Eh bien. 20h45 à la montre de la loubarde. Elle se demandait encore se qu'elle foutait aux abords du Bois Hurlant, lieu horrible où elle s'était blessée la dernière fois. D'ailleurs depuis, quand elle croisait un Medhyéna, elle avait une irrépressible envie de le broyer. Bref d'ailleurs elle était de mauvais poil, genre plus que d'habitude. Journée de merde, l'entrainement n'avait rien donné, elle avait passée son temps à hurler sur Drackhaus, et en plus, on était venu l'emmerder à cause du bruit qu'elle faisait. Nan mais quelle bande de connards aussi. C'était pas dur à comprendre qu'elle venait ici pour pas faire chier le monde, alors fallait pas venir lui casser les burnes. Bref, la bande de débile s'était barré, et elle aussi d'ailleurs.
Du coup, elle traînait près des bois. Mais là elle ne savait pas quoi faire. Elle voulait rentrer mais en même temps elle était saoulée parce qu'elle savait qu'il fallait régler ce problème avec Drackhaus. Et rentrer ce soir n'arrangerait rien. Mais en même temps, forcer pour une 7ème heure n'était peut être pas très productif... Merde elle n'en avait rien à foutre, elle allait lui broyer son crane si il continuait à faire son malin. Elle avança donc dans la foret sans trop savoir pourquoi...
Arrivant dans une clairière, elle fit sortir Drackhaus, et Monaflémit au cas où. Goinfrex lui était un peu loin, et savait que son dresseur allait hurler. Il s'éloignait donc pour trouver à manger en attendant que la tempête passe. Et le règlement de compte commença...
"BORDEL MAIS C'EST QUOI TON PROBLÈME? TU VEUX JUSTE FAIRE TON PUTAIN DE MALIN DEVANT TOUT LE MONDE C'EST CA?"
Mélody ne savait pas pourquoi elle lui parlait comme à un autre être humain, mais en même temps, elle se disait qu'il comprendrait au moins via le ton de la jeune femme. Et en fait non, elle ne pensait même pas à ça, parce que le Pokémon s'agitait pour faire comprendre son mécontentement. D'ailleurs, beaucoup de mécontentement sortit de sa bouche, sous la forme de flammes violette. Il attaquait Mélody via son Dracossouffle.
Par chance, Monaflémit l'avait sentit venir, et prit le coup pour son dresseur.
"T'ES COMPLÈTEMENT CON TOI! FAIS UN EFFORT BORDEL!!" Mélody hurlait tellement fort qu'on devait l'entendre depuis l'autre bout de la foret.
Avant qu'elle puisse réagir, Monaflémit fonça et écrasa son poing sur la barrière verte qu'était l'Abri de Drackhaus. Mélody ne savait pas vraiment quoi faire, et Monaflémit s'était décidée à régler le problème à sa façon. Et franchement, cela ne la gênait même pas. mais que le Pokémon commença à l'attaquer elle, ça c'était un problème. Genre un vrai. Si elle ne pouvait même plus lui faire confiance pour ça, qu'elle était l'intérêt de le garder.
Le combat ne dura pas longtemps, car Mélody rappela son Pokémon Dragon. Elle ne voulait pas non plus que les deux Pokémons deviennent des ennemis, elle avait encore de l'espoir. Tout au fond... Peut être. La loubarde remarqua que des spectateurs étaient venu admirer la scène. Elle soupira et commença à quitter les lieux avant qu'on ne vienne l'emmerder plus. Goinfrex courrait derrière elle pour la rattraper.
Là, la jeune femme avait besoin de calme. Un endroit pénard, un endroit pour réfléchir. Elle se posa bêtement contre un arbre sur le côté d'un chemin et attrapa ses aiguilles. Les petites pointes de métal fusaient dans le tissue de la veste de Goinfrex. Elles rafistolaient tout les bobos que Goinfrex lui faisait subir. Par contre, juste devant elle quelqu'un arrivait. Enfin elle était tellement dans ses pensée que juste devant elle s'était à 2 mètres même pas. Un mec marchait vers la loubarde, et Goinfrex se rua vers son compagnon à 4 pattes.
"Casse toi tu m'saoules déjà toi."
C'était gratuit, méchant, sans intérêt, mais là elle en avait plein le cul de voir des gens.
Encore une expédition pour aller voir les étoiles. Mais cette fois, le lieu est un peu glauque et totalement différent de ce dont tu as l'habitude mais tu devais traverser le bois hurlant pour arriver au spot où tu voulais t'installer. Ton sac sur le dos et ton petit caninos de sortit, tu continues ta route en silence alors que le bois lui est loin d'être silencieux. Tu as l'impression d'entendre toutes sortes de cris autour de toi et de drôles de voix. Cet endroit t'oppresse et te stresse. Il faut que tu en sortes au plus vite. Tu accélères le pas, Sirius te suis à la trace tout en aboyant près de toi pour te rappeler qu'il est là. Tu essayes de te concentrer sur autres choses mais ton cerveau t'harcèle encore et encore, faisant ressortir toutes les pensées les plus sombre que tu as.
Tu es dans état lamentable et tu essayes de fuir ce lieu. Pourquoi es tu venu ici déjà ? Tu essayes de te concentrer sur ton objectif principal et sans réellement t'en rendre compte ton pas s'accélère et tu te mets à courir. Tu veux partir. Tu veux fuir. Ton caninos à côté de toi en aboyant. Il ressent ta douleur, ton vide, ta détresse... il ressent tout ce qui se passe dans ta tête. Impossible de t'arrêter dans cette folle fuite de tes pensées. Toutes ces voix qui résonnent dans ton cerveau. Tu as toujours fuis tes problèmes et tu as toujours nié en avoir. Mais tu as des cicatrices sur ton corps et tu ne peux les ignorer. Combien de temps pourras tu encore te cacher de toi même, Ian ?
A bout de souffle, tu entends d'autres cris mais qui semblent bien plus proche et réel. Tu les ignores et cours. Tu cours comme si ta vie en dépendait mais tu n'as aucune endurance et ton physique trop mince n'aide pas. Tu finis par arriver à quelques mètres du jeune femme, ton sac sur le dos, ton visage rouge et ton souffle coupé. Tu n'arrives plus à penser correctement et ta vision est flou. Tu ne vas quand même pas tomber dans les pommes maintenant... Tu essayes de te reprendre, de te calmer tandis que la jeune femme te sors des mots que tu détestes. Tu n'es pas d'humeur avec ça. En plus, ton caninos en profite pour trouver un copain de jeu près du goinfrex de la jeune fille.
Tu ignores littéralement la demoiselle pour aller récupérer ton chien. Tu ne veux pas te battre, tu veux juste partir et fuir. Tu veux sortir d'ici. Ton cœur bat à vive allure, ta respiration est saccadée et tu te mets à tousser de temps à autres. Tu es oppressé et tes angoisses ne font que remonter. Une boule se noue dans ton estomac et ta gorge. Ce lieu n'est pas fait pour toi, tu aurais du prendre un autre chemin. Tu relâches ton étreinte autour de Sirius qui finit par sauter de tes bras sur le sol pour retourner voir le goinfrex. Tu ne peux le rappeler à l'ordre à cause de ton souffle que tu récupères lentement. Mais que se passe-t-il, Ian ? Reste concentrer sur ton objectif : passé ce bois pour admirer les étoiles. Tu essayes d’éclaircir tes pensées mais rien n'y fait. Tu te détestes, tu ne veux pas être ici. Tu te sens vide à l'intérieur. Tu veux juste partir.
Alors ça. Le mec là. Nan, la loque devant elle. L'avait-il au moins écouté? Ignorait-il vraiment la jeune fille? Il vivait franchement dangereusement si il comptait agir comme ça avec elle... Surtout qu'elle était dans une mauvaise journée alors là il ne fallait pas lui faire chier. Bordel mais les gens avaient du mal à comprendre que quand on va dans une forêt seul c'est pour être pénard. PÉNARD bordel! Genre tranquille, sans personne dans les parages. Personne qui épie les faits et gestes, personne qui juge, personne qui empiète sur l'espace vital. Bref casse pas les burnes.
La jeune femme commençait à comprendre que cette forêt et elle, s'était pas la joie. D'abord blessée puis emmerdée, et pas qu'à une reprise. Elle commençait clairement à regretter les villes où les gens trop pressés ignorent simplement tout le monde.
"Goinfrex!!"
Le petit Pokémon rappliqua accompagné de son nouveau copain. Mélody lui fit enfiler sa veste rafistolée. Au moins pour ça elle était contente. Par contre lui n'avait toujours pas bougé. Elle attrapa les aiguilles qu'elle avait au coins de la bouche et les rangea dans une petite boite alors que son bébé Pokémon retournait jouer et faire connaissance avec le Caninos. Ils partagèrent une baie. Du côté des dresseur, l'ambiance déjà tendu n'allait qu'empirer.
"Mais du coup tu te fous ouvertement de ma gueule ou t'es sourd? Peut être juste complètement attardé? Dé-gage..."
Mélody se releva. Vraiment, le mec avait une tronche de déterré. Il a l'air complètement claqué, il transpire de partout. Bref, on dirait une sorte de SDF complètement blasé de la vie. D'où un mec dans cet état se permettait de manquer de respect à une Mélody dans une sale humeur? Putain il avait intérêt à se barrer fissa parce qu'elle n'hésiterait pas plus longtemps à lui rentrer dans le lard...
En parlant de lard, de leur côté, le Goinfre et le chien s'amusait comme des petits fou. On aurait dit deux gosses qui ne s'étaient pas vu depuis un moment. Goinfrex faisait goûter à son camarade les diverses baies qu'il gardait sur lui, puis ils se chamaillaient, puis ils semblaient rire. Bref de l'amour et des sucreries.
Ton cœur tambourinant dans ta cage thoracique, tu essayes de te calmer. Tu as retrouvé ton souffle. Tu respires enfin a un rythme plus lent et régulier. Tes cheveux en bataille sur le sommet de ton crâne et la sueur coulant de ton front. Tu ne ressembles à rien mais « ça ne change pas de d'habitude » te dis tu. C'est pas comme si tu avais l'intention de plaire à qui que ce soit. Surtout pas à la jeune fille assez petite non loin de toi. Elle ne sait que crier et elle te vrille les tympans. Tu n'as pas réellement besoin de ça maintenant. Tu lâches un soupire du bout de tes lèvres. Tu es las, fatigué et la jeune femme ne fait qu'amplifier ce sentiment chez toi. Sirius ne fait quand à lui, que s'amuser avec le goinfrex de la demoiselle. Tu siffles doucement pour le rappeler à l'ordre mais il te fait les gros yeux juste pour qu'il puisse s'amuser encore quelques minutes.
▬ Ecoutez. Je ne veux pas de problème, laissez juste les joués un peu et on s'en va.
Dis tu doucement à la demoiselle avec ton air blasé et las sur ton visage fatigué. Tu ne veux plus l'entendre hurler à travers les bois, cette forêt t'as déjà bien assez oppressé pour qu'on te stresse encore. Tu restes donc à une distance acceptable de la jeune femme en attendant que ton pokemon est finit de jouer. Peut-être une petites dizaines de minutes, de toute manière, tu n'es pas pressé. Tu espères juste qu'elle ne va pas se remettre à hurler car elle commence doucement à te taper sur le système. Tout ce que tu veux c'est partir d'ici. Tu en as déjà de rester ici surtout avec une demoiselle clairement de mauvaise humeur et d'une agressivité sans pareille. Tu ne bouges pas et attend juste patiemment en espérant qu'elle ne vienne pas te chercher des emmerdes car si c'est le cas... ça risque de clairement chauffé bien que tu sois fatigué et en détresse tu peux encore t'énerver malgré tout. Tu as le sang chaud quand on te cherche un peu trop... espérons qu'elle ne t'approche pas et qu'elle n'hurle pas encore une fois.
Les deux Pokémons jouaient ensemble, tout comme leurs dresseurs. Ah non. Une ambiance bien lourde pesait entre les deux humains. D'un côté, sucrerie et nouvelle amitié, de l'autre, Mélody dont la colère montait petit à petit. Elle avait comme l'impression qu'il se foutait de sa gueule. Mais genre royalement en plus. Il lui réclamait du temps. Il voulait voir son Pokémon jouer avec Goinfrex. Mélody s'adossa contre un arbre et croisa les bras, tapotant frénétiquement son doigt sur son bras gauche. Elle allait exploser. Bientôt. Et la vue des deux Pokémon n'allait certainement pas l'aider.
Peu à peu elle arrêtait de réfléchir. S'était se qui arrivait lorsque la colère montait un peu trop. Maintenant, elle ne pouvait plus que regretter ses actes. Son regard était noir. Elle ne fixait rien en particulier, elle regardait droit devant elle. On aurait dit qu'elle cherchait à faire tomber les arbres juste en les regardants. Nan, après une journée merdique, qu'on lui réclame encore des trucs ça allait trop loin. Comment ne pouvait-on pas comprendre un simple dégage.
Elle craqua au bout de 3 minutes à peu près. Elle fonça vers le déchet humain et le choppa par le col. Elle avait beau faire au bas mot 20 centimètres de moins que lui, là elle n'en avait rien à faire.
"BON C'EST BON T'ES CONTENT TU VAS ME LÂCHER MAINTENANT!!! FAUT QUE JE T'EXPLOSE LE NEZ POUR QUE TU COMPRENNES?!!"
Des mots doux sortant de la bouche d'une jeune femme qui l'était tout autant. La loubarde avait hurlé sans se préoccuper de si elle rameuterait des gens avec ça. Là elle en avait plein le cul et elle allait lui refaire le sien si il continuait à lui briser les couilles comme ça. En plus, cet air jemenfoutiste l'exaspérait. Elle le tenait fermement et plantait son regard haineux dans ses yeux.
Ces yeux de Mélody. On pouvait clairement y lire toute la colère que la jeune femme accumulait en permanence. "Barre toi ou crève." Le message était lisible dans tout l'être de Mélody. Mais malheureusement pour l'inconnu, il semblait que personne n'arrivait pour le secourir.
Après le cimetière, pourquoi ne pas visiter les bois hurlant ? En plus, il faisait nuit et Miko pouvait donc se balader en toute liberté en dehors de sa Pokéball. La promenade se passait plutôt bien tout était calme quand soudain des cris vinrent percé la tranquillité du lieu.
Inquiète qu'un Pokémon puisse être en danger, le duo inséparable se rapprocha du lieu d'où venait le bruit. Quelques minutes plus tard, la jeune femme aperçu deux Pokémon jouant ensemble : un Goinfrex et un Caninos. Qu'ils étaient mignons tous les deux.
Miko, qui avait également très envie de jouer fonça vers les deux Pokémon inconnus. Il y avait également deux dresseurs : un garçon et une fille qui semblait très énervée. Aussi Lyra prit garde à surveiller son Fantominus sans se faire voir. Elle n'était pas très à l'aise avec les interactions sociales, alors avoir à faire à quelqu'un en colère, très peu pour elle.
A peine Miko eut atteint les Pokémon normal et feu que la jeune fille explosa et se dirigea vers l'autre protagoniste pour l'attraper au col tout en hurlant de toutes ses forces. Miko surprit, envoya une attaque Hypnose en direction de la brune qui criait sur le garçon avant de revenir le plus vite possible vers sa dresseuse.
- Nus nus !
La jeune météore, ne voulant pas être encore plus mêlée à cette histoire qui ne la regardait pas prit ses jambes à son cou en espérant que personne ne l'ai remarqué.
Et c'est alors. Toi qui squattais chez un ami a fort-des-songes. Pris d'une envie soudaine de partir dans les bois hurlants que tu avais choisi de sortir dans une tenue des plus étrange. Une longue robe bleue à plusieurs couche de voile. Et puisque ce n'était pas assez drôle à ton goût et au goût de ton croquignolet d'hôte. Vous aviez fait une surenchère d'accessoire. Le tout donnait un ensemble plus que tarabiscoté. D'un côté des ailes de tissus d'une couleur incandescente, flamboyante. Vous aviez également choisi un chapeau au début, mais il était évident qu'un simple tissu en cuculle suffirait. Evidemment pour aller avec le bleu ou le rouge il fallait qu'il soit vert. En bref, tu agressais les yeux rien qu'avec l’apanage de couleur que tu portais.
Et tu avait été attiré par des cris dans la forêt. Serait-ce des pokemon des environs qui zinzinules? Suivant le bruit des plus inquiétant en observant le sol. Tu avais oublier de mettre de vraie chaussure et tu ne peux pas dire que ces fines ballerines soient confortable. Par chance cette partie du monde te permettait de ne pas marcher sur de la merzlota mais bien un sol vivant et presque un peu humide en ce moment. Arrivant sur les lieux tu remarque deux dresseurs dont une particulièrement énervée. Elle semble prête a lancer des parpaing sur le jeune homme.. quelle tristesse.
Et il n'appartiens qu'a toi de calmer cette paire de branquignols. Alala. Tu joue donc ton rôle de boule d'amour incontesté! Tu va gentiment te poser sur le côté des deux autres. Joignant les mains avec un sourire. Ca aurait été lé moment de mettre un masque en cucurbitacée pour cacher ton identité non? Ca aurait été sublime avec le reste de ta tenue. Enfin ce n'est pas le moment.
Allons allons. Cessons ces carabistouilles. Vous n'êtes pas des organismes protozoaire insensés. Ce n'est pas bien d'être méchant vous savez. C'est beaucoup mieux d'être gentil et de s'aimer les uns les autres. Déposez les armes et allons tous manger un bon pamplemousse noyer dans le sucre!
Oui? Non? Ils ne semblent pas beaucoup réagir.. tant pis, tu va voir la demoiselle et lui met un joli rhododendron dans les mains avec un câlin avant de repartir en sifflant. Content de toi, la tension semblait avoir presque disparu non? Mince, il ne te manquais plus que de la poudre de perlimpinpin pour parfaire ton costume de fée de l'amour bon marché! En tout cas, cette matinée avait autant de sens qu'un livre écrit en boustrophédon.. autant dire très peu.
Spoiler:
Ceci est un gage du marché pitrouille, je suis navré d'avance d'avoir ruiner tout ça, j'vous love! Soyez gentils éwé
Tu ne comprends rien à la situation. Au bout de quelques minutes, la jeune fille s'agace et te prend par le col en te criant dessus. Ton sang ne fait qu'un tour et te préparant à répliquer, la châtaigne s'endort et tu la rattrape avant qu'elle tombe au sol. Tu vois une jeune femme paniquée, s'enfuir avec son fantominus tandis qu'un jeune homme quelque peu étrange à essayer de vous calmez. Tu ne comprends définitivement rien à la situation. Tu as l'impression que tout ça est une caméra cachée ou une mauvaise blague. Le monde part en vrille autour de toi sans que tu ne puisses réellement capter ce qui vient d'arriver. Tu reprends tes esprits rapidement enfin tu essayes en tout cas.
Tu regardes autour de toi et Goinfrex ainsi que Caninos reviennent vers toi l'air de rien. Les deux pokemons n'ont pas comprit non plus ce qu'il s'est passé, tout est arrivé si vite. Le goinfrex voyant sa dresseuse endormit commence à pleurer et paniquer. Sirius essaye de le rassurer en se frottant doucement contre lui. Tu pose tes yeux bleus sur la jeune fille endormit à cause du fantominus et tu la porte comme une princesse. Heureusement pour toi qu'elle n'est pas bien grande et lourde car vu ta carrure de gringalet, tu n'aurais pas pu porter quelqu'un ayant un gabarit égal au tien. Tu regardes les pokemons et lâche un léger soupire. Il ne faut pas réveiller la demoiselle alors tu leur fais signe de ne pas faire de bruit et tu commences à marcher vers la ville la plus proche, c'est-à-dire Fort des Songes. Tu déposeras la demoiselle en colère dans un hôtel ou centre pokemon pour qu'elle puisse y passer la nuit. Ce n'est pas une mauvaise idée.
Tu remarque que la jeune fille est plus mignonne endormit que réveiller. Tu te demandes pourquoi elle hait autant le monde autour d'elle. En tout cas, elle a des émotions et n'a pas peur de les exprimés contrairement à toi. C'est un peu perturbant et rassurant de voir ce genre de personnes qui peuvent s'exprimer sans réellement avoir de regrets par la suite. Tu aurais aimé être ainsi... exprimer ta colère, tes angoisses, ton stress, toutes tes émotions. Mais tu es vide. Tu n'en as pas réellement... tu te demandes si un jour tu arrêteras de faire semblant d'en avoir.
Au bout d'à peine quelques pas avec le goinfrex en larmes, tu remarques qu'une des pokeballs de la jeune femme s'ouvre. Tu recules de quelques pas pour voir un Monaflemit d'une taille conséquente apparaître sous tes yeux. Il te toise du regard. Tu n'oses pas bouger devant le pokemon. Il te regarde de la tête aux pieds. Tu sens qu'il t'analyse et surtout tu as sa dresseuse dans tes bras. Tu ne bouges pas et regarde le pokemon comprenant que tu ne feras pas un pas de plus. Tu restes donc ainsi immobile avec la jeune femme dans les bras en attendant qu'elle se réveille.
Les minutes passent et tu commences à avoir une crampe. Tu décides donc de la poser doucement sur le sol et tu t'assois près d'elle. Tu ne veux pas laisser la jeune fille toute seule dans cette forêt malgré tout. Tu lâches un soupire tandis que Caninos essaye de réconforter le goinfrex en détresse. Il n'y a plus qu'à attendre la belle aux bois dormant.
Monaflémit était plutôt étonné. D'habitude, lorsqu'il sortait de sa Pokéball, son apparition était accompagné de la voix de son dresseur. Souvent des cris, et des ordres, mais là, rien, un drôle de calme. Enfin, non, il entendait un Pokémon pleurer, mais ne s'en souciait pas pour le moment. Nan, là, il ne voyait pas Mélody, et il tournait lentement sa tête partout. Oh! Un homme. Pas connu celui là! Par contre, il reconnaissait quelque chose dans ses bras. Un petit humain vétu de noir, c'était Mélody ça!
Monaflémit fixait l'homme qui tenait son dresseur. Il ne le connaissait pas, et n'avait jamais vu Mélody pratiquer ce genre d'action, donc il se méfiait. En même temps, l'humain ne bougeait plus, et semblait apeuré. Parfait. Monaflémit continua de fixer l'humain sans bouger. Il le toisait d'au moins un demi Parecool. Monaflémit avait un peu la flemme d'intervenir, et l'humain restait tétanisé.
Au bout de quelques minutes qui parurent un instant à Monaflémit, en effet quand il ne fait rien le temps passe à toute allure pour lui, l'homme déposa Mélody par terre, et se posa à côté d'elle. Donc elle dormait! Quelle splendide idée! Monaflémit ne l'avait encore jamais vu faire de sieste, et il était ravi de pouvoir assister à la première! Le colosse s'allongea à côté de la jeune femme, et posa une main sur son ventre. Comme ça, il pouvait dormir tranquillement et surveiller l'activité de son dresseur.
30 minutes passèrent. En une seconde pour Monaflémit et Mélody. La jeune femme bailla un grand coup et commença à se redresser. Elle fit craquer sa nuque, ses épaules, son dos puis ses doigts. En voilà un lieux inconfortable pour dormir. D'ailleurs, étrange... Des arbres? La loubarde tourna rapidement la tête pour évaluer la situation. Monaflémit était posé à côté d'elle avec un grand sourire. Elle ne se souvenait pas l'avoir fait sortir. Goinfrex courrait dans tout les sens, et la loque était à côté d'elle. Attend.
Elle venait de s'endormir. Dans une forêt. Accompagné d'un homme qu'elle ne connaissait pas... Une vérification rapide mais fortement utile lui fit sentir que ses sous vêtements étaient encore en place. Son cœur passa de 60 à 180 battements par minutes. Son visage fut rouge de honte et de colère en un éclair. Elle se leva plus vite que Monaflémit s'endort et se tourna d'un coup vers l'inconnu.
IL. ETAIT. MORT.
"T'AS TENTE DE ME FAIRE QUOI EN M'ENDORMANT DANS UNE FORET ESPÈCE DE MALADE MENTALE!!!!???" Mélody ne hurlait plus. Nan. C'était trop fort. Même Monaflémit n'avait jamais entendu sa voix porter autant.
D'ailleurs, la jeune femme n'attendit pas de réponse. Ni de réactions. Elle fonça vers l'inconnu et enfonça sa grande bague marqué de son nom dans la joue de l'homme. Ce coup. Celui là. Mélody le sentit dans tout son corps. A l'impact, elle sentit tout ses os résonner ensemble.
Tu ne fais qu'attendre. Les minutes s'écoulent lentement et tu as l'impression que la demoiselle met une éternité pour se réveiller de l'hypnose du fantominus. Tu roules des yeux et attends. Tu ne fais qu'observer le goinfrex paniqué et Sirius qui essaye de plus ou moins le calmer ou faire en sorte qu'il ne s'éloigne trop, tu ne sais pas trop. Tu n'en peux plus de cette vie. La jeune femme va se réveiller et elle ne sera pas de bonne humeur tu peux le sentir d'ici. Pourquoi tu n'as pas fuis en la laissant avec son pokemon ? Rien ne peut lui arriver avec un colosse pareil... Mais tu réfléchis beaucoup trop, ton cerveau te fais tourner la tête. Tu t'inquiète quand même un peu pour elle. Tu n'es pas mauvais Ian. Seul toi l'ignore et c'est bien triste.
Tu lâche un lourd soupire et voit la demoiselle ouvrir les yeux et se redresser. Tu vas pour lui demander si elle va bien mais tu n'as pas trop le temps de réagir que tu t'en prends une. Et pas une claque non, ça serait trop gentil. Tu te prends un poing américain sur la joue de la part de la jeune femme. Tu tombes en arrière avec violence ne t'attendant pas à ça. Ta tête cogne contre le sol qui te paraît dur sur le coup. L'arrière de ton crâne te fais mal sans parler de ta joue où une coupure se fait sentir. Tu mets quelques dizaines de secondes pour réaliser ce qui vient de se passer. Sirius grogne vivement envers la demoiselle et souffle du nez de la fumée. Le chien est mécontent et en même temps tétanisé face à la châtaigne. Il ne sait pas comment réagir. Il aboie vivement comme si ça pouvait régler tout les problèmes du monde.
Tu te redresses doucement et passe une main sur l'arrière de ton crâne par réflexe. Ton sang ne fait qu'un tour. Pourquoi a-t-elle levé la main sur toi !? Apparemment, la jeune femme est encore plus sanguine que toi. Est ce que tu essayes de te défendre face à cette harpie ou tu laisses couler ? Tu ne sais pas trop... c'est vrai que même quand tu t'es fais brutaliser au collège et lycée, tu essayais de te défendre comme tu le pouvais même si ce n'était pas la meilleure option... tu prenais quasi toujours celle-là. Tu as cette haine en toi envers le monde entier et plus encore. Veux tu réellement la libérée Ian ? Elle est quand même petite et son gabarit bien que vous ne fassiez pas la même taille, doit être similaire niveau poids. Si vous vous battez, au moins ça sera environ équitable.
▬ MAIS CA VA PAS !?
Finis tu par hurler sur la jeune femme avant de la gifler violemment. Oui, bon pas avec autant de violence que ça en réalité mais assez pour la châtaigne puisse ressentir la douleur parcourir sa joue. Tu voulais en quelque sorte la réveiller ou lui faire réaliser que la situation est ridicule et que se taper dessus ne mènera forcément à rien. Mais tu ne penses pas qu'elle puisse réellement comprendre ça puis... tu n'as jamais réussir à clairement exprimer le fond de tes pensées et c'est pas prêt de changer. Et entre nous... elle ne t'écoutera pas.
Voilà une droite dont Mélody était fière. Elle rangea sa bague dans sa poche juste après. Elle n'était pas franchement sûre que le bijoux qu'elle avait bricolé pourrait tenir le coup. Avant qu'elle ne pense à se mettre en garde, l'inconnue amorça une claque qu'elle ne put esquiver. Les gens sont vraiment bêtes. Une claque? Sérieusement? Elle sentait sa joue chauffer mais leva ses poings devant son visage. Elle était prête, et elle allait lui rentrer dedans de la plus belle des façon. Un coup comme celui là, c'était juste du manque de respect, rien de plus. Si il n'a pas envie de se battre c'est déjà trop tard de toute façon.
Elle fonça sur la loque, feintant une droite pour tenter un uppercut de la gauche. Ses vieux réflexes n'étaient jamais vraiment partit. Elle n'avait jamais vraiment pratiqué de sport de combat, mais elle avait passé du temps à frapper sur des murs à Poivressel et elle en avait entraîné, des enchaînements. La différence de taille ne l'importait même pas, elle avait l'habitude. C'était ça vie toute entière ça. Tant mieux, si les gens la ménageaient à cause de ça ils se mettaient en danger et ce n'était pas son problème. Bon, par contre, à feinter des coups, on risquait de les rendre plus faible, mais elle espérait que l'impact sur une mâchoire non préparée soit assez convainquant à lui seul.
On aurait même pu dire qu'elle était menaçante avec son regard perçant, ses vêtements agressifs, et sa position. Les genoux légèrement pliés, une garde de boxeur approximative. Ouais, pas besoin d'être un intellectuel pour comprendre que là elle comptait se battre jusqu'au bout. Elle avait laissé un peu de temps passer pour jauger son adversaire, mais elle ne voyait pas son ennemis comme un danger...
Elle se jeta sur lui à nouveau, tentant plus simplement un direct du droit dans le ventre. Dans sa posture, on comprenait aisément qu'elle donnait tout dans chaque coup. Elle n'avait plus vraiment sa garde, l'épaule droite complètement en arrière. Elle donnait des coups à 100% sans se soucier des répercutions sur son propre corps. peut être qu'elle n'était pas extrêmement musclée, mais elle savait très bien qu'avec un bon mouvement, on obtenait des coups dévastateurs. Mais certainement un peu trop téléphonés pour des habitués.
Pendant se temps, Goinfrex continuait de pleurer, Caninos semblait vouloir intervenir mais avoir tout de même un peu peur, et Monaflémit... Faisait comme d'habitude. Il était assis à regarder l'affrontement. Il savait très bien qu'il en prendrait plein la gueule si il intervenait, alors il attendait simplement pour voir qui gagnerait. Histoire de ramasser son dresseur au cas où...
La demoiselle effectivement ne t'écoutais pas. Tu le remarques assez vite quand te pris un coup de la gauche. Merde. Te voilà par terre telle la loque humaine que tu es mais le sang te monte bien trop vite à la tête. Même face à tes harceleurs du collège et lycée, tu te laissais pas faire et c'est pas une gamine qui va te faire peur. Malheureusement, tu ne fais qu'encaisser. Tu n'as appris qu'à encaisser et bien que tu essayes de renvoyer les coups, des fois, c'est juste peine perdue. La vie t'en veux et tu ne le sais que trop bien. Veux tu réellement rendre les coups face à une gamine d'environ ton âge ? Oui car malgré sa petite taille, tu devines bien que vous n'êtes pas si éloignés que ça.
Tu lâches un faible soupires et et redressant à nouveau et tu te lèves du sol. Tu as l'impression que ton corps fait une tonne avec le coup que tu t'es reçu. C'est qu'elle sait plutôt bien se défendre cette idiote. Par contre sa position reste très approximative. Pas que tu avais fais un sport de combat mais on va dire que les boxers de ta classe avait une meilleure posture que ça. Il faut mettre ses hanches vers l'arrière et propulsé ainsi son coup vers l'avant. C'est ce qui a le plus d'impact et tu envoie ton poids tout entier pour un coup puissant. C'est comme ça qu'il fallait se battre mais bon... tu n'as pas trop envie de lui expliquer la technique.
Quand la petite furie arrive vers toi pour te donner un coup dans le ventre... tu trouves cela trop prévisible. Combien de fois on t'avait déjà fais le coup ? Tu met tes bras pile à l'endroit où elle veut frapper pour l'empêcher d'atteindre ton estomac. Tu entends tes os s'entrechoquer tellement tu es maigre. Ta carrure est terrible et tu perds facilement pied. Tu recules d'un pas pour te replacer et tu envoie ton genou dans l'estomac de la demoiselle. Mais ton gestes est assez approximatif et impossible de savoir si tu l'as vraiment touché ou non. En vérité, tu penses que tu étais trop éloigné d'elle et tu l'as sûrement effleuré.
Tu recules encore un peu de quelques pas. Tu restes défensifs, si elle charge tu répliques voilà tout. Tu as fais ça toute ta vie : encaisser. Tu continueras à encaisser encore et encore... tu as toujours fais ça et tu seras toujours comme ça... jusqu'à ce que tu décides de changer. Mais c'est pas pour aujourd'hui.
Sirius aboie sans réellement intervenir. Il est juste là pour mettre la pression à la jeune femme ou encourager son dresseur, personne ne le sait réellement. Quand aux pokemons de la châtaigne y en a un qui pleure et l'autre qui s'en fou... Tu trouves ça assez incroyable que ses pokemons agissent ainsi mais ce n'est pas ton problème.
Cet uppercut avait plutôt bien claqué! Mélody était certes un peu déçue de ne pas avoir vu sortir une dent ou deux, mais elle avait de quoi retenter le coup. Il n'avait pas l'air d'être bon en combat, et elle était déchaînée. Tout de même, il tenta un coup de genoux que Mélody esquiva avec facilité. Elle était vive, petite, fragile, mais vive. Elle se replaça instantanément.
"Goinfrex ferme là!"
Les pleurs du Pokémon cessèrent alors que la jeune femme jaugeait son adversaire. Qui allait agir en premier? Elle certainement. Après tout, il était sur la défensive et avait déjà pas mal ramassé. Elle se doutait qu'il ne chargerait plus. Elle avait un ascendant, mais elle devait la jouer fine et rapidement. Elle n'allait quand même pas perdre contre un pervers...
Mélody fonce. La loubarde se déplace vite, tantôt à gauche puis à droite. Elle arrive au niveau du jeune homme, puis fait un pas en arrière avant de lui renfoncer dessus. Elle essaye de le perdre, de se déplacer aléatoirement pour l'induire en erreur. Elle donna 2 petits coups du gauche dans la garde de son adversaire avant de frapper violemment de son poing droit. Toujours dans la garde. Elle veut faire passer un message. Elle veut lui faire comprendre que là il avait sérieusement intérêt à se battre si il ne voulait pas y rester.
Mélody n'en resta pas là. Juste après cet enchaînement, elle se remit en position. Elle enchaînait les jabs dans le vide. Ses poings s’arrêtaient à quelques centimètres de l'homme. C'était plus pour se la péter qu'autre chose, mais aussi pour faire passer un message. Elle était à fond. Sans prévenir, elle tenta de frapper l’intérieur de son genoux avec sa jambe. Si elle le faisait chuter, il avait perdu.
La petite demoiselle se remet en position tandis que tu essayes juste de garder contenance. Elle est plutôt habile même si elle à l'air maladroite dans ses mouvements. Elle ne sait pas réellement se battre enfin tu en as bien l'impression. Elle a juste un excès de confiance qui lui donne des ailes. Quelque part, ça lui sert mais de l'autre ce n'est pas un peu ridicule ? Tu n'as pas envie de répliquer mais d'un autre côté... est ce que ce n'est pas ce qu'elle cherche ? Que tu répliques ? C'est pas comme si tu étais aussi motivé qu'elle.
Tu encaisses les coups qu'elle te donne. Tu restes la défensive n'osant pas aller au combat. La demoiselle te donne encore des coups violent mais sur ta garde. Comme si elle voulait te dire de te battre aussi. Tu avais appris quelques trucs sur le combat grâce au défunt Jaden mais tu ne les avais jamais réellement utilisés. Enfin juste en cas d'urgence pour non plus ne pas trop être blesser et qu'on te laisse tranquille. Tu finis par te mettre en garde et plié légèrement les genoux. Tu n'étais pas comme la châtaigne et ce n'était pas boxé que tu voulais mais juste l'envoyer valser quand elle ferait un faux mouvement comme Jaden te l'avais appris (même si à l'époque quand tu avais essayé, toi aussi tu partais valser dans le feux de l'action).
Tu vois le poing de la demoiselle frôler ton visage mais ça, elle le fait exprès pour te menacer. Puis, vint le coup suivant où elle voulu frapper l'intérieur de ton genou avec sa jambe. Tu ne pouvais pas rester de marbre face à ça mais tu réussis à garder un certain équilibre grâce à ton autre jambe et tu as un genou à Terre. C'est le moment. Elle est au dessus de toi et se croit plus forte. Tu attrapes ses jambes avec tes bras (en mettant bien tes avant bras derrière les genoux de la demoiselle) pour les tirer vers toi et ainsi la faire tomber au sol. Au pire, elle va atterrir sur son coccyx mais vu sa taille, la chute n'est pas très haute elle risque pas trop de se faire mal et au moins vous serez environ au même niveau.
Ne pouvant pas tomber plus bas, tu lâches la châtaigne et tu en profites pour reprendre ton souffle et te relever lentement. Ton corps se fait lourd et tu sens tous tes muscles qui te demandent d'arrêter tes conneries. En même temps, ça fait un moment que tu ne t'étais pas pris de coups et tu en as perdu l'habitude. Tu observes la demoiselle et tu veux un temps-mort. Peut-être qu'après tu pourrais faire le mort au sol mais tu doutes qu'elle s'arrêtera là. Enfin bon... si ça l'amuse de tabasser une loque humaine, pourquoi pas.
Mélody savait que les gens comme lui étaient dangereux en combat de rue. Bon là ils étaient dans une forêt et pas une ruelle, mais le concept restait le même. Enfin en oubliant la tonne d'armes dangereuses que l'on pouvait trouver dans une ville quand on était malin. Et la présence de la police ou de témoins qui risquaient de tout faire partir en co**lles à n'importe quel moment. Ouais en fait cela n'était franchement pas un combat de rue.
Comme il ne faisait rien à part prendre les coups, Mélody n'était pas à son avantage. Elle était petite et vive, elle voulait esquiver et contre-attaquer. Là s'était le jeu inverse, elle devait taper fort pour briser la garde, mais avec ses bras, cela ne suffirait surement pas. Surtout qu'il lui fallait de l'élan et beaucoup d'investissement dans chaques coups pour obtenir un impact "convenable". Elle ne pouvait pas sortir la droite du siècle en plein milieu d'un enchaînement.
Son coup de pied ne passa pas du tout. Il n'était pas assez puissant, et il en profita pour lui attraper les jambes et la faire tomber sur le dos. Réflexe potentiellement salvateur, elle colla son menton contre son torse pour éviter de se fracasser le crane contre quelque chose de malencontreusement mal placé. Du coup, elle fit une sorte de plat sur le dos, se coupant la respiration au passage. Comme elle s'attendait à une contre-attaque et qu'elle était encore un peu lucide, la loubarde se dégagea instantanément sur le côté pour prendre un peu de distance. Et lui venait de faire la même chose. Ils étaient à une distance raisonnable. Tout les deux essoufflés.
La pause dura une bonne vingtaine de secondes. La jeune femme avait mal aux bras, et sentait ses phalanges commençait à se raidir. Son dos lui faisait bien mal également. La douleur était bien répartit sur toute la surface, et elle se rendait bien compte que si une pierre avait été là, le constat aurait pu être bien plus dramatique. Puis Mélody repassa à l’offensive. Elle attrapa une Pokéball vide qu'elle lança dans la direction de la loque, puis tenta un direct du gauche dans le ventre. Elle voulait l'attraper au dépourvu après un lancer gagnant, ou une esquive tardive. Bref, elle savait bien que tout allait devoir se terminer rapidement.
Reprenant ton souffle, tu as l'impression de te libérer d'une pression sur tes épaules. Tout ton corps te fais mal mais tu essayes de l'ignorer. Toi qui es si vide de l'intérieur et qui tiens à peine debout. Pourquoi tu sens une drôle de chaleur t'envahir ? Une détermination nouvelle qui t'anime comme un vulgaire pantin fait d'os et de chair. Cependant, tes muscles te ramènent à la réalité. Tu as mal. Tu râles entre tes dents et pousse un long soupire. Tu as enfin repris plus ou moins contenance de ce qui vient de se produire mais c'est sans compter sur la demoiselle. Tu pensais qu'elle allait te laisser tranquille ? Ah. Ian, tu es bien idiot, si tu pensais ainsi. Sauf que tu es prêt à la réceptionner plus ou moins.
Tu te prends la pokeball vide sur le front et tu fermes les yeux quelques secondes. Tu ne sais pas trop si tu as glissé ou si c'est un réflexe mais tu recules d'un pas. Tu esquives par conséquent légèrement le coup de la châtaigne mais tu te prends quand même un bon gauche qui te coupe le souffle. Tu as l'impression de cracher tes poumons et tes organes brûlent. Ton corps te fait mal et ta tête commence à tourner. Toi qui étais si déterminé, il y a deux secondes... Où est passée ce drôle de sentiment que tu as si vite perdu ?
Tu as du mal à respirer. Tu as l'impression d'avoir tout perdu mais n'est ce pas le cas ? Qu'est ce qui te reste à part toi ? Pas grand chose... pourquoi tiens tu encore debout ? Pourquoi ? Tu n'as pas de réponses à cette question. Pourtant, il t'en faudrait une. Trouve la flamme qui t'anime. « Elle n'existe pas. » Ah oui... cette vérité qui te saute aux yeux et qui résonne dans ta tête un peu plus chaque jour. Toutes tes pensées se mélangent et tu as juste envie de te laisser tomber sur le sol pour ne plus jamais t'en relever. Tu ne veux plus être debout. Qui est ce que tu combats ? Toi ou cette demoiselle ? Impossible de le savoir, peut-être les deux en même temps. Tu ne sais plus où tu en es.
Te laissant tomber sur le sol. Tu es désormais assis et tu ne veux plus bouger. Tu as mal. Tu veux que la douleur dans ton cerveau arrête. Même ton corps ne te fait pas souffrir à côté. Tu as juste envie de disparaître une fois de plus... Tu lâches un soupire et t'allonge au sol. C'est bon, tu ne veux plus te battre. C'est terminé. Tu veux juste... rentrer là où tu peux.
Sirius court vers toi et saute sur ton torse en te léchant le visage. Il s'inquiète pour toi et tu le serre doucement dans tes bras. Le chien couine doucement tout en s'allongeant sur ton corps douloureux. Tu regardes du coin de l’œil la châtaigne... en espérant qu'elle tournera les talons.
La loubarde avait plus ou moins fait mouche. L'impact n'avait pas eu le punch qu'elle espérait, mais la feinte avait marché, et elle savait qu'elle lui avait coupé la respiration. Au moins pendant un instant. Il avait eu une drôle de réaction. Il était resté debout, puis était tombé. On aurait dit qu'il s'était laissé tombé volontairement. Mélody se demandait si c'était une façon d'abandonner le combat, mais la colère était encore bien trop présente pour qu'elle réfléchisse avant d'agir.
Malgré tout, la jeune femme commençait à avoir mal partout. A force de contracter ses muscles, elle sentait qu'elle fatiguait. Ses poings lui faisaient mal à cause des impact, et cette brute tapait tellement fort qu'elle sentait la douleur dans ses bras. Elle suivait ses os et remontait jusqu'aux épaules. Cela devenait presque une habitude pour elle lors des combats. Elle sentait son dos la piquer. Mais elle ne comptait pas perdre. Alors ça non, jamais.
Le Caninos se rua sur son dresseur. Mélody comprenait cette gentillesse, mais à ce moment précis il ne fallait pas lui casser les couilles. Elle avait clairement autre chose à faire. La loubarde n'eut aucune compassion. Elle s'approcha lentement, claquant des doigts et faisant signe à Monaflémit de la débarrasser du gêneur. Le colosse s'avança et souleva le petit Pokémon. Il l'avait attrapé avec une délicatesse qui tranchait avec le reste de la scène. Le canidé hurlait pour récupérer son dresseur alors que Mélody lui envoya un coup de pied dans les côtes.
La jeune femme se posa au dessus de lui et le choppa par le col. Elle le souleva, non sans mal, d'une dizaine de centimètres, puis le lâcha avant d'armer un coup de poing. Son bras fut d'abord raide comme la pierre puis se détendit d'un coup, écrasant son poing dans le visage de l'homme à terre.
Se furent les pensées de Mélody. Elle hésita un instant. Un court instant. Très court. Mais cette hésitation la sauva elle ou lui. Elle pensa un instant aux conséquences de ses actes. Si elle le frappait maintenant, comment allait-elle arrêter le second coup? Puis jamais deux sans trois? A quel moment allait elle arrêter de tabasser un homme au sol ayant déjà abandonné? Après le 20ème? Tout son corps se raidit en un instant, et son regard fut emplis de colère et de haine. Elle le réattrapa par le col et le souleva encore plus haut. Elle ne savait pas quoi hurler. Ni quoi faire. Elle ne savait pas si elle devait le frapper pour lui faire perde conscience, ou la vie, ou juste quitter les lieux.
Où étaient les casses burnes qui observent et interviennent partout quand on a besoin d'eux? Elle le plaqua lourdement contre le sol, puis se retourna pour quitter les lieux.
"On se casse..." lâcha faiblement la jeune femme.
Elle ne savait pas si ses muscles endoloris pourraient la porter jusqu'au prochain centre Pokémon, mais là elle ne pensait plus à rien. Elle en avait marre de tout. D'elle, qui n’arrivait même plus à prendre des décisions. De lui, dont elle ne savait rien, ni même si tout cela n'était qu'un quiproquo. De cette société naze où si lui décidait d'aller parler à la police, elle finirait ses jours en prison.
De son côté, Monaflémit reposa le petit Pokémon dans les bras de son dresseur. Il l'avait fermement tenu afin d'éviter de se faire mordre, mais il avait essayé de ne pas le blesser. Après tout, il semblait plutôt faible, et ce combat semblait être un combat d'humain, et pas de Pokémon. Il poussa Goinfrex qui pleurait de son côté, puis les deux Pokémons marchèrent quelques mètres derrière leur dresseur, espérant qu'elle ne les oublie pas.
***
Après 5 minutes de marche, Mélody cracha par terre et hurla.
"MERDE MAIS DEPUIS QUAND JE PREND DES SUCEURS EN PITIÉ!"
Elle donna un coup de boule dans un arbre que Monaflémit intercepta avec sa main. Lui en avait un peu marre du comportement auto destructeur de son dresseur, et cherchait en quelque sorte à la protéger un minimum. La jeune femme planta son regard dans celui de son Pokémon puis se retourna pour continuer ça route.
Espérant qu'elle tourne les talons ? Pire des idées. La jeune femme voulait en terminé et tu en avais marre de faire semblant de te battre alors tu restes au sol à subir les coups de la demoiselle qui s'amuse avec toi. Tu n'es plus qu'un pantin désarticulé à qui on a enlevé toutes forces et volonté de vivre. Tu en as marre. Tu entends Sirius hurlé à la mort, grogner et gronder bien que le monaflémit ne lui fait aucun mal. Ton petit pokemon est enragé et essaye de mordre tout ce qui lui passe sous ses crocs mais en vain. Il ne fait que se débattre dans la patte du colosse qui ne le lâche pas. En même temps, une fois attrapé par la peau du coup, il ne pouvait plus rien faire.
Tu te laisses ainsi taper par la jeune femme en te remémorant tout ses moments que tu avaias déjà vécu au collège et lycée. Tu aurais quelques bleus. Rien de bien méchant... Marek t'emmèneras sûrement à l'hôpital et tu auras le diagnostic sans appelle du sous poids, de la dépression et de t'être fait tabasser par une gamine vachement plus petite que toi. Tu craches tes poumons à chaque coup de la demoiselle. Ses yeux sont remplit de haine tendis que les tiens sont vides. Elle sait ce qu'elle veut tandis que tu ères sur cette planète. Si seulement tu pouvais avoir au moins la moitié de la détermination et du courage qu'elle a... mais avec des si on mettrait Illumis en bouteille.
Une fois le travail de la jeune femme acharnée et têtue, terminé. Tu respires (comme tu le peux) avec ton caninos près de toi qui aboie sur les inconnus et grogne violemment. Tu calmes doucement ton pokemon. Le canidé lèche doucement ton visage et tu le caresses en regardant le ciel à travers le feuillage des arbres. Tu te sens minuscule sur cette planète et ce sentiment ne fait que grandir en toi. Tu te sens de moins en moins utile... tu es vide. Tu n'arrives pas à te relever. Ton corps est lourd et douloureux...
Tu ne sais pas combien de temps tu es resté ainsi allongé par terre. Tu finis par te relever en grimaçant. Tu as mal. Tu es encore vivant. Tu es plus ou moins debout, fatigué, lassé... tu n'es un hématome géant. Une plaie béante qui ne peut être cicatriser. Tu n'es rien... tu veux en finir. Tu veux que tout cela s'arrête mais pour une raison inconnue. Tes pas te guide vers chez toi... tu es debout et en vie. Tu ne sais pas pourquoi mais une chose est sûre... une fois de plus, tu es éveillé.
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