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Basic White Girls
ft. Maelle
Cela faisait quelques semaines que tu te baladais, ou errait plutôt, ici et là dans le tout Lumiris. Par ennuie à la base mais en fait, c’était surtout dû au fait que ton impulsivité t’avait couté ton travail au Café de Crie. Et même si tu ne tenais pas vraiment à ce petit boulot d’adolescente que tu étais. Être barrista c’était bien plus cool que tu voudrais l’admettre.
Et en acceptant de ravaler ton orgueil mal placé, tu avais réussi à obtenir un entretien d’embauche dans un autre café… Directement à Mirawen? Tu rentrais donc chez toi?!
Une certaine excitation te secouait à l’idée de retourner dans la vie qui t’avait offert ton indépendance sur un plateau d’argent. Et une fois l’heure de l’entretient convenue, tu sautais dans le premier train pour retourner au bercail.
Pour une rare fois, ta tenue se voulait propre et mature.
Une jupe à carreaux, pas trop courte mais ni trop longue.
Un t-shirt légèrement oversized pour masquer ta silhouette d’adolescente.
Des collants noir semi opaque pour masquer et ironiquement, souligner tes longues jambes.
Et des souliers propre, style étudiante sérieuse.
Oh et sans oublier la queue de cheval haute pour faire genre, je suis mature mais pas trop, avec un ruban noir qui trônait au milieu de ta coiffe.
Mais voilà qu’un détail important te forçait à fixer longuement ton reflet dans le miroir. Devais-tu, oui ou non, porter ton couvre-œil comme tu le faisais tous les jours? Laisser ton œil ‘respirer’ et s’adapter aux environs ne te ferais pas de mal. À force de le masquer, tu allais devoir porter des lunettes avant même d’atteindre 20 ans.
Même si tu détestais cela et, entre toi et moi, tu avais surtout prit l’habitude d’écouter tes parents en masquant ton œil vairon par soucis face à ton ‘lore’, tu relevais finalement les yeux vers le ciel, non sans soupirer, alors que lentement, tu rangeais ton eye patch. Allaient-ils vraiment te faire du mal parce que, oh doux Arceus, l’un de tes yeux est vert et l’autre est violet? Quel drame. Quel crime même!
À ce rythme, tu allais finir à la prison des yeux anormaux.
Ce songe eu néanmoins le mérite de te faire glousser de rire, alors que tu repoussais doucement ta mèche de cheveux qui retombait naturellement devant ta mirette violacée. Ironie totale.
Tu levais une main pour masquer tes yeux face aux rayons uv encore fort bien présent. Mais considérant qu’il n’était pas encore 14h, c’était on ne peut plus normal. Et sans plus attendre, tu pressais déjà le pas pour atteindre le fameux petit café en question, après tout, tu n’avais qu’une demie heure pour te rendre au point B et faire une bonne impression.
Mais ta hâte te pousser à bousculer une jeune femme au passage.
Même si tu tournais rapidement la tête vers elle en lâchant un Désolée!!
Avant de reprendre ta course.
Enfin course, tout était relatif.
Tu n’avais pas le luxe de courir. Tu ne voulais pas donner l’air que tu gérais mal ton temps et avait besoin de courir pour tenir tes engagements. D’autant plus que tu ne voulais pas transpirer et avoir l’air de rien pour ton entretien d’embauche.
Mais heureusement pour toi, alors que tu posais tes fins petits doigts contre la porte pour la pousser, tu étais en avance. Bon pas d’une demi-heure. Mais c’était mieux d’être dix minutes en avance plutôt que 10 minutes en retard, non?
Naturellement, tu te dirigeais vers le comptoir pour expliquer le pourquoi de ta présence et sans plus attendre, une femme d’un certain âge vint à ta rencontre.
C’était plus fort que toi, tu l’observais de la tête aux pieds. Sa longue crinière rousse t’intimidait pour une raison qui t’échappais encore. Sans parler de ses grands yeux bleus, cet eyeliner fait à la perfection. Comment arrivait-elle à faire ce design d’aile de Nosferapti? Et que dire de ce blush qui donnait un effet d’un bain de soleil? Tu en étais presque jalouse à vrai dire. Mais à bien y penser, tu ne prêtais même pas attention au plus important.
Ton entretient.
« Et donc, je crois qu’un essaie de 3h ne serait pas une mauvaise idée, qu’en penses-tu Lucia ? »
Comme ramenée à la réalité, tu ne peux t’empêcher de cligner des yeux rapidement avant d’adresser un sourire nerveux, alors qu’on te tend un tablier.
Tu as le job?!
O-oui, bien sûr! Merci..!!
Non, non. Tu n’as pas le job.
Pas encore. Mais tu as complètement déconnectée pendant un moment crucial de ta journée.
Et te voilà derrière le comptoir, alors qu’une collègue t’explique les bases, comment utiliser la caisse. Et justement, alors que tu es à la caisse, tu la vois rentrer à l’intérieur.
Alors que ton cœur rate un bond, voir même deux.
Celle que tu as si lâchement bousculée sans même t’y intéresser.
Était-elle en colère? Venait-elle te faire vivre l’enfer?
Une soudaine anxiété te gagnait alors que tu ravalais ta salive.
Bon-bonjour! Bienvenue au Café Velvet! P-Puis-je prendre votre commande…?
Souris, tu as l’air constipée.
Et en acceptant de ravaler ton orgueil mal placé, tu avais réussi à obtenir un entretien d’embauche dans un autre café… Directement à Mirawen? Tu rentrais donc chez toi?!
Une certaine excitation te secouait à l’idée de retourner dans la vie qui t’avait offert ton indépendance sur un plateau d’argent. Et une fois l’heure de l’entretient convenue, tu sautais dans le premier train pour retourner au bercail.
Pour une rare fois, ta tenue se voulait propre et mature.
Une jupe à carreaux, pas trop courte mais ni trop longue.
Un t-shirt légèrement oversized pour masquer ta silhouette d’adolescente.
Des collants noir semi opaque pour masquer et ironiquement, souligner tes longues jambes.
Et des souliers propre, style étudiante sérieuse.
Oh et sans oublier la queue de cheval haute pour faire genre, je suis mature mais pas trop, avec un ruban noir qui trônait au milieu de ta coiffe.
Mais voilà qu’un détail important te forçait à fixer longuement ton reflet dans le miroir. Devais-tu, oui ou non, porter ton couvre-œil comme tu le faisais tous les jours? Laisser ton œil ‘respirer’ et s’adapter aux environs ne te ferais pas de mal. À force de le masquer, tu allais devoir porter des lunettes avant même d’atteindre 20 ans.
Même si tu détestais cela et, entre toi et moi, tu avais surtout prit l’habitude d’écouter tes parents en masquant ton œil vairon par soucis face à ton ‘lore’, tu relevais finalement les yeux vers le ciel, non sans soupirer, alors que lentement, tu rangeais ton eye patch. Allaient-ils vraiment te faire du mal parce que, oh doux Arceus, l’un de tes yeux est vert et l’autre est violet? Quel drame. Quel crime même!
À ce rythme, tu allais finir à la prison des yeux anormaux.
Ce songe eu néanmoins le mérite de te faire glousser de rire, alors que tu repoussais doucement ta mèche de cheveux qui retombait naturellement devant ta mirette violacée. Ironie totale.
Tu levais une main pour masquer tes yeux face aux rayons uv encore fort bien présent. Mais considérant qu’il n’était pas encore 14h, c’était on ne peut plus normal. Et sans plus attendre, tu pressais déjà le pas pour atteindre le fameux petit café en question, après tout, tu n’avais qu’une demie heure pour te rendre au point B et faire une bonne impression.
Mais ta hâte te pousser à bousculer une jeune femme au passage.
Même si tu tournais rapidement la tête vers elle en lâchant un
Avant de reprendre ta course.
Enfin course, tout était relatif.
Tu n’avais pas le luxe de courir. Tu ne voulais pas donner l’air que tu gérais mal ton temps et avait besoin de courir pour tenir tes engagements. D’autant plus que tu ne voulais pas transpirer et avoir l’air de rien pour ton entretien d’embauche.
Mais heureusement pour toi, alors que tu posais tes fins petits doigts contre la porte pour la pousser, tu étais en avance. Bon pas d’une demi-heure. Mais c’était mieux d’être dix minutes en avance plutôt que 10 minutes en retard, non?
Naturellement, tu te dirigeais vers le comptoir pour expliquer le pourquoi de ta présence et sans plus attendre, une femme d’un certain âge vint à ta rencontre.
C’était plus fort que toi, tu l’observais de la tête aux pieds. Sa longue crinière rousse t’intimidait pour une raison qui t’échappais encore. Sans parler de ses grands yeux bleus, cet eyeliner fait à la perfection. Comment arrivait-elle à faire ce design d’aile de Nosferapti? Et que dire de ce blush qui donnait un effet d’un bain de soleil? Tu en étais presque jalouse à vrai dire. Mais à bien y penser, tu ne prêtais même pas attention au plus important.
Ton entretient.
« Et donc, je crois qu’un essaie de 3h ne serait pas une mauvaise idée, qu’en penses-tu Lucia ? »
Comme ramenée à la réalité, tu ne peux t’empêcher de cligner des yeux rapidement avant d’adresser un sourire nerveux, alors qu’on te tend un tablier.
Tu as le job?!
Non, non. Tu n’as pas le job.
Pas encore. Mais tu as complètement déconnectée pendant un moment crucial de ta journée.
Et te voilà derrière le comptoir, alors qu’une collègue t’explique les bases, comment utiliser la caisse. Et justement, alors que tu es à la caisse, tu la vois rentrer à l’intérieur.
Alors que ton cœur rate un bond, voir même deux.
Celle que tu as si lâchement bousculée sans même t’y intéresser.
Était-elle en colère? Venait-elle te faire vivre l’enfer?
Une soudaine anxiété te gagnait alors que tu ravalais ta salive.
Souris, tu as l’air constipée.
(c) TakeItEzy & Ellumya
