Dusk Lumiris

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❝i wanna put you in the spotlight - abbie & zamas
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❝i wanna put you in the spotlight
i'll follow you way down to your deepest low

« Zamaaas ! » Parfois, tu étais une tornade. Autant dire souvent. Mais tu venais de débarquer dans l’appartement de Zamas et Vlinder sans t’y avoir invité au préalable. Ils avaient l’habitude.
Aujourd’hui, tu avais décidé que c’était la journée où Abbie devait rencontrer les jumeaux, mais Vlinder semblait ne pas être là. Au pire, elle vous rejoindrait plus tard ! Ce n’était pas si grave. Abbie était douce, Abbie était précieuse. Abbie était ton amie, peut-être même une autre soeur; même si personne n’aurait jamais l’importance des jumeaux à tes yeux et que tu offrirais le monde entier pour eux si c’était nécessaire.

Récemment, à la télévision, tu avais entendu parler de la compagnie Hestia. Elle se trouvait à être dirigée par la doyenne, Meira. Elle avait une prestance non-négligeable, Meira. Mais surtout, elle permettait de prendre des actions contre Mistral qui, vraisemblablement, cherchait à ramener Lumiris à l’ère de glace. Et toi, t’approuvais pas vraiment. Paraît que la centrale, c’était l’oeuvre des Mistral. C’était dangereux. Tu craignais définitivement pour la sécurité des jumeaux avec ces attentats.
Alors tu pensais peut-être t’investir chez Hestia.
Surtout, si l’ère de glace revenait, c’était la fin du monde qui serait accélérée et le feu ne serait pas content. Et tu le savais. Et fallait pas que ça arrive. Alors tu devais agir. C’était impératif.

Zamas te regardait en se demandant ce que tu faisais et pourquoi tu étais venu gueuler son nom et tu te rappelas alors que t’étais venu de prime abord pour lui dire que vous alliez chercher Abbie en voiture et après, tu ne savais pas trop. Tu n’avais pas tout décidé de votre journée, ton quotidien s’inscrivant indéfiniment dans la spontanéité. Ici et là, les décisions changeaient, toujours dérivantes, toujours nouvelles. Jamais stables.
Tu étais un électron libre qui ne s’accrochait jamais trop longtemps, ni aux idées ni aux gens réellement - Abbie était une exception. Tu te faisais des amis, désormais. Mais autrement, ce n’était souvent jamais rien de plus.
« Bon. Aujourd’hui, on va voir mon amie. Je ne sais pas où est Vlinder, mais elle nous rejoindra après, tu me suis ?
- J’arrive ! Je texte juste Vlinder. »

Tu attrapas une boisson énergisante sur le comptoir alors que Zamas textait Vlinder, puis vous vous engouffriez dehors. Un vent frais vous accueilla. Tu pris place sur la place passagère et quand Zamas fut assis, ceinture mise - fallait définitivement la mettre - tu textas Abbie.
« Abbiiiie me faut ton adresse ! »

(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
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I wanna put you into the spotlight

 
   
ft. Oya & Abbie

   
J'ai fini de travailler. Enfin. J'avais attendu toute la journée, parce que j'avais eu d'excellentes idées pour notre bunker, et il fallait absolument que je le partage avec Vlinder. Je ne pouvais pas ne pas lui dire, parce qu'elle comprenait mes idées et les appliquait sur papier, ce qui m'est impossible. D'un, j'suis vraiment nul en dessin. Ensuite, bah y'a qu'elle pour représenter mes pensées comme ça. Elle me connaît, mieux que moi, parfois. Je suis rentré du coup, à pied parce que je n'ai pas de voiture. Il faut que je garde mes économies pour notre réserve, et il ne faut pas oublier de payer l'appart. Sinon, on a pas d'endroit où dormir et tout, c'est pas très pratique. Enfin. Je suis sûr qu'Oya nous laisserait vivre chez lui. Il n'est pas cruel quand même, il a toujours tout fait pour nous protéger.

Bref. Il faut que j'attende Vlind, parce qu'elle est quelque part mais je sais pas où. Sûrement en train de traquer des papillons. En attendant, j'ai rien de mieux à faire, alors je m'assoie sur le lit en l'entendant. Je me couche sur le dos, en regardant le plafond de la chambre. Il est si neutre, dans son blanc. Notre appart n'a rien de bien extraordinaire, mais il est suffisant. Je n'ai pas besoin de grand chose pour vivre. Juste de la nourriture, une place où dormir, et un bureau où élaborer nos plans. Bon. J'avoue, du linge c'est pratique quand même. Si je rentre travailler en pyjama, je suis pas sûr qu'ils vont m'accepter. De toute façon, je n'ai pas envie qu'on me pose des questions, alors j'agis le plus normalement possible.

C'est quoi être normal ?

Oh ! J'entends la porte se faire débarrer, ça doit être Vlinder ! Je me levai d'un bond, prêt à l'accueillir, lorsque c'est la voix d'Oyaris qui résonne à la place. C'est vrai, il avait un double de clefs aussi. Mais que faisait-il là ? Je le regarde, un peu perdu, pas sûr de comprendre. Lui et moi, on est tellement différent. Je pense pas que les gens qui nous voient se doutent qu'on est frères.

"Bon. Aujourd’hui, on va voir mon amie. Je ne sais pas où est Vlinder, mais elle nous rejoindra après, tu me suis ?"

Une amie ? Oyaris a une amie ? Ah ouiiii c'est vrai, il m'en avait parlé. Je ne sais pas s'il parle d'elle ou pas. Le meilleur moyen de le savoir est de le suivre.

"J'arrive ! Je texte juste Vlinder."

Je ne pars jamais sans l'avertir. Alors je prends un papier et un crayon où j'écris un message lui étant destiné. Salut Vlind ! J'suis parti avec Oya voir son amie. Ne t'inquiète pas. Je t'aime. Ps. Rappelle-moi quand je reviens, j'ai quelque chose de super à te raconter ! Bon. Je pense que ça fera. Je prends mes clefs rapidement, verrouille la porte et descend les escaliers à la hâte. Ils devraient vraiment mettre moins d'escaliers. Je vais directement dans le siège passager, à l'avant. Il a beau avoir une amie, elle ne prendra pas ma place. Je vois Oya qui texte quelqu'un, sûrement son amie. Je prends soin de mettre ma ceinture, on n'est jamais trop prudent.

"Alors, c'est quoi le nom de ton amie ? Elle est au courant pour la fin du monde ?"

Si c'était une alliée, une amie, alors il fallait qu'elle soit au courant. Le fait de rencontrer quelqu'un me stressait un peu, mais j'étais avec Oyaris, alors c'était moins pire. J'espère juste qu'elle n'était pas autant énergique qu'Oya.
© Codage par Neph pour Equi seulement
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