sont tendres les nuits égarées.
avec noboru milieu de soirée nuit tombée terrain vague du campus
Sont douces les soirées d'été, celles tièdes qu'on passe à s'oublier ; sont tendres les nuits égarées, celles humides qu'on passe à se désaimer… La nuit tombe et toi tu danses, presque ivre mais jamais libre, belle perdue aux yeux fermés, une cigarette entre l'index et le majeur, une bouteille entamée dans la main d'à-côté. Papillonne, bercée par les musiques qui s'emmêlent puisque chacun y va de la sienne ; bruits inintelligibles qui se transforment en symbiose quand toi tu vacilles doucement sur le fil. Les deux pieds sur le sol mais l'esprit libre.
On s'éclaire aux flashs de téléphones portables et aux cendres incandescentes. Toi, aveugle et sourde, tu t'éprends de l'obscurité qui te glace quand tu rouvres les paupières et balaie de tes prunelles ambrées ce ciel qui s'étire à l'infini, loin au dessus de vos existences ridicules. Vous êtes aux étoiles ce que les étoiles sont pour toi : poussières sublimes ; mais vous ne vivez qu'un instant, qu'un soupir… Vous brillez le temps d'un souffle et votre éclat funèbre n'atteint pas les années lumières.
Ici, la pollution lumineuse criminelle de la capitale ne vous atteint pas ; l'obscurité, profonde, murmure à ton âme des inquiétudes de grandeurs démesurées. Toi, pas poète, les astres ne t'inspirent que des désastre et t'effraient,
toi tu es rêveuse le jour et ballerine au soir tombé – parce qu'il n'y a que vivre qui chasse la nuit, que la vie qui bouscule l'obscurité.
Alors tu vis, vis, tu existes si fort que tu peux sous leurs yeux qui s'attardent et ces prunelles qui t'accrochent. Ton attention, parfois, entre deux gorgées, se surprend à répondre aux accolades imaginaires d'un regard dont elle ne peut qu’imaginer l’océan – les parures de ténèbres leur donnent des airs d'abysses insondables, déroutantes et terrifiantes. Personne ne vient, pourtant tes yeux appellent ;
ta solitude murmure
danse avec moi
à qui voudrait bien l'entendre.
On s'éclaire aux flashs de téléphones portables et aux cendres incandescentes. Toi, aveugle et sourde, tu t'éprends de l'obscurité qui te glace quand tu rouvres les paupières et balaie de tes prunelles ambrées ce ciel qui s'étire à l'infini, loin au dessus de vos existences ridicules. Vous êtes aux étoiles ce que les étoiles sont pour toi : poussières sublimes ; mais vous ne vivez qu'un instant, qu'un soupir… Vous brillez le temps d'un souffle et votre éclat funèbre n'atteint pas les années lumières.
Ici, la pollution lumineuse criminelle de la capitale ne vous atteint pas ; l'obscurité, profonde, murmure à ton âme des inquiétudes de grandeurs démesurées. Toi, pas poète, les astres ne t'inspirent que des désastre et t'effraient,
toi tu es rêveuse le jour et ballerine au soir tombé – parce qu'il n'y a que vivre qui chasse la nuit, que la vie qui bouscule l'obscurité.
Alors tu vis, vis, tu existes si fort que tu peux sous leurs yeux qui s'attardent et ces prunelles qui t'accrochent. Ton attention, parfois, entre deux gorgées, se surprend à répondre aux accolades imaginaires d'un regard dont elle ne peut qu’imaginer l’océan – les parures de ténèbres leur donnent des airs d'abysses insondables, déroutantes et terrifiantes. Personne ne vient, pourtant tes yeux appellent ;
ta solitude murmure
danse avec moi
à qui voudrait bien l'entendre.
jtm ♥