Abigail "Abby" Dimeria
Feat Hoshii Miki de Idolm@sterDescription de votre personnage
▬ Même à l’aube de mon existence, je savais que je ne serai jamais seule…
Si je devais qualifier ma personnalité en un seul mot ce serait surement EXPLOSIF. Je suis de celle que la nature a gratifiée d’un caractère excentrique, presque hyperactif. Toujours sur le qui-vive, prête à partir à l’aventure, il émane de moi une perpétuelle joie et bonne humeur assez contagieuses. Personne ne résiste à cet entrain excepté une personne… Adrian. Mon frère avait su développer une protection à mon enthousiasme si débordant que c’en était presque frustrant. Il ne s’étonnait plus de me voir débarquer sans prévenir et lui sauter dessus, ne se formalisait pas de mes petites manies presque obsessionnelles comme mes tics de langages ou que je triturais mes doigts au moindre signes d’ennui. Imperméable et pourtant il était toujours attentif à moi et mes besoins.
Nous avons toujours été deux malgré les tentatives de nos parents pour nous séparer et qu’ainsi nous devenions plus malléables. S’il n’allait pas bien, je le sentais. La connexion des jumeaux qu’ils disent tous mais c’est au-delà de ça pour moi. Bon je ne vais pas trop m’étendre là-dessus, c’est le lien fraternel mais c’est le mien. Oui je suis possessive et alors ? Personne ne partagera les même choses, c’est un lien indestructible quand bien même on tente de le briser de mille et une façon. Quiconque attente à la vie de ma famille se risque à des retombées et ce n’est pas joli à voir… Je préviens déjà !! Que ce soit avec mon frère, mes affaires ou même mes amis, mon sentiment d’appartenance est si développé que si un jour vous rentrez dans mon cercle privé, il voudra vous accrocher. Je ne suis pas compliquée à comprendre, c’est juste un « petit » moment d’adaptation.
Si je donne une impression de joie permanente, c’est parce que la vie à fait en sorte que je le devienne pour surmonter les épreuves en travers de nos routes. Plusieurs obstacles que j’avais surmontés en restant positive et en montrant une détermination sans failles. Si j’avais baissé les bras, je ne serais pas la même Abby que je suis aujourd’hui. Alors peu importe la difficulté, je prendrais tout ce qui m’arrive du bon côté et je passerai outre sans effort juste un sourire sur le visage de quoi bien narguer Môsieur Destin. Mes yeux luisent de flammes de volonté, force et endurance sont ses maitres mots, j’étais prête à en découdre avec la vie, car mon destin est entre mes mains.
Une dernière chose. Quand je veux quelque chose, je l’obtiens qu’importe les moyens utilisés. Bon jamais ce ne sera illégal mais je sais être persuasive quand il le faut. J’ai décidé de devenir championne d’arène de type electrik. Et je le serai un jour !! J’entraine quotidiennement mon corps et mon esprit afin de maitriser au mieux cet afflux d’énergie qui bouillonne en moi. Un objectif simple et pourtant qui nécessitera énormément de sacrifice. Je suis prête à me lancer sur cette voie, je suis déterminée et celui qui se mettra sur mon chemin subira ma colère. Je deviendrai forte et endurante, capable d’affronter tous les défis. Vous verrez vous qui riez de moi maintenant, je vais vous étonner…
▬ Parce qu’en plus de mon frère, je ne suis pas seule dans ma tête…
histoire
Si une naissance est censée être un événement heureux dans une famille, notre mère fut bien loin d’éprouver ce sentiment lorsqu’elle mit au monde deux enfants, des jumeaux. Mon frère Adrian m’avait précédé de quelques secondes mais cela avait suffi à faire de lui l’ainé. Bon après tout cela ne changeais pas vraiment grand-chose dans nos vies, nous étions des jumeaux et c’était tout ce qui comptait.
▬ On ne choisit pas sa famille ▬
L’été battait son plein, il faisait chaud dans la région de Nemerya alors que les cris de deux nouveaux nées résonnaient dans les couloirs de l’hôpital. Je suis née ici, j’ai grandi ici et je mourrai surement ici… Bon on y est pas encore maiiiis cela ne saurait trop tarder. Je ne vais pas commencer mon récit par la fin mais bien par le début. J’ai donc grandi dans la famille Dimeria, riche et assez réputée dans le domaine des compétitions de coordination grâce à la matriarche, Aliénora. Cette femme, strict et austère tant de caractère que d’apparence ne faisait jamais étalage de ses sentiments. La seule attention qu’elle ne m’ait jamais apporté, me forcer à entrer dans son monde de paillettes et de tenues à froufrous. J’avais toujours eu horreur de ça, bien que je respectais les personnes s’épanouissant dans cette voie, je sentais que ce n’était pas pour moi alors je le laissais bien volontiers aux autres.
Mon père, Victorien Dimeria… Et bien si je savais à plus ou moins à quoi il ressemblait, je n’avais pratiquement jamais entendu le timbre de sa voix. Il était un peu comme le fantôme de la maison, n’apparaissant qu’à certaines occasions. Sous le joug de sa femme, il ne contestait jamais ses décisions et acquiesçait même alors que je doutais qu’il ai compris le quart du tiers de ce qu’elle demandait. Un homme effacé, qui au fil du temps perdait autant de cheveux que le respect que je lui devais. Tous deux n’étaient plus que mes géniteurs, ne méritant même plus de respect de ma part après tout ce qu’ils faisaient ou ne faisaient pas.
▬ Mais le destin est parfois clément, sans LUI, où serais-je ?▬
Mon frère Adrian. Nos différences sont nos forces et ce qui nous a aussi rapprochés. Physiquement, s’il est le côté obscur, je l’illumine de ma lumière. Sa personnalité plus calme et réfléchie me poussait à ralentir le rythme. Comme les deux faces d’une même pièce, nous nous complétions. Mais tout n’est jamais rose au début et nous avions eu du mal à nous apprivoiser. Mais les aléas de la vie ont fait que. Nous étions seuls la plupart du temps, nos parents, réminiscences fantomatiques, étaient aux abonnés absents et c’était Appoline, la vieille gouvernante, qui devait nous surveiller. Bien entendu, elle n’avait répondu à l’annonce que pour le salaire. Sa pédagogie, sa fibre maternelle était carrément absente et si nous étions des pokémons, peut-être aurions-nous eu plus de valeurs à ses yeux que de simples enfants de bonnes familles. Elle ne se gênait pas pour nous rabaisser, nous maltraités et ce fut à ce moment-là que notre lien fraternel se fit plus fort. Je n’aurais jamais pu y arriver sans lui.
Un jour, nous avions peut-être huit ans, je m’amusais comme d’habitude sans faire attention. Je courais depuis maintenant 10 minutes, le souffle court. J’avais décidé de devenir Ranger et cette idée ne quittant plus mes pensées, je m’étais mise en tête de m’entrainer le plus possible afin de surpasser même le meilleur. Adrian, lui, était plus doué de ses dix doigts et fabriquait des objets alliant beauté et praticité. Il avait, pour son âge un esprit développé et une intelligence rare. Je rivalisais avec lui par ma capacité à faire des bêtises… Je ne me rappelle plus très bien comment c’était arrivé, juste de cette petite boite métallique sous mon pied, un craquement sinistre et une dispute. Ses yeux me lançaient des éclairs et je ressentais toute sa tristesse, sa déception, son mépris presque pour moi. Je venais de le blesser et je ne le tolérais pas. J’avais été horrible et je m’en voulais tellement. Après un échange houleux entre nous, et malgré mes vaines excuses, je m’étais enfouie. Les larmes aux yeux, je ne voyais pas mon chemin et j’atterrissais en pleine forêt. J’avais pris quelques minutes à gros coup de reniflements bruyants avant d’entendre des cris apeurés. Un pokémon était en danger et il fallait que je l’aide. Sautant sur mes deux pieds, je filais comme une flèche en direction des pleurs. C’était un Caninos pris dans un piège, sa patte était coincée et il ne pouvait se dégager. J’approchais de lui et le calmais comme je le pouvais, oubliant tout ce qu’il y avait autour, oubliant même cette dispute, oubliant même le temps.
Le Caninos dans les bras, je me dirigeais vers le centre pokémon le plus proche afin de le soigner. Il ne méritait pas ce qui lui arrivait et si je trouvais celui qui avait posé ces pièges, il allait m’entendre. Du haut de mes huit ans, je savais déjà me montrer protectrice envers ces êtres magnifiques, je ne supportais pas les voir blessés, malheureux. Lorsque j’entrais dans le centre, l’infirmière Joëlle fonça droit sur moi. Ses yeux m’examinaient sous toutes les coutures et alors qu’elle confiait le pokémon feu à une collègue, elle m’appliqua les premiers soins. J’étais dans un sale état. Des coupures, des égratignures, de hématomes. Mais j’en faisais fi, préférence m’enquérir de l’état de mon protégé. C’était à ce moment qu’Adrian entra dans le centre… Nous étions réconciliés.
▬ Et là, c’est le drame ▬
Nous faisions nos valises pour Johto. Ordre de nos parents, bien que je soupçonnais Aliénora d’en être la seule instigatrice. J’avais refusé à grands renforts de claquages de portes, mutisme, et autres joyeuseté dans le genre. Oui j’avais vingt et un ans mais comment faire autrement ? Malgré tout cela, nous n’y échappions pas et nous dûmes dire au revoir à notre maison, nos amis, nos vies. J’avais pris une décision suite à ce voyage… Peut m’importait ce qui allait arriver, jamais je ne suivrai la voie qu’elle avait décidée, je prendrais mon propre chemin, prenant exemple sur mon frère. Si je devais trouver un avantage à ce voyage, je m’étais fait un nouvel ami et il m’accompagnait dorénavant toujours, Wattson, mon Wattouat. Adrian avait eu la chance de rencontrer un Salamèche. Notre quatuor était formé et nous passions de merveilleux moments ensembles.
▬ L’heure du retour sonna ▬
Ce fut avec appréhension que je sortais de la voiture qui nous ramena à Nemerya. Nous avions quitté notre ville durant un an… J’ignorais comment me comporter avec les gens que nous avions laissés derrière nous. Oh et puis pourquoi m’embarrasser de cela, je voulais juste vivre ma vie pleinement alors j’haussais les épaules et entrais fièrement dans cette ville qui m’avait vu naitre, grandir et qui me verrai surement mourir, non sans avoir accompli de grandes… que dis-je, d’immenses choses !!