J’ai toujours de plus en plus de mal à résister, surtout quand il est aussi entreprenant comme maintenant. Il est si près, je le voudrais tout entier, mais il se trouve qu’on n’est pas au bon endroit pour ça. Alors qu’il s’apprête à m’embrasser à nouveau, il y a comme une intrusion dans notre bulle. Une langue géante se place entre moi et lui pour venir lui lécher le visage.  Maxim fait le saut et bondit en arrière en lâchant un cri de surprise. Je roule rapidement vers ma droite pour évitez le même sort.

En me relevant, je vois l’auteur de cette surprise écœurante et même Maxim semble en avoir marre, être lécher par un Excélangue, ce n’est pas ce qui est des plus agréable, surtout la bave qui va avec. Celui-ci semble s’être pris d’affection pour le jeune homme. Je le laisse gérer le pokémon rose et blanc. En me relevant, j’avais également aperçu un autre pokémon, plutôt grand et métallique, c’est un Duralugon.

Je sors mon téléphone et va voir les infos sur le pokémon, de tout les pokémons que j’ai étudié lorsque j’étais à Kanto, ceux de Galar son ceux que je connais le moins.  

‘’ Son corps, composé d'un métal spécial, est léger et lui offre une excellente mobilité. Il est toutefois sensible à la pluie et vit donc dans les grottes.’’

Étrange que fait-il dans une plaine? Il fait soleil certes, mais s’il commence à pleuvoir, il risque de ne pas apprécier. Comme si les éléments était de mon côté, il se met à venter, amenant des nuages gris au dessus de nous. Avec le soleil d’été et son humidité, ca ne serai pas étonnant qu’il y ait des orages bientôt. Enfin j’espère que non, on a rien pour s’abrité.

-Il va bientôt pleuvoir, tu ne veux pas rentrer dans la pokéball pour te protéger?

Je m’étais rapproché du pokémon métallique en lui présentant une pokéball, espérant qu’il soit docile et qu’il y rentre.

Je me retourne vers Maxim pour voir où il en est avec le pokémon à la longue langue. Vue l’orage qui arrive, il vaudrait mieux se rendre vers un point de sécurité du safari. Je le vois prisonnier du Excélangue, avec un air désespérer, il regarde quelque chose au sol et semble demander au pokémon de gentiment le lâcher.  S’il ne nous avait pas interrompu, j’aurai pu trouver la situation amusante, mais en vrai, le pokémon m’exaspérais même si je ne le démontrais pas.  

Les quelques goutes de pluie fine qui commençait à tomber fini de convaincre le Duralugon de rentré dans la pokéball et d’y rester bien confortablement. Par contre Maxim avait beaucoup de mal avec sa capture, le pokémon lécheur avait décidé de lancer la pokéball plus loin plutôt que d’y rentrer.

On pouvait commencer à voir les éclairs qui fusait en direction de la foret et qui semblait se rapprocher. Le jeune homme me cria qu’il faudrait se trouver un abri pour se protéger de l’averse orageuse qui approchait rapidement. L’Excélangue ne semblais aucunement s’en soucié, il préférait lécher les goutes d’eau qui tombais sur le visage à Maxim. J’étais désespérer du comportement du pokémon qui n’en faisait qu’a sa tête. Je n’étais pas la seule puisqu’il croisa les bras en boudant le pokémon sauvage.

Je me rapprochais de ce drôle de duo. On aurait pu partir à courir et espérer trouver un endroit où nous abrité, mais l’orage nous aurai quand même rattrapé aussi rapidement qu’il ne le faut pour enlever la sucette à un enfant.

-J’ai peut-être une idée pour nous abrité, mais je vais avoir besoins de l’aide de Valkyrie!

Je regardais la concerné qui nous avait rejoint avec les autres après notre course effréné dans le champ, qui acquiesça d’un signe de tête.

-Hélios, je sais qu’il pleut et que tu déteste ça, mais ca ne dura qu’un temps. Fait sortir des rochers du sol avec Lame de roc. Valkyrie, si tu veux bien, tu peux les tailler en fin galet, le plus fin et léger possible!

Mon pokémon obtempéra et Valkyrie tailla le mieux possible les rochers comme demander. Les galets rocheux était large mais mince, donc pas trop lourd pour Hélios. Maintenant que c’était fait, je vins me serrer coude à coude contre Maxim et Hélios derrière nous.

-Hélios, s’il te plait, fait léviter les roches au dessus de notre tête le temps que la pluie passe. Ça nous servira d’abri.

Maintenant mon pokémon comprenait où je voulais en venir. Il avait déjà vue faire Khoren avec pouvoir antique d’Amagara et Psyko de Gardevoir. C’est d’ailleurs de là que j’avais pris mon idée, mais j’avais du improviser avec une autre combinaison d’attaque. Notre abri de fortune tomba à pique, puisque les gouttelettes de pluie avaient laissé place à une énorme averse. On avait évitez de se retrouvé tremper à nouveau.

Heureusement, l’orage et le mauvais temps repartirent aussi rapidement qu’était arrivé ce gros nuage gris, le soleil reprit sa place d’origine aussi éclatant qu’avant, l’orage nous avait même fait cadeau d’un merveilleux arc-en-ciel au couleur éclatante.

Désormais protéger de la pluie grâce au travail d’équipe d’Hélios et Valkyrie, il ne restait plus qu’a attendre qu’elle passe. Faire léviter des rochers au dessus de nos têtes était peut-être légèrement dangereux, mais j’avais entièrement confiance en mon Solaroc, il avait déjà fait tenir un château de sable grand comme un autobus pendant plusieurs heures, il ressentait bien ma confiance aussi, ce qui lui donnait la force et la patience de réussir ce que je lui demandais.

L’Excélangue lui avait été attiré par les rocher flottant qui goutaient salé à cause des sels et minéraux de ceux-ci, il se mit à les lécher. Maxim profita de ne plus être une sucette humaine pour tenter de le capturer, heureusement pour lui, il resta dans la pokéball, ce qui fit plus de place sous notre abri improvisé. Je jeune homme avait également fait rentrer Ambre, plus tôt, dans sa pokéball, celle-ci n’aimant pas tant la pluie. Je pu enfin me détendre un peu plus, vue l’absence de la pouliche de feu.
Maintenant débarrassé du pokémon envahissant, Maxim s’assit en indien au sol, les bras croisé sur la poitrine. Il rêvait d’une douche, surement que je me sentirais malpropre également si un pokémon m’avait pris pour sa sucette géante. Sa mine boudeuse m’amusait, on dirait un grand gamin. Je m’assis à coté de lui avant de lui ‘’poker’’ la joue.

-Regarde le bon côté des choses, je pourrais…

Un grondement se fit entendre et une nouvelle douleur fulgurante me pris au bras, ce qui avait interrompu ma phrase et m’avait fait perdre l’envi de taquiner Maxim. On se retourna tout les deux vers le pokémon fautif, que je savais être un type feu. Un Boumata s’approchait de nous, surement qu’il cherchait à s’abrité de la pluie lui aussi et qu’il n’y avait que notre abri a disposition. Il semblait également blesser. Le jeune homme s’était levé pour aller sous la pluie pour l’examiner. Je le retenais par le bras pour ne pas qu’il y aille.

-Laisse… laisse le venir s’abrité, je ne voudrais pas que tu tombe malade et tu pourras l’examiner en même temps. Il y a assez de place pour lui aussi. Je fouillais dans mon sac, il me restait quelque baie oran que je pouvais lui donner et une potion. Donne le lui, je n’aime pas les pokémons feu… mais je ne suis pas insensible.

J’avais parlé la voix basse, j’endurais du mieux que je pouvais la brulure de mon bras. Je restais derrière Maxim qui s’appliquait a soigné la tortue géante. À force de regarder le pokémon, nos regard se croisa, je cru voir une sorte de sourire, comme s’il avait compris que la baie et la potion venait de moi. Je roulais alors une pokéball jusqu'à ses pattes.

-Tu seras plus à l’ abri à l’intérieur et on pourra t’emmener voir un des rangers du parc pour mieux te soigner.

J’espérais vraiment qu’il y rentre, j’avais été proche de beaucoup de type feu aujourd’hui et mon corps commençait à me le faire savoir. Je n’avais plus l’énergie de partir en crise ou en fuite. S’il pouvait y entré sa diminuerais de beaucoup, cette douleur permanente.

J’avais laissé le Boumata s’approcher, mais je le regrettais déjà. La douleur était plus vive et avec les vas et viens de nombreux pokémons feu durant la journée, je commençais à me sentir plus faible, j’essayais de mon mieux de ne pas le laisser paraitre. Le pokémon tortue avait mangé les baie et s’était laissé administré la potion, mais il refusait de rentré dans la pokéball, à mon grand découragement.

Les nuages finissent par se dissipé, on avait plus besoins de notre abri, alors Hélios laisser tomber les pierres un peu plus loin et j’en profite pour m’éloigner de quelque pas du Boumata. Le pokémon me regardait toujours, j’ai l’impression qu’il essai de mon sonder. Même si je suis déranger par sa présence, ça ne m’a pas empêché d’être sympa avec lui et de lui offrir quelque soin, par l’intermédiaire de Maxim.  Celui-ci s’était relever et remarqua un panda accrocher après sa jambe. À la blague, il me désignait comme étant le maître des oursons, mais j’étais trop concentré à ne pas faiblir devant la tortue géante qui me regardais ou même devant Maxim, pour réagir. Il n’a pas besoins de savoir qu’en plus, je faibli a leur long contact comme un racaillou sous la pluie.

Le Pandespiègle resta quand même accrocher à la jambe du jeune homme. Je ne sais pas comment il fait mais tout les pokémons semble attiré vers lui. C’est peut-être son aura, mais une chose est sur, elle est très différente de la mienne. Il propose de rebroussé chemin puisque le concours arrive à sa fin, quitte a trimballer ce petit jusqu'à la sortie.  

-Oui allons-y. J’y ai répondu sans trop d’énergie, elle s’est presque toute volatilisé.

Nous marchons vers la sortie, je ne réagis pas trop non plus sur l’odeur de la salive de l’Excélangue. Je ne m’endure presque plus et alors que j’avais renoncé a capturé le Boumata par manque d’énergie celui-ci nous suivait. Je n’en pouvais plus, je voulais qu’il s’éloigne pour faire baisser la douleur et la température de mon corps que je sentais monté. Sur un dernier regain d’énergie alimenté par l’irritation que je pouvais ressentir, je lui lançais une autre pokéball dessus, en lui disant bien fermement de se décider.

-Soit tu arrête de nous suivre ou soit tu rentre à l’intérieur et tout le monde sera content!

Je cherchais mon souffle après ce lancer et cette phrase dite impulsivement, j’avais les joues rougis par la fièvre et non la gêne cette fois.

Je suivais mon ami avec mal, mais heureusement avec le panda accroché à sa jambe il n’allait pas bien vite. J’essayais de rire de la situation avec lui, mais je n’étais vraiment pas d’humeur. J’avais plutôt haussé le ton contre le pauvre pokémon qui ne demandait qu’à être soigné. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai effrayé le Boumata en levant le ton ou si c’était parce qu’il était blessé, mais il rentra dans la pokéball. Je me sentais déjà un peu mieux, puisqu’il y avait enfin aucun pokémon feu à proximité, mais je n’allais pas retrouver mon énergie pour autant.

Maxim l’avait remarqué puisqu’il s’était rapproché de moi en me demandant si ça allait. Je n’arrivais même plus répondre tellement l’énergie me manquait, mon état se dégradais. Je laissais simplement ma tête tomber contre son torse. Ca m’énervait, j’étais frustré que ca arrive à nouveau. Ce n’était pas la première fois que mon corps réagissait de cette façon face à une période prolongé en compagnie de type feu. Je replonge dans ces souvenirs entremêlés de toute les fois où c’est arrivé. Je m’étais juré de faire attention, de ne plus laisser ça ce reproduire. Avec la compagnie de Maxim et le concours, je m’étais laissé distraire, j’avais laissé de côté cette méfiance que je gardais  pour me protéger, voilà ce qu’il m’en coute de baissé ma garde, plus jamais…

Je sens une main se presser contre mon front, ce qui me ramène à la réalité. Je suis embêter, je sens qu’il veut mon bien, mais en même temps c’est un peu de sa faute si j’ai baissé ma garde, avec tout ce jeu de séduction entre nous, je me suis ouverte et j’ai arrêté de me méfier de lui et de ce qui sa passait autour de moi. J’ai tenté de ne pas paraitre d’avantage faible devant Maxim lorsque d’autre porteur de flamme son apparue, je voulais lui montré que je pouvais combattre cette peur insensé, pourquoi? Je rage de l’intérieur.

Il se veut doux, bienveillant, mes pieds se soulève a nouveau du sol, mais cette fois ce n’est pas pour piqué une course a travers la pleine verdoyante dans laquelle nous sommes. Il veut me ramener a la sortie du Safari. Auparavant, j’avais toujours réussi à me trainer seule jusqu'à mon lit, malgré la fièvre qui me dévorait, je n’avais pas besoins que l’on me porte, je ne voulais pas qu’il me porte. Je poussais faiblement contre son torse pour me défaire de ses bras, mais je n’y arrivais pas, ma tête retombais sur son épaule. Depuis quand suis-je devenue aussi faible? Depuis quand je compte sur les autres pour m’aider? J’ai la gorge sèche, je n’arrive pas a sortir un mot non plus, je me maudis, je fermais les yeux pour me reposer.

Je ne sais pas combien de temps s’est écouler depuis que Maxim me porte, mais lorsque j’ouvre les yeux, je suis toujours dans ses bras. Je l’entends s’adresser au Pandespiègle, il ne l’a pas encore capturé? Décidément ces oursons sont de vrai pot de colle. Reste à voir ce qu’il va faire, grimper sur son dos ou rentré dans une pokéball.

- Dépose-moi! Mon ton est froid, sa sonne presque comme un ordre, je me suis renfermer sur moi-même.

J’ai retrouvé un peu de mon énergie, je me tortille et le repousse suffisamment pour ne plus donner le choix à Maxim de me déposer au risque de me faire tomber. Mes pieds touchent à nouveau le sol et je m’assoie sur l’herbe. Nous sommes entouré d’arbre, de retour dans la forêt, mais si je veux pouvoir continuer tout seule et pas seulement jusqu'à la sortie du Safari, mais jusqu'à chez moi, je dois faire baisser la température de mon corps.  Je sors Rei et Noëla de leur pokéball et leur présente mon bras endolorie. Lixy comprend immédiatement ce qu’il doit faire. J’attire ma douce Goupix contre moi pour profiter du froid de son pelage.

Rafraichie, je me relève tenant toujours Noëla contre moi et Rei grimpe habilement sur mon épaule, il guette la fonte de la glace sur mon bras. La fièvre à commencer à tomber, mon visage est déjà moins rouge et mon souffle moins haletant. Comme je m’étais renfermé sur moi-même, je n’expliquais rien au jeune homme qui m’avait gentiment porté.

-On peut rejoindre la sortie et récupérer des prix, on a quand même fait beaucoup de point.

Je souris gentiment à Maxim, je ne l’avais pas remercié pour son aide, préférant faire comme si rien n’était arrivé comme lors de ma crise de panique face à Ambre, plus tôt dans la journée. Hélios par contre qui nous avait silencieusement suivis, ressentait sans doute le désarroi du jeune homme face à mon attitude. À mon insu, il lui envoya des images télépathiques; des images de tout les pokémons feu croisé au court de la journée avec Ambre et une horloge indiquant le temps en arrière plan. Une image de mon bras brulé avec celle d’un thermomètre où l’on voyait le mercure monté. Il ajouta également l’image d’émoticône du bonhomme fâché, d’un Crustabri blessé qui se refermais sur lui-même et à nouveau d’un thermomètre, mais cette fois où le mercure baissait avec de la glace à coté, puis un nouveau émoticône d’un bonhomme souriant, espérant qu’il y comprenne quelque chose.