Shinra Kishitani de DURARARA!!

Chuck ne cesse de l’entendre – surtout dans une ville aussi petite que Bourg Palette où toutes les familles semblent se connaître depuis la nuit des temps (ce qui doit certainement poser un problème de consanguinité) -, il ressemble beaucoup à son père. Il l’admet aussi : que ce soit ses cheveux bruns toujours ébouriffés, ses yeux d’un noir jais ou encore sa grande taille (il frôle les 185 centimètres), toutes ses caractéristiques physiques paraissent empruntées à son paternel. Regarder les vieilles photos de grand-mère lui revient à se contempler dans un miroir. Toutefois, on ne peut pas nier les quelques attributs qu’il a hérité de sa mère : une peau douce et fragile, et de petites mains aux doigts fins.

Il a beau toujours se faire remarquer (souvent pas pour de bonnes raisons), il n’est pas du tout une personne que l’on pourrait qualifier d’« extravertie ». Bien au contraire, la seule pensée d’être le centre d’intérêt d’une foule qui l’entoure lui donne des nausées et lui vole les mots, ce qui peut donner des situations parfois bien cocasses. Ainsi, il s’habille en adéquation avec son introversion maladive : sa tenue ne doit être ni trop singulière ni trop sobre. C’est pour cela qu’il opte souvent pour son ancien uniforme, parfait pour les villes, ou pour sa blouse de chercheur (qu’il a en fait acheté dans une boutique de déguisements) dans laquelle il aime arpenter les routes.

Chuck est maladroit, très maladroit, trop maladroit. L’expression « avoir deux pieds gauches » est pour lui une réalité quotidienne. Il n’y a pas un jour qui passe sans que le malheureux trébuche, casse un objet ou bouscule quelqu’un. Cette maladresse se retrouve aussi dans ses propos. Le jeune homme ne peut s’empêcher de sortir le mot de trop de trop ou poser la question qu’il ne faut pas. Il peut en effet faire une preuve d’une curiosité malsaine, mais pour se rassurer – voir se justifier -, il aime dire que c’est son côté scientifique qui prend le dessus.