Le gouffre de AAAAAAAAAAAH

Theme Song

Feat. Les éclipses !

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je regardais l’une des blondes qui était là ,

pour l’instant nous avons suivi qu’un seul chemin selon la guide mais si tu as une idée de comment marquer le chemin c’est une très bonne idée mon pokémon ne peux rien faire pour cela j’en suis désolé… mais tu as raison nous ne sommes jamais trop prudent et si il faut les appeler pour remonter à la surface Salarsen ici présent peut tout à fait le faire, un son de guitare éléctrique ça devrait les interpeller aussi sec nous sommes dans une grotte après tout , sinon il peut toujours crier mais je crains un autre éboulement .


Mon Coeur criait de sauter , la pression émise par celui-ci était immense c'est limite si il ne me faisait pas souffrir. Mais l'idée d’attacher un corde à ma taille , d’accrocher l’autre bout à un roc , puis me laisser porter par le courant me paraissait plausible , mais ne nous savions pas la taille de la rivière , si la corde était trop petite alors je serait coincé dans les flots , le temps nous est compté

Nous devrions peut-être remonter le cours d’eau si possible une fois que nous aurons remonté la guide qu’est-ce que vous en pensez ? je lui appliquerais les premiers soins si besoin une fois dans une zone plus tranquille.

Enfin si on y arrive , mais si le riolu de Léonard ne remonte pas j’y foncerai peu importe le prix , je lui dois bien ça . Après tout ce qu’il s’est passé ce jour là je ferais tout pour me rendre utile , on ne peut pas changer le passé , on ne peut que l’accepter malheureusement , si j’avais pu je l’aurais fait et ce , depuis le début .

(c) TakeItEzy & Ellumya

résumé:

Dis donc, elle a abusé sur le kebab avant de partir.
J’étouffe un grognement d’effort. La corde frotte et me brûle les paumes. Je sens ma hanche m’élancer. Ce poids entre mes mains… il y avait longtemps que je ne l’avais plus ressenti aussi vif, aussi près, aussi fort… c'est le poids d’une vie.
La tête de notre guide émerge des flots. Un instant plus tôt, le Riolu est parvenu à récupérer la ligne de vie que je lui ai lancée, ainsi qu'à resserrer la boucle autour du torse de la victime. Pouce après pouce, joignant mes efforts à ceux des membres de la cordée, nous remontons l’infortunée demoiselle.

Malheureusement, je n’ai pas le temps de souffler.
J’allonge notre guide sur la roche. Avec son casque brisé, sa chevelure poisseuse de sang et son nez cassé, la pauvrette présente un triste spectacle. Au moins, elle respire. ...mes connaissances en médecine sont lacunaires, je préfère reculer pour laisser la place à un membre de l’expédition qui saurait mieux y faire, mais nous n’avons pas beaucoup de temps à perdre. L’eau continue de monter. La guide a besoin d’une attention médicale sérieuse. Je contemple le passage, étroit corridor rocheux qui s’enfonce sous les flots. C’était dans cette direction qu’elle souhaitait nous mener... Plus loin, le chemin remonte. En direction de la surface, j’espère.

Prélevant la pokéball à ma ceinture, je rappelle ma garde personnelle.
Voilà des années que je n’ai plus fait ça… l’œil rivé sur le passage qu’il nous faut traverser, je prends quelques pas d’élan. Mon épaule paraît se rappeler le mouvement, et c’est comme un chasseur des dunes projette une lance que je fais fuser la pokéball de l’autre côté du rivage.
...j’esquisse un sourire tremblant.
L’espace d’un instant, j’ai bien cru que j’allais jeter mon pokémon à l’eau.

Hexadron se libère de l’autre côté. En lestant la corde d’une pierre, il sera possible de la lui lancer, et grâce à son aide, de tendre la corde des deux côtés. De quoi fournir un support - à peine un garde-fou sommaire - pendant que nous traversons l’étroit passage. Ce n’est peut-être pas une aussi bonne idée que de tous s’encorder, mais je doute que nous nous mettions tous d’accord rapidement… or, ce n’est plus le moment de tergiverser. De toute façon, quand je vois les frêles demoiselles qui nous accompagnent, je songe que si c’est une masse dans mon genre qui devait trébucher, je risquerais fort d’emporter la moitié de l’équipe avec moi.

Le problème reste la guide. Comment la faire traverser ?
Riolu est bien trop petit pour la transporter, et je répugne à confier son sort à un pokémon tel que Solaroc. Bien que doté de pouvoirs psychiques latents, les gens ont tendance à surestimer les capacités spéciales des pokémons. Et puis, est-il seulement capable de faire léviter notre blessée ? Evitons de prendre les paris.
Au final… après un bref regard à l’ensemble de mes camarades, je réalise que je n’ai pas le choix. Je suis loin d’être le plus en forme de notre petite bande, mais je culmine du haut de mon mètre quatre-vingt-treize. Si quelqu’un doit transporter notre invalide, je ferai mieux de m’en charger.

— Je l’amène de l’autre côté. Aidez-moi.
Ce n’est pas une suggestion. Plus nous attendons, plus le passage sera délicat à traverser. Nous nous pencherons sur les cartes qui nous permettront de quitter ce piège souterrain une fois en relative sécurité. Ce sera également le moment d’écouter les opinions de chacun.

Pour l’heure, je demande fermement à mes camarades de me donner un coup de main : nous attachons solidement la guide sur mon dos. Une main sur la corde qu’Hexadron maintient tendue d'un côté, mes compagnons d’infortune de l’autre, je traverse le premier.

Faris, actions:

Ʃkaemp はは

Plusieurs d’entre nous on envoyer nos pokémon pour secourir la guide. En plus d’une corde qui a été envoyé dans les torrents. Il y en a forcément un qui arrivera à la remonter. Il ne reste plus qu’a attendre. Finalement, comme d’un poisson mordant à l’hameçon, la corde se raidi, de l’autre coté, quelqu’un l’a attrapé. Tous tentent de tiré pour remonter ce qui se trouve à l’autre extrémité. On voit apparaître en premier la tête du Riolu, puis celle de notre guide. Ils sont entourés d’une étrange lumière, je reconnais celle des pouvoir psy d’Hélios. Il les suit de près en lévitant. Il assurait une stabilité pour ne pas que le torrent les balance de gauche à droite durant la remonté.

Je laisse la guide au bon soin de ceux qui s’y connaissent, elle est inconsciente et a besoins de soins. Hélios me rejoints, visiblement fier de lui. J’esquisse un sourire en coin, je sais qu’il a fait de son mieux pour aider les autres à remonter, alors qu’il était effrayé par l’eau agité.

Maintenant qu’on a récupérer notre guide, il faut bouger, l’eau à continué à monter et si on ne fait rien, on restera coincé ici. L’homme, dresseur de l’Hexadron, dont je ne connais pas le nom ou alors j’ai complètement zappé le moment des présentations, prend les devant. Ce n’est pas non plus le moment de refaire les présentations.
Il envoi son pokémon de l’autre coté de l’agitation de l’eau et lui lance la corde qui à servit à remonter la femme inconsciente et nos pokémons. Celle-ci est déjà encrée dans la paroi rocheuse par un mousqueton, placé plutôt par Amarelys. Je comprends qu’il faudra traverser.  Il attache solidement sur son dos notre guide inconsciente. Il est le seul ici qui a la carrure apte à transporter quelqu’un sur son dos. Hélios aurait pu s’en charger, mais je préfère plutôt qu’il se concentre sur moi et les autres membres du groupe pour les empêcher de tomber, s’ils venaient à glisser sur les rochers mouillés.

-Hélios, soit sympa et rattrape ceux qui manquent de tomber, pas besoins de ce ramassé avec une autre personne à l’eau.

Je me retourne vers les autres.

-Traverser sans peur, mon pokémon vous fera léviter si vous tomber, il a l’habitude, ce n’est pas la première fois qu’il fait ce genre de chose.

En effet, j’ai souvent eu l’idée de jouer les casse-cou en exploration, sans lui, je serai déjà morte, soit tombé dans un fossé sans fond ou aplatit comme une crêpe suite à une chute mortelle. Les deux premières personnes arrivent de l’autre coté sans trop de mal. Je passe en troisième, je sens les pouvoirs psy de mon pokémon qui m’entourent. Mon pokémon à toute ma confiance et comme je le pensais, il rattrape mon jeu de pied maladroit qui glisse un peu sur les rochers dépassant de l’eau.

De l’autre coté, une des jeunes femmes du groupe est déjà entrain d’analyser la carte, le nom m’échappe encore une fois. Elle propose deux alternatives, un chemin long, mais moins dangereux et l’autre plus court mais dangereux.

-J’opterais pour le plus long, mais moins dangereux, de ce que j’ai remarqué, on est pour la plupart des débutants. Ça ne sert à rien de se précipité et de risqué de ce briser une autre partie du corps. Avançons tranquillement sans se précipité. Il faut avancer, même si c’est plus long au risque de se retrouver coincé parce que l’un de nous n’arrive pas à suivre dans un chemin plus difficile. On transporte aussi une blessée inconsciente, je prends ça en considération dans mon raisonnement. Je reste quand même ouverte à vos arguments.

Je pense en fonction des autres, personnellement, j’arriverais surement à suivre le chemin difficile, je ne suis pas à ma première expédition dans une grotte. En plus, que contrairement aux autres fois, j’ai mon pokémon pour m’aider.

Résumé:

❝ Le gouffre deaaaaaah

w/ Éclipses Temps : Clément Moment : Fin d'Après-Midi

Maelle détestait ceux qui, consciemment, choisissaient l’optimisme au réalisme.
La vie n’était pas un conte de fées, les gentils ne sortaient pas toujours gagnants et… et l’histoire avait plus d’une fois prouvé que son propre chemin était pavé du sang de nombreux innocents. De gens qui n’avaient rien demandé.
Il ne fallait pas se leurrer : la vie n’était pas belle, les morts étaient souvent à déplorer et… Et il ne fallait jamais sacrifier la majorité pour une minorité.
C’était très exactement ce que les cours de secourisme – que Maelle n’avait jamais suivi – apprenaient aux élèves : n’intervenez jamais si votre vie est en danger.

Dévisageant silencieusement Léonard, Maelle garde toutefois ses lèvres scellées. Ça ne vaut pas le coup de s’énerver alors même qu’elle vient de demander à Mara de se calmer.

À la place, elle se contente d’échanger un regard avec la ranger dont le pragmatisme lui est beaucoup plus agréable. Pendant quelques secondes, les yeux de l’archivistes parcourent la composition de la grotte à la recherche d’une brillante idée alors même qu’elle aide la cordée à arracher la guide aux griffes acérées des flots.
Ses gestes sont précis et bien rythmés, mais son esprit préoccupé est très loin d’eux. Elle se contente d’agir par mécanisme bien huilé, de se suivre la cadence parfaitement mesurée de ceux qui luttent pour que personne ne soit sacrifié à la colère des éléments. Pour autant, lorsqu’ils la sortent enfin, Maelle n’a qu’un soupir de soulagement avant de s’éloigner légèrement.

Elle n’a aucune connaissance médicale, ne leur serait d’aucune utilité… Loin d’être insensible, Maelle, en situation de crise, se veut surtout logique : il y a de bien meilleures mains que les siennes pour prendre soin des blessés.
Ignorant temporairement l’agitation derrière elle, la belle caresse doucement la surface froide des murs de pierre l’entourant avant que ses yeux ne s’illuminent légèrement. Pourquoi n’y a-t-elle pas pensé ?
Pivotant sur elle-même, elle revient vers le groupe afin de leur partager sa solution… Mais garde le silence en réalisant que tous s’apprêtent à traverser. Sa joie, aussi éphémère était-elle, redescend systématiquement alors que ses prunelles céruléennes caressent les pierres avalées par les flots grimpant à leur rencontre.
Est-ce vraiment un risque à prendre ? N’ont-ils pas d’autres choix…?
Ce n’est qu’en emboitant le pas à la troisième personne s’y risquant que Maelle comprend qu’en situation de survie, les choix n’en sont pas.

Prudent, elle tente de ne pas ralentir le groupe et de ne pas les confronter à ses craintes insensées.
Ses pas sont précis, calculés.
Instinctivement, elle cherche un peu de pierre sèche sur laquelle s’appuyer… Mais reconnait rapidement l’inutilité de ses efforts.

Enfin, ce n’est que de l’autre côté du torrent que la Dassylva se remet à respirer. Déglutissant, elle s’éloigne du bord en attrapant quelques pierres qu’elle garde dans ses mains afin de marquer leur direction à l’aide d’une flèche lorsqu’ils se seront enfin décidés. La présence de la guide réduit considérablement la souplesse et la dextérité de son porteur… Non ?, murmure-t-elle à Mara.
Gardant ses cailloux près d’elle, Maelle admire les deux passages en silence pendant d’interminables secondes avant d’acquiescer : Je suis d’accord avec… elle. Le chemin plus long est beaucoup sécuritaire, surtout avec un blessé. Au final, si nous n’arrivons pas à atteindre la sortie, nous ne serons pas beaucoup plus avancés., dit-elle simplement.

Et même si elle n’avait pas envie de le leur rappeler, ce serait également plus facile pour les secouristes de les retrouver s’ils s’en tenaient à des chemins facilement praticables.
Quelque part, Maelle avait besoin de se convaincre que, tôt ou tard, quelqu’un viendrait à leur recherche… Peut-être pour se permettre de progresser sans céder à la peur panique d’être condamnés si, par mégarde, ils ne trouvaient pas la sortie.

— Maelle aide la cordée à sortir la guide hors des flots puis s'éloigne du groupe afin d'analyser plus en détails la composition de la grotte. Elle espère ainsi trouver une idée pour marquer le chemin qu'ils ont décidé d'emprunter.
— Revenant vers le groupe, elle est la quatrième à traverser après Faris, Mara et Dalia. Elle n'est pas à l'aise voire carrément nerveuse.
— De l'autre côté, elle attrape des pierres qu'elle garde soigneusement en mains afin de les disposer en forme de flèche dès qu'ils auront choisi une direction à suivre.
— Considérant le handicap de Faris portant un blessé sur son dos, elle propose également de suivre le chemin le plus long afin d'éviter qu'une imprudence les condamne.

Je me rappelle la chaleur.
Je me rappelle l’angoisse.
Je me rappelle les jours et les nuits d’errance.

Son poids sur mon dos.
Sa respiration ténue.
Et sa peau, plus froide à chacun de mes pas.

J’ajuste la position du guide sur mes épaules.
Mon souffle est audible dans les ténèbres. A la lueur de leurs casques, mes compagnons d’infortune épluchent nos cartes, et moi…
...moi, je suis en train de laisser le passé me rattraper.
Ce n’est pas la première fois que je transporte quelqu’un ainsi, taraudé par l’inquiétude et l’ignorance.
Errant, incapable de déterminer si c’est une personne ou un cadavre que je charge sur mon dos.  

Un sourire se dessine sur mes lèvres pâles.
Une décennie de travail de bureau, entouré d’un effectif compétent, m’a fait oublier ce que c’était. De suer. De douter. Et de redouter, aussi.
Pouvons-nous encore faire quelque chose pour la femme qui repose sur mon échine ?
Tandis que nous reprenons la route, je moque ma faiblesse. Mes pas sont lourds. Mes gestes d’escalade sont pétris de maladresse et m’enflamment les articulations. Tenace et persistante, la douleur me creuse les reins.

Bientôt, je cesse de penser.
Machinal, je suis le mouvement. Je n’ai plus la force de me soucier des détours et des délibérations des autres.
Leurs voix me sont un maelström informe et discordant. Mon esprit est en sommeil.

***

L’air nocturne me rappelle à moi-même.
Le vent d’après-tempête glace ma peau humide de sueur.
On m’aide à installer la guide, et bientôt - en un éclair me semble-t-il - les brancardiers sont là pour récupérer la blessée. Je crois qu’on me demande si je vais bien. Et j’ai souvenir d'avoir rapidement rassuré mes interlocuteurs d’un geste de la main, avant de m'éloigner en longeant la falaise.

Seul, j’avance en somnambule, encore un moment, et puis…
...je réalise enfin qu’on m’a déjà délesté de mon fardeau.
Qu’il n’y a déjà plus de raison de marcher. Plus personne que je puisse sauver.
Adossé à la paroi de pierre, je me laisse lentement tomber à terre.
Pour notre guide, il y a peut-être encore de l’espoir.
...mais pour celui qui hante mon souvenir, c’est déjà trop tard.