» La grande évasion horrifique ;

« P-P-Pikachu ! N-Ne va pas t-t-trop loin… » Sa voix s’étrangla ; elle lançait des regards furieux de toute part, s’attendant à voir surgir une ombre à tout moment. Parfois, sans prévenir, elle se retournait et scrutait la pénombre. Il lui avait semblé avoir senti ou entendu quelque chose non loin. Il n’y avait pas besoin d’être devin pour comprendre que June avait terriblement peur. Une main fermement agrippée à un talisman protecteur, l’autre à une lampe torche, elle avançait péniblement parmi les monuments funéraires.
Déranger les morts était quelque chose de terrible, pour la rouquine. Elle craignait de rencontre un mauvais esprit – et déjà qu’elle n’avait pas énormément de chance dans sa vie, alors là, c’en était fini d’elle. Elle craignait également de recevoir une malédiction – une nouvelle malédiction, pour être plus précise. Très franchement, il n’y avait rien pour elle ici. La mort, le désespoir et un très mauvais karma.

Pourtant, elle était venue de son propre chef – et avec enthousiasme au départ. Ils avaient décidé, elle et son petit Mimiqui, que puisqu’ils n’étaient pas loin de ce fameux endroit, il fallait absolument qu’ils s’y rendent… Parce que Pikachu, son Mimiqui, adôôôrerait rencontrer d’autres fantômes. June ne comprenait pas toujours tout – voire même elle ne comprenait pas grand-chose. En particulier, elle ne comprenait pas l’intérêt pour un Mimiqui de se faire passer pour un Pikachu si c’était pour ensuite aller se faire ami avec d’autres fantômes. A la limite, s’il se faisait passer pour un Pikachu mort-vivant… Mais non, même pas !

Elle entendit un bruissement, non loin. « Pikachu ? » chuchota-t-elle. Pas de réponse. Son regard scruta le brouillard autour d’elle. « Pikachu ?! » murmura-t-elle plus fort, songeant qu’il ne l’avait certainement pas entendu. Le silence lui répondait, une fois de plus. « A-A-A l’aide ? » Un miaulement retentit, dans l’une des allées. Un Chacripan ! Malheureuse ! Elle ferma très fort les yeux, essayant de se convaincre qu’elle n’avait rien vu, rien entendu. Quelque chose lui attrapa la jambe. « Aaah ! » Son cœur rata un battement.

Oh, Lord. C’était le petit Mimiqui qui s’inquiétait de ne plus la voir derrière lui et qui était revenu un peu en arrière pour la trouver. Sans crier garde, elle le serra dans ses bras, des larmes de soulagement au bord de ses yeux. Mais elle avait crié victoire trop vite. Juste après avoir reposé son Pokémon au sol, elle le vit. Son ombre qui glissait parmi les tombes, son aura rougeoyante, ses murmures tout droit sortis d’outre-tombe. Il apparaissait devant elle. Elle blêmit. Voilà que le karma la rattrapait à grand pas. Braquant sa lampe-torche sur l’Être Spirituel, elle brandit son talisman devant elle et s’écria. « J-J-Je ne recommencerai plus, c’est promis ! N-Nous ne v-voulions pas vous déranger ! P-P-Pardonnez-nous ! » Et elle tomba à genou devant la silhouette humaine.

Il lui tendait la main. Elle sentit son pouls s’accélérer. Lui pardonnait-il, était-ce un Esprit Bienveillant ? Pourtant, tout, absolument tout, lui indiquait qu’il s’agissait d’un Être terrible. Dans son imaginaire, les fantômes sympathiques baignaient dans une aura chaleureuse et étincelaient d’un blanc éclatant. Tout sentait la mort, le sang et les larmes ici.
P-Peut-être qu’Il préférait le rouge ? Elle-même n’était pas convaincue par ses propres suppositions. Pourtant, plus elle le contemplait, bouche bée, plus elle se sentait comme aspirée par cette vision. Il y avait quelque chose, elle n’aurait su dire quoi. Il semblait humain et cependant si irréel. Il l’envoûtait. Alors, elle fut parcourue d’un doute qui la fit frissonner. Et si c’était un stratagème – venant d’un Malfaisant, c’était tout à plausible.

Bien qu’animée d’un doute raisonnable, June ne pouvait s’empêcher d’obéir. L’emprise sur l’esprit mystique de la rousse était totale. June leva la main qui ne tenait pas sa lampe, doucement. Mais avant que leurs doigts s’effleurent, on lui agrippa l’épaule. « Aaaaaaaah ! » Elle se releva subitement, lâchant sa lampe. Et se retournant tout aussi promptement, son regard rencontra une nouvelle vision d’horreur. Cependant, la poigne de l’individu et son visage si proche lui assurèrent instantanément que cet inconnu était aussi réel que déplaisant. Elle recula vivement avant de se rendre compte que tout être raisonnable aurait choisi l’inverse : dans de telles circonstances, il valait mieux s’approcher de l’humain que du fantôme, non ?

Alors, elle revint sur sa décision et agrippa le bras du gardien. « Un f-f-fantôme ! » parvint-elle à dire, pointant du doigt l’Être Rougeoyant. Très clairement, elle n’avait pas du tout prêtée attention à ce que ce gardien de cimetière avait dit. Et, incrédule, il la regarda un instant. Certainement qu’il se demandait si cette jeune femme ne se moquait pas de lui… Et il dut décider que c’était le cas, car sans plus aucune patience, il lui asséna un sacré coup sur la tête et s’exclama : « C’est ça, et moi je suis Giratina ! Maintenant si tu continues de crier aussi fort, je vais ramener ma bande de fantômes et je vais de faire sortir très vite du cimetière… » Et d’un coup sec, il se débarrassa de la main de la rouquine qui le serrait toujours.

Cette dernière resta pantoise ; que se passait-il ? Elle regarda, tour à tour, le gardien et l’autre… Humain ? Quelque part, son esprit rejetait cette possibilité. Elle l’avait vu. Elle l’avait senti. C’était impossible. Et pourtant, maintenant qu’elle y songeait sérieusement… « Tu… » Elle jeta un regard au gardien qui s’en allait, craignant d’avoir parlé trop fort. « Tu es vraiment humain ? » murmura-t-elle alors. C’était plus une question rhétorique qu’autre chose. Disons qu’elle se sentait légèrement trahie – et bien sûr très idiote. Avec un soupir, elle ramassa sa lampe au sol. Elle se sentait soudainement épuisée par les événements. Tout cela la dépassait encore, pour être toute à fait honnête. Humain, fantôme… Qui était quoi ? C’était le chaos, dans son esprit.

Une apparition s'il-vous-plaît !

June fut prise d’un sérieux doute, lorsqu’elle le vit s’approcher. Puisqu’il était humain, son attitude était un peu… Inquiétante ? Elle ne bougea pas, cependant, comme hypnotisée par l’instant. Et plus il s’approchait, plus il lui semblait qu’il avait le regard d’un prédateur. Elle déglutit avec difficulté lorsqu’il se pencha vers elle, une main sur son cou. Elle se rendait compte que, parfois, les humains pouvaient être terriblement plus effrayants et dangereux que les fantômes. Elle songea amèrement qu’elle n’avait que 27 ans. Elle était en bonne santé – physiquement, du moins – et pourrait vivre facilement encore soixante ans. Alors, elle ne le connaissait pas, elle ne savait pas vraiment ce qu’il voulait… Mais par pitié, que quelqu’un intervienne et la préserve de ce Kaito. Par pitié… Elle ferma les yeux, incapable d’avouer son prénom.

Sa prière dut être entendue dans l’Au-delà car il fut repoussé soudainement. D’instinct, elle rouvrit les yeux et constata avec horreur qu’il saignait. Wow ! Elle n’en demandait pas tant, hein ! J-Juste qu’il recule un p-peu… Elle commençait à fouiller dans ses poches pour trouver un mouchoir quand il se mit à gueuler. Uh ? Elle suspendit son geste, dirigeant son regard vers ceux que l’homme fixait avec fureur. Deux Osselaits. Elle se retourna de nouveau vers l’illusionniste. La scène lui sembla alors se dérouler au ralenti. Plus personne ne bougeait… Tous étaient tournés vers lui, comme des proies qui guettaient leur prédateur. June n’eut plus aucun doute : il allait tous les tuer. Et, sans s’en rendre compte, elle retenait sa respiration de peur de déclencher un massacre…

Jusqu’à ce qu’un nouvel hurlement s’élève. Alors, tout se passa très vite dans la tête de June. Elle sursauta, songeant vaguement qu’elle allait certainement mourir de crise cardiaque ce soir-là. Faisant volteface, elle découvrit le regard méprisant qu’on leur adressait. Elle bégaya quelque chose comme « P-Pardonnez-nous… », l’air visiblement contrit. Puis elle sortit de sa poche tout ce que celle-ci contenait. A savoir, un paquet de mouchoir, une Pokéball et un caillou – oui, un caillou, ne posez pas de question.

Elle jeta la Pokéball sur l’Osselait aux couleurs anormalement pourpres, et – malheureusement pour lui – le caillou sur l’autre. Il la remercierait plus tard lorsqu’il comprendrait que cela signifiait « FUIS. PAUVRE FOU. ». Et puisque visiblement, tout le monde avait décidé de gueuler, elle s’y mettrait aussi. « Personne ne mourra ce soir ! » Alors, elle posa fermement le paquet de mouchoir dans la main de Kaito – parce que tout de même, elle était gentille –, avant de l’enserrer de toutes ses forces, espérant contenir sa fureur suffisamment longtemps pour que les deux Osselaits disparaissent.
Il ne faudrait certainement pas très longtemps à l’homme pour comprendre que la pauvre femme, toute tremblante, ne faisait clairement pas le poids face à lui. M-Mais l’espoir f-fait vivre, non ?

Tentative de capture du chroma, s'il-vous-plaît !
... Aled.

Cela avait marché ? Tandis qu’elle le serrait ainsi, il lui sembla que son aura malsaine avait disparue. Rassurée, bien que toujours tremblotante, elle songea qu’elle pouvait le relâcher à présent. Et soudain, avant même qu’elle n’ait le temps de le faire, il l’enlaça à son tour. Le cœur de la rousse fit un bond dans sa poitrine. Pourtant, elle n’essaya pas de se dégager. Il n’était pas agressif, presque doux. Elle n’irait pas jusqu’à dire que c’était une étreinte chaleureuse, mais… Elle se rendit compte qu’elle ne tremblait plus. Elle n’avait pas peur, alors qu’il était si près et si étrangement menaçant. Stupéfaite, elle se laissait faire. Il y avait un quelque chose de rassurant dans ses paroles. Il était magicien ; cela expliquait beaucoup de choses.

Toutefois, elle ne comprenait pas vraiment. Qui il était, ce qu’il voulait vraiment, et… Pourquoi elle ? Elle sentit son Mimiqui grimper dans son dos. Il n’aimait certainement pas qu’on l’étreigne ainsi – c’était un Pokémon assez jaloux, même si June ne s’en rendait pas vraiment compte. Alors que Kaito la libérait de son emprise, le Spectre déguisé fit luire ses yeux rouges par-dessus l’épaule de sa dresseuse.

June ne disait rien, mais elle contemplait l’illusionniste. Il y avait quelque chose de terrifiant qui émanait de sa personne, et elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Et, en dépit de la peur effroyable qu’il provoquait en elle, elle se sentait poussée par une force magnétique. Cette même force qui l’avait liée au Mimiqui – et qui la lierait aux Spectres, plus généralement. La superstitieuse mettait cela sur le compte de sa Malédiction. Elle acceptait sa peine, croyant à une punition de l’Au-delà.

Alors, cette fois encore, elle renoncerait à sa liberté ? Elle fit descendre son Pokémon de son dos et le poussa vers les Osselaits. « Va t’amuser avec eux, pendant que les grandes personnes discutent… » voulait-elle lui signifier. Et comme il tardait à partir, elle lui donna ses balls, avec lesquelles il aimait tellement jouer. Elle le regarda se traîner vers eux. Il lança une ball sur le pourpre, comme s’il avait l’intention de l’assommer. Uh… Il devait être agacé.

« A quoi… Je servirais ? » Elle avait plongé son regard dans celui de l’Illusionniste. Elle n’osait pas donner son accord. Pourtant, elle était curieuse et un sentiment étrange l’envahissait, dans lequel se confondaient anxiété et exaltation. Au regard de tout ce qu’elle avait vécu dans ce cimetière… Elle se disait qu’à ses côtés, elle ne craindrait plus rien. Pas même les morts. Parce que le plus dangereux, ici, c’était lui. Alors, c’était comme un pacte avec Satan ?

Elle lui tendit la main. « Je m’appelle June. »

Seconde tentative de capture ~

Ce magicien avait-il un don de voyance ? Ou la stalkait-il seulement ? Cela fit frissonner June. Toutefois, l’idée qu’il puisse être devin la rendait un peu admirative, il fallait se l’avouer.
Il cherchait quelqu’un qui puisse l’aider à se faire un nom sur le réseau. Fatalité, il n’y avait pas si longtemps, la rousse et un autre admirateur de Marek Salomon avaient monté de toutes pièces le blog officiel de son fanclub. A cette occasion, June avait beaucoup appris sur ce milieu. Et déjà, elle commençait à se projeter ; elle voyait bien le genre de blog auquel il aspirait. Elle avait même quelques idées pour rendre le tout mystérieux et captivant… Elle hochait la tête machinalement, plongée dans ses pensées. Elle n’écoutait que vaguement, bercée par le son de sa voix. Ce serait une expérience enrichissante, tentait-elle de se convaincre intérieurement.

Et puis… « Attendez… C-Comment ça, vous seriez en prison ?! » N’était-ce pas une confession de sa part ? Etait-il un criminel ? Elle réagissait assez tardivement, mais son cerveau embrumé venait à peine d’analyser cette partie-là de son discours. Alors elle ôta le bras de Kaito de son épaule et fit deux pas en arrière. Erf. Et dire qu’elle s’emballait pour son histoire de blog ! Ah, elle devait être en train de perdre la tête, franchement. Pourtant… Il avait l’air normal, non ? Enfin, depuis que la conversation avait dévié des histoires de fantômes et de magie noire, il lui semblait que Kaito était quelqu’un de tout à fait raisonnable – ou du moins, pas plus fou que la plupart des gens qu’elle avait rencontrés jusque-là.

Elle se mordit la lèvre. De toute évidence, elle s’était embarquée dans quelque chose qui la dépassait. Aussi, une fois de plus, elle se décida à lâcher prise. « OK. Ne me dîtes rien finalement… Je préfère ne pas savoir, je pense. » June, en plus d’être superstitieuse, était d’une grande naïveté pour son âge. Mais elle en avait parfaitement conscience et elle savait se prémunir de ce défaut. Aussi préférait-elle qu’il ne lui dise rien, plutôt qu’il lui raconte un mensonge et qu’elle y croit. Elle préférait préserver ce voile de mystère effrayant qui enveloppait Kaito – et éviter de devenir complice de quoi que ce soit aussi, si possible. Et, surtout, elle croyait au Pardon. Elle pensait avec sincérité que les gens avaient bon fond et qu’ils finiraient par se racheter – elle y croyait car elle-même devait expier sa faute. Alors, finalement, cela importait peu.

Elle regarda autour d’eux. Le cimetière semblait avoir retrouvé son calme, en quelque sorte. Pikachu s’était occupé des Osselaits et avait disparu – peut-être boudait-il. Son regard, contemplatif, se posa de nouveau sur l’illusionniste. « Et donc… V-vous comptiez faire quoi dans le cimetière ? Avant qu’on se rencontre... » Là non plus, elle n’était pas certaine de vouloir connaitre la réponse. Mais un peu de courage, que Diable !

En avant pour une nouvelle semaine ! Merci  

Il y avait décidément bien du monde dans ce cimetière, et certainement qu’elle devait être – avec le gardien des lieux – la plus respectueuse des morts. Les humains parlaient forts, les Pokémons apparaissaient et disparaissaient à tout va. June prit peur lorsqu’un Branette décida de s’en prendre à ses cheveux. Cela lui rappelait de mauvais souvenirs – une fameuse maison fantôme ; tous les spectres étaient-ils aussi joueurs ?

Elle se sentit lasse de ce monde. Les morts avaient bien de la chance… Mais, posant son regard sur l’une des tombes, elle regretta ses pensées. Sur le papier, le repos éternel était tentant. En réalité, elle n’avait aucune envie de se retrouver enfermée dans une boîte froide, incapable de protester lorsque de stupides inconnus lui marcheraient dessus. Elle eut alors une pensée pour Munna. Les Pokémons subissaient-ils le même sort que les humains ? Peut-être qu’elle s’était transformée en Rêve. La rousse espéra que ce soit le cas. « Elle mérite au moins ça… » murmura-t-elle.

Pendant que June se perdait dans ses pensées, la dresseuse de la Branette s’en était allée. Tout était redevenu – une fois de plus – à peu près calme. Elle suivit sans un mot Kaito qui l’emmenait auprès de sa caméra. Il débordait d’un enthousiasme presque naïf. Elle songea qu’il devait être assez jeune, vu sous cet angle, et qu’il n’avait plus grand-chose d’effrayant. Elle se surprit même à sourire avec tendresse – ce qui la fit rougir lorsqu’il braqua l’objectif vers elle. Déjà qu’elle n’aimait pas vraiment être filmée, être prise avec cette expression sur le visage la rendait encore plus timide et honteuse.

« Ah… O-Oui, ça a l’air pas mal. » balbutiait-elle, se concentrant d’avantage sur l’image. En réalité, il était bien dommage que le Funécire ait été chassé par la Branette, un peu plus tôt. Dans un tel décor, la lumière apportait beaucoup à l’ambiance lugubre, que ce soit au travers du Soleil crépusculaire, des lampadaires épars ou encore de petites bougies flottantes. Elle continua : « Et quel tour de magie pensez-vous faire ici, Magicien ? Une disparition ? Une… invocation ? » Elle sentit un frisson parcourir son échine, tandis qu’elle prononçait le mot. Elle se rendit compte qu’étant assistante d’un magicien, il était probable qu’elle se retrouve impliquée dans ses histoires de magies. Et, vraiment, elle se trouva très stupide de proposer des idées d’activités dont elle avait terriblement peur.

June tenta de se rattraper, divergeant rapidement vers autre chose. « A moins que vous ne vouliez que filmer tranquillement les environs et raconter des histoires qui font peur. Mais dans ce cas, je crois que ce serait mieux d’aller dans ce bois… Ah, comment s’appelle-t-il déjà ? Il n’est pas très loin d’ici, d’ailleurs. On raconte qu’elle est hantée par les âmes de ceux qui s’y sont perdus… » Euh, pourquoi disait-elle tout ça ? Avait-elle vraiment envie d’y mettre les pieds ?! Oh que non…

Une apparition, s'il-vous-plait