| On change plus facilement de religion que de café [Lionel]
Trophéespassez la souris sur les icones | « Un café, s’il vous plait. Noir. Et des biscuits aux épices. »
« Certainement. »
Auguste regarda la serveuse s’éloigner de sa table et disparaître derrière le comptoir où elle s’attela à préparer la commande du client. C’était un Café-Pokémon, un établissement où l’on pouvait venir boire un verre voir se restaurer avec son Pokémon sous réserve que ce dernier ne soit pas trop grand, dangereux ou salissant. Wailord, Limagma, Grotadmorv et autre créature du même acabit n’avaient donc pas leur place ici. L’homme avait d’ailleurs été contraint de laisser Krang, son Métang, dans sa Pokéball. Il était devenu beaucoup plus imposant depuis qu’il avait quitté sa forme de Térhal et ce genre de lieu ne lui était plus adapté. Dommage pour lui. Seul son Sépiatop avait été sorti de sa Pokéball. Celui-ci et était dans le creux du bras de son dresseur, où il enroulait ses petits tentacules autour de l’index avec lequel le Pulsar venait le taquiner.
« Outch ! Hey, ne me pince pas avec ton bec, ça fait mal. »
Cthulhu n’était pas méchant, loin de là, mais il lui arrivait d’oublier que même quand il le faisait pour s’amuser, ses pincettes étaient douloureuses. Fort heureusement, Auguste constata que son doigt ne saignait pas. Bien. Il se passait volontiers de ce genre de blessures superficielles mais incommodantes. Sans s’arrêter de chatouiller son cher Pokémon, il laissa traîner son regard autour de lui. Toutes les tables étaient prises – il avait eu la dernière de libre – pourtant il régnait un certain calme dans l’établissement, détail qu’apprécia le dresseur. Il n’avait absolument pas prévu de s’arrêter ici, ainsi était-il satisfait s’il pouvait patienter ici dans une atmosphère paisible.
Il avait dû regagner Nemerya aujourd’hui, lui qui errait dans le nord depuis un petit moment. Quelques affaires plus ou moins importantes à régler, au point d’en avoir pour toute l’après-midi. Il avait donc quitté Windoria ce matin pour finalement rallier son appartement vers midi. Bambi n’était pas là. Dommage, il aurait bien aimé prendre de ses nouvelles mais il supposa qu’elle devait très bien s’en sortir, sans quoi il aurait entendu parler d’elle. Il fallait admettre qu’elle n’était pas très débrouillarde… Quand Auguste n’était pas là pour lui préparer son repas, elle sortait systématiquement manger en ville. Tant mieux pour elle si ce mode de vie lui convenait, lui trouvait bête de ne pas au minimum savoir préparer des choses basiques. Il avait par conséquent profité pour faire quelques courses, de quoi manger ce midi et des boissons. Auguste prépara – par le plus grand des hasards – un surplus qu’il mit au frigo à l’intention de sa chère colocataire. Puis, sa lessive faite, son matériel fourré dans son sac et ses fichiers transférer sur son ordinateur, il quitta l’appartement en laissant une note pour Bambi qu’il accrocha sur la porte du réfrigérateur.
« Passe un coup de serpillère dans la salle de bain quand tu as le temps. Je t’ai laissé de quoi dîner au frigo. Appelle-moi s’il se passe quelque chose. A la prochaine ~ »
Puis il s’était dirigé vers la gare où il avait raté son tram pour Windoria et peu désireux d’attendre sur le quai jusqu’à ce que le prochain arrive, il s’était rendu au Café-Pokémon situé juste en face de la gare.
« Votre café, monsieur. »
Il la remercia de façon laconique et pris une gorgée de ce liquide bouillant qui lui brûla la langue et, décidant qu’il était plus sage de le laisser refroidir un peu, il prit un biscuit dans la petite assiette disposée en face de lui et le tendit vers son Sépiatop, toujours dans le creux de son bras, qui se mit à le grignoter joyeusement. |
| | Lionel JeffersonDresseur·euse NovaMessages : 948 Née le : 09/08/1994 Age : 29 Région : Unys Pokédollars : 4719 Stardust : 4658 Stardust utilisés : 4457 Equipe pokemon : Icone :
| D'un pas traînant, Marie-Antoinette dans les bras, Lionel se laisse porter par les mouvements de la foule. De mauvaise humeur, il se dit qu'un bon frapuccino lui ferait le plus grand bien, surtout après la journée exécrable -et loin d'être finie- qu'il se tape. En effet, aujourd'hui, sa mère lui a demandé de faire l'inventaire de la boutique. Rien de bien méchant jusque-là, mais c'est sans compter le fait qu'un carton lui soit tombé sur pied ou qu'une de ses dreadlocks a été coupée après s'être coincée dans une étrange machine médicale datant du siècle dernier. Ensuite, une fois son travail accompli, le brun avait pensé fumer pour se détendre, sauf que son paquet est désespérément vide et que sa marque préférée est en rupture de stock. Puis il y a eu ce Ponchiot qui l'a mordu, n’appréciant pas vraiment qu'un mâle tourne autour de sa dresseuse. Son jean préféré est donc bon pour la poubelle vu le morceau arraché au niveau du mollet. Manquerait plus qu'un Poichigeon lui crotte dessus pour que sa patience soit épuisée.
Une fois arrivé devant son café de prédilection, un juron lui échappe en voyant l'afflux inhabituel de clients -étrangers pour la plupart. Priant Arceus, Lionel entre en espérant avoir une place. Raté, toutes les tables sont prises. Jetant un regard vers Marie qui observe avec envie les pâtisseries, il ne peut se résigner à faire marche arrière, son propre ventre criant famine. Le dreadeux demande donc une table en précisant que ça lui importe peu d'avoir à attendre ou de la partager avec un inconnu -avec un peu de chance, ça sera une belle demoiselle. Ça fait un moment qu'il n'a pas trempé son biscuit après tout.
Bref, la serveuse le conduit à une table où un jeune homme est déjà installé et grignote des biscuits avec son Pokémon. Après s'être éclairci la voix, Lionel s'adresse à lui, un sourire un poil gêné aux lèvres. Si il devait essuyer un refus ça serait le début de la dépression, surtout pour lui qui a une chance de cocu en temps normal.
-Bonjour ? Vous attendez quelqu'un ? Si non, je peux m'asseoir ? Comme vous le voyez toutes les tables sont prises et ma partenaire serait abattue si on devait rentrer sans avoir goûté.
Bon, il exagère un peu, Marie-Antoinette n'est pas aussi gourmande qu'on pourrait le croire. Mais lui, il a vraiment besoin de caféine à défaut d'avoir sa dose de nicotine. Comprenant le manège de son dresseur, la Snubull laisse sa timidité de côté et tente de charmer le duo. Son œil unique brillant de larmes crocodiles pour exécuter avec perfection une bouille de Rocabot battu, son derrière remuant à un rythme régulier, usant discrètement de Mimi Queue pour les attendrir davantage. La serveuse quant à elle, gênée par la situation, retient son souffle, espérant sincèrement que le premier arrivé accepte de partager sa table, ou mieux encore qu'une autre se libère. |
| | Trophéespassez la souris sur les icones | Sépiatop entamait déjà joyeusement son deuxième biscuit, ayant déjà les yeux posés sur l’assiette où se trouvaient les autres. Il en cassait des morceaux entiers avant de les engloutir sans plus de cérémonie.
« Doucement, morfal, tu vas t’étouffer. Personne ne va te les prendre alors mange à ton aise. »
Avec pour seule réponse une brève agitation de ses tentacules, Auguste n’aurait pas compris ce que voulait lui dire Cthulhu s’il ce dernier n’avait pas ralenti le rythme auquel il engouffrait le biscuit. C’était mieux. Au moins Auguste pouvait le quitter des yeux sans craindre de le voir s’asphyxier sur un bout qu’il aurait avalé de travers. Ce petit Sépiatop était décidément trop gourmand pour son propre bien. Quitte à ce qu’il imite son dresseur, il faudrait quand même qu’il adopte les mêmes manières que ce dernier ! Bien sûr, il arrivait au Pulsar de se goinfrer et c’était là son petit plaisir coupable, mais il attendait au moins d’être chez lui pour le faire. Il soupira. Le Sépiatop n’était pas en sa possession depuis très longtemps et le voilà qui commençait à avoir les mêmes défauts que son dresseur. Il allait falloir remédier à cela mais ce serait pour plus tard. Pour le moment, casser la croûte le tout accompagné d’un bon café était plus important !
Il ne lui fallut guère plus de quelques minutes pour vider sa tasse. Passé les premières gorgées brûlantes, le reste suivait sans trop de soucis. Une fois reposée sur la table, il se saisit lui-même d’un biscuit qu’il grignota distraitement. C’est à ce moment qu’un homme se présenta devant lui pour lui demander s’il pouvait prendre place à cette table. Auguste ne prit même pas la peine de jeter un œil autour de lui, il savait que toutes les tables étaient occupées. Le café-Pokémon n’était pas très grand mais il semblait attirer pas mal de monde !
« Bien sûr ! Installez-vous, je vous en prie. »
Le Pulsar déplaça ensuite sa valise, posé à côté de la table, afin de ne pas gêner l’accès à la banquette pour les deux nouveaux arrivants. De base, elle ne gênait personne, mais maintenant qu’il y avait des gens, il se devait de libérer le passage. Il remarqua du coin de l’œil l’air soulagé de la serveuse quand le jeune homme et son Snubull furent autorisés à prendre place. S’attendait-elle à ce qu’Auguste les envoie bouler ? Allons, il n’était pas mal élevé à ce point, il voyait bien qu’il n’y avait plus de place nulle part ! Bref. Cette dernière se chargea de faire son travail en prenant la commande de l’homme pendant que le dresseur en profita pour reprendre un café. Elle disparut de nouveau derrière le comptoir.
« L’endroit est un peu petit vu le nombre de client, si vous voulez mon avis. » glissa-t-il alors à la personne assise en face de lui.
C’était une tentative maladroite d’initier la conversation. Il jugeait préférable de ne pas rester assis en silence à se regarder dans le blanc des yeux et la bienséance lui commandait de ne pas parler du globe oculaire manquant du Pokémon Fée. Rien n’échappait au regard d’Auguste et s’il était curieux, il savait qu’il était déplacé de demander ce genre de chose. On pouvait facilement toucher une corde sensible, même si à première vue, le Snubull semblait habitué à son unique œil. La blessure ne devait pas dater de hier.
« Mais ne vous en faites pas, d’ici une vingtaine de minutes vous serez tranquille. » ajouta-t-il après avoir regardé l’heure sur son portable. |
| | Lionel JeffersonDresseur·euse NovaMessages : 948 Née le : 09/08/1994 Age : 29 Région : Unys Pokédollars : 4719 Stardust : 4658 Stardust utilisés : 4457 Equipe pokemon : Icone :
| Quand le dresseur attablé donne son accord, un soupir de soulagement franchit les lèvres du brun. La serveuse semblant reprendre instantanément des couleurs en profite pour prendre les commandes le temps qu'il s'installe. Une fois assis, Marie sur les genoux, Lionel offre un sourire franc à Auguste.
-Merci, vous me sauvez la vie pour le coup.
Certes, ça peut paraître exagéré, mais la caféine et le sucre restent un excellent moyen d'oublier la nicotine. Du moins dans le cas du dreadeux. Celui-ci esquisse d'ailleurs un nouveau sourire en entendant la remarque de son vis-à-vis.
-Il a réussi à se faire une réputation au fil des ans, et le gérant refuse de l'agrandir de peur de perdre “l'âme” de son café.
Suite à cette affirmation, la commande arriva au plus grand plaisir de la fée qui se jette presque sur son muffin. Une réprimande oculaire suffit cependant à la calmer. Même si le brun trouve adorable de voir les oreilles de sa princesse frétiller de plaisir, un minimum de tenue reste de rigueur. Sortant son portable -dont pend un charme représentant justement le type fée- pour le poser sur la table, Lionel prend sa première gorgée. La boisson froide et bien trop sucrée pour quelqu'un de normal lui fait un bien fou.
-Ne vous pressez pas pour moi. On peut éventuellement discuter ? Votre Sépiatop semble être très attaché à vous en plus de briller de santé. Vous avez un secret ?
Quitte à partager une table, autant discuter. Certes, une demoiselle lui aurait fait plus plaisir, mais faire de nouvelles rencontres est toujours plaisant. Et puis si au passage, ils peuvent échanger des conseils sur l'élevage, ça l'arrange.
-J'oubliais, je suis Lionel, et voici ma partenaire, Marie-Antoinette, ou juste Marie pour faire court.
En entendant qu'on parle d'elle, la Snubbull offre un regard curieux à son dresseur avant de simplement snober le duo pour entamer le second muffin. Rien de méchant en soit, mais c'est sa façon à elle de se protéger. |
| | Trophéespassez la souris sur les icones | « Je l’ignorais. C’est la première fois que je viens ici. Quant à vous, je présume que vous êtes un habitué ? »
Auguste ne pouvait savoir ce genre de détail car c’était la première fois qu’il se rendait ici. Il n’aurait su dire pourquoi il n’était jamais venu dans cet établissement. Il ne vivait pas très loin de là, pourtant, puis il passait devant à chaque fois qu’il prenait le tram et autant dire que ça arrivait souvent. Peut-être qu’il n’en avait tout simplement jamais eu l’envie. Peu importe. Il était là aujourd’hui et c’était tout ce qui comptait. Le Pulsar admettait volontiers que les lieux possédaient un certain charme et il comprenait en partie la décision du propriétaire. Il aurait été dommage de perdre ce qui constituait l’essence du café. De plus, si agrandir les lieux n’était pas possible, il aurait fallu déménager et ne fallait pas être un génie pour deviner qu’il était difficile d’être mieux situé qu’en face de la gare de Nemerya.
« Ah non, non, non. Je n’entendais pas vous dire, ne vous inquiétez pas. Mon tram arrive dans une vingtaine de minutes et je vous laisserai la place libre à votre Snubull et vous à ce moment-là. » s’empressa-t-il de corriger son interlocuteur, « En attendant, c’est avec plaisir que je ferai un brin de causette avec vous. »
Mieux valait éviter un malentendu. Il ne cherchait pas à fuir le nouvel arrivant parce qu’il était dérangé. Bien au contraire, Auguste appréciait la compagnie et c’était avec joie qu’il acceptait la présence de cet homme. Tant qu’il ne se montrait pas envahissant, il n’aurait aucun problème avec lui. Ce dernier lui avait d’ailleurs posé une question sur son Sépiatop, soulignant qu’il avait l’air d’être en bonne santé. Heureusement que Cthulhu avait cessé de manger comme un goinfre, sans quoi on aurait pu croire que son dresseur ne le nourrissait pas assez. Quitte à ce qu’il se fasse remarquer, Auguste préférait que ce ne soit pas sur l’impression qu’il maltraitait ses Pokémons.
« Je l’ai depuis moins de deux mois, je reste le premier étonné de voir à quel point il s’est attaché à moi. Je suppose que c’est juste dans sa nature d’être très affectueux. Il a toujours été très énergique mais il peut se montrer sournois quand il veut quelque chose. »
Cthulhu protesta en agitant ses tentacules dans tous les sens, il n’aimait pas qu’on fasse la lumière sur ses défauts. Il se calma dès que le Pulsar lui présenta le morceau de biscuit que le Pokémon venait de faire tomber sur sa cuisse. A voir la ferveur avec laquelle il grignotait, manger devait être pour lui plus important que ce genre de petit soucis.
« Mais il est très facile à amadouer. » ajouta-t-il sur le ton de la confidence, « Quant à un secret… Connaître les besoins spécifiques aux différentes espèces de Pokémons me parait primordial. Je vois souvent de jeunes dresseurs capturer un Pokémons parce qu’il a l’air « fort » ou « cool » mais négliger des étapes indispensables dans leur élevage de ceux-ci. Après, on les voit s’étonner d’avoir un Pokémon hyperactif, agressif ou encore qui détruit le mobilier. On ne peut pas s’occuper de tous les Pokémons de la même manière, c’est indispensable d’en tenir compte. Ensuite, leur donner beaucoup d’amour fait des miracles sur leur santé. »
Sur ce dernier point, le dresseur se savait irréprochable. Il vouait un amour profond à tous ses Pokémons et dans les rares cas où quelque chose chez lui – que ce soit son mode de vie ou lui-même en tant que personne – ne correspondait pas aux besoins d’un Pokémon, Auguste s’assurait de trouver un nouveau foyer à ceux-ci. Un nouvel endroit où l’on s’occuperait d’eux convenablement.
« Appelez-moi Auguste. Et lui, c’est Cthulhu. Marie-Antoinette a l’air d’avoir un caractère bien trempé. Je n’ai jamais eu à m’occuper d’un Snubull, on dit leur élevage très difficile car ils nécessitent beaucoup d’attention. C’est vrai ? »
De par l’emplacement de la pension de ses parents, à Vermilava, le Pulsar avait des très bonnes connaissances concernant les Pokémons de type feu mais il pouvait se vanter d’en connaitre un rayon sur beaucoup d’autres Pokémons. Toutefois, pour autant qu’il puisse s’en souvenir, il ne se rappelait pas y avoir un jour vu un Snubull. Être face à quelqu’un qui en possédait un pouvait se révéler être une expérience enrichissante.
« Je serais curieux de savoir comment vous vous y prenez pour vous occuper d’un Pokémon précédé d’une telle réputation. »
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| | Lionel JeffersonDresseur·euse NovaMessages : 948 Née le : 09/08/1994 Age : 29 Région : Unys Pokédollars : 4719 Stardust : 4658 Stardust utilisés : 4457 Equipe pokemon : Icone :
| -On peut dire ça oui. Je venais souvent ici pour réviser quand j'en avais marre de la bibliothèque.
Lionel sourit de nouveau en voyant que son vis-à-vis partage son envie de discuter. Tant mieux, ça serait vite devenu bizarre sinon. Il l'écoute donc parler du poulpe en sirotant son frapuccino. Clairement, l'alchimie entre eux deux est puissante.
-C'est impressionnant. À vous voir on dirait vraiment que vous avez quelques années de vie commune derrière vous.
Un léger rire échappe au dreadeux en voyant le Sépiatop s'agiter à la remarque de son dresseur avant de se calmer presque aussitôt le biscuit en bouche. La gourmandise peut être mal vue, mais est en réalité un bon signe pour les personnes sachant déchiffrer le comportement de ces petits. En effet, elle est souvent la preuve que le Pokémon se sent bien. Tant que ça ne devient pas un problème pour la santé de celui-ci, ça reste donc quelque chose d’attendrissant pour le futur éleveur.
-Je partage votre point de vue. Ayant travaillé dans un refuge, beaucoup de nos pensionnaires sont arrivés à cause du fait que leur dresseur ne savait plus quoi en faire. Les ayant pris sur un coup de tête sans prendre la peine de se renseigner. C'est triste quand on sait qu'il suffit de corriger quelques habitudes pour que le Pokémon en question trouve un équilibre et se comporte correctement.
La question d’Auguste fait tilter Lionel. Si les Snubulls sont difficiles à élever ? Pas plus que d'autres Pokémons selon lui. Au bout de quelques secondes passées à chercher ses mots, le dreadeux sourit. Ses doigts grattant affectueusement le ventre de Marie qui s'arrête de manger pour profiter de l'attention de son dresseur.
-C'est vrai que les gens ont quelques réticences avec les Snubulls. Faut dire que de façon générale, ils ont l'air agressifs. Faut dire que de façon générale, ils ont l'air agressifs. Il faut donc un peu plus de patience pour gagner leur confiance, mais ça en vaut vraiment la peine.
Voyant que la bouledogue a fini son goûter, Lionel essuie minutieusement sa bouille pour enlever les éventuelles miettes de muffin avant de reprendre son monologue.
-Marie n'est pas vraiment différente. Peut-être un peu plus difficile à approcher, mais elle a ses raisons. Pour remédier à son problème de confiance, on s'entraîne ensemble régulièrement. Certes, elle ne se bat pas et ne le fera sans doute jamais, mais je pense que travailler ses compétences innées ne peut pas faire de mal.
À la fin de sa phrase, le brun prend une grande gorgée de sa boisson. Il a beaucoup parlé mine de rien, mais ça lui fait vraiment plaisir de partager avec quelqu'un d'aussi passionné. |
| | Trophéespassez la souris sur les icones | Auguste écouta avec beaucoup d’intérêt ce que lui disait son interlocuteur. Il buvait ses paroles comme s’il s’agissait de l’ambroisie. Si quelqu’un voulait être sûr d’avoir l’attention de l’homme, il suffisait de lui parler de Pokémon voire mieux encore, de la façon de les élever. Sans doute une déformation familiale. Difficile de ne pas être passionné par tous ses sujets lorsqu’on venait d’une famille d’éleveur qui vous avait fait baigner dans ce milieu depuis que vous étiez né. Il hochait de temps à autre la tête, comme s’il approuvait silencieusement ce qu’il disait car c’était assez souvent le cas. Sauf quand il dit que les Snubulls avait l’air agressifs. Là, le Pulsar n’était pas d’accord. Granbull à la rigueur, il aurait accepté, mais pas Snubull ! S’il devait être tout à fait honnête, Auguste les trouvait plutôt mignons avec leur pelage rose et leur frimousse donnant l’impression qu’ils étaient en permanence grognons. Après, ce genre de divergence d’opinion ne demandait pas un débat et il préféra se taire pour continuer à écouter l’homme assis en face de lui.
Ainsi Marie souffrait-elle de problèmes de confiance. Intéressant. Etait-ce lié de près ou de loin à son œil manquant ? Cette question pendait aux lèvres de l’homme qui parvint de justesse à ne pas la poser. Cela aurait été déplacé de sa part. Il le savait et pourtant une partie de lui désirait savoir. Sa curiosité avec parfois quelque chose de malsain… Heureusement qu’il parvenait à se contrôler.
« Bien au contraire. Entretenir la condition physique d’un Pokémon est important si on veut les garder en bonne santé. » appuya-t-il, mettant ses interrogations de côté, « Puis, il est vrai que pour instaurer la confiance entre un dresseur et ses Pokémons, rien ne vaut de s’entraîner ensemble. »
Si ses Pokémons étaient en bonne santé, Auguste reconnaissait volontiers qu’ils manquaient peut-être d’entraînement. Leur dresseur s’y connaissait en entretien, beaucoup moins sur la façon d’affiner leurs dons naturels. Il n’était pas ignare, il reconnaissait simplement qu’en terme de dresseur Pokémon, il ne se situait pas dans les plus compétents. Depuis peu, il essayait de remédier à cela en consacrant quelques matinées à l’entraînement de ses compagnons et déjà, il remarquait des changements. Cthulhu, par exemple, était beaucoup plus calme et obéissant, comme si sa relation avec son dresseur s’était épanouie. Les liens entre humain et Pokémons étaient vraiment quelque chose de formidable. Voir ses partenaires devenir plus forts donnait aussi une immense satisfaction à Auguste qui avait presque hâte de les voir évoluer. L’évolution était un phénomène à la fois mystérieux et excitant… Vivement que ses Pokémons y arrivent ! Avec le temps, qui sait, peut-être tenterait-il de combattre un champion d’arène pour voir jusqu’où allaient les bénéfices de ces entraînements.
« Vous semblez beaucoup aimer Marie… Depuis combien de temps l’avez-vous ? J’ai l’impression que votre rencontre ne date pas d’hier. »
A coup sûr, cela devait remonter assez loin, s’il en jugeait à quel point Lionel couvait son Snubull. Peut-être même que cela datait de l’époque où il travaillait au refuge mentionné un peu plus tôt mais le Pulsar ne s’avancerait pas à ce sujet. Lui avait travaillé dans une pension et bien que cela diffère de l’endroit où avait œuvré l’autre homme, il y avait bien des points communs. Aussi Auguste comprenait mieux que personne à quel point on pouvait devenir proches des Pokémons dont on s’occupait. Térhal était lui-même issu d’un œuf trouvé dans la pension de ses parents, œuf qu’il avait fait éclore et dont il s’occupait depuis. Cela commençait à faire un moment, maintenant qu’il y pensait !
C’est à ce moment que le Sépiatop décida de redevenir le centre de l’attention - il n’avait jamais fini, celui-là ! Il avait fini son biscuit et voyant que l’assiette était vide, se devait de trouver de quoi s’occuper. Ni une ni deux, le voilà qui sauta sur la table et agita ses tentacules de manière toute en gazouillant de manière amicale à l’intention du Snubull de Lionel.
« Cthulhu, n’embête pas Marie-Antoinette. » dit fermement Auguste avant de reporter s’adresser à son interlocuteur, « Elle n’est pas agressive j’espère ? »
Simple précaution. Tous les Pokémons ne réagissaient pas de la même manière. Certains pouvaient même se sentir submergés par les démonstrations d’affection telles qu’était capable de le faire son Sépiatop. S’il s’avérait que le Pokémon Fée risquait de mal réagir, le Pulsar n’hésiterait pas à écarter aussitôt Cthulhu pour éviter tout problème.
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| | Lionel JeffersonDresseur·euse NovaMessages : 948 Née le : 09/08/1994 Age : 29 Région : Unys Pokédollars : 4719 Stardust : 4658 Stardust utilisés : 4457 Equipe pokemon : Icone :
| Les petits regards d’Auguste n’échappent pas à Lionel, mais pour le moment, il choisit de ne pas en parler. En réalité, l’histoire de leur rencontre reste un moment magnifique à ses yeux, quand bien même il leur a fallu du temps pour s’apprivoiser. C’est pourquoi la raconter ne le dérange pas, et puis si en prime ça peut faire de la prévention, tout le monde y gagne.
-C’est ce que je me dis, et puis sous forme de jeux ça les motive plus en général. Enfin, c’est aussi plus agréables pour nous.
Un léger sourire amusé se dessine sur ses lèvres en imaginant le duo s’entraîner. Comment gère-t-il plusieurs Pokémons ? Est-ce qu’ils s’entendent tous bien ? Plusieurs questions se bousculent dans sa tête jusqu’à que Auguste souligne le fait que Marie et lui soient proches. Un air nostalgique voile son visage alors que sa main glisse distraitement sous l’oreille de la fée pour la gratouiller. Quelques secondes passent avant que les mots ne viennent.
-Un moment oui, bien cinq ans je dirais. C’était pendant un stage dans un refuge, Marie venait de se faire abandonner pour la troisième fois. Pas à cause de son œil ou du fait qu’elle soit déjà adulte, mais à cause de son comportement destructeur et asociale. Son premier dresseur l’a choisie pour sa morphologie. Je ne sais pas si on le remarque, mais elle est plus grande que la moyenne, plus forte aussi. Le problème, c’est qu’en cas de défaite, sa punition était de ne pas recevoir de soins. Bien sûr, les autorités lui ont retiré la garde de Marie, et le droit de posséder à nouveau un Pokémon, mais c’était déjà trop tard. Impossible de sauver son œil. Bref, les personnes ayant voulu la prendre ne savaient pas comment s’y prendre et manquaient de patience. La pauvre a fini par tomber dépression.
Le dreadeux fait une pause dans son récit pour poser son menton sur le haut de la tête de sa partenaire. Un sourire doux aux lèvres.
-Pour ne pas mentir, au début ça a été très compliqué. Marie refusait qu’on s’approche, renversait sa nourriture et son eau en plus de détruire tout ce qu’elle pouvait détruire. Après un certain temps, elle s’est habituée à ma présence, et au fil des mois, on s’est apprivoisés mutuellement. À la fin de mon stage je n’ai pas pu me résoudre à la laisser alors j’ai proposé de la garder, d’abord en famille d’accueil puis comme famille tout court. Franchement, je regrette rien quand je vois la belle Snubull qu’elle est aujourd’hui !
Un léger rire lui échappe en se souvenant de la première fois qu’il lui a donné un bain. La pauvre a eu tellement peur qu’elle a utilisé Croc Eclair et presque assommé le dreadeux. Il remue d’ailleurs doucement la tête avant de s’accouder à la table. Son gobelet est vide, tout comme l’assiette de Marie.
-Et vous, vous n’avez que Cthulhu ? Enfin, il a l’air déjà bien vivace et donc prendre pas mal de votre temps !
Un nouveau rire franchit les lèvres de Lionel en voyant justement le concerné s’agiter. Une pointe d’envie le traverse d’ailleurs. Certes, il n’échangerait Marie pour rien au monde, mais si elle pouvait être un peu plus ouverte ça serait parfait. La bouledogue lâche d’ailleurs un petit grognement plaintif en se lovant contre son dresseur qui la rassure en remuant doucement des jambes. Un peu comme un père le ferait avec son enfant.
-Oh non, il n’y a rien à craindre. Marie ne se bat pas, et ne le fera sans doute jamais. Elle préfère fuir, et pour tout dire, c’est un talent à ce niveau ! Haha !
La concernée affiche une moue boudeuse avant de simplement caler sa tête contre l’épaule du brun. Dans un effort hors du commun, elle offre un signe discret au Sépiatop pour prouver au Nova qu’il a tort. Ce simple geste fait littéralement fondre son dresseur qui se retient difficilement de la mitrailler de photos et de noter ça dans son carnet réservé à l’évolution de son bébé. |
| | Trophéespassez la souris sur les icones | Le Snubull n’était apparemment pas violent et c’était là une bonne nouvelle. Plus que tout, Auguste souhaitait éviter une bagarre entre les deux Pokémons. Le premier coup ne viendrait pas du Cthulhu mais aussi gentil puisse-t-il être, il y aurait une escalade de la violence s’il se faisait blesser. C’était la raison pour laquelle il tenait déjà sa Pokéball en main, prêt à rappeler le Pokémon indiscipliné au moindre problème. Il s’avéra qu’effectivement, Marie-Antoinette ne se montra pas agressive. Bien au contraire, puisqu’elle courut se réfugier dans les bras de son dresseur qui, attendri, était en train de la bombarder de photo. Le Pulsar se releva un peu pour être capable d’attraper son Pokémon qu’il tint de sorte à ce qu’il ne puisse pas sauter derechef sur la table.
« Viens ici. Tu vois bien que tu lui fais peur, petit monstre. »
Le Sépiatop retrouva sa place dans les bras de son dresseur où il consenti à tenir en place. Il savait très bien que des activités telles que le café Pokémon étaient des privilèges qui lui seraient retirés s’il était incapable de se comporter correctement. Auguste était bon envers ses Pokémons, mais il attendait d’eux un minimum de tenue.
« Et pour répondre à votre question : actuellement, il me reste deux Pokémons. Cthulhu que voici, et Krang, mon Métang. Je ne peux pas vous le montrer pour des raisons évidentes de heu… dimensions. Et vous, vous avez trouvé des compagnons pour Marie ? »
S’il devait être tout à fait juste, l’homme préciserait qu’il avait d’autres Pokémons. Il avait cependant laissés ceux-ci aux bons soins de ses parents dans leur pension à Hoenn. Il n’avait emmené que son Térhal, son plus fidèle partenaire, lorsqu’il avait déménagé à Lumiris. Au moins, à Vermilava, ses Pokémons avaient tout l’espace nécessaire pour y vivre pleinement au grand air.
« C’est terrible… » souffla-t-il, extrêmement sérieux, « Comment peut-on faire ça à un Pokémon ? »
Il avait mûrement réfléchi à ce que Lionel lui avait dit un peu plus tôt. A la fois révolté et dégoûté, Auguste ne comprenait pas ce qui pouvait pousser les gens à de tels extrêmes. Ce n’était pas la première fois qu’il était confronté à ce genre d’histoire et à chaque fois, cela lui brisait le cœur. Le pire dans tout ça ? C’est que les coupables étaient humains. Ce pouvait être des gens comme Lionel ou lui, votre voisin ou votre épicier. Ils n’étaient pas des monstres comme on aimait à le croire, des créatures que l’on déshumanisait pour ne plus pouvoir s’identifier à elles. Juste des hommes et des femmes comme on en croisait tous les jours. Cela rappelait de douloureux souvenirs à Auguste, des souvenirs qu’il aurait préféré oublier. Mais ce n’était pas le sujet aujourd’hui, aussi le Pulsar chassa toutes ces macabres pensées de son esprit et se reconcentra sur leur conversation.
Lionel lui avait expliqué de long en large sa rencontre avec Marie-Antoinette. Ses abandons, la parte de son œil et comment l’homme l’avait ensuite prit sous son aile. Auguste ne put s’empêcher de sourire face au dévouement de son interlocuteur. Heureusement qu’il y avait des gens comme lui, prêt à s’occuper de ceux dont personnes ne voulait. Puis, ils semblaient former une fine équipe. Les ordures d’un homme sont le trésor d’un autre, disait-on, et c’était là l’exemple parfait pour illustrer cette citation.
« Je suis vraiment content qu’elle ait fini par vous rencontrer. C’est une chance que beaucoup d’autres Pokémons n’ont pas eu. Un peu peureuse mais je suppose que le temps fera son office pour la ragaillardir. » |
| | Lionel JeffersonDresseur·euse NovaMessages : 948 Née le : 09/08/1994 Age : 29 Région : Unys Pokédollars : 4719 Stardust : 4658 Stardust utilisés : 4457 Equipe pokemon : Icone :
| Étrangement, Lionel n’a aucunes difficultés à imaginer un Métang auprès d’Auguste. Avec le brin de conversation partagée, le jeune homme lui semble posé et réfléchi tout en restant franc et sûr de lui.
-Pour le moment, pas encore. Marie commence tout juste à accepter l’idée qu’un nouveau membre puisse s’ajouter à la famille. Mais j’avoue avoir hâte, chambouler un peu notre quotidien pourrait l’aider à s’ouvrir un peu plus si elle voit que tout le monde n’est pas pourri jusqu’à la moelle ou dangereux.
Quand ça concerne sa princesse, le Nova affiche toujours cet air doux. Après tout, elle est littéralement la prunelle de ses yeux et Arceus sait le nombre de fois où il a encaissé les chocs à sa place quand des Pokémons ou des gens au QI aussi bas que celui d’une roche attaquaient. La remarque de son compagnon de café lui arrache d’ailleurs une moue mi-dégoûtée mi-triste.
-Malheureusement, même aujourd’hui, beaucoup de personnes considèrent les Pokémons comme des objets. Au même titre qu’un meuble, ils en font ce que bon leur semble et les jettent une fois lassés. On en a parlé plus tôt, mais parfois c’est aussi “juste” un manque de connaissances en matière de soins.
Les mots d’Auguste semblent toucher directement Lionel qui sourit d’un air reconnaissant. Se faire complimenter par quelqu’un qui partage une vision proche de la sienne et qui semble combler ses partenaires, c’est toujours plaisant après tout.
-Merci, j’espère sincèrement la voir s’ouvrir aux autres et s’épanouir pleinement. Pour ce qui est des autres, je ne peux qu’être confiant en voyant que de plus en plus de personnes se mobilisent pour apprendre aux nouveaux dresseurs les bases et lutter contre les différents types de maltraitance.
En jetant un coup d’œil à la table vidée de ses consommations, Lionel s’apprête à faire signe à la serveuse, mais se coupe dans son geste pour regarder Auguste.
-Vous voulez quelque chose ?
En parlant le fait que le brun doive prendre le tram sous peu lui revient à l’esprit, il se ravise donc et sort un bout de papier pour y inscrire ses coordonnées avant de le tendre avec un air chaleureux. Autant être directe, d’habitude, il tombe plutôt sur des gens qui sont neutres sur le sujet, les discussions sont donc plutôt ennuyantes si elles ne se basent que sur l’élevage.
-J’oubliais que vous étiez pressé, je vous laisse mes coordonnées si vous le voulez bien. La discussion était vraiment plaisante, et j’aimerais voir votre Métang de mes propres yeux si ça ne vous dérange pas.
Bon, vu comme ça, on peut penser que c’est de la drague, mais absolument pas. |
| | Trophéespassez la souris sur les icones | « Je ne peux que vous souhaiter cela. » ajouta-t-il, « Et je crois que la mettre petit à petit en contact avec d’autres Pokémons, les vôtres bien évidemment, ne peut que l’aider sur le long terme. Cela prendra peut-être du temps mais je suis certain que l’amener à s’ouvrir à quelqu’un d’autre que vous ne peux que lui faire du bien. »
Et c’était vrai. On ne combattait pas la timidité en ne discutant qu’avec des gens que l’on connaissait bien, pas plus qu’on ne combattait la couardise en restant dans sa zone de confort. Que Marie-Antoinette côtoie d’autres Pokémons, introduits petit à petit dans son entourage, paraissait primordial à Auguste en vue de son « rétablissement. »
« Non merci, je vais bientôt y aller. »
C’est ce qu’il répondit à Lionel quand celui-ci lui demanda s’il souhaitait encore boire quelque chose. Il aurait accepté, s’il n’en tenait qu’à lui. Ce n’était malheureusement pas le cas et il se devait de reprendre le chemin de Windoria. Dans le nord l’attendaient encore de nombreuses journées de travail, dans le froid et l’inconfort. Des fois, il avouait avoir presque hâte d’en finir, de pouvoir juste se poser chez lui et finir le boulot là-bas, dans son bureau. Avoir le derrière posé dans un fauteuil, avoir un café à la main et des pantoufles aux pieds pour travailler avec son charme. Bref, il n’était pas là pour râler.
« J’en prends note tout de suite. »
Lionel lui avait tendit un bout de papier avec ses coordonnées et par précaution, le Pulsar les inscrivit immédiatement dans son téléphone. Ainsi, il était sûr de ne pas oublier voire carrément perdre le papier. Ce genre de chose arrivait si facilement, il ne comptait plus le nombre de fois où il avait perdu des cartes de visites et des numéros de téléphone parce qu’il ne les avait pas noté. Cela lui rappelait la fois où une demoiselle lui avait donné son numéro en le lui écrivant sur le bras pour que finalement Auguste, tel un benêt, prenne une douche en rentrant chez lui, effaçant par la même occasion les précieux chiffres. Certes il ne comptait pas utiliser les coordonnées de Lionel pour les mêmes raisons qu’il l’aurait fait avec la jeune femme mais quand même, c’était mieux s’il évitait de les perdre.
« Et voilà. » conclut-il en rangeant son téléphone dans sa poche, « Je vous montrerai mon Métang quand je serai sorti. Je vais éviter de le faire venir à l’intérieur, histoire d’éviter les complications. »
Auguste se leva et enfila sa veste. Cthulhu, lui, comprit que le moment était venu de s’en aller. Aussi remua-t-il ses multiples bras en guise d’au revoir, puis il attendit patiemment que son dresseur le rappelle dans sa Pokéball. Un fois prêt, l’homme reprit la parole.
« Bien, il est temps pour moi de vous laisser. Je ne tiens pas à rater le prochain tramway. Je vous souhaite une bonne fin de journée et à une prochaine fois. »
Auguste était plutôt satisfait d’avoir eu l’occasion de discuter de tous ces sujets passionnants avec un inconnu alors qu’à la base, il comptait juste patienter avec un café durant une vingtaine de minutes. Le large sourire qu’il avait sur les lèvres et son air guilleret en témoignaient alors qu’il quittait la table pour aller régler sa note et enfin sortir du Café-Pokémon. Une fois dehors, il se plaça face à la vitre qui le séparait de Lionel et, après s’être assuré qu’il ne gênerait aucun piéton, appela Krang. L’imposant Métang apparut et son dresseur lui fit effectuer un tour sur lui-même, s’assurant que l’autre homme puisse le voir sous tous les angles possibles – Auguste en était fier, de son Pokémon. Une fois ceci fait, il rappela son partenaire dans sa Pokéball et après un dernier signe de main à l’attention de Lionel, il s’éloigna en direction de la gare.
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