eleanore a. idrys
Feat. A2- Nier:Automata
xx ans
Homeless
xx.xx.xx
Aucune Faction
Iles Oranges
Habite Lumiris
Elle
Météore
Débrouillarde
Méticuleuse
Persévérante
Instable
Colérique
Violente
(TW : Violence)
La colère au bout des doigts, qui crépite, qui démange. Sur le poing qui se ferme et fracasse un mur qui aurait cru pouvoir assumer l'impact; quelques éclats d'une supposée démence affirmée, mots venimeux s'échappant de tes lèvres, poison visant à pourrir l'existence de tous ceux gravitant autour de ton orbite. Tu n'es pas démente. Tu n'es pas "tarée"; quelques mots utilisés par ta propre personne pour décrire le monstre que tu considères être devenue - tu es torturée, tu es détruite, tu es abîmée. Un coeur éclaté en morceaux, contenant les traumas d'un passé sur lequel tu ne peux faire croix. L'esprit en vrac, et la mémoire défaillante. Le corps qui se tient debout, droit, vacillant, n'a rien de plus qu'un air de fantôme.
Tu es le fantôme de celle que tu as autrefois été. De la douceur naïve et innocente de l'enfant que tu fus, d'Ana qui n'existait plus, ne résidait que les cendres d'une générosité transformée en égoïsme puissant. Dans ton univers ne réside de la place que pour ton unique personne. Tu ne donnes pas, tu prends. Tu absorbes l'énergie des autres, inlassablement, presque qu'involontairement, enfoncée profondément dans les torts et travers qui te dessinent.
La colère au bout des doigts, qui crépite, qui démange. Sur le poing qui se ferme et fracasse un mur qui aurait cru pouvoir assumer l'impact; quelques éclats d'une supposée démence affirmée, mots venimeux s'échappant de tes lèvres, poison visant à pourrir l'existence de tous ceux gravitant autour de ton orbite. Tu n'es pas démente. Tu n'es pas "tarée"; quelques mots utilisés par ta propre personne pour décrire le monstre que tu considères être devenue - tu es torturée, tu es détruite, tu es abîmée. Un coeur éclaté en morceaux, contenant les traumas d'un passé sur lequel tu ne peux faire croix. L'esprit en vrac, et la mémoire défaillante. Le corps qui se tient debout, droit, vacillant, n'a rien de plus qu'un air de fantôme.
Tu es le fantôme de celle que tu as autrefois été. De la douceur naïve et innocente de l'enfant que tu fus, d'Ana qui n'existait plus, ne résidait que les cendres d'une générosité transformée en égoïsme puissant. Dans ton univers ne réside de la place que pour ton unique personne. Tu ne donnes pas, tu prends. Tu absorbes l'énergie des autres, inlassablement, presque qu'involontairement, enfoncée profondément dans les torts et travers qui te dessinent.
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Surnom
Mimigal
Mâle
Talent
TW : accident, vagues mentions de maltraitance, abus (sexuel et physique), prostitution et consommation
Izaiah, où es-tu ?
Il fait froid, il fait sombre - où es-tu ? De ce Lumiris que tu as tant aimé, tant protégé, de ce Lumiris que tu as quitté, abandonné; as-tu regardé en arrière ? Observé le tas de cendres, et de désespoir, que tu laissais sur le bord de la route alors que tu fuyais les secrets préservés, jamais mentionnés, tenus loin de mes oreilles, comme si je pouvais me briser.
Où es-tu ? Putain, mais va te faire foutre. Tes belles paroles ont servies à rien, regarde où je suis maintenant. Il fait froid.
J’ai froid.
Je ne sais pas pourquoi je reste.
Coeur qui se débat dans une cage thoracique, au souffle se levant, s’abaissant - d’un corps malmené, maltraité, échouant sur un lit d’hôpital - il pleuvait, cette nuit-là. L’orage terrifiant avait éclaté sur une Lumiris désorientée, et toi, tu avais erré.
La lumière, tu l’avais vu trop tard.
Tu n’avais pas bougé, tu n’avais pas cillé. La vie, tu avais fait une croix sur elle - tu attendais que la mort te cueille sans avoir l’idée de t’enfuir. L’impact n’avait même pas égalé une once de la douleur qui terrassait ton esprit depuis toujours.
Depuis trop longtemps, tu étais épuisée.
i couldn’t stop at the red light
Dans les livres, tout aurait été différent. Tu aurais ouvert les yeux avec ton amour de toujours à tes côtés qui te suppliait de ne pas t’abandonner. On se précipiterait dans ta chambre avec le soulagement peint sur le visage en réalisant que ton coeur n’avait pas décidé de cesser de battre. Tu serais parfaitement en forme la semaine qui suivrait le réveil.
La vie n’était pas un livre. Tu n’avais pas ouvert les yeux en premier, personne n’avait tenu ta main; personne n’attendait ton réveil dans la salle d’attente avec la mort dans l’âme et la peur au coeur. Tu étais seule, tu l’avais toujours été depuis que tes parents s’étaient séparés.
Tu as commencé par remuer un peu les yeux sous les paupières. Mais ce n’était pas le premier signe, non. Le premier signe, ce fut un changement dans l’activité cérébrale, l’impression de revenir d’un rêve, d’un cauchemar, de sortir la tête hors de l’eau enfin pour entendre les sons, pour entendre les machines qui s’activaient à te garder présente. La vie était revenue sous l’aspect des bruits, le moniteur cardiaque qui enregistrait la fréquence. Les allées et venues du personnel médical. Puis, les odeurs s’étaient imposées - violentes et désagréables, sans que tu ne puisses y faire quoi que ce soit, incapable de bouger, de parler, d’ouvrir les yeux. Ton corps entier était enlisé dans une immobilité cruelle et douloureuse.
L’odeur des désinfectants, l'asepsie caractéristique du lieu dans lequel tu te trouvais, le parfum porté par ceux qui passaient. Il était si étrange et terriblement frustrant d’avoir conscience de l’univers autour de toi, mais de ne pas pouvoir interagir. Leur hurler de te laisser tranquille, de ne pas t’approcher, ne pas te manipuler - de te rendre Asriel pour que tu foutes le camp de leur service. Tu voulais leur hurler dessus, les insulter. Tu voulais fuir. Tu ne pouvais même pas lever le petit doigt.
Tu revenais d’un rêve dont tu n’avais pas vraiment conscience. Tu te souvenais vaguement de la musique classique, vaguement de quelques bribes d’un retour dans le passé - tu avais le sentiment d’avoir été plongée dans un sommeil étrangement long. Interminable.
Ça prit une semaine avant que tu bouges le petit doigt, et deux semaines avant que tes paupières n’acceptent de se soulever. Elles étaient si lourdes, cimentées, scellées entre elles. La première fois, tu les avais refermés aussitôt. La lumière avait brûlé tes rétines et tu étais presque convaincue d’avoir été carrément aveuglée. Ce simple effort t’avait épuisé et tu t’étais endormie, encore. Le lendemain, tu parvins à garder les yeux ouverts une heure. Au bout de la troisième semaine, tu les observais se promener dans ta chambre, bougeant la tête pour suivre leurs faits et gestes. Ce ne fut pourtant qu’à la cinquième semaine que tu fus en mesure de te hisser difficilement pour t’asseoir sur ton lit. Tes jambes refusaient jusqu’alors de t’obéir. Et tu n’avais toujours rien dit.
Izaiah, viens me chercher.
Trouve Lucian et ammenez-moi loin d’ici. J’ai beaucoup trop de temps pour penser, pour réfléchir. Trop de temps pour entendre la voix de ce bon à rien de mari qui a épousé ma mère. Trop de temps. J’étouffe.
Après deux mois, tu pouvais t’asseoir facilement, tu restais réveillée toute la journée et faisais des mots cachés. Tu n’étais plus en mesure de faire la moindre équation, même la plus simple. Les chiffres se perdaient dans ton esprit. C’est à ce moment qu’il choisit d’entrer dans la chambre. Mais ce ne fut pas lui que tu vis, non. Ce fut elle. Elle était plus grande, évidemment. Ses cheveux blonds étaient courts et bouclés. Ses yeux bleus s’étaient plongés dans les siens alors qu’elle s’avançait timidement. Tu tendis les bras pour la prendre et elle se laissa faire.
Nul n’eut été en mesure de dire si ton mutisme était psychologique ou physique. Tu prononças tes premiers mots deux mois et demi après ton réveil. Eden et son père venaient te voir tous les jours. Il avait expliqué qu’il avait tenté de te retrouver depuis quelques semaines. Il voulait qu’Eden ait sa mère dans sa vie. Il y avait longuement réfléchi. Il ne pouvait pas s’en occuper tout seul, il n’y arrivait plus. Il avait perdu son travail, il n’avait pas vraiment de revenu. Il avait envoyé des lettres auxquelles tu n’avais pas pu répondre - tu n’avais jamais su bien lire, et tu n’arrivais même pas à écrire. Rapidement, d’ailleurs, tu fus transférée dans l’aile psychiatrique de l’hôpital. Ta colère, ta non-gestion de tes émotions, la souffrance qui brillait dans tes yeux, n’avaient rien de physique.
Mais tu avais l’habitude. L’habitude de cette détresse. Elle avait commencé très tôt, dès tes huit ans. Quand ton père avait emporté ta soeur adoptive, et que tu étais demeurée avec une mère qui s’était remariée à un idiot alcollique et violent. Quand il avait décidé que tu n’avais pas autorité sur ton corps, et que tu fus contrainte de cesser d’aller à l’école, prétextant que tu devais être scolarisée à la maison. L’enfer était devenue ta maison.
Même ici, tu n’étais pas protégée de tes pensées; tu n’étais pas protégée de tes tendances destructrices, des souvenirs - souvent encore, tu te réveillais en plein milieu de la nuit, entendant la détente résonner comme si tu venais de l’appuyer. Tu n’étais pas une meurtrière, tu n’étais pas sans-coeur, tu avais simplement eu l’obligeance de te protéger et protéger toutes les autres avec toi; pour que vous puissiez fuir. Tu ne savais pas si elles avaient pris la chance de retrouver une vie normale ou si elles étaient restées, par crainte, par effroi d’être rattrapées. Et toi ? Tu ne t’en étais jamais vraiment sortie. Le métier de la nuit semblait être le seul que tu parvenais à garder. La rue était tout ce que tu connaissais désormais… et les hôpitaux visiblement.
La rééducation fut longue. Très longue. Elle n’était même pas finie aujourd’hui. Tu parvenais de nouveau à marcher, mais avec une canne. Tu voulais brûler le monde entier, sauf elle. Elle était ton coin de paradis dans les flammes brûlantes et ardentes de ce lieu qui accueillait les damnés. Tu aimais la voir. Elle était sourde et muette. Mais ce n’était pas grave. Elle prenait plaisir à t’apprendre la langue des signes au fur et à mesure qu’elle l’apprenait. Elle te faisait des dessins. Avec elle, tu étais douce. Avec les autres, tu étais toi-même.
Avec elle, plus rien n’importait. Tu ne te souciais plus des marques sur ta peau, de leurs mains que tu sentais aujourd’hui encore, de leurs exigences tordues et leurs fantasmes poussés. Tu ne te souciais pas de cet homme qui n’avait jamais été un père, te coinçant dans un coin de la maison pour te faire regretter de ne pas avoir fait le repas.
Un jour, elle était arrivée toute joyeuse, souriante - elle s’était précipitée sur ton lit pour mettre dans tes mains une pokéball. Tu finis par comprendre qu’elle l’avait trouvé coincé dans l’ouverture d’une bouche d’égout et qu’elle l’avait capturé pour le sauver… et qu’elle voulait qu’il soit ton compagnon. Comme ça, tu ne serais pas seule quand elle n’était pas là.
La pureté d’Eden torturait ton coeur impur.
Tu t’empressas de libérer le pokémon pour faire sa rencontre : un Mimigal possédant visiblement les mêmes problèmes de colère que toi, puisqu’il attaqua immédiatement.
Vous aviez tous deux le monde en horreur; tu avais tes persécuteurs dans un coin de ton coeur, vengeance au bout des doigts, haine dans le regard - et simplement Eden pour apaiser les flammes dévorantes d’un incendie insatiable. Pour elle, tu avais décidé de faire tout pour apprivoiser ce pokemon.
Pour elle, il te semblerait presque possible d’oublier la rue, d’oublier les highs, d’oublier le monde dans lequel tu t’envolais, pour lequel tu donnais ton corps en espérant que ça leur suffise.
Pourquoi les Météores ?
Explique ici pourquoi tu as choisi ce groupe. N'oublie pas que tu dois énoncer une justification "RP" parlant, en d'autres termes, qui colle avec le caractère/les intérêts de ton personnage.
Pseudo(s): ...
Âge: xxx ans
Localisation: T'es où dans l'monde ?
Pronom(s): Il/Elle/Iel
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Localisation: T'es où dans l'monde ?
Pronom(s): Il/Elle/Iel
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