expert.
- Jusqu’à ce que la mort nous sépare… c’est une phrase que l’on entend dans les mariages. Des promesses d’amour inconditionnel et de support éternel. Cher public… une histoire d’amour, c’est bien beau, mais on oublie parfois que l’amitié est souvent beaucoup plus forte que l’amour.
Le ton de voix est doux, calme et posé, même si tu tremble un peu. Tu ne trembles pas de froid, parce que tu y es habitué, et tu aimes ça. Tu trembles plutôt parce que tu ne veux pas décevoir, comme tu l’as toujours fait auparavant. Tu fermes les yeux un instant et fait un signe à ta givrali d’entrer en scène. Elle fait genre qu’elle a de la difficulté à patiner sur la glace, et tombe en utilisant sa capacité météores, qui illumine un peu plus la glace de différentes couleurs pastel. C’est alors que la première lumière frappe enfin la scène et laisse apparaître ta givrali, qui joue le Pokémon épuisé et prêt à ne plus se relever. C’est alors que toi-même te lance sur la glace d’un air alors que Toshiinori enchaîne une berceuse douce, qui semble prête à emmener Blizzy dans le sommeil et les ténèbres. Mais le chant arrête quand tu arrives en patinant sur la glace fraichement faite et que tu saisis Givrali avant qu’elle ne s’enfonce dans les ténèbres. Tu souris et tourne sur toi-même dans un pivot bien exécuté qui fait retomber ton acolyte sur ton épaule. Tu es essoufflé, mais tu recommence à parler, une lumière suivant désormais ton parcours de patin.
- L’amitié est la forme d’amour la plus formel et la plus grande. Pourtant, c’est celle que tous semblent ignorer de plus. C’est elle qui nous rend plus fort, comme un super pouvoir divisé en deux et, qu’une fois réuni, rien ne peut l’arrêter.
Toshinori utilise brume pour te cacher à nouveau du public et en profite pour utiliser pistolet à o en même temps pour rendre la glace plus glissante et, combiné de nouveau avec vent glace de ta givrali, créé une sorte de bosse qui te fera sauter dans les airs, Blizzy sur ton épaule. Tu sors de la brume en plein saut une fois que le vent l’ait dissipé, et ta givrali utilise vive-attaque pour attaquer une statue de glace créée précédemment par le laser glace de ta Lokhlass. La statue éclate en mille morceaux et tu patines assez vite pour rattraper ta givrali en plein vol pour la câliner. Elle utilise regard touchant, ce qui te fais toi et le public tomber en amour avec elle de plus en plus. Toshinori commence à utiliser danse pluie, toujours en retrait de la scène. La glace commence à fondre, et tu commence à montrer que ton état physique et psychique se détériore. Tu perds ton sourire, et tu trembles, comme si le froid faisait désormais partie de toi, puis la glace disparaît tellement que tu tombes, affaibli, mais ta givrali se relève, elle. Tu t’exprimes à nouveau lorsque le piano remplace la boîte à musique, dans une voix faible, entre le murmure et le cri :
- Mais, cher public, nous ne sommes pas éternels, et on ne se rend compte de ce franc amour qu’est l’amitié que lorsqu’on le perd. On se rend compte que nous n’avons jamais pris le temps de dire ces mots à nos amis : « Je t’aime ». N’est-ce pas… du gâchis ? Tout ce temps, à ignorer sans scrupule ce sentiment…
Tu prends une pause. Tu fermes les yeux alors que la pluie de Toshinori s’agrandit, accompagné de plusieurs coups de tonnerre répétitifs, et assourdissants. Comme un énorme orage pesant qui t’enseveli peu à peu et qui fini par avoir raison de toi. Tout s’arrête à nouveau, le silence arrive… sauf le piano qui termine peu à peu sa mélodie en arrière-plan. Les lumières sont toutes éteintes, sauf celle qui est directement contre toi et ta givrali. On entend un son, comme une cloche. C’est le requiem de Toshinori qui embarque. Dans un dernier effort, Blizzy tente de te donner un coup d’main pour te relever, en vain. La deuxième cloche sonne et de ta poche, tu sors une petite couronne givrée que tu apposes faiblement sur la tête de ton compagnon, comme cadeau d’adieu, et signe de votre amitié caractérisée par cette glace qui vous anime tous les deux. Lorsque la troisième cloche sonne, ton corps est inerte, mais tu murmures quand même dans le micro pour terminer ta précédente phrase :
- Jusqu’à ce que la mort vous en sépare.
La lumière descend peu à peu, alors que ta petite évoli glacée implore tous les dieux que tu puisses te relever, ce que tu ne fais pas. Les lumières s’éteignent sur l’image de Blizzy, tenant la couronne fortement entre ses petites pattes, visiblement complètement abattue par la situation. Tout se ferme, puis doucement tu te relèves, étonnamment fier d’avoir eu le courage de faire tout ce numéro dramatique sans trop te tromper dans ce que tu avais écrit de base. Les lumières s’ouvrent doucement, puis tu souris au public, les remerciant avant de quitter la scène pour rejoindre la loge, félicitant tes deux Pokémons fièrement au passage. Si tu n’avais pas gagné, au moins tu avais offert selon toi une performance représentant bien le ton type de prédilection ainsi que ta superbe équipe. Tu es fier, et ça ne t’arrive pas souvent.
Tu te souvenais de lui comme on se souvenait d’un livre ou un d’un film insipide, sans saveur. Le souvenir fuyant des rencontres oubliées, de ces âmes que l’on croise, mais dont l’on finit par négliger l’existence... Les traces dissipées d’une autre époque, d’une histoire dont l’on a tourné la dernière page il y a bien longtemps.
Un peu honteux, tu baisses légèrement les yeux en dévisageant le blondinet qui se tient sur ta gauche. Tes doigts crispés continuent de masser tes poignets endoloris dans l’espoir d’effacer une sensation fantôme qui ne saurait prendre racine que dans les tréfonds de ton imagination. Un tel manque de respect ne te ressemble pas. À quoi tu joues ?
Ethan n’est pas Vai’ata. Il n’a pas sa confiance, il n’a pas son sourire, il n’a pas sa prestance… Mais qui es-tu pour le prendre de haut, pour ne pas daigner un seul regard dans sa direction ? Te mordillant légèrement la lèvre inférieure, tu redresses doucement la tête en lui adressant un sourire sincère – Un sourire comme tu en partageais si souvent autrefois.
- Bonne chance pour ta prestation…
Murmures-tu en retournant les talons vers les coulisses. Encouragements sincères – Mais peut-être seraient-ils interprétés différemment. Personne n’avait à payer pour ta mauvaise humeur, pour cette vie dont tu cherchais désespérément le sens et l’intérêt.
Quelques secondes plus tard, seul, tu regrettes de ne pas pouvoir rejoindre Alaric sur le mât. Discuter avec ton professeur, échanger des banalités sans nom, te ferait du bien… Au lieu de quoi, tu t’entretiens platoniquement avec ton reflet – Tes pensées pour unique partenaire.
Les minutes sont longues et, lorsqu’enfin on vient te chercher, tu as l’impression sacrifié dix ans de ton existence dans le feu de l’attente. Tu n’as pas suivi la prestation de Ethan – Inutile de te foutre la pression, mais tu aurais bien aimé lui dire qu’il a bien fait ça. À rien ne sert de savoir si c’est vrai ou si c’est faux, les mots pénètrent dans le cœur des gens sans un regard pour leur sincérité. Jamais personne n’a su réfuter les encouragements d’un adversaire.
***
Cette fois, pas de sombre présage ou de noirceur dans laquelle te dérober : c’est au public que tu dois te dévoiler. La tête haute et le port altier, tu profites du brouillard ambiant pour tracer ta route vers le public avec modération et retenue. Seul le crépitement désagréable d’un objet pointu – du métal contre le parquet du navire suffit à déchirer le silence environnant, le souffle court des spectateurs. Curieux, tu tentes de les apercevoir au travers la vapeur suspendue à leurs lèvres, mais le plissement de tes yeux ne suffit pas à transpercer le filtre qui te sépare d’eux. Tant pis. Ne t’y attarde pas : fais comme si de rien n’était.
Les premières notes de piano – Si douces et si graves – viennent alors s’ajouter au tintement du bout de ferraille contre le sol. Il est temps de commencer.
Dispersant sobrement le brouillard à l’aide de ta main, tu t’en extirpes tant bien que mal en t’avançant vers le public. Épée à la main, tu resserres ta poigne sur le pommeau de l’arme en fixant tour à tour les visages que tes yeux parviennent à distinguer au travers l’éclairage et les relents de brume qui se dissipent tout juste assez pour ne pas t’étouffer.
Tu prends une grande inspiration. Tu vas leur en mettre plein la vue.
Brandissant la pointe de l’accessoire dans leur direction, tu t’empresses de prends la parole d’une voix forte et assurée afin que tous t’entendent.
- Cela fait des mois que nous avons quitté la terre de nos ancêtres, abandonné à la fois nos familles et nos domaines !
D’un geste de la main, tu désignes le navire sur lequel vous faites voyage, prenant aussitôt avantage de ton environnement.
- De l’autre côté du monde, une nouvelle vie nous attend. Là-bas, ils nous ont promis la richesse et l’abondance jusqu’à notre mort… Ils nous ont fait miroiter le serment de nous couvrir de tous les honneurs, d’expier tous nos péchés, pour peu que l’on conquiert ces terres arides et sauvages !
Tu ne te sentais toujours pas bon acteur, mais tu avais eu l’opportunité de t’entraîner depuis l’abandon de Vai’ata… Tu ne comptais pas lui faire déshonneur – Sous aucun prétexte.
Le regard dur, tu prends une grande inspiration. Ton discours n’est pas encore terminé. Bientôt, mais pas maintenant.
- Mais qui sait quel sort nous réserve réellement ce voya- …
Le son de ta voix est alors brusquement interrompu par un mouvement dans l’air, par le crépitement des flammes juste au-dessus de ta tête. Interdit, tu fais volte-face juste à temps pour redresser le plat de ta lame devant ton visage et encaisser le coup de pied enflammé de Hawkeye, ton Braségali. Déflagration vibrante, crépitement ininterrompu du brasier qui parcourt le dôme comme une trainée de poudre, l’annonce d’un horrible présage. L’impact est tel que, tout autour de vous, la brume s’évapore jusqu’à mettre à nue la scène sur laquelle vous performez. Parfait.
Incapables de supporter la puissance du Pokémon, tes coudes plient d’instinct sous l’effort alors que ton regard – Soudainement animé par un éclat vorace de colère – affronte celui complètement impassible de ton Pokémon. D’un geste rude, attisé par l’adrénaline et le prix des efforts, tu parviens à le repousser tant bien que mal, l’obligeant à faire un salto arrière pour retomber sur ses pattes.
Hawkeye te domine. De son mètre quatre-vingt-dix, le Pokémon en jette plus que toi… Et c’est exactement ce que tu souhaitais.
Refermant ta main libre sur la garde l’arme, tu t’empresses alors de menacer l’intrus du bout de ta lame. La distance qui vous sépare est conséquente, mais rien ne t’effraie. De toujours l’histoire a prouvé qu’il faut plus qu’un ennemi pour repousser l’envahisseur…
- Qui es-tu !?
Aucune réponse. À la place, Hawkeye se contente de glisser ses serres acérées contre sa poitrine, mettant alors en relief le symbole primitif sculpté à même le bois qu’il porte au bout d’une ficelle. Ton visage se renfrogne davantage.
- Tu es l’un des natifs de cet endroit…
Pour toute réponse, le Pokémon se contente de baisser solennellement la tête en fermant légèrement les yeux.
- Il n’est pas question de faire demi-tour ! Nous n’abandonnerons pas !
L’affirmation semble le piquer au vif. Redressant brusquement son bec vers toi, le corps de ton adversaire s’embrase alors comme un brasier que seule la colère alimente et, dès lors, il se précipite dans ta direction afin de te prendre de revers. Tu n’es qu’humain : lui est mieux. Stupéfait par la rapidité de l’action, tu écarquilles à peine les yeux lorsque son pied vient se plaquer dans le creux de tes omoplates. L’impact, dans toute sa violence, suffit à te projeter quelques mètres plus loin. Veillant à ne pas te faire mal en te réceptionnant, tu laisses ton corps rouler sur le sol à plusieurs reprises. Hawkeye n’a pas fait attention à la violence de son attaque. T’as mal. Ça devient une fâcheuse habitude de leur part.
Inerte, tu mets quelques secondes – d’interminables secondes – avant de tenter le moindre geste. Usant de ton accessoire comme appui, tu enfonces la pointe de l’épée dans le parquet du navire – Alaric allait te détester pour ça – afin de t’aider à te redresser. Il t’en coûte tout l’or et les efforts du monde, mais – peu à peu – tu parviens à te redresser sur tes genoux. Tu prends une grande inspiration, toussote légèrement lorsque la douleur bloque l’air dans tes poumons.
De son côté de la scène, l’indigène crache une gerbe de flammes menaçante accompagné d’un grondement rauque et bestial – C’est un avertissement. Se penchant légèrement, visiblement prêt à repasser à l’assaut, sa silhouette élancée – animale – se couvre graduellement d’une aura de puissance aussi écarlate que menaçante.
Doucement, tu déglutis.
- Tu…
Tu tousses, fais semblant de cracher un peu de sang que tu t’empresses de cacher dans le creux de ta main afin que personne ne voit le subterfuge.
- Tu ne me fais pas peur !
C’est faux. Il suffit de lire l’appréhension dans tes pupilles, l’inquiétude au fond de tes beaux yeux noirs. Parvenant enfin à te relever malgré les tremblements ininterrompus de tes muscles endoloris, tu ressaisi ta poigne sur ton épée puis, poussant un hurlement de rage, tu te précipites sur le Braségali. À plusieurs reprises, ton épée fend l’air alors que tu multiplies autant les coups que les maladresses. Habitué, Hawkeye évite chacun de tes assauts avec une facilité déconcertante, donnant le sentiment d’un étrange ballet nourrit de haine et de colère.
- Je ne partirai pas ! On m’a promis une nouvelle vie, l’absolution de tous mes crimes ! Je n’abandonnerai pas !
L’énergie du désespoir est-elle que les larmes aux coins de tes yeux paraissent plus réelles que d’ordinaire. L’absolution de tous tes crimes. Y auras-tu droit, toi aussi ? À cette idée, ton corps se voit peu à peu recouvrir d’une imposante aura malsaine se muant autour de toi comme si elle était possédée d’une volonté propre : les concours indéfinis et incarnats donnent l’impression de vouloir t’avaler tout entier.
La tête haute, le regard de braise, tu tentes de transpercer le corps du pokémon – Est-il trop tard pour préciser que l’épée n’est pas faite d’un métal trop solide ? – mais, pour une énième fois, celui-ci n’a qu’à se décaler légèrement pour éviter ton assaut final.
Le rapport de force n’est pas égal. Tu n’as aucune chance contre lui.
Dans la continuité du mouvement, ton corps balance légèrement vers l’avant alors que, loin d’être idiot, le Pokémon feu s’empresse de saisir ton poignet afin de t’y tirer davantage. Au bout de sa main libre, ses griffes s’illuminent alors et, d’un geste fin, il laboure ton dos de ses serres – Heureusement pour toi, il t’effleure – cette fois-ci – tout juste assez pour déchirer ton veston noir.
Vaincu, tu t’écroules sur le sol. L’énergie du désespoir qui t’enveloppait se disperse alors, semble retourner à la terre ou au ciel : qui sait. Tranquillement, gagnant de votre affrontement se permet de ramasser l’arme tombée au sol. D’un calme placide, presque perturbant, il en pointe l’extrémité dans ta direction. Son regard, neutre, ressemble à celui d’un bourreau condamnant l’existence de sa victime…
- Maudis soit ton peuple… Vous avez peut-être gagné aujourd’hui, mais la guerre n’est pas terminée. Vous ne pourrez pas repousser l’inévitable, vous n’avez aucune chan- … !
Discours interrompu par la pointe d’une épée enfoncée juste à côté de sa poitrine, mais qui, du point de vue des spectateurs, semble t’avoir transpercé de part et d’autre.
Le bruit d’une lame tranchant l’air parvint à vos oreilles, alors que le calme est revenue sur la scène suite aux deux prestations des compétiteurs. Alors comme par miracle, la brume se fendit en deux, s’écartant d’une part et d’autre du navire, te dévoilant, un sabre à la lame éclatante en main. Tu affichais un sourire, celui d’un homme confiant, fier de son entrée, car la tranche du brouillard n’était rien face au prodige qui allait suivre ! Le vrombissement des vague s’intensifia alors qu’un bruit sonore s’érigea, on aurait dit une cassure dans l’espace-temps, comme si une brèche venait de se créer, supprimant toute chose sur son passage. C’est alors que tout le monde pus admirer le miraculeux spectacle du prophète des océan. Devant la proue du bateau, les eaux se brisaient, se séparant comme pour laisser passer le navire, on aurait dit que le wailord fait de la main de l’homme, assoiffé, avait bus toute l’eau de la mer se trouvant devant lui, fendant l’océan en deux comme s’il fut Kyogre dieux des océans.
-Le monde est va-vaste et mystérieux ! Vous avez r-raisons, il f-faut se battre pour ceux qu’on aime, t-tout ceux que l’on aime car l’amour a b-bien des formes en effet, Ethan ! Tout est t-toujours relatif, car la vie est comme l’océan, imprévisible et indomptable ! Rien ne sert de t-tout prévoir nous ne sommes pas omnipotent ! Pour avoir montré un autre regard sur l’amour que le classique conte de fée, Ethan, je te met 8/10 Pour une première pa-participation t-tu as su prendre des risques et faire quelques combinaisons plutôt que juste enchainer les attaques. C’est un bon p-point, essaie des combinaison plus farfelue et imprévisible la po-prochaine fois ! Deviens inimitable !
Et t-tandis que tu pa-partais à la conquête de l’amour, Izaiah toi tu partais à la conquête… T-tout court ? Gloire, rédemption et argent, c’est donc ce que tu recherches ? C’est ce que t-tu es maintenant ? Je dois bien avouer qu-que ça m’a surpris ! Mais T-tu as eu l’œil ! Ta prestation p-prend en compte le navire, la brume, qui joue ici le rôle du grand plongeon vers l’inconnue… Et puis, oui Braségali en indigène oui ! Il a le look et le style de combat un indigène tout désigné ! L’histoire est convaincante, et tu y as mis du t-tiens, passe à l’infirmerie d’ailleurs… Mais tu m’as scotché, do-dommage que le combat n’ai pas duré plus longtemps et que tu te sois contenté de simple attaque et non de combinaison, qui sait ta note aurait été pa-parfaite ! Pour le moment tu obtiens 9/10
Les grimpe gonflent et grimpe autour du bateau, repousser de leur place naturelle devant le wailord. Il fallait bien qu’elles se trouvent une nouvelle place maintenant qu’elles étaient délogés ! C’est dans cette situation précaire, obnubilé par la mer tranché en deux, les eaux grondante autour de vous, et une étrange pluie perlant avec douceurs sur vos visages, que vous alliez devoir opérer pour votre deuxième prestation ! Tu te retournais alors vers les concurrents te tapotant la tête avec l fourreau de ton arme comme si tu venais de te remémorer un oubli.
Pa-pardon pour tout ça… Les miracles c’est pas t-toujours p-pratique, mais je suis s^r que les votre nous seront bé-bénéfique espérons que ça reste dans vos thèmes
-Le chant des sirènes -la grande arche -A la poursuite de l’horizon -Le trésors enfouit -Vague à l’âme
Après l’énumération des thèmes, tu quittes la scène en chantonnant particulièrement content que tout se passe comme prévu aujourd’hui, aucun pokemon feu à l’horizon pour tenter de bruler ton bateau… Grande première ! ___
• Voici le deuxième tour de ce concours, le Thème Semi-Libre ! L'ordre de passage sera : Ethan puis Izaiah ! • Vos prochains posts correspondront à une prestation sur un thème parmi les choix proposé. • Il n'y a aucune limite de lignes imposée, mais ne faites pas trop court et soyez créatifs. Faites preuve d'imagination, et n'oubliez pas de vous amuser ! • N'oubliez pas de faire votre demande de modération après le post de Kei ! Si vous avez des questions, demandez à Alaric ! Bonne chance à tous !!
« Bonne chance ». Bonne chance, te dit-il. Ces mots qui te font frissonner tellement ils te semblent faux. Ces mots t’irritent, comme le son d’un violon que l’on désaccorde dans le seul but de faire grincer des dents le premier passant. Ils sont le symbole même de la contradiction par leur sens : l’un souhaitant à l’autre de mieux performer, et l’autre lui disant que la chance est-ce dont il a besoin. C’est prétentieux. Izaiah ne te vois pas réellement comme une menace, et ça ne te fais ni chaud ni froid. Tu es de glace devant l’attitude d’un homme qui te semble prétentieux. Et toi ? Qu’avais-tu répondu à ce sourire qu’il t’avait jeté ? Rien. Tu avais hoché la tête simplement, peut-être pour lui faire comprendre que tu n’avais pas besoin de ses faux encouragements.
Tu n’étais pas là pour lui, mais pour ceux dehors qui voulaient bien de toi. Les spectateurs, ceux qui ne te connaissent pas, mais qui ont quand même réussis à trouver, en toi, une source de divertissement. Ta première prestation à vie, et tu avais mis le paquet. Serait-ce assez ? Seul ce cher capitaine Alaric pourra en décider. Pour le moment, tu es de retour dans la salle réservée aux participants, et tu laisses ton concurrent quitter la salle, sans un mot. Tu dois te changer, et t’occuper de tes Pokémon. Tu as donc d’autre chat à fouetter. Alors que derrière toi sonne la musique et les paroles de ton adversaire, que tu écoutes à moitié, tu t’assures que tout le monde est toujours d’attaque. Toshinori n’aime pas vraiment l’idée de monter sur scène, visiblement, et préférait rester au côté, comme à la prestation précédente. Les prochains thèmes étant néanmoins semi-imposé, tout dépendrait de ce que l’on te proposait, et tu serais peut-être obligé d’intégrer ton Lokhlass au décor. Tu lui caresses donc doucement la tête pour le rassurer, suivi d’une nouvelle caresse sur le dos de ta givrali. Tu lui retire sa couronne et la glisse dans ta poche. Tu n’as plus d’accessoire, donc tu devras désormais te contenter de donner ton maximum sans ces petits avantages visuels.
La musique termine, et on acclame les deux noms honoraires de la soirée, ce qui inclus le tien. Tu te lèves et retourne sur scène pour écouter les paroles et regarder la scène qu’Alaric t’offre. Tu es fier de ta note, et accepte la critique qu’on te fait. Tu applaudis, par respect, en même temps que le public pour féliciter ton adversaire. Enfin, ton cœur commence à battre plus vite parce que l’annonce des thèmes se fait. Cinq beaux thèmes sont offerts, en lien avec l’océan et ses secrets bien gardés. Mais toi, tu te perds dans ce vaste horizon, car tu ne sais pas quoi choisir. Le choix facile serait le chant de sirène, mais… on t’a demandé de prendre un risque, et c’est ce que tu feras. Tu attends que ton adversaire quitte la scène avant de t’éloigner dans la noirceur à ton tour pour te préparer. Vous voulez du risque ? Vous en aurez.
La musique s’élève doucement pour remplir l’air d’une mélodie mélancolique, à laquelle s’ajoutent quelques violons. C’est doux, mais frappant à la fois. Ça alourdit les cœurs. Les lumières sur le bateau s’allument doucement, mais tu n’y es pas. Tu es plutôt dans l’eau près du bateau, sur le dos de ton Lokhlass dans de vieux vêtements souillés, déchirés et mouillés. On ne te voit pas, mais on entend chanter. Enfin, fausser serait plutôt le terme. Ta voix est cassée et rouée par une fatigue apparente. Tu ne chantes plus désormais, tu te lamentes, et tu finis par t’écrier, toujours sur le haut, assez fort pour que tous puissent t’entendre.
- Ah, miséricorde ! Vais-je un jour pouvoir trouver ce foutu trésor ? Ça fait déjà des semaines, voire des mois que je suis parti et puis rien, rien ! Cette carte ne peut être qu’un attrape-nigaud… Argh !
Alors que tu t’apitoies sur ton sort, une pluie torrentielle commence à s’abattre sur toi, ce qui te fait grogner de nouveau de désespoir. Le tonnerre se joint à tout ceci, couvrant donc la musique pendant quelques petites secondes. Ça te donne le temps de monter près des marches menant au pont principal du bateau, et ce n’est que lorsque le tonnerre tonne de nouveau que ta givrali lance l’attaque météore pour illuminer la scène, telle un éclair frappant directement en face des spectateurs, suivit de plusieurs gouttes d’eau plus grosses éclaboussant un peu partout sur le pont, mais aussi quelques spectateurs assis au premier rang. Puis le son du tonnerre s’estompe pour laisser place à la musique, mais la pluie tombe toujours. Seul ton cri déchire cette harmonie, alors que tu tombes devant tous une fois que « l’éclair » est passé. Ton Lokhlass en a aussi profité pour monter de nouveau sur le bateau, mais il est vite retourné dans la noirceur. Tu ne lui en veux pas. Tu te jettes sur le bord de la rambarde puis t’exclames à nouveau.
- N-Non ! Mon bateau ! Il est en miette ! Je ne peux pas rester sur cette île… je- je suis foutu…
Tu t’écroules, avec tout le désespoir du marin qui vient de perdre sa seule chance de retourner dans la civilisation. Tu t’appuies contre un des faux palmiers présents comme décor sur la scène, l’air dépité. Alors que tu sembles t’endormir, la musique augmente en gravité et un rugissement s’élève du fond de la scène, qui te fait sursauter. Tu te retournes rapidement mais seul une ombre rapide est visible, et tu tentes de la suivre des yeux mais tu en es incapable. Elle se rapproche de plus en plus de toi et tu finis par pousser un petit cri en courant vers la partie non éclairée de la salle, criant soudainement, comme si tu tombais dans l’abysse. Un son sourd, puis un silence. La musique recommence doucement, et ce n’est que là que les lumières se rallument doucement pour découvrir la scène : Tu es dans une sorte de grotte bleutée complètement inégale et dangereuse. Tu évites une stalagmite de justesse. Heureusement, une partie est à découvert pour que les spectateurs voient ta prestation. L’espoir renaît dans tes yeux, et tu commences à croire à nouveau qu’il est possible que tu trouves ce trésor.
- Je le sens… je suis au bon endroit… à moi la richesse, enfin !
Tu te frottes les mains, signe de grande avarice, alors que tu plonges plus loin dans la grotte, mais aussi dans la noirceur. La musique s’arrête de nouveau, et les lumières s’éteignent. Avant que la mélodie reprenne, on entend quelque chose s’ouvrir, une exclamation victorieuse rapidement coupée par un son court, bref, sec. La lumière rallume doucement, et tu es par terre à travers une sorte de brouillard. Tu trembles, de la tête au pied. Tu es affaibli. La glace commence doucement en prendre dans tes vêtements. Tes doigts se crispent, tu tousses fort, tu ne respire presque plus. Les rugissements reviennent et deviennent omniscient, entourant l’air ambiant. De la grêle se met à te tomber dessus, créant un vacarme insoutenable qui couvre la musique alors que la grotte éclate en mille morceaux scintillants, si magnifiques devant une scène complètement horrible. Du coffre au trésor se dégage une fumée violacée, il t’envahit et tu remercies tous les dieux de te donner la faculté de ne pas respirer une vingtaine de seconde, parce que sinon tu risquais gros. Vingt seconde, c’est assez pour que le gaz empoisonné puisse se dissiper et laisser découvrir le merveilleux trésor, à quelques mètres de ta figure, rempli de (fausse) argent et de joaillerie. Tu pousses un soupir, qui sonne bientôt fatal, alors que ta faible voix retentit, assez forte néanmoins pour que tous entendent dans le silence quasi-total qui t'es maintenant offert.
- Parfois… certains trésors sont enfouis... pour une raison. Mais l'avarice qui vit en tout homme est parfois aveuglante...
Puis enfin, la musique tombe, et tu succombes rapidement. Les lumières s’éteignent, et encore une fois, l’une des cloches du requiem de Toshinori sonne, marquant la fin de ta prestation. C’était la meilleure idée que tu avais eue, et tu n’étais pas certain que ça allait plaire, mais de toute façon, à qui plaisais tu réellement ? Personne. On t’applaudit, et tu quittes la scène pour retourner dans les loges prévues pour les concurrents. Tu sais d’avance qu’Izaiah a cette ronde dans la poche, et une partie de toi est serein avec cette idée, mai tu n’arrives pas encore à savoir pourquoi. Tu n’avais pas pris assez de risques, pas autant que tu l’aurais voulu, mais tu aimes ce que tu as su monter, même si une partie de toi craignait que ce ne serait pas assez.
Résumons...
Thème : Trésor enfouit
Décor : Quelques palmiers, puis une grotte glacée avec un coffre à l'intérieur
L’air aussi grave qu’il a la tête basse, Hawkeye s’avance sous la pluie. Le contact des gouttelettes d’eau sur ses plumes et son type feu lui fait courber l’échine, donne à sa marche un aspect funèbre dont l’on fait difficilement abstraction.
Les reproches de ton maître résonnaient en toi comme un coup de poignard sur ton cœur et ton âme en souffrance. Quel genre d’être humain étais-tu devenu ?
Assis dans un coin de la scène, à l’abri des regards indiscrets, tu fixes ton Pokémon et la désagréable sensation des larmes célestes sur son corps. Tu n’aimais pas lui imposer cela, mais son rôle n’était pas de ceux qu’Agape pouvait tenir. Lui refuser l’accès à la scène pour un peu d’eau aurait été un moyen détourné de déclarer forfait… Et c’était complètement inenvisageable.
Le visage livide et vidé de son éclat, Hawkeye redresse légèrement son regard vers le public alors que ses épaules sont prises de soubresauts à chaque fois qu’une goutte fracasse son indifférence naturelle.
Jamais tu ne l’as vu si vide, si désespéré. De ton siège, face aux portes renfermant tes appréhensions, tu te questionnes à savoir s’il est encore question d’un rôle ou si son inconfort prend réellement racines dans la réalité. Tu déglutis légèrement alors que, lui, ferme les yeux. Le moindre de ses mouvements est lent et calculé, parfaitement en rythme avec le chœur de la pièce musicale qui l’accompagne. Doucement, ses épaules s’affaissent et c’est à cet instant où son corps semble abandonner sa raison d’être qu’un œil parfaitement rouge vient graduellement illuminer la pluie tout juste derrière lui. Le fixant en silence, l’étrange entité demeure quelques secondes immobiles jusqu’à ce que les haut-parleurs se mettent à cracher les notes mélodieuses d’une mélodie chantée par une seule et unique voix.
Surpris, le Pokémon redresse brusquement le corps et la tête en cherchant l’origine de ce chant magnifique. Pris d’un soudain regain d’énergie, il tourne sur lui-même jusqu’à tomber nez à nez avec l’œil rouge qui le fixe au large : de l’autre côté de la rambarde. Il fait un pas dans sa direction, secoue la tête comme s’il n’arrivait pas à y croire. C’est à ce moment que tu te redresses et t’avance pour prendre place sur la scène. Déposant une main assurée sur l’épaule de ton Pokémon, tu le forces à se détourner de la chose pour mieux te regarder.
- Ne l’écoute pas…
Dis-tu tout simplement. Visiblement contrarié, le point rouge gagne en intensité alors que la même rengaine se répète dans les hauts parleurs du navire. Ta poigne se serre sur l’épaule de Hawkeye dont le trouble est parfaitement visible : il ne sait qui croire.
- Elle tentera de t’envoûter, de te faire céder à l’appel de l’océan jusqu’à ce que tu t’y noies…
Ta voix est forte et portante, suffisamment confiante pour être entendue sans que tu aies besoin de crier quoique ce soit.
- Le désespoir des marins est grand en mer… Mais il te faut résister, il n’y a que la mort qui t’attend là-bas.
Tes propos dérangent et Agape, de son cadre, ne manque pas de te laisser savoir par l’apparition d’une ombre menaçante entourant son corps et consumant jusqu’à la pluie qui le cachait jusqu’à présent aux regards des curieux. Il a enfin dévoilé son véritable visage. D’instinct, tu tires Hawkeye derrière toi afin de l’éloigner de la chose. Dans la spontanéité du mouvement, il en perd l’équilibre et tombe en position assise malgré son regard qui se ne détache pas du spectacle. Stupéfait, celui-ci fixe le spectre avec effroi et incompréhension. Tu fais barrière entre eux, t’oppose au châtiment de la sirène -ou qu’importe ce qu’elle est- avec ton corps pour unique arme… Autant dire que tu vas mourir.
Malgré tout, ce n’est pas toi qui l’intéresses. Ce n’est pas toi qu’il veut. Ce n’est pas toi qu’il regarde.
Agape génère alors une petite flammèche violette que la pluie ambiante ne semble pas affecter. Malgré tes sourcils froncés et ton corps tendu, la petite curiosité te contourne sans que tu n’aies pu prononcer le moindre mot et suit son chemin jusqu’à Hawkeye dont le regard s’illumine une nouvelle fois. D’une main tremblante, il accueille la petite flamme dans sa paume et, à son contact, celle-ci s’embrase brusquement. Elle le couvre de chaleur, ranime ses os transis par le froid et son corps terrassé par l’humidité. À son contact, Hawkeye se sent renaître : il se sent vivant.
- Ne te laisse pas avoir !
Lui répètes-tu alors qu’il se redresse. Le chant des sirènes n’est pas qu’une vulgaire mélodie, qu’une odieuse litanie qui n’atteint que les tympans… Le chant des sirènes est un piège qui atteint le cœur jusqu’au creux de ses plus profondes entailles. Il vous donne ce que vous désirez le plus à l’instant où vous le désirez le plus. Il vous envoûte, vous fait perdre le nord et vos dernières réserves. À l’instant où vous l’entendez, vous lui appartenez déjà…
Refermant de nouveau ta main sur le poignet de Hawkeye, tu le fixes intensément du regard. Tu ignores l’aura menaçante qui entoure soudainement Agape et les excroissances qui menacent de t’attaquer si tu continues de te dresser entre lui et sa cible.
- Ne la vois-tu pas telle qu’elle est réellement !?
Les sirènes sont laides, il en a toujours été. Et pourtant, sous le charme de la créature, Braségali ne remarque rien de la noirceur qui entoure sa cible et des menaces qui l’englobent. Son regard est heureux, complètement captivé : il n’y a plus rien à faire pour lui.
Se dégageant de ta prise, le Pokémon feu continue sa route jusqu’à la rambarde du navire sur laquelle il s’appuie légèrement. De l’autre côté, le monstre continue de siffler. Dans les hauts parleurs, son effroyable mélodie résonne désormais avec une telle intensité qu’elle fait froid dans les dos. La mine sombre, tu fixes la scène en silence…
Tu n’as pas pu sauver Hawkeye… Tout comme tu n’as pas pu sauver Fabian ce jour-là, à l’hôpital. Imperceptiblement, ton poing se serre.
Braségali bascule légèrement son corps vers l’avant dans l’espoir de se rapprocher d’Agape et des quatre petites flammèches qu’il a généré autour de lui pour mieux rappeler l’esquisse de la promesse formulée à sa pauvre victime. Et puis, sans crier gare, l’ombre de se referme sur lui et tire brusquement son corps vers le flot des vagues qui se frappe encore et encore à la coque du dôme.
Ton cœur lâche. Même si tu sais que ton Pokémon s’est rattrapé aux fondations du navire pour ne pas tomber à la mer, le voir être jeté par-dessus bord de cette manière suffit à te rendre malade.
D’un nuage noir et dissipée, Agape disparaît presque systématiquement, ne laissant derrière lui que les notes insupportables de son chant malicieux. Seul sur le navire, tu fixes l’absence de ton compagnon.
Et du ciel se mettent à tomber des plumes que la pluie ruine encore et encore… Gorgées d’eau avant même d’avoir existées, elles s’écroulent sur le pont du navire et se contente de former un triste tapis duvet imbibé d’eau et de regrets.
Serrant la mâchoire, tu glisses ta main dans la poche arrière de ton pantalon pour en ressortir une modeste couronne de fleurs. À ton tour, tu t’approches de la rambarde malgré les tremblements de ton corps et de tes jambes.
- Désolé… Désolé d’avoir de nouveau échoué.
Tes doigts relâchent la coiffe florale qui s’empresse de se faire engloutir par les flots. « Pardonne-moi » balancé à la mer et à cet âme dont l’absence sur terre t’avait privée de la tienne…
Tournant les talons, tu rentres dans les coulisses sans un regard pour le public. Et sur tes joues, de véritables larmes tracent leur route sous le silence douloureux des non-dits et des excuses que l’on ne pourra jamais formuler.
Les vagues étaient retombés, unifiant à nouveau les mers, en une seul pièce, une seule âme vagabonde et furieuse. Les eaux secouait le bateau comme si elle voulait lutter contre le parasite que nous étions sur son échine bleuté. Ou alors les dieux marin, vibrait en harmonie réagissant à la torpeur des candidat. L’édition du jour, bien que très belle, poétique et théâtral, se voulait plus triste et nostalgique. Une ambiance dépressive, tristement lugubre c’était emparé de ce voyage. Exilar la maudite, Exilar la mystérieuse… Son aura avait elle impacté jusqu’à notre voyage ? Jusqu’à nos concurrents ? Ce n’était pas pour te déplaire n’est-ce pas ? Toi qui avait fait tiens ce style si particulier, loin des strass et paillettes des autres coordinateur qui privilégiait visuelle, chant et danse à l’émotion. Tu étais le coordinateur des âmes ! Celui qui se voulait vous faire tressaillir de l’intérieur. Aujourd’hui ce sont les concurrents qui se sont donné rendez vous pour te faire tressaillir et réveiller toute la nostalgie en toi.
-Yare Yare Daze… Les âmes en p-peine sont de sortie apparemment ! Vous seriez vous fait posseder par des spectre lorsque nous naviguions dans la brume ? Dites moi t-tout les gars comment d-deux gars aussi chaleureux qui se veulent concurrent du soleil, en vienne à nous p-plonger dans une telle noirceur ?
Les vagues grondaient, soulevant un vent de panique, amenant nuages et obscurité sur son passage. T’extirpant du publique, tu descendais vers la scène dégainant ton arme. La lame scintilla face aux faible rayon de l’astre solaire, dépôt résiduelle de bonheur et de joie. Tu souriais en t’approchant des deux coordinateurs, déposant ta lame sur l’épaule d’Izaiah, comme si tu voulais l’adouber.
-|color=purple]On raconte que pour chacun existe une terre promise. Une terre destinée, que nous seuls pouvons exploiter à son plein po-potentiel, une terre qui nous attend, une terre qui nous aime, une terre sauvage, qui se laisse dompter à notre vu ? Cette t-terre fait partie de nous, où se trouve votre terre à vous ?[/color]
Calmement tu avais réitéré l’expérience sur les épaules d’Ethan, qui maintenant n’avait plus à avoir peur de ta lame. Le métal souriait de bonheur, il avait trouver son fourreau lui, c’était son monde, il savait que tous les soirs il retrouverais sa chaleureuse emprise.
-Votre terre p-promise… Je veux savoir à quoi elle ressemble ! Montrez-moi cette Eden par le biais de votre ultime p-prestation !
Revenant au centre de la scène tu levais mon sabre au-dessus de ta tête. Alors un filin lumineux déchirant les cieux, suivit d’un grondement à en faire chavirer le navire. Je redirigeais alors la foudre vers l’horizon, dévoilant la terre en approche. La terre promise pour ce voyage était là : Exilar ! Déjà se dessinait ses formes antiques et mystiques. Juste là il y avait l’embouchure du fleuve. Et si nous remontions la rivière argentée ?
-Mais avant de terminer ce voyage et d’accoster, voici les notes ! T-tout les deux vous y avais mis plus d’âme, plus d’histoire ! c’était vibrant !
Ethan ! Tu as t-tenu compte de mon conseil c’est bien ! ta création de glace pour créer un décor en cours de prestation c’était vraiment une bonne idée. J’ai aussi était surpris par le gaz t-toxique bloqué dans le coffre ! Cette idée était brillante ! Continue comme ça et tu fera fondre même les coordinateurs au cœur de glace ! ET il y en a ! AHAHAHA ! Tu es sur la bonne voie : 8,5/10
Iza, c’était terrible ! l’émotion était là du début à la fin ! Tu me connais, tu sais que j’apprécie le feu ardent de la peur et de l’angoissant… J’ai même cru que tes larmes étaient vraie ! Nostalgie et tristesse se dégageait de cette prestation. Tu as réussi à guider l’émotion ! Bravo, ça m’a beaucoup touché ! Je te met 9,5/10
Tu ne mentais pas, tu avais été ému, pensant revoir presque ton histoire, ta dépendance, ton combat, ton enfance. Tu avais était si pris que tu n’avais pas remarquer que sur le visage de ton disciple roulait de vrais larmes. Mauvais maitre ! Maintenant tu quittais la scène à nouveau, laissant les concurrents se préparer à se dévoiler une fois de plus. Le cœur un peu plus lourd tu était allé te perché sur l’estrade du mat, contemplant l’ile en approche en attendant le retour d’Ethan et Izaiah.
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• Voici le premier tour de ce concours, le Thème Imposé ! L'ordre de passage sera : Ethan puis Iza ! • Vos prochains posts correspondront à une prestation sur un thème Imposé: La terre promise • Il n'y a aucune limite de lignes imposée, mais ne faites pas trop court et soyez créatifs. Faites preuve d'imagination, et n'oubliez pas de vous amuser ! • N'oubliez pas de faire votre demande de modération après le post d’Iza ! Si vous avez des questions, demandez à Alaric ! Bonne chance à tous !!
Tu fixes la scène devant toi d’un œil intéressé. Maintenant que tu vois un peu plus ce qu’est un concours, tu remarques de plus en plus ce qui caractérise Izaiah sur scène Il est à l’aise, il sait attirer l’œil… mais toi, tu ne sais rien de tout ça. Tu sais juste être toi-même, qui fait un peu de théâtre. Ethan qui sort de sa zone de confort. Tu ne dégages pas le charisme de ton concurrent, tu ne dégages pas plus de confiance. Tu n’es rien à côté de lui, une vulgaire puce, voilà l’obstacle que tu constitues. Tu ne te considère pas mauvais pour autant, mais disons que tu es intimidé. Tu ne sais pas encore si tu feras d’autres concours, mais tenter l’expérience fut au moins quelque chose. Mais c’est lors des dernières notes de musique et à la fin de la prestation d’Izaiah que tu te rends compte qu’à moins d’arriver à attirer l’œil d’Alaric de façon surprenante, tu n’allais pas gagner ce concours. À ce point… ne pas te planter était devenu ton seul objectif. Une fois qu’Izaiah et toi recevez vos notes et le thème imposé et final de la soirée, vous retourner un instant dans les loges. C’est ton tour. Tu te lèves, et tu attends un instant. Ça te prend tout ton courage d’être honnête, mais tu finis par marmonner en partant vers ta scène finale, ton dernier jugement :
-Bravo pour ta prestation… c’était excellent.
Le temps passe. Il n’y a pas de musique, juste les vagues. Tu t’occupes de ton décor le plus rapidement que tu peux, mais ça te prend du temps. Parce que pour le dernier numéro, tu décides de tout donner. Toshinori et Blizzy commence à être épuisé d’utiliser leur capacité, mais la glace sera ton meilleur atout dans cette prestation. Les gens sentent les courant d’air glacés alentours du bateau mais ne peuvent voir ce que tu mijotes grâce à la noirceur de la nuit. C’est parfait. Tu as terminé ce que tu devais faire en à peu près 15 minutes. Tu te dépêches de revenir
Avant que la musique commence, les lumières s’allument sur Blizzy qui est assis sur un trône, couronne givrée sur la tête. Elle fait les yeux doux dès qu’elle te voit, et tu souris. Tu portes de nouveaux un veston propre, et tes longs cheveux sont tressés de façon soignée à nouveau. On comprend rapidement que ta Givrali joue la princesse et toi le prince éperdument amoureux. Fini les moments de dépression ! Il était l’heure de jouer sur l’émerveillement. Tu t’approches du trône et tu t’agenouilles avec grâce malgré tes mains moites et tes jambes tremblotantes, avant de t’exclamer avec une joie que tu n’avais jamais réellement vécue mais que tu te forçais d’exsuder.
-Votre père a accepté nos vœux, ma belle… nous partons dès demain vers notre nouveau royaume.
Musique :0s à 1m33s
La musique ne commence toujours pas, seul la berceuse de Toshinori résonne dans l’air alors que les lumières s’éteignent. On entend ensuite du mouvement dans l’eau et la musique commence. La pluie bat son plein, et le son du tonnerre annonce un orage imminent. Les vagues deviennent étrangement plus violentes et dangereuse. Seul toi sait qu’il s’agit de la capacité vibraqua de ton Lokhlass sur lequel toi et Blizzy êtes assis. Tu portes un manteau bleu pour te couper du vent. Cette prestation se passe désormais sur l’eau. Ton Lapras traverse les vagues et fait même voler plusieurs gouttes d’eau autour de lui à chaque vague passée. Tu lâches des grognements dans ce micro attaché sous tes cheveux, ce qui permet aux gens toujours sur le bâteau d’entendre tes efforts pour braver la tempête que tu viens de créer. Le vent se lève et te fais claquer des dents. Tu te retournes vers ta givrali qui s’accroche à toi de son mieux.
-Tenez bon, princesse ! Nous y sommes pres… WOUAH !
Alors que la première partie de la musique attaque ses staccatos, tu disparais de la lumière que le bâteau envoyait dans ta direction sous une nouvelle vague puissante qui vous enseveli et tu as le temps d’agripper ta Pokéball et de ranger givrali à l’intérieur. Pour le moment, elle devait rester hors de l’eau puisqu’elle ne savait pas nager. Le noir empêche tout le monde de voir toi et ton Lokhlass sortir de l’eau et d’atterrir sur un énorme rocher qui contient ton décor final, on dirait presque une île depuis le bâteau. Tu remets le micro, couché par terre dans le sable d’une sorte de plage que ta givrali, désormais de retour sur la terre ferme, à pu disposer grâce à son jet de sable. Les lumières rallument doucement et tous sont pointées vers toi sur cet îlot.
Musique : 1m34s à 2m45s
Une mystérieuse brume entoure une partie de cet endroit pour les spectateurs, mais toi, tu sais effectivement se qui se cache dans tout ce brouhaha, mais ce n’est pas le temps de le dévoiler tout de suite, pas encore. La musique repart alors que vous vous relevez les deux pour découvrir le paysage que tu avais créés avec la grande aide de tes camarades. Un paradis glacé, littéralement. Le vent glacé a changé la pluie pour de la douce neige, comme la première neige de l’hiver. Sur de faux arbres, de l’eau avait été préalablement gelée par un laser glace, créant ainsi l’impression que plusieurs cristaux attachés l’un à la suite de l’autre tombaient des branches de papier mâché. Ça t’a pris du temp créer ce paysage hivernal, mais ça valait la peine. Tu te retournes vers Blizzy, toute aussi émerveillée que toi, alors que tu traverses ta vision de l’eldorado : un paysage glacé et enneigé. Dans ton micro, tu parles doucement, te donnant de nouveau cet air émerveillé.
C’est donc cela, l’hiver… votre père n’avait pas menti sur les beautés de la saison…
Musique :2m46s à 3m12s
Le vent s’étant de plus en plus intensifié et la brume se disperse au même moment que la musique commence à monter en puissance. Tu te mets à danser avec Blizzy devant ce qui est dévoilé bientôt à être une sorte de gros glacier qui semble cacher quelque chose. Mais pour le moment, la seule chose que toi et Blizzy dégagez sont de l’excitation face à cette nouvelle vie qui vous attend. Plus vous vous rapprochez du glacier, plus la musique commence à reprendre son rythme plus endiablé, et vous vous arrêtez devant le glacier lorsque les petits staccatos sont de retour. Un bruit de craquement ce fait entendre.
Musique : 3m13s à fin
Le rocher tremble et fait craquer un peu plus la glace. Finalement, Blizzy termine le suspense d’une attaque éclats glace pour faire éclater la couche qui cachait la grande finale de ta préparation. La partie surélevée du rocher avait été mouillé par l’eau de la mer entourant Exilar, et tu as utilisé cette situation à ton avantage. Lors de ta longue préparation, ton Lokhlass avait utilisé laser glace pour fabriquer une couche de glace recouvrant le rocher élevé qui prenait grossièrement la forme d’un château scintillant de mille feux, merci aux quelques météores colorés de Blizzy pris à l’intérieur. Toi et ton givrali approchez de la porte et vous retournez lorsque les dernières notes tragiques remplissent l’air. Vous fixez le bateau et loin, et tu lances ta dernière phrase, le cœur plein de cette joie que tu tentes d’imiter.
-Bienvenue dans notre nouveau royaume, ma reine !
Finalement, les lumières s’éteignent, et tu détruis d’un nouvel éclat glace ta création. Tu reviens sur le dos de ton Lokhlass, remercient ton permis surf de ne pas te forcer à faire le chemin à la nage. Avais-tu réussi à toucher le public ? Sûrement pas. Mais c’était tu venais de tout donner, et tes Pokémons aussi. Vous êtes tous les trois épuisés, et tu n’as pas confiance en toi autant que tu voudrais de cette dernière prestation. La chance serait peut-être de ton côté cette fois… ou non.
THÈME : La terre promise
DÉCOR : Trône (bateau), mer, et gros rochers avec sable pour une plage, neige et glacier, décor d'île.
Tu applaudis, le final de ce concours car c’est bien ce que c’est vu que l’accostage à cette petite crique d’Exilar est terminé et qu’Izaiah est tout bonnement introuvable. Il allait peut-être mal mais c’était quand même un sale con de partir à ce moment-là, et pourtant il fallait le faire pour être plus mal perçu que le capitaine de ce navire dans les ancienne sphère puritaine de la coordination. Non vraiment disparaitre à ce moment-là, ça faisait très mal bien plus que l’abandon de Kei le jour du lancement du dôme. Et pourtant Alaric en fait encore des cauchemars de ce jour où rien n’alla comme prévu. Heureusement qu’il savait improviser et que Lya était une femme dévoué et exceptionnelle ! Mais tu ne pouvais pas toujours compter sur elle n’est ce pas et si le blond était partie il allait falloir improviser.
-Le monde t-t-terrestre est certes rempli de me-merveille Ethan, mais le monde de chacun peut se cacher n’importe où !
De retour sur scène au coté du seul challenger encore sur place tu lèves ton sabre d’un mouvement, pointant le château de glace de l’adepte de ce type. La construction explose alors en mille morceau, avant de danser dans les airs dans un balais incertain, avant de plonger et couler anormalement au fond de l’eau. Puis tu tend ton sabre droit devant toi vers cette horizon azur éclairé par la seul lumière du soleil en déclin. Un clair obscure intriguant, comme si l’on fut piégé entre le réel et l’irréel, l’imagination et la raison, le jour et la nuit. La mer s’agita alors comme si tu fus Kyogre se scindant en deux devant ton sabre. Dévoilant divers morceaux de l’ancien château de glace d’Ethan qui flottais ou jonchais les profondeurs, dans la limite de se que notre vu nous permettais de voir. La glace servait maintenant de maison au poisson, comme des anémone scintillantes, brillant d’une vive lueur mauve et verte, donnant un aspect festif au fond marin.
-Il n’y a de meilleure terre promise que celle que te montre ton imagination et ton cœur ! Le monde est vaste mais notre créativité l’est encore plus ! Ne l’oublie jamais !
Ta lame scintillait en reflétant les dernières lueurs du soleil, tandis que derrière toi, s’alignaient les silhouettes de tes pokemon derrière toi comme des ombres menaçantes et brumeuse prête à disparaitre à tout moment ou hanter vos cauchemars. Tu baissais ton arme avant de la ranger dans son fourreau après avoir accompagné ton discours d’un mouvement lent, pointant la tête puis le cœur de ton interlocuteur. Finalement tu fis allumer des lumière sur le navire et invita tout le monde à reprendre place un instant avant la soirée sur la plage.
-Je ne vais pas te faire l’affront de faire semblant de mettre du suspens… Izaiah est introuvable, on considère dooooonc qu’il abandonne et que tu as gagnés. Tu gagnes par abandon. Je ne suis pas assez hypocrite pour te féliciter, je sais que gagner come ça c’est un peu humiliant… J’ai aussi gagné mon premier ruban comme ça. Et je crois que c’est la rage de montrer que je pouvais gagner un concours légitiment qui m’a mené jusqu’ici ! Alors si tu veux un conseil, ne t’apitoie pas sur ton sort et bosses pour gagner pour de vrai la prochaine fois ! Ah oui, la note de la dernière prestation. Je te met 7/10. J’ai trouvé ça un poil trop matérialiste et cliché mais tu as su trouver de quoi faire malgré ton obstination à te cantonné au type glace et eau… Même si ce sont des types parfait dans on dôme il faut l’avouer ! J’ai hâte de te revoir à plus haut niveau ! Je sais que tu peux y arriver. Maintenant c’est l’heure de la soirée sur la plage ! Amusons nous ! Hop n’oublie pas ton ruban !
Peut-être un peu rude, non ? Tu n’avais pas besoin de le faire culpabiliser pour ton ancienne rancune de victoire par abandon. On sait que tu avais détesté ça au point de vouloir refuser la récompense ce jour là mais laisse quand même ce pauvre petit profiter, non ? J’imagine que dans le fond tu as raison, qu’il ne faut pas être fier d’une récompense qui nous es pas destinée, mais la vie n’est pas toujours juste. On obtient pas une récompense parce qu’on la mérite. Parfois c’est un concours de circonstance. On la mérite après ! Le tout c’est ça, de faire en sorte qu’elle finisse par être mérité, pour que même toi tu finisse par l’accepter et y accorder une place particulière.
-Ne t’inquiète pas Ethan. T-t-tu finiras par la mériter et ce jour là tu en seras fier !
Tu ne voulais pas non plus qu’il te déteste, hein ? Allez Alaric avoue le ! ___
[b]• Voici donc la fin de ce concours. J’avoue je suis un peu triste qu’il est fini par un abandon on était à rien d’y arriver mais tant pis ! Bien joué à tous les deux j’espère que vous vous y êtes bien amusé. Je sis désolé d’avoir pris trop de temps à le clôturer Ethan • Ethan tu gagnes donc le ruban du dôme de Port-Corail. Tu es la deuxième personne à le posséder GG ! ( et accessoirement tu gagnes 200 P$) Bravo pour ta victoire contrairement à ce que peut dire Alaric. Tu t’es bien battu surtout pour ton premier concours ! continue comme ça ! • Voilà c’est donc la fin deuxième concours clôturé des bisous !
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![The Promised Neverland [Concours d'Ethan et Izaiah] 1a0b](https://www.zupimages.net/up/20/21/1a0b.png)