Juben de Ladri était mort, brûlé vif dans la Maison close. Pourtant, c'est bien lui qui tembourine à la porte de l'appartement 201, comme si sa vie en dépendait. Comment est-il revenu ?

L'ombre de Nevroze était terrifiante et planait sur la ville comme une menace silencieuse mais elle jouait selon des règles que Sue pouvaient concevoir et comprenaient de mieux en mieux au fil de ses enquêtes. Kräjen lui, était une menace bien plus humaine et en cela bien plus effrayante. Sue l'avait croisé par deux fois, deux fois seulement et pourtant, c'était ses menaces qui la clouaient chez elle et lui donnait la sensation d'être sans cesse épiée, surveillée, observée.

Une semaine... une semaine qui durerait un mois, peut-être un an ou plus, si Sue ne se ressasissait pas. Sans parler de ses placards vides.
La jeune femme soupira profondément de dépit en constatant qu'il ne lui restait qu'une demi portion de pâtes et à peine plus de riz. Elle n'avait plus le choix : demain, elle irait à l'épicerie.

- Oui... Demain.

Juben de Ladri était mort, brûlé vif dans la Maison close. Pourtant, c'est bien lui qui tambourine à la porte de l'appartement 201, comme si sa vie en dépendait. Comment est-il revenu ?

Maintenant plus que jamais, je dois découvrir les mystères du village. Il ne s'agit plus seulement de mon salut mais aussi de celui de mon petit frère. Cela va faire dix jours que Scott est revenu et même si je n'ai pas le luxe de le surveiller à chaque heure du jour et de la nuit (en particulier parce qu'il ne me laisse pas faire : il s'obstine à me refuser l'entrée de son appartement, je ne comprends pas ce qui lui prend), je compte bien faire de ce village un endroit sûr. N'en déplaise à Nevroze, n'en déplaise à la Madone, elles ne sont pas les seules à être nées ici et à y avoir des souvenirs auxquels elles tiennent.

Je veux offrir un avenir à Scott, un avenir beau et sûr, où il ne risquera pas sa vie à chaque fois qu'il se perd dans les dédales de rues, où je n'aurais pas peur de le retrouver déchiqueté dans une ruelle sombre parce qu'il aura oublié de rentrer avant le couvre-feu. Et surtout, je veux le voir sourire et ne plus jamais devoir calmer ses crises d'angoisse. Je veux que ma famille soit heureuse. Est-ce pour cette même raison que Maman nous a envoyé loin d'ici ? J'imagine qu'il est trop tard pour se poser la question ou pour lui demander pardon. Nous sommes revenus et on ne peut rien y faire. En revanche, il ne tient qu'à nous de nous battre pour notre village.

― Kriss Delorn (Maryia)
Scott est le jeune enfant de la famille Maryia. Cette famille a toujours bien assimilé les lois de la ville et a su prospérer, jusqu'à pouvoir se dire "bourgeoise". Mais voilà, le père est tombé dans la drogue et a disparu quand Scott avait 11 ans. Le garçon n'a jamais été très proche de son père, ni même de sa famille en règle général.

― Roslynd Maryia
Longtemps, elle s'est juré qu'elle n'aurait jamais d'enfants, parce qu'elle estimait qu'elle ne saurait pas comment les élever et elle avait peur de les délaisser, ne pas être capable de leur apporter assez d'amour et une maison agréable. Elle a changé d'avis quand elle a rencontré son futur mari. Il n'était pas de Phantasmagoria, il est arrivé avec la fleur au fusil, pétri de bonnes intentions et cette fraîcheur a ébloui Roslynd.

― Mégane Michin
Elle a fini, un soir après Noël, enfermée dans l'épicerie avec Sue Maryia et Justine Brin. La tempête dehors a fait venir une tonne de monstres, et elles se sont retrouvées enfermées dans le noir, à lutter pour survivre. Elle y a trouvé un tout nouveau courage qui lui changera surement la vie.

Si vous souhaitez nous aider, n'hésitez pas à aller voir du côté des scénarios disponibles.

Les prédéfinis

L'office commence, et au moment de distribuer les hosties, c'est un petit œuf que vous trouvez dans le creux de vos mains. Il suffit de l'ouvrir pour y découvrir un message : une énigme à résoudre qui vous emmènera dans un coin de Phantasmagoria.
Le jeu est clair : rapportez l'objet indiqué. Pour le trouver, il suffit de résoudre l'énigme. Et si vous êtes encore vivant, vous aurez peut-être la chance de le conserver. Attention, ce jeu n'est pas fait pour les craintifs.

18 avril xx12 ▬ 10h00 du matin

Le son des cloches lui parvenait de loin, de très loin. Comme un son étouffé à travers les images et le rêve. Elles les entendait, sans les comprendre, sans comprendre leur empressement, leur appel. Les souvenirs s'entremêlaient comme de la fumée qu'elle ne pouvait attraper. Des sensations brumeuses restaient de cette nuit, sans qu'elle ne parvienne à mettre le moindre mot dessus. Elle ne savait pas si elle avait rêvé, si elle avait fait un cauchemar. Ni même si elle avait rêvé.
Elle se sentait las. Éperdument fatiguée.
Et au loin, les cloches continuaient leur frénésie sans l'atteindre.

Elle émergea. Sous son corps glacé, le marbre était encore chaud. Mais au fur et à mesure que son esprit se désembuait, que son cerveau traitait les informations, elle percevait le marbre se refroidir sous ses doigts. Mal installée, une douleur désagréable envahit son dos. Mais elle ne bougea pas.
Ses forces, résonance de son état psychologique, l'avaient abandonnée. Loin de tout ce qui se passait autour d'elle, elle resta allongée sur le marbre froid, le regard perdu dans le vide.
Elle n'était vêtue que d'une petite robe grise sans manche. Ses membres tremblaient de froid. Son esprit, plus que tout, était vide. Désespérément seule, elle ne se doutait nullement du spectacle qu'elle pouvait offrir, un petit corps sans vie allongé dans le cimetière. Elle ne souhaitait pas réfléchir. Elle ne voulait pas penser.

Dix heures sept du matin.

Armand soupira sans s'en rendre compte avant de poursuivre de nouveau:

- Phantasmagoria ne devrait pas avoir de secret pour moi. Je ne peux plus supporter de me tenir à l'écart de la lumière. J'ai vu ces...êtres, de nombreuses fois. Toujours à une certaine distance. En rêve, principalement, dans des visions... en particulier pendant mon enfance. Il m'est arrivé de m'en approcher en ville, en conservant une distance de sécurité. Mais...

Armand soupira de nouveau et prit la liberté de s'assoir sur une chaise sans que Sue ne le lui propose, croisant les jambes par réflexe.

- Je dois savoir. Entrer en contact aux eux, d'une manière ou d'une autre. Ce n'est pas une mise à l'épreuve de ma foi, non...

Peut être qu'Armand essayait intimement de s'en convaincre. Il inspira profondément.

- ... C'est plutôt...Comment dire... Je recherche un miracle. Un signe. Une bénédiction. N'importe quoi. Que tout cela ait du sens, enfin.

Armand avait peu d'éloquence en ce moment même. Tout semblait plus facile avec des fidèles. Ils étaient dociles et convaincus, ce qu'Armand aurait dû être.

- J'ai besoin de les comprendre. De les approcher, pour mieux les connaitre, pour mieux les servir. Et pour ce faire, j'ai besoin de votre protection. Si les choses tournent mal, vous devez être là pour me protéger. L'idée de les combattre me dérange, mais rassurez-vous: je pense qu'ils sentiront ma dévotion. Ils ne tenteront rien. Mais, juste au cas où... Sue, vous devez m'accompagner.

Ce fut d’abord l'obscurité. Puis, au fur et mesure que Konfety avançait dans le noir, elle put distinguer au loin une lumière rougeâtre, d'abord doucereuse mais au fur et à mesure qu'elle approchait, agressive. Enfermée dans des appliques murales industrielles d'un mauvais genre, elle éclairait une petite pièce vide d'à peu près quinze mètres carrés. Les murs en béton armé renvoyaient une odeur âcre de moisissure. Un petit bureau en bois ainsi qu'une petite chaise habitaient l'angle supérieur droit de la pièce, sur lequel trônait une petite lampe à huile et quelques papiers en vrac.

Alors que Konfety entrait dans la pièce, la lumière d'une lame fusa devant son visage et vint s'échouer dans le vide, à hauteur de ses genoux. A sa gauche, une silhouette calcinée dégageant une forte odeur de brûlé se tenait là, courbée, le bras engourdit. Elle se redressa vivement et porta la lame au dessus de son crâne.

Vêtue indécemment pour des locaux aussi misérables, son apparence était un mélange étrange de séduction et de pourrissement. Uniforme d'infirmière scellé à la peau, talons cassés et coiffe rectangulaire déformée....

forumrèglementcontexteguide

Mode de jeu

Phantasmagoria est un forum RPG de type “ survival horreur fantastique ”. Le forum est déconseillé aux -16 ans, car l'univers peut être très sombre. Le type du rôleplay est psychologique et se situe dans un monde fermé. Le fonctionnement est chronologique et géographique, modéré par un MJ.

Dernièrement

Ménage de vacances : le forum a été restructuré, le design a changé et les sujets ont tous été nettoyés.

lire les détails

Précédemment, à Phantasmagoria

— Nous sommes en mai x112.
Tandis que les Ecclésiastes chantent leur cantique pendant la messe, une médium s'apprête à franchir la barrière séparant Phantasmagoria du reste du monde, pour ne jamais en ressortir. Carrie, une nouvelle arrivante, est tombée de haut lorsqu'elle s'est rendu compte qu'elle n'aurait pas la 4G, à Phantasmagoria. D'ailleurs, tous ses compagnons ont disparu. Quant à Konfety, elle semble déterminée à massacrer du monstre, quitte à y laisser encore une fois la vie...

Un petit extrait

— Konfety Belyi

Statistiques

4866 messages ♦ 728 sujets ♦ 18 membres

Bienvenue à Madeleine Faure

Vous lisez nos histoires phantastiques depuis le 30 juin 2011

❝ https://phantasmagoria.forumactif.com/ • 2010 - 2022

forumrèglementcontexteguide

Mode de jeu

Phantasmagoria est un forum RPG de type “ survival horreur fantastique ”. Le forum est déconseillé aux -16 ans, car l'univers peut être très sombre. Le type du rôleplay est psychologique et se situe dans un monde fermé. Le fonctionnement est chronologique et géographique, modéré par un MJ.

Dernièrement

— Pas de mise à jour depuis la dernières fois.

Précédemment, à Phantasmagoria

— Nous sommes en mai x112.
Carrie, la nouvelle arrivante, n'a décidément pas de chance : pas de 4G, mais encore plus, pas d'électricité ni de chauffage. Heureusement, elle a fini par trouver le générateur. Autre part dans la forêt, Madeleine a croisé la route de quelques chiens à la bave sanguinolente et à l'appétit lourd, et semble vouloir en découdre avec ces monstres.

Un petit extrait

— Madeleine Faure

Statistiques

4987 messages ♦ 739 sujets ♦ 19 membres

Bienvenue à Anton Weidmann

Vous lisez nos histoires phantastiques depuis le 30 juin 2011

❝ https://phantasmagoria.forumactif.com/ • 2010 - 2022