J’avais passé une bonne soirée/nuit au parc du saule avec Maxim. Les jours suivant je ne pensais qu’a ça, ou presque. Le comble de tout ça, je n’avais pas pensé à lui demander son numéro. Il avait le mien, mais pas inversement. J’ignorai également où il vivait ou même travaillait, j’étais condamné à attendre à ce qu’il m’écrive, ou alors de façon improbable de retomber dessus par hasard. Je ne voulais pas non plus prendre le risque de manquer le couvre-feu avec ce qui ce passait en ville. Les choses n’allaient pas bien, beaucoup de disparition était à déplorer. Les policiers faisaient beaucoup plus de patrouille, ils avaient même fermé les catacombes, lieu normalement ouvert au public. Apparemment, c’est de là que venait les disparitions. Le couvre-feu du centre pokémon était désormais plus tôt, j’évitais alors d’aller me promener trop loin de la ville pour revenir avant l’heure limite.

Ils avaient envoyé des Rangers pour secourir les  disparues, mais aucun ne revint à l’exception de un, il fut rapidement emmener à l’hôpital mais à cause du choc post-traumatique, il ne parvint jamais à expliquer ce qu’il avait vu, ni ce qu’il c’était passé. Cette nouvelle faisait froid dans le dos.

Un mail retenti sur mon téléphone, je ne reconnaissais pas le numéro, mais ce que je vis d’écrit, fit revenir mon sourire. C’était Maxim et il m’invitait à aller manger au restaurant dans la journée de demain. Je ne savais toujours pas à quoi m’en tenir avec lui, mais je voulais apprendre à le connaitre et lui laisser la chance d’apprendre à me connaitre à son tour. Je lui répondis donc positivement. Cela me permettra de mettre de l’ordre dans mes sentiments et de savoir exactement quelle était le stade de notre relation ; connaissance, ami, bon ami, une fréquentation passagère ou sérieuse?

Le lendemain, je me préparai à partir pour aller à la rencontre du jeune homme que je n’arrivais pas à sortir de ma tête. Me préparer était un bien grand mot, mes cheveux toujours détacher, j’enfilais ma tenu habituelle, des shorts avec un t-shirt et ma chemise à carreaux bleue, le tout décontracté. Ryuki et Hélios restait dans leur pokéball.

Le restaurant n’était pas très loin du centre pokémon, mais en marchant vers ma destination des choses étrange arriva. Un pot de fleur se trouvant sur le bord d’une fenêtre avait presque assommé un passant dans la rue. Un homme marchant dans la rue, je l’avais clairement vu, trébucher sur une canette vide qui s’était déplacé de façon très suspecte sous son pied. Moi-même je me sentais suivi, mais je ne voyais rien autour. L’atmosphère devenait froide aussi, alors que pourtant, on est en pleine journée chaude d’été. Je ne ressens pas le froid normalement, mais cette fois je la sentais, j’avais des frissons.
Je n’étais pas très rassurer et au même moment où je prenais mon téléphone, je recevais un message de la part de Maxim. Le message était également très étrange… ‘’  I see you…I would kill you… ‘’. Je fermais mon téléphone brusquement et m’arrêtai de marcher. Je devais avoir mal lu, jamais Maxim ne m’aurai envoyé un tel message. Quelque peu tremblante, je pris une grande respiration et rouvrir mon téléphone. Le massage sanglant était toujours là. Je tentai alors de l’appeler. Il décrocha tout de suite, mais ce n’étais pas lui au bout du fil.

Sound message

Pour la première fois, j’avais peur, réellement peur, ce message et ce rire sorti de mon téléphone et les événements récent en ville, quelque chose clochait. On est en plein jour, seul un esprit malveillant aussi fort pourrait faire provoquer ces phénomènes. Je pressais le pas vers le restaurant. Plus vite j’y serai et plus vite je me sentirais mieux, auprès de Maxim, pour la première fois, je n’avais pas envi de rester seule.

J’apercevais enfin le restaurant, je voyais la terrasse et Maxim. Soulagé, il était là, mais il semblait nerveux, pas la nervosité que l’on ressent pour un rendez-vous, mais la même que j’avais ressenti en recevant le message de mort et celui sonore peut après. Cette fois, je ne marchais plus, je courrais les quelques mètres qui me séparait de lui et sautais par-dessus la petite rambarde qui séparait la terrasse de la rue.

-Maxim!! Il… je reprenais mon souffle, je suis normalement en forme, je ne devrais pas être si essouffler pour quelques mètres. La lourdeur de l’atmosphère m’avait suivi ou plutôt elle s’étendait. Il se passe des trucs pas normaux!

Je pris sa main et le regardais dans les yeux, je voulais m’assuré qu’il était réelle et pas seulement un mirage.

-Tu n’a rien ressenti ou vue de trucs étranges?

J’entendis mon nom et quand j’eu sauté la rambarde Maxim ce rapprocha de moi. Son expression sur son visage lorsque je lui pris la main, me confirma que c’était bien lui et non une illusion. C’est la première fois que je vois un homme rougir de la sorte et aussi facilement, ça me donne envi de le taquiner d’avantage, mais ce n’est pas vraiment le moment avec tout les trucs étranges qui se passe en ville. Heureusement, il va bien. Son téléphone étant hors service, me confirmais que ce n’était pas lui l’auteur de se message de mort. Il croit que ça un lien avec ce qui se passe dans les catacombes. Il m’expliqua brièvement ce qui passait aux nouvelles, j’étais au courant je suivais également les actualités, mais je le laissais faire. Cela me permettait de connaitre son impression sur le sujet et de donner le mien.

-C’est sur que c’est lié, ça n’aurai aucun sens sinon. Je crois aussi que quelque chose ou quelqu’un cherche à semer la terreur en ville, se venger ou mettre en garde contre je ne sais quoi!

L’atmosphère restait lourde, même si elle était plus respirable depuis que j’étais au côté de Maxim. Il aurait été difficile de pouvoir réellement profité du diner dans de telles circonstances. J’avais envi d’aller voir par moi-même dans les catacombes, mais j’avais peur qu’il me dise que j’agis encore de façon irréfléchie. Finalement, c’est lui-même qui le proposa en un sourire et un clin d’œil qui se voulait rassurant. Sa Canarticho aussi avait l’air partante. Je lui souris à mon tour.

-Justement j’avais envi d’y aller aussi, on ne pourra pas profiter du diner dans ses circonstances de toute façon.

Avant de partir, je pris les serviettes de tables pour les mettre dans mon petit sac, selon un guide de survie que j’avais acheté récemment, cela pouvais servir. On n’était pas réellement préparer à ce qui pouvais ce passé, mais ça servirait peut-être. On se mit alors en chemin vers l’entré des catacombes qui se trouvais non loin. L’accès étant désormais interdit, des panneaux ‘’Zone Interdite’’ avait été placé et deux policiers gardais l’entré. Caché derrière le mur d’un bâtiment, Maxim me faisait signe d’approché. Je le rejoignis, regardant à mon tour les deux policiers. Au moment où il disait que l’on ne pourrait pas passer, des cris retentissaient ce qui obligea les policiers à intervenir, Maxim n’eut même pas le temps de finir sa phrase.  

-Tu disais? Je lui souris. Profitons-en, c’est le moment d’y aller.

Sans plus tarder, nous pénétrons dans les catacombes. La tension et l’atmosphère était encore plus lourde, n’importe qui aurait fait demi-tour, mais j’étais déterminé et Valkyrie aussi semblait-il. Elle c’était cependant arrêter devant la noirceur. J’essayais d’éclairer avec mon téléphone, mais il était hors d’usage et celui à Maxim aussi, on dirait bien, surement les ondes paranormales. Le jeune homme sortie Pachirisu de pokéball et lui demanda d’utilisé Flash. On y voyait maintenant plus clair.

Maxim se tourna vers moi pour s’assuré que j’étais toujours partante. J’acquiesçais d’un mouvement de tête. Nous avançons alors tranquillement ou plutôt lentement, la tension qui régnait cherchait à nous poussé à faire demi-tour. Je me rapprochais d’avantage de Maxim, mon intuition me disait qu’il valait mieux ne pas nous séparer.

Le souterrain est faiblement éclairer, les lumières installées s’allumaient et s’éteignaient par intermittence. L’air est froide et humide, c’est d’une telle lourdeur. Dans quoi est-ce qu’on s’embarque? On est rendu loin du rendez-vous classique au restaurant, est-ce qu’on peut même encore classifier sa comme un rendez-vous? Une chose est sur, on est loin d’un rencard dit classique. J’ai l’impression de passer une de ses fameuses épreuves de courage, mais où la frayeur est vraiment présente. Pas comme dans les histoires où ce sont d’autres personne charger d’effrayer les couples de passant.

On fini par s’arrêter devant une intersection non sécurisé. Des rires et des cris lugubre semble provenir de là bas. Il n’y avait aucune lumière, le noir totale, je ne pourrais même pas voir ma propre main à deux centimètre de mon visage. Maxim demanda à Pachirisu de réutilisé Flash, on pouvait désormais mieux voir le chemin sinueux, un chemin qui n’était pas d’ordinaire utilisé ou entretenue vu son état, un lieu encore inexploré.

Je me concentrais sur ma respiration, pour garder mon sans froid, malgré que les échos des voix se rapprochais de plus en plus. Je ressentais des frissons partout dans mon corps et je crois que Maxim aussi, il c’était arrêter brusquement, comme figé. Je ne sais pas ce qu’il a vu, entendu ou ressentit, mais il agrippait mon poignet. Je sursautais légèrement, ne m’y attendais pas. Sa Pachirisu c’était retournée, surement, elle se demandait pourquoi on avait brusquement arrêté d’avancer.  Il avait murmuré un bref ‘’désoler’’ avant de me relâcher. Je n’allais pas me fâcher pour si peu, surtout en de telles circonstances. Je répondis faiblement.

-T’inquiète… c’est normal.

Sa Canarticho prenait les devant et il suivi aussitôt. Plus on avançait et plus il faisait humide, froid et la lourdeur de l’atmosphère était plus pesante. Un rire aigu résonna direct dans mes oreilles, mais je ne voyais rien, il n’y avait que Maxim et ses pokémons. De nouveaux on pouvait entendre les voix plus loin. Je senti Maxim sursauté, ce qui me fit sursauté a mon tour. Je tentais de lui dire qu’en étant ensemble avec nos pokémons qu’on saurait s’en sortir, mais aucun son ne sorti de ma bouche, je me sentais étouffer. Je ne devais pas être la seule, j’entendis le jeune homme ce racler la gorge.

Valkyrie attira notre attention, elle pointait vers une lumière. Maxim demanda à son pokémon de cesser d’utiliser Flash. Il y avait belle et bien une lumière, une autre salle, enregistré ou bien nouvelle? Qu’allons-nous y trouvé? Faite qu’il y est des survivants, mais j’avais une mauvaise impression. La tension que je ressentais m’indiquait que l’on ferait mieux de faire demi-tour. Je n’avais pas eu le temps de donner mes impressions, les deux pokémons de Maxim s’étaient élancer vers la lumière. Il leur demandait d’attendre, mais en vain!

Alors que la noirceur nous regagnait, Maxim rattrapai mon poignet me tirant avec lui, à la poursuite de ses pokémons. J’avais du mal à suivre, je n’arrivais toujours pas à sortir le moindre son.  Je cherchais mon souffle. Notre course s’arrêta au moment où nous pénétrons dans la salle. Elle était aussi lugubre que l’atmosphère, des corps impossible à identifiés, des traces de sang vieillie et par-dessus d’autre plus fraiche. Devant nous, le corps frais de deux femmes, surement les disparues. L’odeur aussi était atroce, je sens que je vais être malade…

Au lieu de cris et de rire, des pleurs de femmes se faisaient entendre. Maxim s’avançait alors vers le corps des deux jeunes femmes inerte. Comme hypnotisé, il retourna l’une d’eux, face à ce spectacle d’horreur, il resta pétrifié et moi, plier en deux, je vidais finalement le contenue de mon estomac.

N’ayant plus rien à faire sortir, je relevais la tête, devant la stèle au centre de la pièce, une jeune femme se trouvait devant Maxim, elle avait la même apparence que l’une des victimes devant nous. Affichant un large sourire carnassier, les orbites vides, elle poussa un cri strident. Maxim ne bougeait plus, pétrifier par la peur.

Je me sentais perdre le contrôle de moi-même, en croisant ses orbites vides, j’ai l’impression qu’elle avait pris possession de mon corps. Si Maxim lui était figé, je n’étais plus maître de mes gestes. Je me voyais spectatrice, pleinement consciente, prendre un morceau de pierre qui ne trainait pas loin et je commençais à me marteler le bras, sur le même bras qui me brulait constamment.

Un énorme sentiment de haine m’envahissait, mais ce n’était pas la mienne. Le sang sur les murs était surement arrivé de la même façon dont je me mutilais. Un, deux, coup, je sentais ma chaire s’ouvrir, se lacérer. La brulure toujours présente, je ne sentais même pas le sang chaud couler sur mon bras. J’ai mal, mais la douleur est supportable ayant vécu pire. Trois, quatre coups, le sang giclait à présent, je vais me vider de mon sang si sa continue. La douleur devenait plus intense. Cinq, six, sept, huit coups, un léger craquement, la douleur cette fois était si vive. La roche couverte de mon sang me glissa finalement de la main. Cette douleur et toute cette haine, elle finit par devenir mienne! Ma haine, je ne veux pas finir comme ça, pas question!

Ce sentiment qui était désormais à moi, ainsi que ma détermination, fini par me redonner un mini contrôle. J’agrippai une de mes pokéballs, la décrocha de ma ceinture et elle roula au sol. Hélios, mon Solaroc en sorti. Il senti immédiatement ma détresse, son corps devin rouge oranger comme le soleil qu’il était et attaqua le fantôme de la jeune femme d’une déflagration. Touché! La femme fantôme changea de forme et pris celle d’un pokémon.

-SPI-RI-TOMB!!!

Il était en colère d’avoir été touché de cette façon, il perdit totalement son emprise sur moi. J’espère que ca aura le même effet sur Maxim. Pendant que le pokémon maléfique reprenais ses esprits de cette puissante attaque feu, Hélios utilisa aurore sur moi, plus précisément sur mon bras. Ca n’eut pas tant d’effet, la blessure était toujours ouverte et douloureuse, mais le sang avait arrêté de couler. Dans un souffle, je remerciai mon pokémon pour son intervention.

-Merci Hélios, tient toi prête il va revenir.

Ma voix était revenue et je me sentais déjà moins effrayer et alourdis par l’atmosphère. Je regardais à présent Maxim, dos à moi, inquiète, ce sentait-il mieux lui aussi? Je ne pouvais pas cependant toujours pas bouger, j’aurai voulu le rejoindre pour m’en assurée, le choc me laissait sentir comme si je n’avais presque plus de force. Faiblement, j’essayais d’appeler le jeune homme qui m’avait accompagnée.

-Ma..xim..!

Lorsqu’Hélios avait attaqué l’entité, je m’attendais à ce qu’il réplique rapidement. J’observais le Spiritomb, malgré l’attaque puissante de mon pokémon, on aurait dit que ça ne lui avait presque rien fait. Leur différence de niveau devait avoir un certain écart. J’anticipais qu’une attaque ténèbres puisse blesser sévèrement mon Solaroc.

Heureusement, les pokémons de Maxim étaient présents. Valkyrie avait attaqué, mais elle fut parée par une autre attaque du Spiritomb. En mauvaise posture, elle allait se manger une Ball’ombre, mais Elsa, la Pachirisu de Maxim, eu le réflex de la bloqué avec Boule élek, les deux attaques s’écrasaient contre le mur.

À eux trois, allaient-il réussir à venir à bout du pokémon fantôme? Même si ont y arrivaient, est-que cela allait suffire? Lorsqu’il me manipulait, je ressentais tellement de colère. Quelque chose l’a mis dans cette état, mais quoi? Il se vengeait et se défoulais sur les gens qui avait pénétrer sur son territoire et il semait le chaos en ville tellement il était enrager. Toutes ces questions m’apparaissaient en tête, mais je n’arrivais pas à réfléchir. Je n’arrivais pas non plus à me souvenir ce que j’avais lu sur les Spiritomb dans mes études, le contre coup de ses manipulations?

J’avais appelé Maxim faiblement. Il semblait être sorti de l’illusion de Spiritomb puisque qu’il se retourna lentement vers moi. Mon cœur fit un bon lorsque je vis son visage. Les yeux cernés comme s’il n’avait pas dormi depuis des semaines et son teint aussi blanc que le miens. L’illusion de Spiritomb l’avait grandement affecté, comme s’il avait fait une psychose. Il saignait également du nez, il avait un peu de sang sur la tempe, comme s’il c’était frappé et il s’était également mordu la lèvre, je voyais également le sang sur celle-ci.

Impuissante, je le vis retomber sur ses genoux, après sa tentative pour se lever, mais il réussi à ramper jusqu'à moi. Ses yeux s’étaient arrêtés sur mon bras ensanglanté. Horrifier, il avait du mal à parler.

- Toi… Toi aussi… Ce… C’est un cauchemar… Je dois… Je dois me réveiller…

Moi aussi? Moi aussi quoi? Un cauchemar, malheureusement, c’en est un éveiller, j’aurai préférer être dans un rêve, mais c’est la réalité. À peine deux, trois minutes depuis notre arrivé et nous voila déjà dans un tel état. Pas étonnant qu’il y est autant de mort… On est… chanceux?

Je le voie prendre la pierre qui avait servi plus tôt à m’ouvrir le bras. Pris de peur qu’il se fasse la même chose que moi, je me sens envahi par l’adrénaline, je bouge aussitôt pour qu’il ne puisse rien faire avec. Même avec l’adrénaline, je manque d’équilibre, je tombe à plat ventre, mes deux mains sur la sienne, qui tient la roche couverte de mon sang.

-Ne fait pas ça!!

Je me redresse légèrement sur mes coudes, ne lâchant toujours pas sa main, je plante mon regard dans le sien. Ses yeux affichent une énorme fatigue, qu’a-t-il vue dans cette illusion? Est-il toujours manipulé? S’il se croit toujours dans un rêve, j’espère que mon regard et ma voix l’atteindront, même si on se connait que depuis peu.

-Je vais bien, nos pokémons aussi, ils combattent, Réveille toi!

En parlant de combat, je vis Hélios passer au dessus de nous, s’écrasant contre le mur. J’avais eu du mal à réfléchir. Spiritomb s’était rapproché de mon Solaroc grâce à Ombre Portée et l’avait envoyé valser contre le mur. Je n’avais pas su exploiter la faille que Spiritomb avait laissé en lançant Ball’ombre. Il était tombé sur un des pires adversaires possible étant vulnérable aux capacités ‘’ghost’’ et ‘’dark’’.  

J’avais lâché le regard de Maxim pour le posé sur Hélios, il était mal en point, mais semblait pouvoir toujours ce battre. Je voulais le guidé, lui donner des directives, mais j’avais toujours autant de mal à réfléchir. L’emprise du pokémon malveillant était toujours présente, atmosphère et ambiance lourde, on pouvait toujours ressentir la pression qu’il exerçait. J’arrivais seulement à donner des directives vagues.

-Garde ta distance… trop vulnérable… soigne toi…

Hélios semblait avoir compris malgré tout. Il lança éboulement, le plafond qui se trouvait au dessus du pokémon malveillant, se défit pour lui tomber dessus, empêchant Spiritomb de l’approcher davantage. Heureusement, la structure de la pièce semblait toujours stable. Les pokémons de Maxim ne se trouvant pas dans la zone d’éboulement, ne furent pas touchés. Spiritomb ne parvint pas à esquiver l’attaque et petit bonus, la pierre fissurée qu’il trainait se prit entre les roches. Il semblait apeurer par la situation, il ne pouvait plus bouger. C’étais parfait pour contre attaquer.

Cependant, mon Solaroc écoutais mes directive, n’ayant pas prévu un avantage après cette attaque, il ce soigna, une magnifique couleur vint entourer mon pokémon. Il semblait désormais plus en forme que lorsqu’il avait mangé l’attaque du pokémon sauvage. Il était prêt à continuer ce combat. Pourvu que Valkyrie et Elsa profite de la situation pour lui infligé de gros dommage.

Comme je l’espérais, la Canarticho de Maxim profita que Spiritomb soit coincé pour l’attaquer de front. Son attaque semblait lui avoir fait beaucoup de déjà, on pouvait le voir faiblir. Pachirisu suivait de près et c’était préparer à attaquer à son tour. Malheureusement, le pokémon n’avait pas dit son dernier mot, l’attaque de Canarticho lui avait permit de se décoincé, il contra l’attaque du petit écureuil. Elle avait revolé plus loin sous l’impact.

Aux cris poussé par ses pokémons, Maxim lâcha la pierre et se retournais vers eux.  Je pense qu’il vient enfin de se réveiller. Comme Maxim, j’ai assisté aux attaques de ses deux pokémons, Elsa peine à ce relevé et Valkyrie la protège. Sans quitté ses pokémons des yeux, il voulait en finir rapidement, avant que la situation n’empire. C’est avec beaucoup de difficulté qu’il se remit debout, m’aidant en même temps. On se servait de support mutuellement.

-Si seulement je pouvais faire sortir Ryuki, la pièce est trop petite.

Il faudra rester à 3 contre 1, ce n’est pas du jeu, mais la situation l’exigeais. Ce ne fait rien. J’ai confiance en Hélios! Je dois seulement mieux le guider! A présent debout, je voyais mieux le champ de bataille devant moi. Le pokémons ténébreux affaibli, j’arrivais à mieux réfléchir.

-Hélios, une diversion, Jet-Pierre! Ensuite, utilise Boutefeu!

Mes directives n’ont pas besoins d’être longue, de type psy, ça nous donne l’avantage de se comprendre par image mental. Il s’exécuta, Jet-Pierre passa entre Valkyrie et Spiritomb. Celui-ci ce tourna pour voir la pierre  s’écraser dans le mur. Maintenant dos à Hélios, il ne vit pas celui-ci le charger le corps couvert de flamme ardente! Il ne pu éviter l’impact. Au moment du choc, la pierre qui s’était fissuré plus tôt dans le combat, se brisa en plein de petits morceaux.

Hélios venait d’achever Spiritomb. Sa silhouette disparue comme de la vapeur qui s’échappe de son récipient. Momentanément, une centaine de cris se firent entendre et également une centaine de feu-follet sortaient de la pierre brisé pour s’envoler et disparaitre à leur tour.

Le silence régnait présentement dans la pièce, l’atmosphère était redevenue respirable. Tous encore sous le choc de ce que l’ont venait de vivre, personne n’osait bouger. C’est seulement après quelque minute, que je mis à marcher lentement vers mon Solaroc. Il flottait au milieu de l’amas de pierre, complètement lessivé lui aussi.

-Je suis très fière de toi, beau travail! Tu as mérité un bon repos. Je le rappelais dans sa pokéball.

À mes pieds, gisait deux objets de forme étrange, intrigué, je les ramassais, puis retourna voir Maxim, je lui donnais un des deux objets.

-On ferait mieux de sortir et d’en informer les autorités.

Le retour à la surface ce fit dans le silence total, tous trop épuiser par ce combat physique et mental. Les deux gardes qui gardaient la porte furent surpris de nous voir sortir des Catacombes, surtout que l’accès était interdit.

En voyant ; le visage blême et cerner de Maxim et ainsi que mon teint verdâtre et mon bras ensanglanté, je crois qu’ils n’ont pas eux le cœur à nous sermonner. L’un d’eux appelait plutôt une ambulance pour nous mener à l’hôpital, où nous furent pris en charge rapidement. On nous interrogea également sur place, pour leur expliquer la série d’événement qui c’était produit. Les policiers ne purent cacher leur visage d’horreur devant notre récits.

Dans l’ambulance on m’oblige à me coucher sur la civière. Je n’ai plus l’énergie de protester. Je suis fatigué, je voudrais dormir, mais la douleur est trop intense. Je m’étais déjà fait mordre et bruler sévèrement le bras, mais écraser de la sorte, c’est une première. Je n’ai plus l’énergie de protester. À mon arrivé à l’hôpital, je suis rapidement pris en charge. J’entends les médecins, qui se croient discret, qui ce demande comment j’ai pu survivre, normalement, vue l’état de mon bras j’aurai du me vider de mon sang. On demande rapidement mon consentement pour m’opérer le bras, je signe du mieux que je peux le formulaire qu’on me tend.

Je me sens vite partir avec les médicaments que l’on me donne pour m’opérer. Lorsque que je me réveille, j’ignore combien de temps ça prit, je me retrouve coucher dans un lit d’hôpital, le bras bander puis plâtrer. On dirait que l’opération s’est bien dérouler. Je regarde au alentour de moi, Maxim est là, endormie, dans un lit lui aussi, avec Pachirisu coucher sur son oreiller et Canarticho assoupi au bout du lit. Nous somme entouré de rideau blanc, derrière se trouve surement d’autre lit dans des blocs de deux, comme nous. Un semblant de chambre partager, mais où les murs son en tissu.
Je lève mon bras blessé au dessus de ma tête pour le contempler. Étrangement, je n’ai pas mal, surement l’effet des analgésiques. Autant en profité le temps que cela sur, normalement ils ne font pas effets. Je ressentais toujours la sensation de brûlure même avec la plus forte dose prescrit. Je trouve ça… étrange de ne rien ressentir, je m’étais habitué à cette douleur permanente. Je retombe de fatigue.

Mon sommeil est agité, je rêve se Spiritomb et de la colère qui l’habitait. Soudainement, un cri retenti, je me réveille en sursaut, me faisant penser au cri entendu dans les catacombes. Je suis encore sur les nerfs et mon bras me brule à nouveau, en plus de le sentir s’élancer et piquer en même temps. Les médicaments ne font plus effet. Lorsque je tourne la tête pour voir d’où provient le cri, je vois Maxim réveiller, assis dans son lit. Son visage arbore une expression de peur. On dirait qu’il a fait un cauchemar, pas étonnant avec ce que l’on vient de vivre. Je l’observe silencieusement, le laissant le temps de revenir à la réalité. Son expression change lorsqu’il aperçoit ses pokémons et change à nouveau lorsqu’il remarque mon bras couvert de bandage et plâtrer. Je n’entends pas très bien ce qu’il a murmuré, mais son visage parle pour lui, j’y vois du remord. Il est désolé.

-Pourquoi tu t’excuse? Je t’ai suivi de mon plein gré. Avec ou sans toi j’y serai allé de toute façon.

J’avais été un peu sèche dans mes paroles. Ce sentiment de haine ne m’a toujours pas quitté. Quelque secondes après les rideaux s’ouvre, une infirmière accompagné du médecin entre dans ‘’notre petit chambre’’, surement alerté par le cri de Maxim et ma voix qui c’était un peu trop élever, les avisant que l’on était réveiller. L’infirmière s’occupe de Maxim, et le médecin tire un tabouret roulant et s’assit face à moi.

Il m’explique comment s’est déroulé l’opération, bien selon lui et énumère l’état de mon bras avant et après l’opération. Bras cassé, chair écraser et déchirer, veine éclater, heureusement aucun nerf n’a été touché. Il me fait par de sa surprise que je ne me sois pas vidé de mon sang et également de la netteté de la cassure. Cela a facilité l’opération. Ils ont ‘’recoller’’ ma chaire, et des bandes a pression tiennent la plaie fermer, la régénération naturelle du corps humain fera fusionner la chaire ensemble. C’était trop déchiqueter pour simplement recoudre. J’étais plutôt chanceuse, lorsque tout aura guérie, visuellement c’est comme si rien ne serai arrivé.

-Je vais vous prescrire des antidouleurs pour votre bras.

-Inutile…

Mon ton était empreint d’agacement. Il resta un peu bête devant ma réponse, mais il n’insista pas.

-Sinon, votre bras était déjà bien amoché, que c’est-il passer? Cela pourrait être pertinent de le….

Je le coupais sèchement, pertinent ou non, je n’avais pas envi d’en parler. -Ça ne vous regarde pas!- Je me retournais sur le coté, lui tournant le dos. Il continuait, comme si je n’avais rien dit.

-…Le savoir, pour votre dossier, vous n’avez rien d’enregistré à Lumiris et pendant l’opération le thermostat corporelle indiquant une chaleur plus élever que la normal dans cette zone. Normalement on aurait arrêté l’opération, mais comme vos signes vitaux étaient bons, on a continué.

Il soupira, je gardais le silence. Je n’ai pas envi de parler de ça à un inconnu, mon dossier médical, c’est juste un prétexte pour satisfaire sa curiosité. Il discute un peu également avec Maxim, puis s’adresse maintenant à nous deux.

-Je vais signer vos papiers de sortie pour dans 24h, on vous garde en observation encore un peu.

Il quittait alors la ‘’pièce’’ accompagner de l’infirmière. Je me sentais toujours en colère, cette haine ne partait pas. Je n’étais pas aussi froide normalement, même sur un sujet sensible. Moi qui suis toujours calme, ce sentiment me dérange, je ne sais pas comment m’en débarrassé.

Je me suis retourné dos au médecin, ma réaction est exagérer, je le sais bien. Je n’ai pas pour habitude d’être aussi froide, normalement, je réponds tout simplement et calmement que je ne veux pas en parler. J’ai également été sèche en répondant à Maxim, je m’en veux pour ça, il est normal de ce sentir mal pour ce qu’il vient de se passer, même si ce n’est pas de sa faute. Je me sens également mal vis-à-vis à lui. Je l’ai également embarqué là dedans d’une certaine façon même si c’est lui qui avait proposé d’y aller.

Un silence lourd plane au dessus de nous à cause de ma réaction face au médecin.  Toujours tourné dos à Maxim, j’essai de retrouver mon calme. J’ai écouté ce que le médecin a dit à Maxim. Je ne veux pas lui mettre une pression supplémentaire à cause de mon caractère maussade. Il me dit ce que je sais déjà, qu’il ne méritait pas que je m’adresse ainsi au médecin.  Je sais bien qu’il fait juste son travail, mais que pourrait-il réellement faire? J’en ai déjà vue plus d’une dizaine de docteurs, personne n’est arrivé à trouver comment faire partir la chaleur et la douleur liez à la morsure enflammée d’un pokémon.  Et même si j’ai déjà raconter l’événement plus d’une centaine de fois au personnel soignant, c’est toujours aussi difficile de devoir replonger dans ses souvenirs. Il m’a marqué psychologiquement et physiquement à vie.

Je prends un certaine temps à lui répondre, je ressens toujours cette colère, mais je ne veux pas la faire subir davantage aux autres, surtout à Maxim, pour je ne sais quel raison, je tiens à lui. Je ne veux pas le faire fuir. Je me redresse dans le lit, je prends une grande inspiration pour contrôler du mieux que je peux cette colère et fixe mon regard sur mes pieds que je fais bouger sous les draps, pour rester concentré.

-Désolé… Pour tout à l’heure, je m’excuserai aussi au docteur lorsque j’en aurai l’occasion.

Mon ton est plus doux, j’ai réussi à ne pas laisser la colère  prendre le dessus. Enfin pour le temps d’une phrase. Je la ressens remonter comme un volcan en éruption. Je me retourne rapidement sur le ventre et enfonce mon visage dans l’oreiller. Je frappe violement mes pieds, un à la suite de l’autre contre le matelas et lâche un cri étouffer dans l’oreiller. Je dois avoir l’air complètement cinglé, mais je ne veux pas retourné ma colère à nouveau contre quelqu’un qui n’a rien fait de mal. Surtout pas lui. Je me redresse à nouveau assis, face à mon oreiller, ça m’a fait du bien. Temporairement, la rage est sortie. Je regarde maintenant ma main tremblante.

-Je… Je ne sais pas pourquoi, je me sens si en colère, tu crois que ça peut avoir un lien avec la colère que ressentait Spiritomb? Je referme ma main et serre le poing. Je ne comprends pas, on l’a pourtant vaincu…

J’inspire et j’expire à nouveau, je garde le contrôle.

-Je devrais peut-être demander des calmants également.

Je dis ça pour moi-même, ce n’est pas Maxim qui peut m’en prescrire, je devrais demander au médecin, lors de son prochain passage. Je repense aussi, à notre rendez-vous raté au restaurant, ont à même pas eu le temps de s’asseoir. Malgré ma mauvaise humeur du moment, lorsqu’ils nous laisseront sortir, voudra t’il y retourné avec moi? Il n’y a qu’une façon de le savoir. Je me retourne vers lui, mon regard fuyant de gêne.

-Tu voudras bien qu’on retente un restaurant? Lorsqu’ils nous laisseront sortir et que j’aurai réussi à canaliser cette colère. On n’a pas vraiment pu en profité la dernière fois.

Je ne me fais pas trop d’espoir, je le mériterais s’il refusait.

Je vois, si moi j’ai perdu contrôle sur mon corps à ce moment là, lui, a eu des visions d’horreurs. Nous? Il ressent aussi cette colère? Il ne laisse rien paraitre, Il l’a contrôle mieux que moi. Enfin, maintenant je le contrôle un peu mieux, je me suis laissé déborder lors de la première vague de colère. Le cauchemar que j’avais fait avant n’a pas vraiment aidé non plus.
Je ne suis pas experte non, plus, mais le résonnement ce tiens. J’ai envi d’y retourné, il manque un truc, on a du raté quelque chose, sauf dans notre état, il était plus sage de rentrer. Je garde le silence devant sa réponse. Je n’ai plus la force d’en rajouter. Je ferai mieux de me recoucher, mais une autre question me brûle les lèvres.

Je lui ai demandé s’il voulait toujours aller au restaurant, pour rattraper notre rendez-vous perdu. Sa réponse ce fit légèrement attendre. Positive, mais avec un manque de motivation, d’entrain, sans grande conviction. Au moins, il n’a pas refusé d’emblé. Je le laisse se reposer, je devrais également faire la même chose, mais je n’y arrive pas, mon bras est trop douloureux pour me laisser dormir.

On nous garde en observation, ce qui veut dire que je ne peux pas sortir de l’hôpital, mais rien ne m’interdis de me promener pas vrai? Je regarde Maxim, il a refermé les yeux, parfait, je me tourne dos à lui et j’en profite pour me rhabiller, je n’ai pas envi de rester en jaquette d’hôpital. Je sors de l’endroit qui nous sert de chambre et referme le rideau derrière moi.

Je n’ai pas l’intention d’aller bien loin, je cherche le médecin qui nous a parlé plus tôt. Après quelque minutes, je fini par le trouver, il sort d’une autre chambre, il était auprès d’un autre patient. Je l’intercepte et demande à lui parler. Il veut bien, mais veut me rediriger vers mon lit. J’insiste pour lui parler en privé. Nous allons donc vers son bureau.  Je commence par m’excuser de la façon dont je l’ai traité, mais il me rassure rapidement qu’il a déjà eu affaire a pire et qu’il apprécie tout de même mes excuses.

Je lui explique pourquoi j’ai refusé les antidouleurs, le comment j’ai subit cette blessure au bras sans rentré dans les événements au complet. Que je voudrais des calmants également pour calmer la colère et l’agitation que je ressens du au événement récents. Il m’écoute en silence, lorsque je fini de lui raconter, il prend la parole. Il accepte bien sur de me donner des calmants, qu’il aurait du également m’en proposer avant, j’avais quand même aussi subit un choc psychologique, ce genre de chose, personne n’en sort indemne. Par contre pour mon bras, comme il n’a jamais eu de cas comme le mien et qu’il n’est pas chercheur, il me redirige vers l’Université de Nemerya, peut-être eux pourront m’aider. Je remercie le docteur et retourne me coucher.

Lorsque je reviens dans la chambre, Maxim dors, il a encore le sommeil agité, mais je ne peux rien y faire. J’ai vidé mon sac au médecin, je me sens un peu plus légère. Je retrouve finalement le sommeil, mais il est aussi agité, ces catacombes me hante encore.

…

Le lendemain, je me réveille la première, une infirmière me signale que j’ai le feu vert pour quitté l’hôpital. J’hésite si je dois partir maintenant ou attendre qu’il se réveille. En même temps, on m’a dit que je pouvais partir, je dois laisser mon lit à un autre patient. Vue l’ambiance qu’il y avait hier, je fini par partir. Une fois à l’extérieur, je sors mon téléphone et écrit à Maxim.



J’appuie sur la touche ‘’envoyer’’, je me sens anxieuse. Lorsque mon pokémon aura récupérer, je retournerais dans les catacombes.

Rendu au centre pokémon je confis mes pokémons à l’infirmière Joëlle. Une affiche attire mon attention sur le tableau de communication. Il s’agit d’une expédition pour aller récupérer les corps découvert dans les catacombes. Ils cherchent des volontaires et ils partent dans deux jours. Je montrerais l’affiche à Maxim s’il me rejoint, peut-être sera-t-il intéresser. Moi je le suis, cela me permettra de pouvoir faire une croix sur ce qu’il s’est passé.

Deux jours plus tard, je me rends avec Maxim a l’entré des Catacombes, là où il faut se rendre si nous sommes volontaires. Je m’attendais à ce qu’il nous demande notre identité, mais non, il nous fournisse équipement ; des casques, des lampe torche et un moyen de communiquer.

Nous sommes six volontaire, plus la brigade de policer, qui sont une dizaine. On nous explique les consignes de sécurité puis nous nous enfonçons dans ce dédale de long couloir. On se disperse rapidement, on avait trouvé la salle assez rapidement la première fois, mais je ne me souviens plus du chemin que l’on avait emprunté, à cause du choc surement.

Je n’arrive pas à reconnaitre le chemin, ni l’endroit, comme si tout avait changé. Même l’éclairage et l’ambiance est différente. L’humidité n’est plus, il fait très sec et l’endroit est beaucoup plus éclairer, peut-être parce que tout le monde tiens une lampe de poche. Pour ne pas se perdre dans ce labyrinthe souterrain, on a fait des marque de flèche indiquant la direction de la sorti.

Soudainement, les bruits de pas qui faisait écho sont étouffés. Je n’arrive plus à voir très loin devant moi. Retrouvé cette salle risque de prendre du temps. Je marche et marche puis retombe sur une des flèches marqué au sol. Je la reconnais, c’est moi qui l’est marqué celle-là, la barre est croche, ça m’avait contrarié a ce moment là. Je tourne en rond? Je me suis perdu? Où sont rendus les autres? Comment j’ai pu me séparer à ce point sans m’en apercevoir? Du calme, respire, voilà, ça va mieux, ça ne sert à rien de paniquer, ça ne ferai qu’empiré la situation.

Maintenant que j’ai retrouvé mon calme, je vois une ombre plus loin, il y a un passage, j’ai du la manquer, j’étais concentré sur autre chose. En avançant dans ce passage, je commence à reconnaitre l’endroit. C’est ici, mais… il devait y avoir le corps de deux femmes, sauf là il y a celui d’un homme. D’autre personne ce sont aventuré après nous?

Je me rapproche, horrifié, je constate que c’est mon corps et celui de Maxim. Je flotte au dessus… de mon propre corps… Ça explique beaucoup de chose, surtout mon envi de retourné dans les Catacombes, tout ce qui s’est passé à l’hôpital était une illusion? Mon comportement envers Maxim et celui du médecin ne s’est pas réellement produit, je me sens un peu soulager par ce fait. Il reste tout de même que je suis… morte? Ou vivante? Entre les deux?

Je ne veux pas mourir, je dois retourner dans mon corps! Sauf au moment où je touche mon corps pour tenté d’y envoyer ma conscience, un grondement ce fait entendre, il fait écho dans tout le réseau souterrain des catacombes. Il y a quelque chose de pire qu’un Spiritomb qui approche. Je retente de rentré dans mon corps, je ne pourrais rien faire en restant un fantôme errant. J’ai la chance d’avoir encore un corps, contrairement aux autres âmes errantes flottantes dans cette pièce.

Je retrouve mon corps, je ressens l’air remplir mes poumons comme si j’émergeais de l’eau. Je tousse et j’ouvre enfin les yeux, difficilement, d’abord tout est brouillon autour de moi, je vois des silhouettes aux formes humaines. Deux personnes sont penché sur moi, un me relève la tête, pendant que le deuxième essai de me faire boire de l’eau. Je me sens faible, lourde, déshydraté et affamé, combien de jours ce sont écoulé? Une chance, l’équipe de secours envoyer n’était pas une illusion. L’eau froide qui se déverse dans la gorge me fait du bien, elle était si sèche.

Je suis à bout de force, mais quelque chose de dangereux approche, je dois les avertir. Avec difficulté je n’articule que quelque mot.

-Danger, approche, fuir…

J’essayais de les prévenir du danger, mais l’infirmier me défendit de parler et de garder mes forces. Il avait raison, mais pendant que j’étais dans ma forme spectrale, je sentais que quelque chose d’horrible approchait. C’est tout juste après qu’il m’est bandé le bras recouvert de sang séché, qu’une ombre apparu devant nous. C’est un Noctunoir, il est en colère et je crois comprendre pourquoi. Un pokémon dévoreur d’âme, il voulait la mienne et surement celle de Maxim aussi, mais j’étais de retour dans mon corps. Je craignais le pire pour lui, j’entendis dire les infirmiers qu’il n’y avait plus de pouls.

Les pokémons du jeune dresseur inconscient était toujours debout et défendait de leur mieux leur maitre ainsi que les gens aux alentours. J’assistais malheureusement au moment ou son Pachirisu fut mis K.O par un poing ombre. Soudainement, j’entendis un son plaintif, leur manœuvre de réanimation avait porté ses fruits, il était réveiller à mon soulagement. Au même moment du réveil de Maxim, Noctunoir poussa un énorme rugissement. Il sembla encore plus en colère et tenta des attaques contre tout le monde.

Heureusement, il restait la Canarticho qui était toujours prête à combattre. Elle repoussa le pokémon spectre grâce à l’une de ses attaques. Ce qui laissa le temps aux infirmiers de nous placer sur des civières. Même si Canarticho était prête à combattre, cela devait faire au moins deux jours qu’elle veillait sur nos dépouilles, la fatigue se lisait dans sa gestuel. Le réveil de son dresseur sembla lui avoir donné un regain d’énergie, mais ce ne sera pas suffisant.

Dans l’ensemble des dresseurs qui participait a l’opération de récupération, il y avait surtout des pokémons soigneurs, pas des combattants. Je ne pouvais pas laisser agir seule le pokémon de Maxim. Je voulais envoyer mes pokémons aussi, mais j’étais solidement attaché à la civière, mon bras blesser était immobilisé contre ma poitrine et l’autre pris dans les sangles qui me retenais à la civière. Je n’étais pas morte, pas encore, j’avais réussi à retourné dans mon corps, pas question de le quitté à nouveau. J’étais toujours faible et j’avais de la difficulté à sortir un son.

-RYUKI, HÉLIOS!

Je ne sais avec quel énergie, mais j’avais hurlé le nom de mes pokémons. Un cri du désespoir peut-être et ça avait fonctionné. Ryuki sorti en un rugissement qui fit trembler les murs a son tour. Il se cogna la tête contre le plafond qui était bas, mais rajusta sa hauteur rapidement. Il faisait également taper violement sa queue contre le sol, signe d’impatience et de colère. Il ne pouvait rien faire dans sa pokéball pendant que j’étais inconsciente, sauf attendre. Il avait maintenant l’opportunité de m’aider, en combattant, chose qu’il aimait le plus faire.

Devant l’apparition du géant serpent des mers, les corps policier et infirmiers n’eurent d’autre choix que de se tasser sur les côtés de la pièce pour lui laisser l’espace au combat. On pouvait voir leur regard, admiratif pour certain et craintif pour d’autre devant sa prestance et sa couleur écarlate. Moi, j’arborais un sourire fier et sans crainte, il pourrait faire ses preuves.  

Si Ryuki était énergique, c’était tout le contraire pour Hélios, toujours épuiser de son combat contre Spiritomb. J’étais tout de même reconnaissante qu’il est répondu à mon appelle. Je n’avais cependant pas l’énergie pour les guidés dans le combat et Hélios le ressentait. Il s’approcha de moi et tenta de réutiliser Aurore, mais en vain.

L’apparition de mes pokémons attira l’attention du Noctunoir. Avec ombre porté il contourna Valkyrie et alla frapper directement le pokémon le plus affaibli, mon Solaroc. Il tomba immédiatement K.O. Le pokémon spectre était maintenant à côté de moi, j’étais vulnérable, à sa merci, son regard posé sur moi était très inquiétant. Il préparait une attaque, une boule noire se formait entre ses mains.

Ryuki n’allait pas le laisser faire aussi facilement et semblais outré que le pokémon sauvage ne fasse pas attention à lui. Il lui donna un immense coup de queue qui était devenue verdâtre pour l’éloigné de moi et l’envoya se fracassé contre le mur. En colère qu’il est essayer de s’en prendre à moi, il enchaina immédiatement avec un rayon violacé qui alla s’écraser à l’endroit où avait été propulsé le Noctunoir.  

Un écran de poussière empêchait de voir l’état du pokémon d’outre monde. Tout le monde retenait son souffle en attendant de voir le résultat de l’attaque de mon Léviator. Au désespoir de tout le monde, lorsque l’écran de fumé parti, il était là encore debout, sans presque une égratignure.

Noctunoir c’était relever sans peine après avoir mangé deux puissantes attaques de mon Léviator. Malgré la surprise générale, les infirmiers en profitaient quand même pour ce dirigé vers le chemin de la sortie. Ryuki ouvrait le chemin, suivi de la civière à Maxim, puis la mienne et Valkyrie ferma la marche, accompagné d’un Wimessir.

Il n’allait pas nous laisser partir aussi facilement. Il utilisait ses pouvoirs pour essayer de nous barrer la route. Ryuki ne se laissait pas avoir par les illusions, il se déchainait à grand coup de queue et de laser violet qui sortait de sa gueule, sur tout ce qui pouvait gêner le passage. Le sol et les murs tremblaient face aux impacts violents de Ryuki. Ca me rendait triste de le voir dans une telle colère, dans une telle détresse. J’espérais seulement que les catacombes ne s’effondrent pas sur nous. Il ne supportait de me voir dans cet état et s’efforçait d’ouvrir le chemin pour que nous puissions tous sortir d’ici vivant.

À force de courir, nous vit enfin une lumière au bout du tunnel. Était-ce bientôt la fin? Une fois sortie, allait-il nous laisser en paix ou va-t-il se déchainer en ville comme le faisait Spiritomb? J’y repenserais plus tard. Je peux sentir l’air frais sur mon visage. Malheureusement, Noctunoir fit son apparition devant la sortie, comment? Je ne sais pas! Il refusait à tout prix de nous laisser tranquille. On pouvait ressentir la pression monté.

On était si près du but, ce qui enragea la Canarticho, elle bondit sur Ryuki en courant sur le long de son corps et arrivé à la tête, elle sauta et attaqua avec son énorme poireaux le Noctunoir qui nous barrait le chemin. Le pokémon spectre la vit arrivé, et bloqua son attaque avec entrave pour finalement l’attraper avec son immense main. Il l’a plaqua ensuite contre le mur, affaibli par le dernier combat et les jours qui s’en suivi, elle tomba K.O.

Noctunoir écrasait fermement Valkyrie de sa grosse main, et les médecins avaient recommencé à faire des manœuvre de réanimation sur Maxim. De derrière, je voyant la scène avec effrois. Ryuki allait lancer une autre attaque pour tenter de libéré Valkyrie, mais il n’en eu pas le temps, Noctunoir la lâcha et s’était retourné vers la civière de Maxim.  Il utilisa gravité, mais rien ne se passait autour de nous, l’attaque avait échoué?

Les massages cardiaques ne fonctionnaient pas, il allait passer aux électrochocs. En bougeant le corps de Maxim, je vis quelque chose tomber de sa main. Je reconnaissais le fragment de la pierre de Spiritomb. Le premier électrochoc semblait avoir fonctionné. Le médecin se pencha ensuite vers la tête de son patient. Il semblait vouloir dire quelque chose. Il répéta plus fort ce qu’il avait entendu sortir de la bouche du jeune homme.

-La pierre?

Si le médecin n’avait pas compris la cohérence, moi je la comprenais.  J’essayais d’attiré l’attention d’un de mes soignants, mon agitation soudaine les surpris. Je pu leur demander de libéré ma main qui n’était pas blesser. Pendant, qu’il tentait de me détacher, Noctunoir s’avançait vers Maxim, je crois qu’il a vue la pierre tomber de sa main. Sauf Ryuki ne le laissa pas approcher. Il fonça dessus tête baissé et l’attrapa dans sa bouche grande ouverte, puis la referma brusquement, lui infligeant de multiple morsure. Il était immobilisé dans la gueule de mon Léviator et n’arrivait pas à ce déprendre.

Cela me donna assez de temps pour me libérer la main et aller chercher la pierre dans ma poche. Je la montrai à l’infirmier et pointa celle qui était tombé au sol a coté de Maxim. Il était vif d’esprit car il comprit immédiatement où je voulais en venir. Il alla chercher l’autre pierre au sol et me la ramena. J’avais les deux pierres en ma possession. Avec ma voix enrouée par la fatigue et la sécheresse j’attirai l’attention de Noctunoir.

-Noctunoir... Voila ce que tu cherche!

Je lui montrai les deux fragments dans mes mains. Ryuki comprenait ce que j’essayais de faire et relâcha sa prise. En un instant, le pokémon spectre c’était déplacer jusqu'à coté de moi et fixait les deux fragments de pierre dans ma main. Tout le monde s’était figé, retenant leur souffle et attendait de voir ce qu’il se passerait.

Dans le silence le plus total, le fantôme pris les fragments dans sa grosse main avant de les regarder intensément, puis de les avaler par la bouche qui s’ouvrit sur son ventre.

-Noir!

Satisfait, il disparu aussi soudainement qu’il était apparu. Le calme était revenu, on entendait plus un son et personne n’osait rien dire. L’adrénaline redescendait, je fini par perdre connaissance. Ce n’est que quelque jour plus tard que j’ouvris finalement les yeux, sur un lit d’hôpital, branché de partout. Cette fois, retour à la réalité.