La lueur pale de la lune guide, de sa douceur, mes pas erratiques. La leçon du jour était amer, pour moi qui m'était improvisé professeur pour le premier acte. Mes jambes avaient pris le contrôle lorsque mon esprit avait flanché, et maintenant je suis calme, assis sur cette balançoire en bois de ce parc pour enfant. À travers la nuit noir, mon regard dans le vague semblaient troublé par la vue d'un bâtiments que je connaissais bien. C'est ça... Mes pas mon ramener vers ce lieu que j'ai fuit plus tôt dans la nuit : le foyer familial ! Je soupire regardant l'éclat des étoiles se refléter sur la fenêtre de ma chambre. Plongé dans une petite bulle ténébreuse, je me balance en fixant simplement le bâtiment. Pourtant la corde de la balançoire ce teinte du fluide carmin s'échappant de ma main, elle se teinte de mon amertume et ma mélancolie, alors que les ténèbres de la nuit dissimule le chaos de se parc qu'on aurait dit retourné par un ouragan.
Mon coup craque de manière assourdissante alors que je penche la tête sur le côté pour observer les ténèbres insondable. Mes vêtements sont sales, usés, déchirés, maculés de fluides séchés. Tous mes muscles et mes tendons sont encore congestionnés, par les efforts intenses occasionnés pas par l'extériorisation de ma rage. Et pourtant mise à part la douleur et une extinction de voix imminente rien n'a changé. Mon cœur est toujours entaché par le sang versé de ce pokemon, et mes yeux humides ne perçoivent rien d'autre qu'une obscurité assommante. Sans dire un mot, je me laisse tomber à la renverse, atterrissant sur ce tapis herbeux si doux et accueillant. Partout autour de moi le chaos règne dans cet air de jeu en vrac pourtant, un chose, oui une seule chose semble immuable, et je l'observe en ce moment, avec la fascination d'un enfant.
La chorégraphie astral, dans son infini démesure, a toujours eut le don de me calmer. Le boléro des étoiles me parlait comme une voist lire en perpétuelle écriture, comme un chef d'œuvre qui continue sans fin... Une histoire qui ne s'arrêtera seulement quand plus personne ne sera là pour la lire ! Ça fait toujours bizarre d'observer la voûtes céleste, de se sentir si petit, si insignifiant... Comme une poussière que l'on cesserait d'un coups de plumeau. Le ciel m'a toujours fait réfléchir, pourtant il y a bien longtemps que je ne l'avais pas observé. Mais aujourd'hui c'était ce jour... Le jour désespérant du renouveau et des retrouvailles, le jour terrifiant ou il fallait tout accepter pour devenir un homme et préserver ses ambitions et ses valeurs... Le jour où les larmes embuant mes yeux était les dernières de l'enfant que j'étais ! Adieu ô innocence !
Bittersweet StarAma & AlaTu n'arrivais pas à dormir, Ama.
Quelque chose voulait t'arracher le coeur et le piétiner cruellement au sol, comme si tu devais assumer une réalité. Depuis que tu avais eu l'audace de sortir de ton nid familial sans dire un seul mot, à la conquête de retrouver Marek, des pensées pas très saines envahissaient ton esprit que tu n'avais pas l'habitude de ressentir aussi intensément. Tu redoutais toujours le pire, étrangement, comme si un petit démon avait pris place sur ton épaule pour souiller ton innocence. Ses voix devenaient lourdes et stressantes. Tu te disais que Marek s'était sûrement suicidé ou bien il était mort en mission, ce qui donnerait raison pourquoi il ne te répondait plus. Une autre partie de toi, bien plus bienveillante, te disait, comme pour te rassurer, qu'il était uniquement occupé et qu'il ne voulait pas que tu le déranges.
Non.
Marek n'était pas comme ça. Il était un frère pour toi. Tous les deux, vous avez grandi ensemble, avec son frère, donc il n'aurait pas de raisons pour te mettre de côté, non ? Tu avais peur qu'il te délaisse parce qu'il ne te trouvait pas assez forte et insignifiante. Peut-être qu'il avait décidé de tout laisser en arrière et se refaire une vie après la mort de son frère...?
Penser tout ceci t'attristait. T'étouffais même.
C'était pourquoi tu avais décidé de sortir de l'hôtel pour prendre de l'air. Tu étais accompagné de Freya, ta douce Goupix. Tu rôdais ici et là, regardant les étoiles. Tu n'affichais pas de sourire, pour une des rares fois, parce que tu n'en avais pas envie. Tu avais trop le coeur lourd d'émotions négatives.
Après quelques longs moments, Freya s'était mise à partir en course. Surpris, tu avais figé un moment avant de courir après elle. Tu appelais son nom, mais elle semblait vouloir aller dans une direction fixe. Elle courait jusqu'à ce qu'elle avait atterrit sur ce qui semblait être un homme au sol. Était-il blessé ? Il avait l'air dans un piteux état.
+ M....monsieur ?!
Freya courait autour de lui comme si elle voulait que tu t'approches de lui rapidement. Tu avais fermé le gap d'espace en quelques secondes entre vous pour ensuite te mettre à genoux devant lui. Tu avais mis une main sur son visage.
+ Est-ce que ça va ? Avez-vous besoin d'aide ? Je....je connais les premiers soins ! Je...êtes-vous blessé ? Je suis là !
Une caresse divine brisa ma contemplation, me ramenant à une réalité douloureuse, où une voix féminine s'éleva, me parvenant en un flots de mots indiscernables. Plus par instinct que par méchanceté, j'attrapais avec force cette main posé sur mon front, serrant ma prise pour dissuader cette personne de rester. C'est vrai mes phalanges était teinté de carmin, et ma peau par endroit déchiré comme l'était mes vêtements. Sur ma main, collante ruissellerait un mélange de sang en train de coaguler : le mien, celui de cet imbécile et celui verdâtre du Bouldeneu. Levant mes yeux vers le visage inquiet de la demoiselle, je lui adressais un regard vacillant entre la nostalgie, la culpabilité et la colère, avant de lui aboyer dessus, comme le ferait n'importe quel chien blessé :
-Dé-dégage ! Fait ce qu-que tu veux mai-mais laisse m-moi !
Qui donc voudrait s'exposer à une inconnue dans ses moment de faiblesse ? Qui donc laisserait une femme porté un jugement hâtif sur son état ? Bref, je n'avais pas envie de faire semblant, je n'avais pas envie de lui expliquer, je n'avais pas envie de réfléchir... D'y repenser, je voulais juste profiter des étoiles pour oublier. L'infiniment grand m'a toujours aidé à resté calme, comme ce jour là, l'année de mes cinq ans, où j'avais assisté à un duel de pokemon sauvage qui avait mal fini. Sur les hauteurs du mont Chimnée le ciel était plus beau encore. Cette nuit là, j'avais veillé auprès d'un chamallot, agonisant. Je lui ai parler un peu, tentant de le rassurer, de me rassurer. Oui j'avais peur, la baie que je lui avais donné ne semblait avoir aucun effet et sa tête fendu lors d'un affrontement avec un machoc. N'augurait rien de bon. J'aurais pus l'abandonner ici pour aller chercher de l'aide, mais il bougeait à peine, il se plaignait à peine. Et ses râles déchirant dès que je m'éloignais me forcèrent à rester.
C'était un pokemon sauvage, un pokemon auquel je n'avais aucun attachement, pourtant le voir si faible, si proche de la mort me terrifiait à m'en déchire le cœur. J'ai bien fait couler quelques larme ce jour-là, mais le chamallot gaspillait ses forces à les sécher en me léchant le visage avec sa langue dénué de force. Alors pour l'accompagné vers la fin je me suis blottis à lui, et ensemble on a regarder les étoiles, silencieusement. Parfois je lui indiquais des parties de ciel et lui décrivait les formes que j'avais l'impression de voir parmi les étoiles. Finalement je m'étais endormis, cédant à la lourdeur de mes paupières. Lorsque je me suis réveillé son corps pourtant si chaud habituellement était froid, comme mon regard cette nuit alors que je repensais à lui en tentant de ne pas penser à ce bouldeneu mutilé. Ce n'était pas vraiment là meilleur nuit pour parler, mes larmes en attestaient.
Bittersweet StarAma & AlaUne odeur forte transperçait mes narines. J'étais si prise par la soudaine surprise de ce qui se passait que je n'avais pas remarqué le sang séché sur lui à un niveau assez inquiétant. Dans ma tête, cet homme avait besoin de mon aide. Je pensais fortement qu'il s'était fait attaquer et que Freya voulait que je fasse quelque chose. C'était dans ma nature d'être là pour les autres et d'agir en conséquence. Mais...je ne suis pas habitué de vivre ce genre de chose où il y avait des blessés comme lui. On m'avait appris à bien agir et à ne pas paniquer, mais en ce moment, devant ce jeune homme, j'avoue que je ne savais pas quoi faire à part lui demander des questions. J'étais si prise avec mes problèmes et mon manque de force qu'en face de lui, je me sentais alarmé. Je croyais fortement quelque chose qui n'était sûrement pas.
- Dé-dégage ! Fait ce qu-que tu veux mai-mais laisse m-moi !
À cette forte voix qui s'était émané de lui, j'avais reculé d'un demi-pas. Je ne m'attendais pas à cela. Mes prunelles le regardaient, incertains et perdus. Freya courait derrière mon do pour se cacher. Pourquoi me disait-il ceci ? Est-ce qu'il avait réellement besoin d'aide ...? Je n'arrivais pas à comprendre.
+ J...je...
Mon corps était tendu et raide comme un tronc d'arbre déséché. Durant ma vie, très peu de gens m'avaient parler sur ce ton. Mais lui, c'était un inconnu. Je ne voulais pas le laisser là, surtout qu'il avait l'air très amoché. Ses yeux vitreux me disaient qu'il avait pleuré, il n'y a pas longtemps.
J'avais ravalé ma salive pour ensuite essayer de lui parler avec courage.
+ Mais...est-ce que ça va ? Je ne peux pas vous laisser comme ça !
Derrière ma tête, une petite voix me disait que si je le laissais là, j'allais le regretter....et elle avait raison. Je croyais fortement que s'il je le laissais seul, il allait mourir. Et si j'étais dans la même situation avec Marek ? Non ! Je refusais cette chose !
+ Frappez-moi si vous voulez, mais je refuse de vous laisser tranquille !
Je ne comprenais pas pourquoi j'étais si acharné à rester auprès de lui comme ça. En me penchant vers lui, une de mes mains touchait sa jambe, là où je croyais qu'il y avait du sang et une petite déchirure.
+ Au moins laissez-moi voir si ce n'est pas infecté ! J'suis peut-être une inconnue, mais j'suis pas là pour faire chier ! Je ne veux pas que vous mour.....mourrez...
L'aboiement virulent d'un caninos pourfendit l'air glacé alors en conclusion de la tirade de cette tête de mule de blonde. Le pokemon feu, courant à tout va, tractait son maitre qui avançait lampe torche en main dans l'obscurité de la nuit. Il avait une uniforme bleu marine surmonté d'un képi, une moustache et un air bourru. Voilà pourquoi je ne voulais pas que la jeune femme reste, pour ne pas qu'elle se retrouver fourrer dans ce genre de situation. Moi, en cet instant, j'étais toujours avachi au sol, fixant les étoiles, restant muet face au agissement de la femme et ses paroles naïves. Elle était comme moi, non elle était pire que moi ! C'est pour ça que j'ai décidé de l'ignorer, je savais qu'aucun de mes mots ne la ferait changer d'avis et puis j'étais fatiguer de parler pour aujourd'hui. Alors j'étais seulement là, fixant d'un regard vide le ciel étoilé.
Un grésillement sonore se fit alors entendre à l'arrivée de l'homme, puis comme un murmure. Je ne le regardais pas, il ne m'intéressais pas, pas plus que sa fonction, pas plus que le fait qu'il soit là pour moi. Toi, tu pouvais le voir Amarylis, approchant sa bouche du talkywalky, pour une chuchotées une phrase dont tu ne perçus que des bribes.
-C'est le fuyard... Il est accompagnée... Non... Pas le vieux... Une femme... Un Goupix ! Ok chef !
Le policier braqua alors sa lumière sur nous, l'éblouissant, et me poussant à tourner les yeux vers lui ! Quel espion de génie ! Et quel tact pour un officier ! Je mens bien sûr. Les ordres reçut il se mot à nous hurler des choses. Il me fatiguait. Je n'en pouvais plus de son ton criard et de son caninos gueulard, alors avec difficulté je me relevais. C'était réellement horrible. Tous mes muscles semblaient défaillir, comme contacté par mon intense fatigue et mes trop grands efforts. Seul ma volonté de vouloir lui en coller une m'avait permis de me tenir debout. Monsieur l'agent nous pointa du doigt avec d'hurler :
-Caninos, emprisonné les dans ton danse flamme !
Ni une ni deux, une prison incandescente fut ériger autour d'Amarylis et moi. La chaleur était intense en son sein... Si intense, que mon esprit me quitta un instant et le néant s'imposa à moi ! Je laissais le femme seule en cette instant critique. Comment réagirait elle face à cette virulence des forces de l'ordre et face à ma chute plus qu'inquiétante... Je ne le saurais pas !
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