Les grands magasins sont bien pratiques. De vastes surfaces commerciales où on peut trouver tout ce qu’on veut. A manger, à boire, un réfrigérateur pour ranger ce manger et boire. Des fours pour faire réchauffer, des casseroles pour cuisiner, des vêtements, des jouets, des produits de beauté. Tout ce qu’on veut et tout ce qu’on ne veut. Ce dont on a besoin et ce dont on ignorait avoir besoin jusqu’à ce qu’on le trouve. Un temple de la consommation où les gens entrent riches et ressortent pauvres.

Ces centres commerciaux ont aussi l’avantage d’être ouverts très tard le soir. Pour ceux qui travaillent toute la journée, c’est le meilleur moyen pour faire du shopping, les courses ou simplement se balader et se détendre.

Pour une raison ou une autre, vous vous y êtes rendu, tous les deux, assez tardivement. Peut-être avez-vous eu du mal à vous lever, avez-vous travaillé toute la journée jusqu’à tard ? Ou simplement vous n’avez pas vu le temps passé. En tout cas, vous allez découvrir que malgré leur heure de fermeture tardive, même ces grands magasins finissent par fermer.

C’est la deuxième fois que vous entendez l’invitation à vous rendre en caisse et à vous diriger vers la sortie. Mais vous n’avez pas trouvé ce que vous cherchez. Jusqu’au dernier moment vous êtes à chercher votre bonheur.

Puis la lumière s’éteint. Sans préavis, sans annonce. La lumière est éteinte et le noir est complet. Un noir oppressant, opaque, solide. Puis la lumière revient. Mais il reste quelque chose des ténèbres. Le silence. Le magasin est silencieux. Il n’y a plus que le bruit blanc des réfrigérateurs dans l’espace alimentaire et celui des néons qui grésillent. Il n’y a pas eu un cri, pas eu un bruit. Et maintenant, vous n’entendez aucun bavardage.

En vous dirigeant vers la sortie, vous découvrez les grilles fermées. Pour les ouvrir, il faut aller dans un bureau, de l’autre côté du magasin. Une peluche tombe au sol dans un bruit de couinement déplacé. Pourtant, il n’y a personne pour la faire tomber. Dans le rayon vêtement, un mannequin a disparu. Les lave-linges du rayon électroménager ont tous leurs couvercles et hublots qui s’ouvrent les uns après les autres. Il y a quelque chose qui rôde dans le coin.

Pendant tout le trajet, vous avez l’impression d’être épiés, que quelque chose vous suit et qu’il manque des choses dans les rayons. Lorsque vous arrivez dans le bureau de contrôle, vous avez un mauvais pressentiment.
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Vous êtes enfermés dans un centre commercial. Pour sortir, il faut le déverrouiller depuis un bureau de l’autre côté du magasin.
Demandez une modération (par MP à Capucine) quand vous arrivez au bureau.

La porte du bureau est ouverte. Vous découvrez une petite pièce, sombre. La seule source de lumière provient de quatre écrans d'ordinateur. Ceux-ci montrent des images fixes de différents endroits dans le magasin. A intervalle régulier, les images changent pour montrer un autre endroit du magasin. On serait en droit de s'attendre à des images en couloirs, mais hélas, les caméras ne vous donnent que des images en noir et blanc d'une qualité moyenne.

Vous cherchez le système de réouverture des grilles pour découvrir le bouton. Mais il fait parti de ces boutons infernaux, qui nécessitent une clé pour pouvoir être poussé. Une sécurité pour éviter que n'importe qui ouvre et ferme les grilles certainement. Mais la personne possédant la clé n'est pas là, et la clé non plus. Vous cherchez encore pour voir un morceau de papier avec une écriture manuscrite, juste à côté du clavier de contrôle des écrans.

Je suis à la cafétéria. De retour dans cinq minutes.

Certainement un mot du possesseur de la clé à un de ses collègues ou pour tout personne qui le chercherait. L'un des écrans change et montre la cafétéria en question. Elle est vide comme le reste des magasins. Mais vous pouvez voir les clés en question sur une des tables. Vous ne pouvez que supposer qu'il s'agit des clés que vous cherchez. Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir. Il faut aller les chercher.

Mais quelque chose attire votre attention. Les vues changent et reviennent sur des endroits que vous avez déjà vu : le rayon vêtement, par exemple. Mais cette fois, un mannequin a disparu. Il apparaît, immobile au milieu des produits surgelés. Au rayon jouets, toutes les peluches ont disparu. Vous pouvez les voir, figées, dans le rayon quincaillerie, dans des petites scénettes, avec ou sans outils. Une des affiches à l'entrée est maintenant complètement blanche. La mascotte qui y était représentée est maintenant au rayon boulangerie, immobile et dos à la caméra.

Il y a quelque chose qui se déplace dans le magasin, car des ombres passent dans les images, sans pouvoir savoir ce que c'est.

Vous avez un petit manuel qui vous explique comment changer les vues des caméras, mais un post-it signale qu'il y a un bug dans le système. Les images changent automatiquement, toutes les quinze secondes, soit quatre changement par minute, obligeant l'utilisateur à revenir sur l'image précédente qu'il visionnait régulièrement.

L'image ramène une vision sur les peluches, qui sont maintenant au niveau de l'électroménager, puis change pour montrer la boulangerie, maintenant vide. Le rayon fromage est maintenant occupé par les peluches. Aucune vision du mannequin. Quelque chose se passe et se déplace, mais impossible de savoir quoi. Une chose est sûre, il ne faut pas le rencontrer.

Le plus simple, serait que quelqu'un reste au caméra, et guide le second jusqu'à la cafétéria pour lui faire éviter les dangers. Une paire de Talkie Walkie chargé est posée sur la table.

Une fois les clés récupérées, il faudra revenir, et ressortir. La route sera longue.
Informations
Vous pouvez évoluer en autonomie jusqu'aux clés. Evitez de rencontrer le mannequin, les peluches ou la mascotte. Si vous les rencontrez, ces créatures vous tomberont dessus sans prévenir pour vous agresser. Le combat sera difficile et si vous vous en sortez victorieux, vous serez gravement blessés et très affaiblis.
Une ombre rode aussi dans les rayons. Si vous la rencontrez, venez me voir en MP pour savoir de quoi il s'agit.
Vous pourrez conclure une fois les grilles ouvertes avec les clés. Si vous voulez une idée de conclusion, vous pouvez aussi venir me voir, je vous en fournirai une.

Bon courage.