C’est une belle journée en perspective qui s’annonçait, alors quoi de mieux que de la passer en flânant sur une plage ? Tu avais embarquer le kit du plagiste avec toi, un maillot de bain, des lunettes de soleil, une serviette, bref tout l’attirail. Pas besoin de crème solaire, ici le soleil tape moins qu’à Alola. Tu vas enfin pouvoir profiter des plages sans avoir des paparazzis dans les environs ou d’éventuels haters qui t’auraient gâché ta journée. Non cette fois tu seras en paix, toi, la mer et le soleil.
Tu enfilais des vêtements simple, ton short de bain déjà sur toi et un débardeur trop grand pour toi laissant dévoiler un peu plus que ton buste. Tu t’équipais de tes fidèles lunette de soleil et te mis en route pour la plage.
Après quelques minutes de routes, tu arrivais finalement sur place, admirant le soleil au loin. Il y a déjà quelques personnes sur la plage, tu t’éloignais un peu, t’installant dans un coin tranquille à l’abri des familles, ne voulant pas entendre leurs gosses piailler. Tu étendais ta serviette avant de t’assoir dessus, regardant la mer, te laissant bercer par le léger bruit des vagues.
Aujourd’hui c’était journée détente! En ouvrant les yeux ce matin, j’ai eu envie de voir un paysage qui ressemblait à celui de la maison et qui dit mieux que plage quand on parle d’Alola? Enfin, les ruines étaient mieux que la plage, mais j’étais un peu trop loin du désert pour aller faire un tour pour me ressourcer là-bas. À défaut, je me rendrais à la plage qui se trouvait presque juste à coté de l’appartement que l’on me fournissait pour mon séjour à Lumiris alors pourquoi pas? Short de bain en place, lunettes de soleil sur le nez, cheveux d’un bleu éclatant à découvert et la serviette autour de la nuque je sortais pour marcher vers la plage en compagnie de Sylphe ma Doudouvet. Pas besoin de me mettre un t-shirt ou autre, car j’allais l’enlever de toute façon et se serait triste de ne pas régaler les yeux de la galerie, car après tout, tout le monde apprécie les barres de chocolat.
Bref, à mon arrivée à la plage, le vent s’était levé en douce brise qui en fait s’avérait trop forte pour ma pauvre Doudouvet dont le corps duveteux ne pouvait pas affronter la force du vent et elle s’envola. Partant à sa poursuite, je fonçais à travers les plagistes pour voir que ma partenaire allait s’écraser sur le torse d’un mec ne s‘étant pas rendu compte de la boule de coton qui lui fonçait dessus. Je m’approchais de ce bel inconnu au cheveux décolorés qui s’était retrouvé avec mon pokémon sur le torse. Me penchant au-dessus de lui, je lui demandais avec surprise :
« Ça va? Vous n’avez rien? Je suis désolé pour ma Doudouvet, mais elle est tellement légère que le vent l’a emporté. Un point positif est qu’elle soit tombée sur vous, je suis Liko et vous? »
J’avais soulevé mes lunettes de soleil et je faisais un clin d’œil à ma nouvelle rencontre en souriant.
« Ça vas sonner cliché, mais vous venez souvent ici? Je ne me rappelle pas vous avoir vu avant. »
Alors que tu pensais te détendre tranquillement, tu ressens quelque chose se poser sur ton torse. Intrigué, tu entrouvres tes yeux et remarque un doudouvet sûrement entrainé ici à cause du vent. Tu entends des bruits de pas se diriger vers toi et remarquait un jeune homme, le teint mat comme le tient, des cheveux et des yeux d’un bleu lagon, plutôt pas mal. Il se présentait à toi sous le nom de Liko, ça sonnait vachement Alola tout ça, tu espères qu’il n’a jamais entendu parler de toi, sinon tu lui donnerais une mauvaise image de toi dès le départ avec tout tes déboires sur l’archipel.
- Moi c’est Marek, ne t’inquiète pas c’est pas un doudouvet avec son poids plume qui va avoir raison de moi.
Tu lui offrais un sourire avant d’enlever à ton tour tes lunettes, laissant dévoiler tes yeux verts dont tu es si fier.
- En effet je viens de m’installer à Lumiris il y a peu de temps, il y a un mois environ. J’habite dans la ville voisine. Je suis originaire d’Alola. Si je me trompe pas tu n’as pas l’air d’être originaire d’ici aussi.
Tu t’étais redresser en position assise et tapotais la place à côté de toi.
- Installe toi, reste pas debout, je vais pas te manger.
Petit clin d’oeil et léger sourire dessiné sur tes lèvres, ce mec te laisse pas insensible.
« Enfin, j’aimerais bien aller manger un morceau plus tard si l’idée te semble bonne. »
Bon, la première bouée était lancée pour tester ce que je pouvais faire avec ce bellâtre. En revanche, ce regard vert reversant était définitivement une vue à ne pas oublier. Sylphe n’avait rien de cassé et je n’avais rien de prévu, donc pourquoi ne pas discuter un peu avec lui et peut-être plus si affinités? Je m’asseyais là où il m’avait fait de la place et je tournais la tête vers lui.
« Le monde est petit alors, je viens aussi d’Alola, mais je ne crois pas que l’on se soit déjà rencontrés quelque part. Enfin, le métier d’archéologue n’est pas le travail le plus sociable. »
Ma main effleura la sienne, mais je jouais comme si c’était un accident, car je voulais voir si je pouvais me permettre d’aller plus loin. S’il était réceptif, je pouvais tenter une approche plus…directe avec lui.
« Juste quand je commençais à me dire qu’il faudrait que je fasse connaissance avec quelqu’un depuis mon arrivée que je tombe sur de la compagnie, ma foi, très intéressante. Dis, Marek, tu fais quoi dans la vie à part être charmant? Venu ici pour visiter ou une autre raison? »
Demander autant des questions pouvait parâtre grossier, mais je ne pouvais réprimer ma curiosité d’en savoir plus sur lui. Était-ce mal de vouloir en apprendre plus sur quelqu'un?
C’est drôle, j’ai l’impression que quelque chose de très amusant devrais se passer si je restais avec lui et mon instinct se trompe rarement...
Tu le laissais s’installer à côté de toi, il te proposait d’aller manger un morceau après, pourquoi pas après tout, ça te permettrait de faire plus ample connaissance avec lui. Tu souriais en sachant qu’il venait d’Alola également, et pour ton plus grand bonheur il ne semblait pas avoir entendu parlé de toi. Tant mieux, ça te facilitera la tâche pour faire connaissance avec lui. Il dit être archéologue, bizarre, tu ne savais pas qu’il y avait des mecs aussi bien foutu dans ce métier, tu ne te gènes pas pour lui faire remarquer.
- Moi qui pensait que les archéologues étaient des vieilles personnes aigris, il faut croire que je me suis trompé.
Tu sentais sa main effleurer la tienne, tu ne bougeais pas, un sourire en coin prenant place sur tes lèvres. Il ne faut pas crier victoire trop vite, après tout il ne l’a peut-être pas fait intentionnellement. Tu riais un peu quand il te disait que tu étais charmant, ce n’était pas vraiment le cas, et il le saurait si il t’avait connu à Alola.
- J’étais mannequin avant mais ça m’a attiré pas mal d’ennuis, c’est pour ça que je suis parti pour venir à Lumiris et me lancer dans une carrière de coordinateur.
Tu restes vague sur les ennuis en question, tu voudrais pas l’effrayé alors que la conversation entre vous semble si bien parti. Tu appuyais ta tête contre ta main et le regardait en souriant.
- Tu voulais manger un morceau plus tard si je me souviens bien, tu connais des bonnes addresses dans le coin ?
J’adorais la réaction des autres quand je leurs annonçais ce que je faisais dans la vie et je ne pus m’empêcher de rire un peu en entendant cela.
« Désolé, je ne voulais pas paraître impoli, mais c’est que tout le monde est surpris en me voyant et pour mon âge aussi. En même temps, j’ai terminé l’école assez tôt, j’ai fait des efforts et j’ai réussis à faire ce que j’aime en compagnie de Syl. »
Ma Doudouvet s’était posée sur moi et je caressais le coton qui la protégeait des intempéries. Tiens, il faudra que je la lave avec tout ce sable qui s’est piégé dans ledit coton. Je continuais de parler de moi un peu.
« Je suis arrivé sur Lumiris surtout pour étudier les ruines d’Akéos, mais la région est tellement grande que je n’ai pas pu m’empêcher de commencer à l’explorer et me voilà aujourd’hui assis sur une plage avec toi. Découvrir de nouveaux endroits et faire de nouvelles personnes est… »
Je le regardais droit dans les yeux avant de sourire.
« …excitant tu ne trouves pas? J’ai hâte de voir ce que l’on pourrait faire ensemble, tu ne penses pas? C’est tellement plus amusant de découvrir de nouvelles choses à plusieurs! »
Il avait compris le message ou pas? J’avais un peu envoyé valser la subtilité, mais quand on veut quelque chose il faut le dire clairement. Sauf qu’arriver et dire : ''On baise?’’ ça le fait pas trop quoi donc j’y suis allé avec un minimum de finesse.
« Quand au restaurant, si t’aimes bien la viande, un petit resto qui fait des hamburgers à en tomber par terre. Ce n’est pas un 5 étoiles, mais la nourriture y est excellente. »
Je m’étais allongé en m’appuyant sur mes coudes pour me mettre un minimum en valeur. Quoi? Faut bien avoir des arguments pour appuyer ses paroles et je mets les miens en avant, ok?
« J'y pense, t'es venu seul sur Lumiris? Je dois t'avouer que je regrette un peu de n'avoir proposé à quelqu'un de m'accompagner, et toi? »
Tu écoutais Liko, t’expliquant sa venu à Lumiris. C’est le genre de personne à ne pas reculer avant d’avoir eu ce qu’il voulait, et ce genre de caractère t’intéressait. Tu rougissais légèrement quand il te regardait droit dans les yeux en souriant. Tu remercies le seigneur à ce moment de t’avoir donné un teint halé te permettant de camoufler tes rougeurs. Est-ce qu’il venait de te faire un sous entendu comme quoi il voudrait faire plus ample connaissance avec toi ? Tu n’avais pas l’habitude de voir quelqu’un venir à toi, d’habitude c’est plus toi qui allait vers les autres dans ce genre de relation.
Il t’évoquait un restaurant où vous pourriez aller après, qui fait d’après ses dires des hamburgers à tomber par terre. Tu souriais et hochais la tête pour lui dire que tu étais d’accord pour y aller après. Il s’allongeait en s’appuyant sur ses coudes, dévoilant son corps bien foutu. Tu le regardais du coin de l’oeil, bordel pourquoi ton rythme cardiaque avait changé ? C’est pas souvent que tu ressens ça à la première rencontre avec quelqu’un, tu dirais même que c’est la première fois que ça t’arrive. Avant à Alola qui avait l’habitude après tes soirées de te taper quelques coups d’un soir mais ça s’arrêtait là, tu n’avais jamais vraiment éprouver de sentiment pour ces conquêtes furtives. Tu fermais tes yeux et inspirais un grand coup pour tenter de reprendre ton calme et ta constance.
- Je suis venu ici avec mon frère, il s’inquiétait pour moi donc il a décidé de me suivre, mais il n’est pas souvent à la maison comme il bosse dans la police, on se voit uniquement quand il a des jours de repos, c’est un peu comme si j’étais venu seul au final.
Tu le regardais, ta tête toujours appuyé contre ta main, le coude contre ton genoux.
- A vrai dire ça m’étonne un peu que tu sois venu seul ici, tu n’as personne dans la vie ?
Tu voulais t’assurer qu’il ne partageait pas sa vie avec quelqu’un, ça serait con de se monter des films si ta proie est déjà réservé. Comme Jaden rentre pas avant le lendemain tu pourrais peut-être le ramener chez toi après le resto, mais tu ne sais pas comment Liko le prendrait. Est-ce qu’il se barrerait le lendemain sans laisser de nouvelle ? Pour la première fois dans ta vie tu ne savais pas comment procéder. Avant dans ta tête tout était clair, tu suivais quelqu’un jusqu’à chez lui, vous profitiez de la soirée, et le lendemain tu disparaissais. Mais cette fois tu aimerais voir si tu pourrais aller plus loin qu’un simple coup d’un soir. Tu te sentais vraiment con pour le coup, toi qu’on considérait comme un tombeur sur ton île, te voilà complètement perdu face à un mec plus jeune que toi. Tu soupirais et claquais tes joues un bon coup avant de t’allonger à ton tour à côté de lui, de profil pour pouvoir le regarder, avant de sourire. Ouais, cette fois tu ne laisserais pas passer cette proie de premier choix.
Alors, il avait un frère…un frère policier qui plus est. Je soupirais de soulagement en entendant qu’il n’était pas dans une relation avec quelqu’un. Je réprimais un soupir de soulagement à grande peine. D'habitude, aborder quelqu’un ne se passait pas comme ça et tout se passait en douceur, sans prise de tête et moins gênant que maintenant. J’avais beau paraître nonchalant, mais en vérité, j’avais un peu les jambes en coton et je me sentais nerveux de ce qu’il allait dire ou réagir. Plus je le regardais, plus j’avais envie de faire un bout de chemin avec lui…un grand bout de chemin si possible et il avait semblé un peu…inquiet, je dirais, quand je lui ai dit que je venais d’Alola également. Je voulais savoir pourquoi, mais c’était sans doute trop indiscret pour poser des questions maintenant. Enfin, vaut mieux pas trop se prendre la tête avec ça plus que je me la prenais déjà, mais il y avait une bonne nouvelle : il avait accepté de m’accompagner manger un morceau! Encore une fois, j’ai dû faire un grand effort de self-control pour ne pas sauter de joie, le prendre dans mes bras ou les deux en même temps. Malgré tout, je n’ai pas pu empêcher un grand sourire de naître sur mon visage. Par Solgaléo, est-ce que je suis en train de vivre un coup de foudre?
« Excellent! Alors, je te propose de décoller maintenant, car c’est bientôt l’heure de pointe et l’endroit se remplit assez vite. »
Je lui tendais la main pour l’aider à se relever et ce n’était pas parce que je voulais la tenir ou quelque chose comme ça…n’est-ce pas? Enfin, une fois toutes nos affaires rangées, on se mit en route vers le restaurant. Après quelques secondes de silence, je brisais la glace pour faire la conversation. Passant ma main derrière ma nuque, je pris la parole :
« Pour en revenir à ta question, à part Syl, je ne suis venu avec personne ici et je n’ai personne de vraiment proche sauf peut-être le professeur Baobab, mais c’est mon collègue et a pratiquement 10 ans de plus que moi je crois. C’est à peine si on s’appelle de temps en temps pour se donner des nouvelles. Mais bon, pourquoi parler de quelqu’un d’autre alors que je suis avec toi, non? »
La conversation continua pendant le trajet. On parlait de tout et de rien et c’était facile d’avoir une conversation avec lui. En marchant, je remarquais qu’il était légèrement plus petit que moi. Le temps était agréable et Sylphe s’était posée dans mes bras pour éviter de s’envoler une deuxième fois et de faire une autre rencontre. Une fois arrivés au restaurant, nous étions installés à une table près de la vitrine où l’on pouvait voir la rue passante.
« Ils ont aussi de la nourriture pour pokémons je crois…est-ce que tu en as Marek? Si tu veux, on peut commander pour eux aussi. Je t’ai invité et j’ai un peu d’argent dans mon compte, alors je t’invite ok? »
C’est drôle, on dirait un rendez-vous…est-ce que s’en ai un? Lunala me garde! Juste de penser à ça j’ai failli m’étouffer avec ma boisson et je me suis mis à rire.
« C’est pas des Malasadas, mais bon. »
Nos repas étaient servis et les burgers étaient si bon que j'affichais un air ravi en les mangeant. Rien n'est mieux que ça... enfin presque. Nous avons discuter encore un peu et j'avais beaucoup de plaisir à parler avec lui. ¸¸:
« J'espère que tu t'amuses bien et que je ne suis pas trop ennuyeux à force de parler comme ça. Mais Marek, j'aimerais aller droit au but. »
J'avais terminé mon repas et je terminais ma boisson en pinçant les lèvres autour de ma paille en anticipant les prochaine paroles qui allaient sortir de ma bouche.
« Je ne sais pas trop comment le dire alors je le dirais franchement : est-ce que ton frère est à la maison ce soir? »
Mon regard se perdait dans le vert de ses yeux. J'espérais vraiment qu'il capte le message.
Tu souriais en voyant le sourire se dessiner sur le visage de Liko quand tu avais accepté son invitation pour aller manger. Il t’aidait à te redresser et tu attrapais doucement la main qu’il te tendait pour te redresser. Quand sa main quittait la tienne tu ressentis immédiatement une sensation de vide, tu n’aimes pas ça, à vrai dire tu commençais même à avoir peur. Tu n’avais jamais ressenti ça pour quelqu’un, tu étais perdu, et l’inconnu te faisais peur. Tu craignais de t’attacher à lui et qu’il te délaisse après, est-ce que c’était ce que tes conquêtes d’un soir ressentaient quand tu acceptais de les accompagner et disparaissais le lendemain ?
Tu sortais de tes pensées sur le chemin quand le jeune homme reprit la parole. Il est donc seul, aucun proche à part un professeur, rien à craindre. Tu souriais quand il t’annonçait qu’il n’y avait pas besoin de parler de quelqu’un d’autre quand il était avec toi. Tu appréciais sa compagnie, tu étais naturel avec lui, tu n’avais pas besoin de jouer un rôle. Tu le suivais dans le restaurant qu’il t’avait recommander. Une fois assis et suite à la demande du plus jeune, tu attrapais la pokéball de Tiamat et fit sortir ton héricendre que tu tenais d’abord dans tes bras pour lui montrer.
- Lui c’est Tiamat, c’est un cadeau de mon frère quand je lui ai annoncé que je voulais changer de voie et devenir coordinateur.
Tu le déposais à côté du Pokémon de Liko, espérant que les deux bestioles d’entendent bien malgré leurs types opposés. A vrai dire ça te gênait un peu de savoir qu’il voulait t’inviter, mais ça te donnerait une occasion de lui payer le repas la prochaine fois pour le revoir. Les burgers finissent enfin par arriver et tu le détaillais un peu avant de croquer dedans avant de sourire.
- Tu m’avais pas menti c’est vraiment délicieux !
Tu dévorais ta nourriture en souriant à Liko, participant aux discutions qu’il lançait. Puis son regard semblait avoir changé, il était beaucoup plus sérieux. Il te dit vouloir aller droit au but, et son regard plongé dans le tien, te demandait si ton frère était chez toi ce soir. Tu étais surpris, ne t’attendant pas à une remarque aussi direct. Pour être honnête tu avais du mal à soutenir son regard tellement ce dernier était intense. Mais tu voyais où il voulait en venir, le moment que tu craignais, tu soupirais un peu avant de boire quelques gorgées de ta boisson.
- Non il ne va pas rentrer avant le début d’après-midi, il a un service de nuit aujourd’hui.
Tu lui souriais faiblement avant de te diriger vers le comptoir avec lui. Une fois en dehors du resto tu inspirais un grand coup, comme si ce geste allait te donner du courage, avant de le regarder droit dans les yeux en souriant.
- Tu viens ?
Tu te risquais à faire le premier pas, ta main allant chercher la sienne, tes doigts s’entremêlant doucement avec les siens. Tu le guidais jusqu’à chez toi, essayant d’ignorer ton coeur battant à t’en déchirer la poitrine. Tu lâchais finalement sa main une fois arrivé devant la porte de ta maison pour chercher les clés dans ta poche. Tu le laissais entrer en premier avant de le suivre, refermant la porte derrière toi. Une fois cette dernière verrouillée, tu attrapais Liko et le bloquait contre ton mur.
- Je vais commencer à croire que tu m’as drogué pour que je sois dans cet état… J’avais jamais ressenti autant de chose pour quelqu’un, encore mois à la première rencontre…
Tu rougissais légèrement, détournant ton regard, posant doucement ton front contre son épaule et entourant lentement tes bras autour de sa taille de manière possessive. Oh non, tu ne comptes pas le laisser filer.
Si j’avais pu, j’aurais sauté de joie une nouvelle fois en entendant cela. J’étais l’un des mec les plus heureux de Lumiris et j’avais envie de crier ma joie partout! Son frère était de service de nuit?...
« C’est drôle, nous aussi on va faire du service de nuit tous les deux je crois. »
Avec ce sous-entendu à peine voilé, je me levais, payais l’addition. Du coin de l’œil, je pouvais voir que nos deux pokémons s’entendaient à merveille et ce malgré leurs types différents. Je leurs ai fait signe de revenir avant de rejoindre Marek à l’extérieur de l’établissement qui avait pris un peu d’avance pour m’attendre à l’extérieur et me proposer d’y aller.
« Puisque c’est si gentiment demandé. »
C’est alors qu’un geste de la part de son compagnon de route le surpris quand il sentit une main se glisser dans la sienne. C’est comme si un choc électrique le parcourait de part en part et je me contentais de serrer sa main fermement, mais doucement comme s’il s’agissait d’un artéfact précieux qu’il fallait manipuler avec le plus grand soin. Cependant, le fait que l’on ai du couper ce contact ne me plût pas du tout et je voulais retrouver la chaleur qu’émanait le corps de Marek. Une fois entré, je me disais que c’était bien joli cette maison, mais le bruit de serrure et le fait d’être maintenant dos au mur ne pouvait pas être des signes plus clairs de la suite des évènements. En entendant les paroles de mon compagnon j’étais tellement soulagé de ne pas être le seul à penser de la sorte. Enserrant les épaules de Marek, il pouvait sentir son souffle devenir de plus en plus rapide à mesure que les secondes passaient. Sa chaleur se difusai depuis les endroits où nos corps se touchaient. Si c’était le coup de foudre, je veux qu’il reste pour longptemps.
« Si j’ai déjà connu ça, ce n’est rien comparé à ce que je ressens maintenant avec toi. J’ai l’impression que je suis dans un rêve, mais c’est encore plus beau parce que c’est réel. »
C’est ainsi que notre nuit de débauche commença. Cette nuit était encore plus magique que les autres, car j’étais avec quelqu’un avec qui je voulait vraiment être et non pas quitter le lendemain pour passer dans les bras de quelqu’un d’autre. Cette fois-ci, c’était vrai et je vais faire en sorte que ce vrai le reste longtemps. Le matin suivant, je me réveillais dans un lit qui n’était pas le miens. Les souvenirs d’hier me revenaient graduellement et je regardais la place à mes cotés pour trouver Marek dormant à mes côtés et je ne pus retenir mon geste : le premier baiser que nous partagions et le premier d’une longue série j’espère. Il parraissait si innocent comme ça que je n'ai pu m'empêcher de murmurer :
Les premiers rayons du soleil chatouillaient ta peau, te faisant plisser les paupières. Tu entrouvrais doucement tes yeux, les évènements de la veille te revenant peu à peu en tête. Tu écarquillais tes yeux en te retournant pour remarquer avec soulagement que Liko était toujours là. Tu lui souriais tendrement, tendant tes bras vers lui pour l’enlacer.
- Salut toi…
Tu te blottissais doucement contre lui, ton sourire ne quittant pas ton visage. Le rêve n’était pas terminé, ton cauchemar balayé. Tu restais contre lui encore quelques minutes jusqu’à ce que ton estomac te rappelle à l’ordre. Tu riais un peu avant de te redresser, fouillant dans ton placard et envoyant un de tes hauts à Liko. Vous devez faire la même taille de vêtement, niveau gabarit vous n’êtes pas si différent l’un de l’autre. Tu t’approchais furtivement de lui avant de déposer tes lèvres sur les siennes.
- Un petit déjeuner fait maison ça te dit ?
Tu prenais doucement sa main dans la tienne et l’entrainais dans le salon, lui donnant la télécommande de la télévision si il souhaitait regarder les programmes. Toi tu te dirigeais dans la cuisine pour lui préparer un petit déjeuner quatre étoiles au minimum. Tu lui emmenais le tout dans le canapé où tu prenais place à ses côtés. Tu ignores combien de temps il compte rester chez toi, tu voudrais qu’il ne parte jamais, mais tu ignores déjà comment ton frère va le prendre.
Il avait ouvert les yeux en souriant. Sûrement, il avait eu la même pensée que moi : il est encore là. Après m’avoir salué de sa voix légèrement rocailleuse du matin, je fis de même, comme si j’avais peur qu’il ne disparaisse sans laisser de traces.
« Je pourrais m’habituer à ça. »
Nous étions là, ensemble et j'aurais aimé que ce moment dure pour toujours. Quand il se leva pour se diriger vers son armoire, son contact me manquait et je crois que j’avais encore une petite peur qu’il ne parte sans plus jamais me revoir, mais il s’est retourné vers moi pour me donner un haut pour au moins que j’ai quelque chose à me mettre sur le dos, même si c’était légèrement plus serré. Il faut dire que Marek à une figure plus fine et élancée que la mienne qui était taillée pour le travail de mannequin. Le voir comme ça me donnait l’envie de le prendre dans mes bras pour le protéger du monde extérieur.
« Si tu es celui qui le fait, je mangerais tout tout tout! »
Après ce léger baiser, je ne tenais plus en place et lui prenais la main sur le chemin du salon qui semblait beaucoup trop court. Pour la première fois depuis une éternité je prenais le petit déjeuner avec la personne avec j’avais passé la nuit. Zappant entre les chaînes, je fini par m’arrêter sur un documentaire qui parlait des légendes de Kalos. Après avoir senti une délicieuse odeur provenant de la cuisine et je l’ai entendu arriver avec les bruit de vaisselles qui s’entrechoquent. Ayant vu le festin devant moi puis mon compagnon de repas et j’ai eu une idée qui faisait en sorte que j’étais maintenant au dessus d’un Marek surpris et allongé sur le canapé en dessous de moi.
« Si j’avais le choix, je préférerais manger ceci... »
Et je me penchais sur lui pour l’embrasser d’un baiser beaucoup plus profond que celui d’il y a quelques minutes. Si j’avais porté attention, peut-être que j’aurais entendu la porte qui s’ouvrait...
Nia est à tes côtés. Les bruits de tes pas résonnent dans la rue. Il est tôt ou tard ? Tu ne sais plus trop. C'est vrai que tes gardes te font perdre un peu la notion du temps. Tu as juste envie de rentrer et dormir rien qu'un peu. Même ta rocabot baille la gueule grande ouverte. Vous êtes tous les deux crevés. Tu la porte dans tes bras et elle repose sa tête contre ton épaule. Tu souris doucement et caresse le dos de ton chien qui remue doucement la queue. Elle est tellement fatiguée aussi qu'elle s'endort contre toi. Tu la laisse faire. Tu dormiras avec elle de toute manière. Tu arrives doucement vers la maison et tu essayes d'ouvrir la porte. Gagner, c'est ouvert, Marek doit être là. Tu ouvres doucement la porte sans faire attention à ce qu'il y a autour de toi. Tu es complètement HS. Cette nuit contre ce drôle de voleur ou délinquant ou... criminel, t'auras épuisé.
▬ Marek, je suis ren-
Tu te coupes en tournant les yeux vers le salon. Hm... C'est pas ce à quoi tu t'attendais. Faut pas mentir que voir Marek avec quelqu'un, c'était pas la première fois mais comme ça... dans cette position sur le canapé. Mais tu es trop crevé pour l'engueuler pour le moment.
▬ ... Vous savez quoi... je vais aller dormir, faites pas de bêtises. Bonne nuit. Marek, on aura deux mots à se dire quand j'aurais dormis quelques heures et putain les gars... Soyez pudique un peu.
Dis tu complètement blasé par la situation. Tu n'es qu'une loque humaine. Tu gardes Nia dans tes bras et monte les escaliers jusqu'à ta chambre. Tu fermes la porte derrière toi et te couche sur ton lit avec ton canidé contre toi. Tu avais l'habitude des nuits blanches mais là ton mollet et ton épaule te font mal. Tu avais été blesser lors de cette mission. Tu veux juste dormir un peu. Faudra que tu reprenne un autre uniforme maintenant que ton pantalon est déchiré. Aaaah... quelle vie. Et Marek qui ne perd pas une seconde de sa nouvelle vie ici. Tu te demande si tu n'as pas halluciné ne serais ce que deux minutes. Tu observes le plafond et fini par fermer les yeux. Tu somnoles tandis que Nia dort contre ton torse, sa tête dans ton cou.
Alors que tu emmenais tranquillement le petit déjeuner à Liko, voilà que tu te retrouvais allongé sur le canapé, ton partenaire au dessus de toi, t’embrassant avec beaucoup plus de fougue que tout à l’heure. Tu rougissais et répondais à son baiser en l’enlaçant, jusqu’à ce que la voix de ton frère retentisse. Merde Jaden ! Tu avais pas vu l’heure. Tu te redressais, surpris et gêné qu’il t’ai vu dans cette position. Tu rougissais en le regardant monter à l’étage, il voulait te parler quand il sera réveillé. Tu soupirais et déposais ta tête sur l’épaule de ton partenaire.
- Désolé j’aurais dû faire attention à l’heure…
Tu mangeais ta part du petit déjeuner en restant contre Liko. Toi qui comptais le présenter plus tard à ton frère, il faut dire que pour une première impression ton frère était servi. Tu allais chercher inconsciemment la main de celui qui était assis à côté de toi.
- La prochaine fois je regarderais l’heure pour être sûr qu’il nous surprenne pas.
Tu souriais et l’enlaçais doucement. Tu ne voulais pas qu’il parte, mais il faudra bien qu’il rentre chez lui à un moment non ? Tu peux pas le séquestrer ici. Mais tu avais en toi une légère crainte, celle qu’il t’abandonne, qu’une fois qu’il aura franchit le pallier de ta porte, tu ne le reverrais plus jamais. Tu secouais ta tête pour chasser cette pensée avant de déposer tes lèvres sur les siennes. Tu décidais d’être franc avec lui et lui exposer tes craintes.
- On se reverra quand tu seras parti pas vrai…?
Tu le regardais droit dans les yeux, plongeant ton regard vert émeraude dans ses yeux bleu lagon. Tu voulais pas le perdre, et ton regard reflétait d’ailleurs cette crainte. Tu collais ton front contre le sien en fermant tes yeux. Tu n’y peux rien, c’était plus fort que toi. Tu n’avais aucune confiance en toi, tu avais toujours peur qu’on te rejette.
Si je m’attendais à ça! En voyant le frère, j’avais vu qu’il était mignon, mais étrangement, je ne ressentais pas l’attirance que j’avais l’habitude après avoir tirer mon coup...mais la réponse à ce questionnement était à mes côtés. Alors que je voyais le dos du frangin monter les escaliers, je lui dit le plus naturellement du monde:
« Enchanté de faire ta connaissance! »
Par contre je me contentais de sourire alors qu’il s’excusait et lui donnait un baiser sur la joue.
« C’est pas grave voyons, on fera plus attention la prochaine fois. »
Nous avions finis par finir de manger, enlacés comme si nous ne pouvions vivre sans le contact de l’autre. Je n’avais plus envie de partir et d’avoir peur de ne jamais le revoir ou qu’il m’oublie. Cette fois, c’est qui fit le premier pas et commença le baiser. Peut-être que c’est cela la drogue don il parlait...
« Je savais pas que tu voulais me voir partir... » Je lui ébouriffais les cheveux en voyant son air effrayé. « Ne t’en fais pas, si tu veux que je reste, je resterais. C’est bizarre, mais j’ai l’impression que je vais déprimer si je ne peux être avec toi. De toute façon, je compra pas partir avant d’avoir eu ton numéro et d’avoir réellement rencontré ton frère. »
Je pouvais voir la crainte dans son regard. Peut-être tentait-il de le cacher, mais c’est tout ce dont j’ai eu besoin. Son front contre le mien, c’est maintenant que je comprends ce que je ressent: c’est plus qu’un coup de foudre, c’est l’amour et j’en suis sûr. Maintenant.
« Tant que tu voudras de moi, je resterais avec toi, Marek. Pour l’instant, amusons-nous encore un peu d’accord? J’ai encore faim Marek... s’il te plaît? »
Je le regardais d’un air suppliant en attendant sa réponse comme un chiot attendrait une récompense de son maître.
Tu fermais tes yeux au contact de la main de Liko sur tes cheveux qu’il ébouriffait avec un sourire. Un rictus se forma sur tes lèvres quand il t’annonçait qu’il comptait pas partir sans avoir eu ton numéro et s’être présenté à ton frère. Le temps que ce dernier se réveille vous avez encore du temps devant vous.
Tu rougissais devant le regard insistant de Liko, semblable à celui du chat botté. Tu soupirais avant de sourire.
- Décidément tu comptes pas me laisser une seconde de répit.
Tu l’entrainais avec toi dans la salle de bain pour prendre du bon temps, mais surtout vous laver un peu. Tu remarquais au moment où Liko reprenait ton t-shirt que ce dernier était peut-être un peu trop juste pour sa carrure. Tu retournais dans ta chambre pour lui en passer un un peu plus large.
Puis vous retournez dans le salon en attendant que ton frère se réveille, regardant la télé avec quelques friandises à grignoter. Après quelques temps tu entendis une porte s’ouvrir à l’étage, Jaden était finalement réveiller. Tu sais pas pourquoi mais tu te sentais anxieux, sachant pourtant que ton frère n’allait pas te rejeter pour ça, mais tu ne savais pas comment il allait réagir face à Liko. Tu serrais doucement la main de ton partenaire en fixant les escaliers.
Endormis tranquillement, tu restes ainsi pendant trois heures qui se terminent bien trop vite à ton goût. Tu te lève doucement et passe ta main dans tes cheveux. Tu prends un jogging noir,un débardeur et sous vêtement (bien évidemment) avant de prendre une douche pour te réveiller. Tu te réveille doucement sous l'eau tiède avant de la passer un peu plus froide. Tu as besoin de te réveiller. Nia arrive dans la salle de bain quand tu sors de la douche. Elle est encore somnolente mais comme tu es sortis du lit, elle en sort aussi. C'est un de ses réflexes, elle veut toujours être toujours avec toi. Elle se couche sur le tapis de bain et attend pendant que tu t'habile. Tu regarde ton épaule dans la glace. Pas très jolie à voir tu t'es fais un sacré hématome prenant une grosse partie de ton épaule. Tu regardes ensuite ton mollet et tu lève ton jogging pour désinfecter ça et faire un bandage vite fait avec une compresse et des bandes. Bon, ça Marek le verra pas sous ton jogging mais ton hématome... C'est qu'un bleu après tout. Pas besoin de s'inquiéter plus que ça. Quelle nuit... Tu n'en pouvais plus.
Tu siffles doucement entre tes dents, Nia se lève et te suis tranquillement. Elle est au ralentie et tu la porte quand tu la vois. Faut qu'elle se repose, elle a couru une partie de la nuit après un félin. Tu caresses doucement le haut de sa tête en descendant doucement les marches des escaliers. Tu vas dans le salon et pose doucement Nia dans son panier. Tu as mal au crâne. C'est normal t'as pas dormis de la nuit et tu enchaîne les nuits blanches depuis quelques temps avec tes gardes. Tant pis, tu dormiras mieux cette nuit, t'es de repos. Tu te retournes vers les deux zigotos qui apparemment t'attendais plus ou moins.
▬ Salut !
Wahou, quelle première réaction déplorable. Surtout que dans tes vagues souvenirs t'avais gentiment gronder les deux non ? Ouai un truc comme ça. Tu leur fais signe que tu reviens et tu te fais un café. T'en as vraiment besoin là maintenant tout de suite. Tu veux te mettre les idées au clair pour pas faire de conneries. Tu reviens dans le salon, tasse à la main et tu t'assois sur le canapé ou plutôt t'effondre dessus comme la loque que tu es.
▬ Je présume que ce qui me sert de frère t'as déjà dis qui je suis, mais bon... autant le faire officiellement. Jaden, grand frère de cet énergumène. Et toi ?
Aller hop, ça lui fera les pieds au petit Marek de te faire des coups pareils. Il va pseudo t'engueuler t'en es persuadé mais tant pis. Il n'avait qu'à faire attention un peu.
Le second service était très plaisant et je me sentais rafraîchi par ce lavage haut en couleur avec Marek. Après ça, on est redescendu au salon pour écouter la télé et avoir un petit goûté. C'était tellement bien, d'être là avec lui juste écouter la télé avec lui et rien d'autre. C'était très...naturel d'être là comme ça.
« Je pourrais vraiment m'habituer à ça, pas toi? »
Vraiment, si le temps pouvait s'arrêter, j'aimerais que ce soit maintenant où je n'avais plus à me soucier de rien à part de Marek. On ne se connaissait peut-être que depuis deux jours, mais je ne pouvais déjà plus me passer de lui, de sa voix, son regard qui semblait pouvoir me lire et sou sourire qui faisait battre mon coeur plus vite et pouvait même me faire rougir. C'est alors que j'ai eu une idée.
« Marek? »
Alors qu'il me regardait, je me laissais tomber en douceur pour que ma tête tombe sur ses cuisses. Je fermais les yeux un instant en m'étirant.
« Je peux avoir des caresses s'il te plaît? »
Ses mains expertes me fesaient frémir et c'était risqué de tenter un troisième round avec le frangin qui risquait d'arriver à tout moment. Je devrais me contenter de ça. Cette position m'avait rendu un peu somnolent et j'avais une autre idée qui m'est apparue après que je me sois relevé juste assez pour embrasser ses lèvres avant de me recoucher.
« Dis, tu voudrais qu'on aille se promener ensemble bientôt? J'ai entendu qu'il y avait une forêt magnifique pas trop loin d'ici et on pourrait même faire un pique-nique! Ça te branche ou pas? »
C'est quelques minutes plus tard que l'on entendit le frangin revenir par ici et je vois Marek lever la main pour sûrement saluer son frère et je décidais d'en faire de même en faisant en sorte que ma main dépasse du haut du canapé. Après avoir entendu des bruits de vaiselle et senti l'odeur du café dans l'air, je me redressais pour lui laisser de la place sur le canapé, mais je restais encore près de Marek. Pas question que je le laisse partir. J'étais nerveux, mais je pris doucement la main de mon copain dans la mienne pour me calmer. Je souris alors pour m'encourager.
« Yo! Moi c'est Liko, je suis archéologue et j'ai emménagé dans la région pour le travail. Mais, assez parlé de moi, enchanté Jaden j'imagine que t'es le frère de Marek à voir votre ressemblance. En fait, il ne m'a rien dit, mais moi j'aimerais demander quelque chose... »
Je me tournais vers Marek avec le regard transparent avec mes sentiments.
« Marek, on se connait pas depuis longtemps, mais...voudrais-tu être mon copain...enfin, sortir avec moi? »
Voilà, je l'avais dit et je me sentais tellement soulagé que je poussais un soupir content et je me grattais l'arrière de la nuque.
« Je voulais te le demander, mais j'arrivais pas à trouver le bon moment. »
Tu regardais Liko en souriant, lui caressant doucement les cheveux quand il était allongé sur tes cuisses. Tu écoutais sa proposition de faire une sortie juste vous deux dans une forêt. L’idée te plaisait fortement. Tu te penchais en avant pour déposer tes lèvres sur les siennes.
- Bien sûr que ça me branche ! Tant que je peux être avec toi ça me va.
Quand ton frère apparu dans le salon tu sentais que ton partenaire s’était un peu tendu, il était nerveux tu pouvais le sentir à sa façon de te serrer la main. Pour l’encourager tu resserrais doucement l’étreinte de vos mains. Tu ne relevais pas la remarque de ton frère, te contentant de détourner le regard. Liko se présentait à son tour à Jaden. Tu étais surpris quand il se tournait vers toi, pensant que les deux allaient faire plus ample connaissance. Tu écoutais sa demande avant de te mettre à rire et de l’enlacer.
- Bien sûr ! Pour moi c’était déjà le cas !
Tu serrais sa main dans la tienne en souriant, posant ta tête sur son épaule en rougissant légèrement. Tu avais l’impression de vivre un rêve. Tu regardais à nouveau ton frère, un peu gêné. Tu remarquais qu’il avait sale mine, il avait du passer une mauvaise soirée.
- Tu n’as pas à t’inquiéter Jad’… Liko est quelqu’un de bien, je le sens…
Tu le regardais avec détermination, ne lâchant pas la main de ton petit ami. Tu détournais après quelques temps ton regard, rougissant un peu.
- On fera plus attention la prochaine fois, je te le promet…
Tu espérais que ton frère ne fasse pas une remarque sur des nombreuses conquêtes passés, il ne connaissait pas tout tes déboires d’Alola mais il en connaissait déjà une bonne partie avec tout ce que les journaux ont relayés.
Tu acquiesce quand ils parlent. Bon... En vrai, tu t'en fiche des relations qu'entretient ton frère avec lui. Tant qu'ils font pas de conneries ça ira. Ça t'inquiétera le jour où il finira mal. Pour le moment ça va. Puis, tu as autre chose dans l'esprit que tout ce bordel. Déjà le type bizarre de l'aquarium. Puis, faut que tu penses à Nia aussi et soigner tes deux trois égratignures ici et là. Tu prend une gorgée du liquide chaud et amer dans la tasse que tu tient fermement. Tu as mal au crâne. Fait chier... Tu vas sortir prendre l'air marin ça va te faire du bien. Ouai... c'est pas une mauvaise idée.
▬ Enchanté Liko. Et excuse moi d'être dans cet état.
Fis tu en te levant. Tu finis ton café et le lave dans l'évier en vitesse. Nia te suivant. Tu la regardes et siffle doucement. La petite rocabot comprend bien assez vite ce que tu veux faire. Elle retrouve son énergie de cette nuit et sautille sur place maladroitement. Tu souris.
▬ Juste... soyez pudique, faites pas trop de bêtises et amusez vous. Je sors un peu et vais faire quelques courses. Je reviens d'ici une heure ou deux voir bien plus tard, je vais sûrement passer à la salle. Je vous laisse la maison, j'ai confiance en vous.
Fais tu en mettant tes baskets. Tu prends la pokeball de Nia que tu met dans ta poche. Tu leur fais signe avant de partir. Tu as vraiment mal au crâne mais faut que tu penses à autres chose. Tu marches à l'extérieur avec Nia et traverse les rue de Port Corail tranquillement à ton rythme. C'est bien que Marek se soit trouver quelqu'un, espérons que ça ne finisse pas en désastre comme les dernières fois.
HRP:
OUT pour moi, vous pouvez continuer à deux les tourtereaux
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