Dusk Lumiris

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Tag toujoursele sur Dusk Lumiris O7iwSujet: what if we're not all that we thought ? - mana & eva
Invité

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Rechercher dans: Plage Mystique   Tag toujoursele sur Dusk Lumiris EmptySujet: what if we're not all that we thought ? - mana & eva    Tag toujoursele sur Dusk Lumiris EmptyDim 21 Fév 2021 - 0:34
What if we're not all that we thought?
w/ Eva'nii Ehu-kai & Vaheana Ehu-kai
Mana’arii (Malgré son inéluctable perfection) savait ce que c’était de passer la St-Valentin seul.
Parce qu’il ne s’était jamais embarrassé d’une vie à deux, parce qu’il préférait la passion des fréquentations à la stabilité d’une relation durable… Parce que, même s’il ne l’admettrait jamais, il voyait en l’amour un piège dont il expliquait difficilement le fonctionnement.
Comme si le simple fait de tomber amoureux risquait de le projeter dans les traces de ses parents, de boucler une bonne fois pour toute son avenir incertain.
L’entité de « couple » l’effrayait. Il voyait en elle un échec, un risque inconsidéré. Le jeu en valait-il vraiment la chandelle? Il s’était parfois questionné sans jamais se lancer.
Il n’en avait pas envie.
La St-Valentin n’était pas pour lui.

Alors que foutait-il ici?

Il se le demandait bien.
Après presque une année en terres lumiriennes, Mana’arii continuait d’agir comme s’il n’avait jamais rien vu de sa vie.
Dès que son horaire – assez léger, admettons-le – le permettait, il passait son sac banane par-dessus son épaule et montait dans le premier tramway vers des destinations pas toujours très bien définies. Un véritable touriste dans l’âme.
C’était comme ça qu’il avait rencontré Ketty… Et Serena… Et  (Plus tristement) Ele’i.
Il regrettait rarement ses escapades aléatoires.
Souvent, elles débouchaient sur de magnifiques rencontres aussi marquantes que celle de Damien… (Mais pas toujours. {#}ToujoursEle{/#}’i) et, dans le cas contraire, ça lui faisait toujours des souvenirs à raconter.
Quels qu’ils soient. Après tout, Mana’arii était, de par sa nature, un enfant de l’extérieur. Son teint hâlé était, certes, le fruit de la génétique… Mais pas que : le septième enfant restait rarement cloisonné derrière les murs de son studio.
Ce début de liberté, cet avant-goût d’indépendance, il en prenait essentiellement conscience quand il se permettait de partir et de revenir sans la moindre remontrance. Et autant dire qu’il se gâtait.
Il aimait découvrir ce que sa terre d’adoption cachait, tous les secrets dont elle recelait… Même s’il l’a détestait encore, que la paix n’était pas revenue dans son cœur, il lui trouvait une beauté à couper le souffle. À un point tel où ça enrageait parfois. Parce que ça le forçait à reconnaître les raisons pour lesquelles les autres étaient partis, pourquoi ils l’avaient tous choisie.
Il n’aimait pas ça.

Mais c’était la faute des autres, pas de Lumiris.
C’était toujours la faute des autres. Eva’nii, Vai’ata, Kiana, Ele’i… C’étaient eux les vrais coupables de son aversion pour la région. Il tâcherait de ne pas l’oublier.

Glissant une main dans ses boucles brunes, Mana’arii redresse doucement le menton en réajustant nonchalamment l’encolure de son pull doublé. Il a froid. (À bien y penser, il a Lumiris en horreur.)
La brise hivernale s’infiltre dans ses vêtements, caresse sa peau, lui arrache quelque sensation désagréable.
Rien ne va. Il aurait dû lui préférer un haut plus ajusté, moins libre à la circulation… mais Mana’arii avait une faiblesse : sa perfection.
En aucune circonstance il ne souhaitait choisir le confort à l’apparence. C’était l’un des fondements de son boulot et il ne voulait surtout pas en déroger. Sans ça, il n’était rien. S’il n’était pas beau, Mana’arii n’était pas grand-chose.
C’était cette quête de perfection quasi continuelle qui lui permettait de relever le niveau, de sortir de l’ombre de ses frères et sœurs… Et c’était de cette crainte de disparaître dans leur grandeur que tout avait pris racines.
Au fond, les avait-il seulement aimé? Oui. (Beaucoup même.)
Mais il avait toujours eu un horrible complexe d’infériorité qui ne l’avait jamais relâché. À chaque jour, il le combattait, tentait de briller là où on avait longtemps tenté de l’écraser… En espérant sans cesse que ce serait suffisant.

Depuis la centrale, Mana’arii avait beaucoup changé.
Lui qui avait teint ses cheveux pendant des années avaient décidé d’abandonner sa rébellion aux mains des mèches quasi ébènes… Mais ce n’était pas tout.
Il avait commencé le gym. Aussi surprenant cela soit-il, il avait travaillé fort à tailler son corps de crevette et, depuis, une fine musculature avait commencé à se dessiner sous sa peau minutieusement entretenue.
Peu à peu, il se sentait devenir un 9/10. Aussi difficile cela soit-il à croire, ces quelques changements physiques l’avaient fait gagné en assurance et en confiance. Désormais, il se sentait capable.
De tout et n’importe quoi.
Déambulant entre les couples, le jeune homme cherche les dégustations du regard. Ici et là, le bonheur qui se noie dans les regards amoureux lui rappellent ce à côté de quoi il est toujours passé.

C’est mort…, murmure-t-il en regardant Gaoma’asa qui (De peine et de misère, autant le reconnaître) le talonne au travers la foule. Je ne pourrai jamais comprendre… Tu t’imagines passer le restant de ta vie avec la même personne? C’est dingue! Son travail consistait à faire rêver mesdames et messieurs pour qui ce genre d’engagement était un rêve. Et il y prenait goût.
Il y trouvait tout ce dont il avait besoin pour s’épanouir : la tendresse et des heures passées à courtiser sans initier le moindre sentiment. Que pouvait-il rêver de mieux?

C’est une question qu’il n’a pas le temps de se poser plus longtemps lorsque les notes de moquerie viennent briser le moment. Mon charmant petit frère aurait-il trouvé une Valentine à Lumiris ? Cette voix… Cette voix qui ne devrait pas être là. Faisant volte face, Mana’arii darde son regard dans celui de Vaheana. D’un geste nerveux, il réajuste alors la bandoulière de son fichu sac banane et … Tu savais que Ele’i était bien foutu? … Non, ce n’était pas ce qu’il était censé dire. Enfin, je veux dire : Vaheana. Que fous-tu ici?

D’accord?

D’accord.
(c) TakeItEzy & Ellumya
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