| Un café pour une asociale - Seraphina Ashworth
Capucine AlambraDresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & ModérateurMessages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 24 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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| J’ai eu beaucoup de chance de trouver ce poste de serveuse à Nemeria. Malgré la profusion de café et de restaurant, les patrons cherchent des gens diplômés, ou alors ils ont déjà tout ce qu’il faut. Pour moi, c’était une question de vie ou de mort. Je me suis retrouvée sans le sous bien plus vite que prévu. Sans ce boulot, mon dernier repas aurait été une barre de céréale et mon dernier matelas certainement le bitume sous un pont. Je ne pouvais même pas dire de repartir pour aller ailleurs, le temps de faire la route et je serai morte de faim. Et surtout pas question de mendier ou de racketter les gangsters que je tabasse la nuit. J’ai des principes et je ne me rabaisserai jamais à les enfreindre.
Mon service touche bientôt à sa fin et je suis bien contente. Ce fut d’abord très long parce qu’il n’y avait personne et que l’autre serveuse a voulu me raconter sa vie deux ou trois fois dans les deux sens. Pour mon plus grand désarroi, j’ai découvert que j’avais une patience immense envers les idiotes. Ou alors c’est juste que mon cerveau s’est éteint. Je pense que c’est surtout ça. Et puis tout s’est emballé. Maintenant que ça se calme un peu, je peux enfin faire le changement sans créer un boxon monstre. Je pense que je vais rentrer dans ma chambre et… Oh, c’est vrai, je n’ai pas encore de chambre.
Je retrouve Vulca qui m’attendait tranquillement dehors. Elle aussi s’est ennuyée terriblement, comme à chaque fois que je travaille. Mais on ne peut pas faire autrement. Mon sac sur le dos, je commence à m’éloigner lorsqu’une voix m’interpelle. Capucine ! Attends ! Tu vas où comme ça ? Je me disais qu’on pouvait aller faire un tour ensemble ? Oh, je me souviens tu cherches un endroit où dormir. Je t’inviterai bien chez moi, mais il n’y a vraiment pas de place. Mon lit est tout petit, et il n’y a même pas de place pour dormir par terre. Mais bon, ce n’est que temporaire. Oh je sais je vais te montrer dans endroit sympas et te présenter à des amis, peut-être qu’ils pourront t’accueillir. Merci, mais c’est bon. Ça ira. J’ai… euh… une amie, qui va me rejoindre. Et euh… on ne s’est pas vu depuis… longtemps. J’aimerai passer du temps avec elle… seule à seule. Rien que nous deux. Sans toi. Oh, je comprends parfaitement. On se revoit demain alors. J’ai vu avec le chef pour qu’on soit ensemble. Et on peut attendre ensemble ton amie. J’ai encore plein de trucs à te raconter. Non, c’est bon, je la vois, elle est assise là. Je te dis à demain. Salut.
Je me dirige vers une fille assise à une table du café, un livre dans les mains. Salut ! Désolée de t’avoir fait attendre comme ça fait longtemps. Qu’est-ce que tu… Je fais la bise à ma soi-disant amie et m’assoie en face d’elle. La pauvre ne doit même pas comprendre ce qui lui arrive. Je vois du coin de l’œil que ma collègue s’en va sans nous prêter plus d’attention. Je pousse un soupir épuisé et pose ma tête sur la table, les bras ballants. Vulca en profite pour me monter sur les genoux et me lécher la joue. Je grogne doucement mais elle continue. J’ai bien cru qu’elle ne me lâcherait jamais. C’était horrible. Et demain, ça va recommencer. Aucun boulot ne mérite ça. Pourquoi faut que ça tombe sur moi ? Et tu as entendu, elle était prête à me loger ? Est-ce qu’elle se tait quand elle dort au moins ?
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| | Trophéespassez la souris sur les icones | Nemerya... capitale de Lumiris, région qui mêlait avec une certaine adresse urbanisme aux aspects futuristes et nature verdoyante alliées à traditions. Voilà à peine une semaine que Seraphina, artiste et pokémonthropologiste originaire de Kalos, avait posé le pied sur ces terres en tant que coordinatrice en quête de rubans. Après avoir été déchue de son titre de Reine de Kalos - à savoir le titre d'artiste pokémon le plus prestigieux -, elle avait décidé de s'orienter dans cette voie, toujours guidée par cet esprit créatif et innovateur qui la caractérisait. De la même manière, elle souhaitait également tirée un trait sur son parcours précédent, pour en créer un beaucoup plus beau et plaisant.
Accompagnée de Lilith, son fidèle Funécire femelle, la voici donc dans l'une des rues grouillantes de monde de la métropole, la visitant et l'étudiant des yeux d'un oeil scrutateur, évaluant la cité dans ses moindres détails. Très rapidement elle s'aperçut par exemple que l'architecture locale y était très moderne et que la technologie y avait une place importante, au grand damne de l'esthétique. Certes, cela était pratique de savoir qu'elle pouvait rester connectée où qu'elle soit mais elle regrettait amèrement qu'il n'y ait pas de zones historiques ou de "vieille ville", comme on le disait plus couramment. Cependant, elle nota que les habitants - malgré le fait qu'ils soient quasiment tous scotchés à leur portable et autres appareils électroniques - étaient aimables et assez avenants, qualités qui lui étaient très importantes.
En fin de journée, après avoir fait rapidement le tour des petits lieux culturels du coin et de la grande bibliothèque, elle décida de faire halte à un petit café pour s'abreuver et se restaurer, elle ainsi que Lilith qui avait eu une conduite plus ou moins exemplaire en dépit de quelques farces aux riverains. Il fallait bien avouer que sa séquence touristique n'avait pas duré aussi longtemps qu'elle ne l'avait songé, vu le peu d'endroits qui l'avaient intéressé. Curieusement, seule l'Arène Psy avait attisé sa curiosité, vu qu'elle appréciait ce type.
Après avoir commandé un café au lait vanillé et une part de tarte aux pommes - l'un de ses petits plaisirs sucrés préférés -, elle sortit un paquet de pokéblocs et de l'eau parfumée qu'elle offrit à son espiègle petit compagnon, qui avait pris place juste en face d'elle. Ravi, ce-dernier commença à s'agiter un peu sur sa chaise et ne tarda pas à déguster avec joie ses friandises.
« Et essayes de ne pas t'en mettre partout cette fois, lui recommanda-t-elle calmement et avec un léger sourire. »
Le Funécire acquiesça distraitement avant de boire un peu de sa boisson. Une fois son café servi, l'androgyne retira de son sac le livre qu'elle avait emprunté à la bibliothèque, à savoir celui sur la fondation de Lumiris, son histoire et ses pokémons. Tout en buvant quelques gorgées de son nectar chaud, elle lisait et tournait lentement les pages de l'ouvrage, captivée par ces écrits.
C'est alors qu'au même moment, et sans crier gare, ... une personne fit irruption à sa table, sous les pupilles éberluées de l'animal spectre-feu qui n'y compris rien non plus. Prise de court, elle écarquilla les yeux tandis que cette inconnue - qui venait de s'adresser familièrement à elle et sans une once de politesse - lui fit la bise. Complètement décontenancée, elle faillit laisser tomber son livre par terre et redressa bien vite sur sa chaise pour tenter de comprendre ce qu'il lui arrivait. Tour à tour, elle observait les sourcils froncés l'inconnue qui avait fait irruption à table et sa vis-à-vis qui prit le large quelques mots surexcités. Puis, comme si tout le poids du monde venait de lui être ôter de ses épaules, la brune se laissa machinalement tomber sur la surface en verre, comme épuisée. Son pokémon - un Goupix - apparut aussitôt pour lui lécher affectueusement la joue. Dommage : elle aurait trouvé plutôt mignon si la situation ne lui semblait pas aussi invraisemblable. Lilith, de son côté, pouffait de rire et se moquait goulûment de cette nouvelle arrivante.
Suivant le monologue étrange et inattendu de sa nouvelle compagne de table, Seraphina se fit tout d'abord intriguée par ses manières, avant d'aborder son éternelle attitude de marbre. En voilà une demoiselle atypique, pensa-t-elle en silence en croisant une jambe et en sirotant son café.
« ... Je dois admettre que ta camarade semble être une personne bavarde. Moi non plus, je ne supporte pas les personnes qui ne savent pas un peu tenir leur langue... Elles sont souvent embêtantes, débuta la violacée après une gorgée de sa boisson chaude, encore plus celles qui débarquent sans manières à ma table. »
À ces mots, son regard lavande fixait on ne plus précisément la jeune fille à ses côtés, comme pour lui signifier que la fin de sa phrase lui était bien destinée. Néanmoins, elle se dérida un peu en voyant qu'elle n'avait pas l'air bien méchante... tout en jouant quand même la prudence.
« ... Hm. J'en conclus que tu as fait ça pour fuir la compagnie de cette fille collante, n'est-ce pas ? J'imagine que je ne devrais pas trop t'en vouloir. Mais si tu as des soucis d'argent... autant te servir un peu de sa gentillesse... - ou de sa bêtise, prends-le comme tu veux -... pour sortir la tête de l'eau. »
Seraphina prit alors la cuillère à sa disposition et découpa un morceau de tarte qu'elle goûta avec concentration. Son fin palet de gourmet lui indiqua alors que ce met correspondait à ses attentes et sourit narquoisement. Dans la foulée, son attention se reporta de nouveau sur la jeune femme.
« ... Et bien. J'imagine que tu as réglé ton problème. Comptes-tu rester ici longtemps, et avachie sur ma table qui plus est ? »
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| | Capucine AlambraDresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & ModérateurMessages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 24 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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| Je sursaute en entendant une voix me parler. Je suis surprise d’avoir été entendue jusqu’à ce que je me rappelle que je viens de m’incruster à la table d’une parfaite inconnue après lui avoir fait un cirque complètement ridicule et absurde. A l’origine, je parlais à Vulca, qui me comprenait. Pas à cette fille aux cheveux violets. Pourquoi est-ce que je lui parlerai ? Je ne la connais même pas. C’est incroyable cette habitude qu’ont les gens à croire qu’on leur parle sous prétexte qu’ils existent et qu’ils sont à côté de nous. Je me retiens tout de même de lui envoyer une réponse acerbe et franchement pas sympathique. Mais ce n’est pas l’envie qui me manque.
Sa remarque sur mon irruption à sa table ne provoque chez moi qu’on haussement d’épaule alors que mon front repose toujours sur la table. Pourvu qu’elle se taise et qu’elle s’arrête de parler maintenant. Une supplique qui n’est, bien entendu, pas exaucée. Mais de quel problème d’argent me parle-t-elle ? Des miens ? Mais je n’ai jamais dit que j’avais des problèmes d’argent. Certes, j’en ai, mais ce ne sont pas ses affaires. Et c’est qu’elle me chasserait de la table. Bon, elle a raison de ne pas me vouloir, je fais une incruste énorme. Mais ce n’est pas une raison de se montrer aussi désagréable que moi.
Alors, d’abord, qu’est-ce qui te dit que j’ai des problèmes d’argent. Deuxièmement, de quoi tu te mêles ? Troisièmement, ça te pose un problème que je m’assois ? Je ne viens pas te piquer ton repas. Tu peux bien me tolérer un instant. Je te l’ai servi ton gâteau. Tu pourrais au moins avoir un peu de gratitude. On ne t’apprend pas la gentillesse d’où tu viens ? Et d’ailleurs, d’où tu viens comme ça ? Tu n’es clairement pas du coin.
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| | Trophéespassez la souris sur les icones | Le ton et l'impolitesse de cette demoiselle irrita quelque peu la violacée, qui hausse un sourcil avant de savourer une nouvelle bouchée de son gâteau. Son funécire, quant à lui, devint lui aussi assez ennuyé par la présence de ses deux inconnus qui importunaient sa maîtresse. Et dire qu'en premier lieu elle pensait que les habitants de cette étaient plutôt polis et respectueux de l'espace vital de l'autre... Ou alors la jeune femme assise en face d'elle n'était clairement pas de la région, tout comme elle en vérité. Suite aux dernières paroles de la brune, elle ferma brusquement son livre et lui offrit une expression des plus sévères. « Et toi on ne t'a clairement pas appris la politesse, jeune fille. Pour te répondre, oui : vu ton attitude et ce que viens de te dire ton ennuyante camarade avant de partir, il est évident que tu es une miséreuse sans le sous. Ensuite, effectivement, ça me pose un problème que tu t'installes à ma table, et sans mon consentement : je suis une cliente et en tant que telle, j'ai le droit de t'éjecter si l'envie m'en prend. Pour terminer... Je ne te dois rien. Tu m'as servi et c'était ton travail. Point à la ligne. »Seraphina sirota une gorgée de sa boisson chaude et se remit à lire son livre sur l'histoire de Lumiris. Elle n'en revenait pas d'avoir gaspiller autant de salive pour une simple serveuse qui s'était levée du mauvais pied. « Pour ta gouverne, repris la violacée dans un soupir agacé, je viens de Kalos. Toi non plus, tu n'as pas l'air d'être du coin vu ton comportement. Je parie que tu viens de Kanto, toi. Ils ont toujours tendance à trop en faire dans cette région. »Elle ricana narquoisement et Lilith fit de même. - HORS RPG:
Je m'excuse pour le délai, j'ai été un peu prise par les derniers cours ! ;.;
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| Il n’y a eu personne pour m’apprendre la politesse. Et puis pour ce qu’on y gagne. J’ai été gentille toute mon enfance. Et qu’est-ce que j’y ai gagné : rien. Au final, j’ai été abusée en pensant pouvoir faire confiance aux gens. Grave erreur. Et puis, je suis polie ou presque toute la journée quand je travail, il n’y a pas de raison pour que je fasse des efforts alors que ce n’est pas nécessaire. Surtout que je n’ai rien demander. Je me suis juste assise un instant pour échapper à la fille qui veut être mon ami à tout prix. Même cette pimbêche qui veut me chasser la trouve ennuyante. Elle pourrait au moins m’accorder ça.
Mais non, Madame doit être trop bien pour respirer l’air des autres. C’est l’une des raisons pour laquelle j’évite les humains. C’est la première loi du Sorcier : les humains sont stupides. Elle est là, toute pimpante. Sans moi, elle ne ferait pas trois pas dans la rue sans se faire ennuyer par une bande de crétins à crête. Et je suis sûre qu’elle se croit en sécurité grâce à la police. Stupide, débile et outrageusement belle. Tout pour m’énerver en sorte.
Je me lève brusquement en renversant ma chaise et attirant les regards. Certes je viens de Kanto, mais ce n’est pas ce qu’elle dit de ma région d’origine qui m’énerve. Je n’ai que faire de ce patriotisme régional, une région que j’ai quittée sans remord et où personne ne m’attend. Non, ce n’est pas ça qui me met hors de moi mais plutôt son ton et surtout son ricanement, imité par son odieux Pokémon bougie, cette saleté de flamme spectrale. Je vais lui souffler sa flamme se serait vite fait.
Mon regard est haineux et mon ton glacial. Prends un ton moins hautain quand tu parles des miens. De quel droit te permets-tu de juger les gens comme ça ? Tu parles de politesse, je pourrai t’en demander autant. Pas de gratitude, pas de sollicitude. Je ne t’ai pas agressée que je sache. C’est comme ça qu’on traite les gens à Kalos ? Avant que je puisse continuer ma tirade sous les yeux surpris des clients dont certains me reconnaissent, un voix puissante se fait entendre à la porte du café.
Capucine ! Quoi!Répond-je avec véhémence, avant de me rendre compte que la voix venait d’un homme et que cet homme est mon patron. Oh, ce n’est pas bon pour grade ça. J’ai eu du mal à trouver ce boulot et à cause de cette blondasse bavarde qui m’a épuisée et cette femme aux cheveux violacés qui me traite comme un déchet, je vais le perdre. Quelle pitié. Je vais probablement devoir ramper devant ma collègue pour avoir un lieu où dormir. Je n’aime déjà pas ça.
C’est comme ça qu’on parle à un client ? Mais j’y suis pour rien c’est elle… Non ! Est-ce que tu sais au moins à qui tu parles ? Tu ne regardes jamais la télé ? J’aurai bien eu envie de l’envoyer chier mais ce n’était pas possible. Regarder la télé ? Comment je pourrai faire ? Je n’ai pas de maison et j’ai difficilement de quoi me nourrir et nourrir Vulca.
La Goupix d’ailleurs commence à grogner à l’encontre du ton qui monte sur la terrasse. Elle me sent agressée et n’aime vraiment pas ça. Il voudrait que je la calme mais je n’ai pas envie. Je ne me laisserai pas faire parce cette prétentieuse.
Tu as devant toi une artiste de renom, un peu de respect. Non, tu lui dois beaucoup de respect. Elle a du talent. Dame Ashworth, veuillez nous excuser pour cette gêne, ce n’est pas l’habitude de la maison. J’aime beaucoup ce que vous faîtes et recevoir ici la Reine de Kalos est un honneur très grand pour moi. J’ai appris que vous vous lancez dans la coordination. Je suis sûr que vous ferez des merveilles.
Mon patron s’était tourné vers la violacée et je fais semblant de vomir dans son dos en entendant ses propos moelleux. C’est écoeurant. Parce qu’elle sait peindre il faudrait que je lui offre mon respect ? Je sais me battre et si j’avais eu l’occasion de faire des études peut-être que j’aurai été plus douée qu’elle. C’est vraiment injuste comme jugement. Elle a eu de la chance c’est tout. Je boue de colère, le regard incendiaire. |
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