Je cherche quelque chose. Un pokémon. Pourquoi ? Je vous en pose des questions ? Tu ne t’introduira pas dans mes pensées, petit narrateur (ou narratrice) curieuse. Je cherche un pokémon. Point. C’est tout ce qu’il y faut savoir. J’étais équipée d’une tenue intégrale de plongée (sans les bouteilles d’oxygènes) et j’étais actuellement sur le dos de mon Pingoléon qui connaissait Surf. En renfort, il y avait ma Oratoria et mon Laggron. Pourquoi ? On sait jamais.

“Bon les gars ! On va utiliser une nouvelle technique de chasse ! Plutôt que de courir après les pokémons sauvages, on va les faire venir à nous ! J’ai deux pots de miel, 11 pokéballs, un Lait Meumeuh… Normalement, ça devrait le faire. Enfin, en espérant que les pokémons de type Eau aime le miel.”

Mince, je n’avais pas pensé à ça. Bon. Tant pis, je suis là, je fouille dans mon sac, mets les pokéball de côté et sort mon fameux pot de miel. Je l’ouvre… Il fallait que j’en étale quelques parts.

“Des idées ?
-Oraaaa !”

L’Oratoria s’approche de moi et attrape le pot ouvert et s’éloigne en se mettant à chanter. Ah ! Elle essayait d’attirer les pokémons sauvages en leur annonçant qu’il y avait de la nourriture gratuite. Et vu que sa voix pouvait porter aussi loin à l’horizon que dans les profondeurs, la tactique était très intelligente ! Espérons que cela marche.

Et ben, visiblement, la technique a l’air de marcher. Mon Pingoléon se rapproche des deux petits pokémons qui mangeaient tranquillement le miel (avec plus ou moins de plaisir selon les goûts de chacun), et là, je reconnais un Hypotrempe. Arf. Je savais que Nathanaël cherchait à avoir un Hyporoi. Malheureusement… Ce n’était pas ce pokémon que je voulais attraper aujourd’hui.

“Bon. Mauvaise pioche. On réessaye.”

Les deux individus sauvages me regardent ouvrir un autre pot de miel. Ah non ! Ils n’ont plus faim du tout. Je le donne de nouveau à ma Oratoria en espérant que la chance allait me sourire un peu plus. Je suis en train de vider mes dernières cartes-là. Parce que, mine de rien, le temps filait à une vitesse folle.

“On recommence.”

Et voilà deux nouveaux pokémons ! Il y avait un Remoraid ( un peu banal et visiblement un peu gourmand) et… attendez, je jète un coup d’oeil à mon Capstick... un Babimanta ?! Je ne savais pas qu’ils se trouvaient dans la zone ! Sans doute une découverte… Puis. C’était bien pour moi. Et même très bien. Je fouille de nouveau dans mon sac et en sort du Lait Meumeuh (je ne sais même plus où je l’ai eu… )

“Oh. Ne pleure pas. Si tu veux, j’ai une autre sucrerie a te faire goûter. Celui-là est bien meilleur pour la santé.”

J’agite le lait devant et plouf, il bondit hors de l’eau pour se mettre dans mes bras. Bien. Cette chasse s’était déroulé plus vite que prévue. Comme quoi, quand on veut aller vite, le mieux est d’utiliser du miel et du lait Meumeuh.

“Hé ! Bois doucement. On ne va pas te le voler.”

Je débouche la bouteille et lui porte à ses petites babines. Voilà le pokémon le plus heureux du monde !

Le petit pokémon commence à s’endormir. Ah ? Bon. Attendez… J’essaye un truc… Pokéball… Pouf. Babimanta capturé. Et ben, c’était la recherche de pokémon et la capture la plus facile du monde. Heureusement que j’ai accumulé tous ces différents objets au cours des fêtes.

“Oratoria ?
-Oui… J’étais un peu en retard. On va le ramener à la maison pour l’entraîner un peu. Hermès ! Direction le rivage !
-Piiiingoléon ?
-Laggron !
-Oratoria !
-Pin.. Go… léon !”

Je m’accroche à mon pokémon qui fonce à travers les flots. Si vous n’avez pas très bien compris, mes trois pokémons aquatiques avaient décidé de faire la course pour finir cette journée. Qui a gagné ? Ben… Ils sont tous arrivés ex aequo. Ouaip…