Je vais voler ! [avec Ekaterina G. Snyder] – réponse n°1
Il était décidé ! Leonard allait de nouveau voir sa petite famille s'agrandir avec l'arrivée d'un ptera et d'un arkeapti. Deux pokemons qu'il réveillerait et qui avait la capacité de voler. L'idée l'excitait et faisait naître un grand sourire sur son visage alors que le Laboratoire se rapprochait de lui. Leonard allait voler !
Il s'arrêta et leva les yeux. Le ciel était bleu et rempli de nuages. Ce genre de nuages qui possédait beaucoup de contrastes dans lesquels on pouvait aisément deviner des créatures fantastiques et autres scènes. Leonard y voyait des ailes et un peu plus loin, là, une forme qui lui faisait penser à l'Arène Vol.
*J'arrive ! *
Il entra dans le Laboratoire et demanda à une personne portant une veste de chercheur où aller pour réveiller ces deux fossiles qu'il montrait fièrement dans ses deux mains. La personne lui montra du doigt une petite pancarte collé à un mur. Il n'avait qu'à suivre ses indications pour se rendre au pôle fossile. Il la remercia et ne perdit pas de temps. Suivre les pancartes ressemblaient soudainement à un jeu de piste menant vers un trésor.
« Bonjour ! »
Il s'approcha d'une femme qui portait elle-aussi une veste de chercheuse.
« J'aimerais réveiller ces deux fossiles. Est-ce que je m'adresse à la bonne personne ? »
Leonard affichait toujours son grand sourire. Les deux fossiles dans les mains, il s'imaginait déjà voler dans les cieux à la recherche du mystère d'Esmeralda. La stari qui lévitait à ses côtés présentement.
Ekaterina se trouvait au laboratoire principal, celui appartenant au Professeur Baobab. Elle avait besoin de changer un peu d'air et on l'avait appelé parce que l'un des chercheurs s'occupant du pole fossile était malade comme un Polarhume et il fallait un coup de main. La future mère ne s'était pas attardée à réfléchir bien longtemps à l'idée, désireuse de se bouger un peu. Ekaterina s'était préparée, prenant Ptiravi et Noctunoir avec elle avant de prendre un taxi direction Nemerya.
Une fois au laboratoire, après avoir salué un peu tout le beau monde, la jeune femme s'était dirigée vers le côté fossiles, s'occupant de vérifier quelques rapports et d'aller jeter un œil à l'état de santé d'un Kranidos fraîchement ramené à la vie. Le petit Pokémon était tout intimidé, reculé dans son coin. Avec l'aide de Ptiravi et de sa douceur, Ekaterina parvint doucement à le détendre et l'amener à visiter les lieux. Après deux bonnes heures, le petit dinosaure bleuté semblait aller un peu mieux et Ekaterina le laissa en compagnie de Ptiravi pour revenir vers l'accueil. Alors, quelqu'un l'interpella.
« Bonjour. »
Fit-elle dans un léger sourire, coulant son regard vers la personne qui venait de lui parler. C'était un jeune homme à la chevelure blanche et aux prunelles teintées de doré. Ekaterina baissa ensuite son regard vers les deux fossiles, les reconnaissant rapidement : un fossile Vieil Ambre et un fossile Plume. Ekaterina releva son regard vers le garçon.
« Eh bien, on cherche à conquérir le ciel ? » Elle croisa ses bras et hocha la tête. « Oui je peux m'occuper de ça. Je suis Ekaterina Snyder, enchantée. »
Elle se rapprocha du garçon et lui présenta une salle un peu plus loin.
« C'est par-ici, venez avec moi. Vous avez déjà fait revenir des fossiles à la vie ? »
Je vais voler ! [avec Ekaterina G. Snyder] – réponse n°2
« Conquér- Non ! Je ne suis pas un colonisateur ni un guerrier. Je veux voler pour découvrir ce qui n'a pas encore été découvert. Je veux voler pour savoir si Esmeralda est tombé du ciel ou vient des abysses. Je- »
Leonard s'arrêta d'un seul coup. Il venait de s'emporter, pris d'un élan passionné pour faire comprendre à la laborantine qui il était.
« Leonard. Leonard Sextant. Merci de m'aider, madame Snyder. »
Malgré ses dix-huits ans et son long voyage sur toute l'île qui lui avait déjà appris beaucoup, Leonard avait encore beaucoup de traits lié à un enfant. Peut-être serait-ce à jamais une partie de sa personnalité. Comme son visage innocent et son sourire qui avait quelque chose de niais.
La laborantine lui présentait une salle. D'ici, il ne pouvait pas savoir ce qu'elle contenait mais le jeune chercheur imaginait déjà une salle remplie de machines impressionnantes qui lui ferait tordre le cou.
« C'est la première fois et je suis plus qu'excité de voir comment ça va se dérouler. Me dire que de ce caillou qui tient dans ma main va en sortir un ptera au moins aussi grand que moi me donne le tournis. Mon côté raison n'arrive pas à trouver d'explication scientifique et donc ça me travaille beaucoup. »
Il y avait aussi la question du temps. Est-ce que le pokemon serait « réveiller » de suite ? Est-ce qu'il y aurait un temps de gestation, un peu comme si la machine devait couver le pokemon en attendant d'un accouchement mécanique ? Beaucoup de questions dans la tête. Mais Leonard savait que le dialogue se faisait à deux et que toutes les réponses arrivaient toujours à un temps donné.
Il y a des fois où la vie est plate, bien rangée dans son placard entre les chemises et les polos, sage comme une image. Des jours où tout se passe comme prévu dans une espèce de morne ennui, à la fois réconfortant et un peu lassant. Le train-train quotidien du quotidien, pas mauvais mais pas extraordinaire non plus. Bref, en un mot comme un cent, la routine.
La journée promettait d'être coule à même ce moule. Réveil à 7h 30, rien d'anormal. Ciel bleu, mais avec quelques nuages comme pour compenser. Le tram vers Nemerya était comme d'habitude bien rempli, mais on aurait pu faire rentrer quelques personnes de plus si besoin. Une fois arrivé chez mon premier élève, je donne deux heures de cours on ne peut plus classique sur un sujet plutôt banal. J'aime bien la trigo remarquez, mais il y a bien plus excitant comme sujet. Les probas, par exemple. Alors oui je sais, je vous en ai déjà parlé, mais j'aime bien radoter sur ça, que voulez-vous. Il faut bien que je m'occupe alors que j'ai une heure à tuer avant mon prochain cours particulier, plus au Nord de la ville.
Du coup, me voilà dehors à me balader au hasard dans les rues de la ville. Je la connais plutôt bien à présent, à force de l'arpenter en long, en large et en travers. Même s'il reste bien sûr des coins qui me sont encore peu familiers. Cependant, la force de l'habitude me pousse subtilement vers les endroits que je connais déjà, et je me retrouve à faire une simple variante de mon parcours habituel. Quand je vous dis que c'est un jour lambda... Lambda, comme le symbole grec utilisé en mathématiques, vous l'aviez vu venir ? Moi non plus remarquez, c'est tellement habituel que je ne remarque même plus ce genre de déformation professionnelle.
Je flâne donc, et je le fais bien. A un moment, je passe non loin du Laboratoire de la ville, mais ne m'y approche pas. Impossible de croiser ce cher Léonard donc, ni cette mystérieuse Ekaterina dont j'ai entendu maintes fois parler dans le journal. Pas de fossile à réveiller, de challenge intellectuel entre Eclipses ni de rencontre. Rien de tout ça, juste la routine. Une opportunité manquée, un non-évènement. Tant pis. Il y a des fois, comme ça...
Ekaterina le mena vers ladite salle, poussant les portes en verre et le laissant passer à son tour. Les lieux étaient impeccables, il y avait une grosse machine dans un coin qui permettait de mettre tout en action pour faire revenir les fossiles à la vie. La jeune femme s'en approcha lentement tout en écoutant les propos du jeune Léonard qui semblait déborder d'excitation, un sourire dessiné sur ses lippes.
« C'est vrai que c'est particulièrement étonnant, moi-même j'ai dû mal à bien m'en rendre compte malgré que j'ai vu ce phénomène maintes et maintes fois. Les chercheurs de la Sylphe SARL sont extrêmement compétents, ce sont même des génies. »
Confia la jeune femme en se détournant vers le plus jeune, un sourire aux lèvres, le regard brillant. Elle vouait une grande admiration aux scientifiques de la Sylphe SARL, ils fabriquaient des machines et des objets tout bonnement incroyables et il fallait avouer que c'était un véritable but, chez elle, de travailler un jour là-bas. Apprendre à leurs côtés, créer de telles choses, c'était bluffant.
« Tenez, vous voyez cette machine ? Elle a été créée par eux. Il faut déposer le fossile là-dedans et en gros, elle reproduit des conditions de vie identiques à celles où le Pokémon en question peut survivre. Il y a aussi une histoire d'ADN, entre autre. C'est très compliqué à expliquer mais c'est un petit miracle. » Elle observa les deux fossiles. « On en possède qu'une malheureusement, vous désirez commencer par lequel ? De plus, sachez qu'il faudra au moins quatre heures d'attente le temps que le changement se fasse. Des fois plus. En attendant, je vous expliquerais un peu comment gérer un Pokémon pareil, ce n'est pas toujours aisé. »
Je vais voler ! [avec Ekaterina G. Snyder] – réponse n°3
*La Sylphe SARL ? *
Leonard ne connaissait pas. Après tout, il s'était toujours vu futur chercheur indépendant. Une espèce de voyageur qui ne rendait de compte à personne et qui revenait de ses voyages avec de nouvelles révélations. Peut-être que ce n'était qu'un rêve ? Peut-être qu'il lui faudrait commencer à chercher une entreprise ?
Ecoutant les explications, il se rapprocha de la machine pour tenter de voir les mécanismes internes. Essayer de comprendre comment ça fonctionnait même s'il n'avait pas les compétences mécaniques appropriées. Ainsi, ça re-créait l'environnement de vie passé. C'était magique !
« Quatre heures d'attente ? Je risque donc d'y passer toute la journée voire une partie de la nuit. Il faudra que je revienne le lendemain ? Je n'ai pas regardé les horaires d'ouverture et de fermeture. »
Un choix devait être fait. Le fossile Vieil Ambre ou Plume ? Il ne fallut pas longtemps pour que le jeune chercheur fasse son choix.
« J'ai très envie de rencontrer le ou la ptera. Donc ce sera le fossile Vieil Ambre, s'il vous plaît. Ce sera sur lui que je prendrais mon envol vers l'Arène Vol. »
Leonard observa la laborantine prendre le fossile sélectionné. Il rangea l'autre dans son sac en bandoulière. Une nouvelle question passait dans son esprit.
« Vous dites qu'il va falloir gérer un pokemon préhistorique ? C'est-à-dire qu'il peut avoir des problèmes de distorsion temporel ? Une espèce de mal de la maison chronologique ? Vous avez vous-même dans votre propre petite famille des pokemons réveillés ? »
« Je crois que le laboratoire est ouvert jusqu'à 21h et ouvre le lendemain aux alentours de 8h ! Si vous ne voulez pas passer votre temps ici, je peux prendre vos coordonnés pour vous contacter un peu avant la fin des procédures et ainsi, vous verrez l'éveil de vos futurs compagnons. »
Proposa la jeune femme tandis qu'elle déposa le fossile vieil ambre au sein de la machine, vérifiant soigneusement les différents branchements et que tout soit réglé pour accueillir un fossile de Ptéra. Elle tourna quelques boutons et arrangea un ou deux fils puis se redressa tranquillement, appuyant sur un bouton qui servait à mettre en route le processus. Ceci fait elle se détourna vers le jeune Léonard, croisant ses bras et l'écoutant avec attention.
« C'est ça, les Pokémon revenant d'un fossile sont souvent très désorientés. Ils ne vivaient pas du tout à la même époque, évidemment, les climats étaient différents, l'air également et la pollution ne les atteignait pas, par exemple. Un Ptéra vivait dans un climat très humide par exemple et il ne trouvera pas cette humidité ici, ni dans la jungle bien qu'elle s'en rapproche. Leurs comportements différent d'un Pokémon vivant de nos jours, ils sont bien plus primitifs, leurs réflexes sont un tantinet plus agressifs pour la plupart, surtout un carnassier comme Ptéra. »
Expliqua longuement la jeune femme, prenant le temps de parler pour être certaine de bien se faire comprendre.
« Il faudra le rassurer, lui expliquer et prendre du temps avec lui pour qu'il s'habitude tranquillement à ce nouvel environnement. Nous vérifierons son état de santé ici lorsqu'il sera revenu à la vie et si à l'avenir vous désirez lui faire passer quelques contrôles, ce sera sans problèmes. » Fit-elle dans un sourire. « Non je n'ai pas de Pokémon réveillés, j'ai autrefois beaucoup travaillé avec eux et pu assister à des éveils. Cependant ce doit être une expérience très enrichissante d'avoir un tel Pokémon à ses côtés. »
Je vais voler ! [avec Ekaterina G. Snyder] – réponse n°4
Le fossile était dans la machine. Il n'y avait plus qu'à attendre.
*Prends ton temps, ptera, pour venir à notre époque. Prends ton temps. *
Ce que disait la laborantine donna un coup de frayeur au jeune chercheur. Des réflexes agressifs. Une créature préhistorique carnassière. N'avait-il pas encore une fois rêvé gentiment pour rentrer durement dans le mur de la réalité ?
« Donc, euh, il restera quelques temps au laboratoire le temps qu'il soit assez « maîtrisé » pour sortir dans le monde extérieur ? J'imagine que vous et vos collègues m'aiderez à l'habituer à sa nouvelle vie ? Parce que, pour être honnête, vous venez de me faire peur en me rappelant les traits caractéristiques des pteras. »
Mieux valait dire la vérité. Tout le monde y gagnerait son temps. Leonard réfléchissait déjà à comment il allait procéder. Ne parlant pas le langage des pokemons, il allait avoir besoin de traducteurs. Il pouvait compter sur Esmeralda, sa fidèle stari. Il pourrait également faire appel à Nadège, la mysdibule aux couleurs yakuza. Elle savait trouver les mots pour communiquer avec les pokemons aux comportements disons enfantins et sanguins. Oui, il n'était pas tout seul.
« Si c'est possible, j'aimerais beaucoup aller voir des pokemons nouvellement réveillés qui se trouvent entre ses murs. Ça me permettrait de me confronter à la réalité pour accueillir ce ptera les pieds sur terre. »
Les pieds sur terre : c'était une expression parfaitement adaptée. Ça lui permis de se réinjecter un peu de plaisanterie dans la peur qui s'insinuait dans son organisme.
« On ne le gardera pas le temps, seulement le temps de t'aider les premières heures si tu le désires. Le temps que vous formiez un début de lien positif par exemple. Je sais que ça peut faire peur mais je me dois de te dire la vérité et les Ptéra sont parfois des Pokémon très agressifs. Bien entendu il existe des différences comme chez chaque Pokémon ! »
Assura la scientifique, bras croisés. Elle ne voulait pas non plus effrayer le jeune Léonard mais il devait tout de même se rendre compte qu'élever un tel Pokémon demandait plus d'attention que pour un Pokémon plus lambda. C'était complètement nouveau cet univers, pour eux. Tout comme ils n'avaient sûrement jamais connu d'êtres humains d'ailleurs.
« Pas de problèmes, viens avec moi. J'ai justement un jeune Kranidos qui est encore intimidé par tout cela, il s'est un peu détendu mais il reste méfiant. Il y a aussi un Dinoclier avec lui qui doit avoir terminé sa sieste. »
Sur ces mots, la jeune femme mena Léonard plus profondément au sein du laboratoire, là où les lieux avaient spécialement été aménagés pour reformer un environnement ressemblant à celui des Kranidos et des Dinocliers. Il faisait plus chaud, plus humide ici et cela se ressentait immédiatement. Ekaterina observa les lieux avec attention jusqu'à apercevoir sa Ptiravi qui courait vers elle en souriant, suivit par un adorable Dinoclier qui s'immobilisa à la vue des humaines. Il recula légèrement, hésitant.
« Voici le petit Dinoclier. Tu veux essayer de t'approcher ? Ce sont des Pokémon paisibles, il n'attaquera pas. »
Je vais voler ! [avec Ekaterina G. Snyder] – réponse n°5
La laborantine excellait dans son travail, d'après Leonard. Elle expliquait sans impatience. Elle avait un charisme. Elle était dans son élément. Oui, Leonard était très content d'être tombé sur madame Snyder pour le guider dans son premier réveil de fossile.
Ils traversèrent le Laboratoire et Leonard fit la connaissance de ces premiers pokemons dinosaires. Il y avait un dinoclier et un ptiravi.
*Un ptiravi ? Ce n'est pas un pokemon issu d'un fossile. Ce serait plutôt un pokemon de Centre Pokemon. *
Dès que les fils se touchèrent à l'intérieur de sa tête, Leonard comprit que le ptiravi faisait partie de la petite famille de la laborantine. Un pokemon parfait pour un travail tel que celui-là. Au final, ça ne l'étonnait pas. Au contraire, c'était d'une logique pure.
« Nadège, sors donc de ta pokeball. J'aimerais que tu vois ça. »
La mysdibule aux couleurs yakuza apparut dans un environnement plus chaud et plus humide. Ce qui lui convenait totalement. Elle découvrit le dinoclier apeuré par tant d'inconnus ainsi que le ptiravi.
« Dans quelques heures, nous accueillerons un ou une ptera dans la famille. J'aimerais donc qu'on prenne ce temps pour connaître les autres pokemons de son époque. Tu es d'accord ? Parfait ! Alors, pourrais-tu aller voir ce dinoclier et essayer de dialoguer un peu avec lui ? Oui ? Tu es la meilleure, Nadège. »
Ce sur quoi Leonard conclut d'un clin d’œil. Il se releva et revint au côté de la laborantine. En regardant Nadège s'approcher doucement du pokemon dinosaure, Leonard s'adressa à la laborantine :
« Je préfère que ce soit elle qui fasse le premier contact. Elle parle sa langue et si il doit avoir des réactions imprévisibles et agressive, elle sera en mesure de les esquiver. Au contraire de moi qui n'excelle pas en pratiques sportives : ah ah ah ! »
Il se gratta l'arrière de la tête, les yeux fermés. Le rire évaporé, il revint à l'interaction entre le dinoclier et la mysdibule. Ça semblait être sur la bonne voie.
« J'ai un carabaffe qui aime faire des plaisanteries et un onix qui excelle dans sa fonction de gardien immobile. Vous croyez que je pourrais avoir besoin du rire du premier et de la défense du deuxième lorsque le ptera se réveillera ? »
Ekaterina observa la Mysdibule qui venait de faire son apparition sur le terrain, ses couleurs n'étaient pas habituelles, signifiant qu'elle était atteinte de chromatisme. A vu de nez, elle semblait avoir un niveau plutôt basique cependant un certain lien semblait la lier à son dresseur. Ce-dernier lui expliqua calmement la situation, clairement et cela fit sourire la jeune femme. Il avait une attitude très positive envers son Pokémon et Ekaterina comprit mieux pourquoi ils semblaient si bien liés. Ptiravi, elle, curieuse, observait avec attention la Mysdibule s'approcher du petit Dinoclier avant de venir, saluant joyeusement l'inconnue à la grande mâchoire.
« C'est une bonne méthode, je fais souvent la même chose avec ma Ptiravi, elle fait un intermédiaire excellent. »
Renchérit Ekaterina dans un sourire amusé, bras croisés. Les Pokémon étaient des compagnons bien précieux, il fallait l'avouer et Ekaterina s'en rendait à présent compte plus que jamais depuis quelques mois. Son regard coula vers le Dinoclier et la Mysdibule, tout semblait bien se passer.
« Hmm... Le Onix serait peut-être de trop au début, il sont très impressionnants et il y a des risques pour que cela réveille l'instinct de rivalité d'un Ptéra. Cependant un Carabaffe détendu et blagueur, ça pourrait être une bonne idée pour sociabiliser l'ancien fossile. »
Songea la jeune femme, son menton calé entre ses doigts, pensives. Elle s'apprêtait à rajouter quelque chose quand un petit grognement fut audible, c'est alors qu'un Kranidos fut visible, se détachant de quelques buissons épais, scrutant les humains avec attention. S'il connaissait Ekaterina, il semblait méfiant avec l'inconnu... Jusqu'à ce que la chercheuse ne présente, au creux de sa main, de la viande séchée. Il poussa un petit cri joyeux et approcha alors sans faire attention à Léonard, venant manger dans la main de la jeune femme.
« Et certains ne résistent pas longtemps à la nourriture ! » Elle se redressa après avoir tapoté gentiment le crâne du Pokémon. « Je pense que vous saurez comment agir lorsque vous verrez le Ptéra éveillé. Selon son attitude, sa manière d'être, de réagir, il faudra s'adapter. »
Je vais voler ! [avec Ekaterina G. Snyder] – réponse n°6
Leonard observait Nadège dialoguer avec le dinoclier et le ptiravi. Tout se passait bien. Les liens se formaient. Il pouvait alors se concentrer sur les conseils de la laborantine. Donc, pas de Gregori et peut-être une intervention d’Arnold. C’était noté !
« De la nourriture ! Mais oui, c’est comme parler un langage universel. Est-ce que vous en auriez pour moi ou est-ce que vous préférez que j’aille en acheter en ville. Je serais revenu sans problème pour le réveil du ptera. »
Il se doutait bien qu’il y avait suffisamment de stock de viande au Laboratoire. Mais Leonard ne voulait pas profiter. Il se devait d’offrir le choix à son hôtesse.
*J’espère qu’il sera facile à apprivoiser. J’aimerais beaucoup qu’il soit un hédoniste du vol et pas un guerrier affamé de chairs fraîches. On va croiser les doigts et attendre ! *
Le monde préhistorique était censé avoir abriter en son sein des créatures aux tailles disproportionnées. Leonard trouvait cela étrange de ne rencontrer que de petits dinosaures. Des pokemons qui étaient moins grands que lui ! Est-ce que la réponse se trouvait du côté des préservations des fossiles ? Les grands n’avaient pas survécu au temps, les morceaux disséminés ici et là ?
« Pardon ? Depuis combien de temps je suis un dresseur ? »
Leonard réfléchit. Il revit son départ à Mirawen. Il se remémora beaucoup de lieux alors qu’il marchait sur les différentes Routes qui parcouraient l’île. Entrecalés entre ces paysages, il se souvenait de la première rencontre avec chacun des membres de sa petite famille. Il avait l’impression d’avoir vécu une vie alors que ça ne faisait pas un an.
« Difficile à dire. La richesse des évènements qui m’ont rencontré ces derniers mois me donnent l’impression d’avoir voyagé l’équivalent de plusieurs années. J’ai commencé mon voyage à Mirawen avec seulement Esmeralda. Ma motivation initiale était alors de savoir si elle était tombée du ciel ou si elle provenait des abysses. Deux territoires que je veux explorer. C’est pour cette raison que j’ai besoin du ptera endormi. Aujourd’hui, me voilà avec une petite famille qui pourrait presque me permettre d’avoir deux équipes complètes. Je crois que les évènements m’ont pris de vitesse et que j’en ai quelque peu perdu le contrôle ! »
Il sourit à nouveau. Les yeux fermés et la main se grattant le derrière des cheveux. Comme s’il était gêné d’avoir aussi bien réussi.
« Pourquoi cette question ? J’ai agi ou dit quelque chose de mal ? Vous avez des doutes quant à ma capacité à accueillir le ptera et l’arkeapti ? »
Fit-elle en extirpant de l'une de ses poches, un petit sachet transparent contenant de la nourriture adaptée au régime carnivore de Pokémon tels que Kranidos ou Ptéra. La jeune femme renfonça ses mains dans ses poches en observant les trois Pokémon dialoguer joyeusement tandis que Kranidos, en retrait et plus intimidé, restait dans les jambes de la chercheuse. Il avait beau évoluer plus tard en terrible carnassier dévorant tout sur sa route, il était la preuve vivante que les Kranidos n'étaient pas tous identiques ! Aux paroles interrogatrices de Léonard, la jeune femme hocha la tête et posa son regard sur lui, curieuse. Était-il donc originaire de Lumiris ? Elle n'avait aucune idée de qui était Esmeralda mais visiblement, elle était pour lui une immense source d'inspiration ! Elle eut un petit sourire tendre, amusé devant l'attitude du jeune garçon qui semblait doux.
« Je voulais savoir si vous aviez un peu d'expérience mais j'ai l'impression que c'est bien le cas ! Ne vous inquiétez pas, vous n'avez rien fait de mauvais. »
Fit-elle en posant une main sur l'épaule du garçon, plongeant son regard dans le sien pour le rassurer, petit sourire aux lèvres. Qu'il se soucie de tout cela était preuve, pour elle, qu'il n'était pas quelqu'un de mauvais. Il serait certainement un très bon guide et dresseur pour les futurs éveillés.
« Vous avez que les Arkéapti ne savent pas voler ? Leur évolution, Aéroptéryx ne sont pas très doués n'ont plus mais ils peuvent le faire. A contrario, les Ptéra sont de véritables maîtres des cieux ! Je suis certaine qu'il vous fera découvrir son monde avec plaisir si vous vous entendez. » Fit la jeune femme, encourageante. « Dans tous les cas si vous avez des questions, des réflexions ou quoique ce soit, je suis toute ouïe. »
Je vais voler ! [avec Ekaterina G. Snyder] – réponse n°7
Leonard remercia la laborantine et rangea le sachet transparent dans son sac en bandoulière. Il fit attention à ce que la viande ne soit pas écrasée ou qu'elle se renverse parmi ses notes. Puis il observa à nouveau la conversation entre les trois pokemons.
Mais son attention se porta sur le kranidos qui restait dans les jambes de la laborantine. Si tous les pokemons se réveillaient dans cet état d'esprit, Leonard n'avait aucun soucis à se faire. Il s'agenouilla et ouvrit son sac en bandoulière pour en retirer le sac qui contenait les petits morceaux de viande. Dès qu'il ouvrit le sac, il remarqua que les narines du kranidos avait tout de suite humé l'odeur. Il sourit encore plus lorsque ses yeux s'agitèrent : une partie de son être était encore trop timide tandis que l'autre avait très envie d'avaler ces petits morceaux fort délicieux.
« Tiens ! C'est pour toi. »
Leonard lança gentiment le morceau de viande qui fut gobé rapidement. A une vitesse qui surprit Leonard. Puis il tendit sa main, le dos en avant pour signifier qu'il ne voulait rien lui faire. Le kranidos regarda la main. Était-ce une menace ? Peut-être. Dans le doute, il préféra rester dans les jambes de la laborantine, en sécurité.
« Encore très timide malgré l'attrait de la viande. Mais je vois qu'il serait assez facile de l'apprivoiser. »
Le soulagement l'envahit lorsqu'il reçut l'approbation de la laborantine. Elle devait en avoir vu des hommes et des femmes être confrontés à des réveils. Donc elle parlait avec expérience. Pour cela, Leonard la remercia. Encore une fois en fait, après l'épisode du petit sachet de viande.
« Quoi ?! »
La surprise fit élever la voix sans contrôle.
« C'est vrai ? Un arkeapti ne sait pas voler ? Mince, moi qui me voyais déjà voler dans les airs avec lui à mon côté. »
Les sourcils froncés, Leonard réfléchissait aux conséquences de cette nouvelle information. Est-ce que cela allait changer sa stratégie ? Non, il y aurait toujours le ptera sur lequel il pourrait grimper pour s'envoler. De ce point de vue là, aucun problème. Et de toute manière, il n'était pas question d'agrandir sa petite famille en fonction de leurs talents.
« Pas de problème. Ce n'est pas grave s'il a des difficultés à voler. Ça ne jouera pas sur mon affection ou sur celle du reste de ma petite famille. Sans compter que le ptera et l'arkeapti pourront s'épauler les premiers temps, étant donné qu'ils viennent de la même époque. »
Oui, il devait faire revenir l'arkeapti. En fait, s'il y avait réfléchi avant, il l'aurait sûrement réveiller en premier. L'apprivoiser serait probablement plus facile. Et avoir un compagnon si âgé pour accueillir le ptera aurait été un avantage. Mais la machine était lancée. Il n'était pas question de revenir sur le passé.
« Pour le moment, je n'ai plus de questions. J'en aurais probablement lorsque le ptera se sera réveillé. Mais en attendait, je vais vous laisser travailler. Vous devez avoir autre chose à faire que faire du baby-sitting avec moi. Si ça ne vous dérange pas, je vais attendre ici et observer les pokemons réveillés ? »
Spoiler:
Je ferais bien une ellipse pour aller directement au réveil du ptera ! ;)
« Mais son évolution pourra voler, ne craignez-rien. »
Renchérit la jeune femme dans un sourire, amusé par l'attitude de Léonard. Les Aéroptéryx avaient eux aussi un peu de mal, devant courir sur quelques mètres avant de pouvoir s'envoler mais ils y parvenaient. Dans tous les cas, ils ne faisaient pas les meilleurs Pokémon pour profiter des cieux. Enfin ! Ce Arkéapti n'avait rien à craindre, Léonard paraissait être quelqu'un de doux et de compréhensif, les choses se passeraient sûrement bien.
« Très bien alors je vous laisse ici avec eux, ils sont adorables ces deux-là et Ptiravi restera avec vous, je ne m'inquiète pas trop. Je viendrais à vous lorsque le processus sera terminé... Vous me confiez le fossile d'Arkéapti ? Je le mettrais quand Ptéra sera éveillé. »
Ceci fait, la jeune femme repartit de son côté pour poursuivre ce qu'elle faisait préalablement, confiante en Ptiravi. Elle était douée dans le social, pour désamorcer les problèmes et en plus, elle tapait fort quand elle le voulait ! Alors tout irait bien.
**
Les heures étaient passées et tout était terminé. Le Ptéra était renfermé dans une Pokéball toute neuve et la jeune femme la récupéra avant de déposer le fossile Plume dans la machine, vérifiant le tout avant de s'éloigner. Elle déposa la Pokéball à l'un de ses collègues qui l'analysa ou plus précisément, analysa ce qu'elle renfermait ; un Ptéra en excellente santé ! Bien, aucun problème ne semblait ternir ce réveil, c'était très bien. Ekaterina récupéra la Pokéball puis alla trouver Léonard.
« Monsieur Sextant ? Voici la Pokéball de votre Ptéra, je vous la confie, vous pouvez l'appeler dès maintenant mais avant, je vais sortir Kranidos et Dinoclier de là. »
Mieux valait qu'il n'y ait pas d'autres Pokémon pour le moment, le temps de voir comment se comportait le dinosaure ailé. Ekaterina, aidée de Ptiravi, mena les deux petits Pokémon dans leurs coins pour dormir puis fermèrent derrière eux avant de revenir. Discret et invisible, le Noctunoir de la jeune femme se tenait là, prêt à réagir si quelque chose se passait.
« Je reste non loin pour intervenir si les choses se passent mal. Vous êtes prêt à rencontrer votre nouvel ami ? » Demanda Ekaterina dans un fin sourire.
Je vais voler ! [avec Ekaterina G. Snyder] – réponse n°8
Elle était dans ses mains. Ça paraissait irréel. Il avait trouvé un caillou au fin fond de l'océan et cela allait se transformer en un pokemon de chairs et de sang. La science était incroyable !
« Oui, oui. »
Il répondit sans vraiment avoir entendu ce que la laborantine lui avait dit. Quand il revint à la réalité, il découvrit que le dinoclier et le kranidos n'étaient plus là. Son esprit logique comprit alors à quoi il avait répondu.
« Bon, et bien il est temps de faire les présentations. »
Il y eut tout de même un petit instant de doute. Allait-elle être maléfique ? Son estomac allait-il être plus fort que sa raison ? Et si lancer cette pokemon était une erreur ? Mais très vite, l'esprit positif du jeune chercheur reprit le pas. Tout pokemon était bon et donc, ce ptera serait bon également !
La pokeball s'envola dans les airs. Elle s'ouvrit et libéra une énergie rouge qui prit alors la forme d'un pokeball d'une autre ère. Le ptera nouvellement éveillé avait les pieds ancré au sol. Ses yeux essayaient de comprendre où il se trouvait. Son esprit ne semblait pas encore avoir assimilé le fait que ses ailes pouvaient lui permettre de voler.
« Bonjour. »
Leonard s'approcha doucement du ptera, sans gestes brusques. Il s'arrêta à bonne distance et regarda Nadège (mysdibule) qui accompagnait ses pas.
« Je m'appelle Leonard. Et elle c'est Nadège. Nous sommes enchantés de faire ta connaissance. »
Leonard tourna à nouveau son regard vers Nadège et lui fit un petit signe de tête. C'était à elle d'intervenir. Après une légère hésitation en faisant face au dinosaure ailé qui mesurait pas loin de deux mètres.
*Je te fais confiance, Nadège. Tu as la fibre relationnelle. Tu l'as prouvée maintes et maintes fois. *
La mysdibule aux couleurs yakuza s'approcha du ptera qui observait cette étrange plante capable de mobilité. Ses yeux cherchaient toujours à comprendre ce qui se passait. Son corps essayait également de comprendre pourquoi la température était plus fraîche et pourquoi le vent ne soufflait pas sur son corps. Etait-il enfermé dans une prison semblable au vrai monde ?
Nadège conversait avec le ptera. Enfin, il semblait plutôt qu'elle monologuait. Le ptera semblait toujours plongé dans des questions intimes dont les réponses ne lui parvenait pas.
Alors la folie la prit !
*Quoi ?! Mais qu'est-ce qu'il lui arrive ? *
Le ptera poussa un cri qui sonnait très triste. Puis son corps découvrit que ses bras avaient des membranes. Elle agita les bras, créant des rafales d'air. Nadège en fut la première victime et fit quelques pas en arrière. Sa couette pleine de dents passa devant sa tête : et pour servir de pare-vent et pour se préparer à se défendre si besoin.
« Madame, qu'est-ce qu'il se passe ? Est-ce que je peux faire quelque chose ? »
Le ptera nouvellement éveillé n'était pas un « il » mais un « elle ». Ce que les yeux profanes de Leonard n'avait pas vu. Le cri qu'elle avait poussé n'était pas celui d'une créature énervée mais celui d'une désespérée. Il y avait la perte de son compagnon ou peut-être de son enfant. Avec ses nouvelles informations, peut-être qu'il trouverait une marge de manœuvre ?
Silencieuse et observatrice, Ekaterina restait à petite distance ; son starter se trouvait à ses côtés, aussi silencieux qu'elle. Le grand Spectre chromatique était prêt à intervenir s'il le fallait et Ekaterina savait qu'elle pouvait compter sur sa grande puissance. Pour le moment sous leurs yeux, Léonard venait de libérer le Pokémon fossilisé qui semblait s'avérer être une femelle, selon les observations de la jeune femme à l’œil aguerrit. La scientifique laissa les choses se faire, la Mysdibule sembla être désignée pour entamer un premier contact.
Soudainement, un cri de désespoir retentit. La Ptéra se mit à s'agiter dans tous les sens, déclenchant de puissantes rafales d'air en faisant claquer ses mâchoires, hurlant son désespoir à qui voulait l'entendre. Noctunoir se plaça pratiquement devant sa dresseuse, prêt à parer si une attaque approchait trop de la jeune femme qui s'approchait un peu de Léonard.
« C'est un nouveau monde pour elle-ici, elle ne connait plus personne ; où sont ses proches ? Son éventuelle famille ? Rien ne lui est familier. Imagine-vous te réveiller après des années dans un monde complètement inconnu ; comment réagiriez-vous ? »
Expliqua calmement la jeune femme, posant ses prunelles dorées sur le jeune homme. Elle restait assez neutre tandis qu'en face, la Ptéra était complètement désorientée, perdue. Ekaterina avait vu ça de nombreuses fois, c'était bien normal comme réaction après tout ; le coup était très dur à encaisser.
« Peut-être se souvient-elle de ce qu'elle a vécu avant de se retrouver ainsi... Entendez-vous ses cris ? C'est de la tristesse. Il n'y a pas grand-chose à faire pour le moment, il faut la laisser se fatiguer et se calmer, ensuite, il faudra lui parler, la rassurer, lui expliquer. La transition n'est jamais simple. »
Conclu la scientifique dans un petit soupire, bras croisés, scrutant la Ptéra dans un air tranquille. Elle se fatiguerait rapidement sous le coup des émotions, normalement.
Je vais voler ! [avec Ekaterina G. Snyder] – réponse n°9
La ptera nouvellement éveillée volait de façon chaotique. Elle donnait beaucoup trop de puissance dans ses battements d'ailes. Elle était affolée et s'épuisait à grande vitesse. Sans compter qu'un fossile tout juste sorti de la machine ne devait pas avoir regagné toute l'énergie qu'il avait voilà des centaines et des centaines d'années auparavant.
Nadège, la mysdibule aux couleurs yakuza, comprenait la tristesse dans les cris. Elle savait que ses mots étaient hors de portée de la ptera. Ses mots étaient balayés par les rafales de vents. Alors elle fit l'unique action qu'il y avait à faire. Elle s'assit sur les jambes comme les japonaises. Elle posa ses mains sur sa robe et courba la tête. Ses yeux étaient fermées.
Leonard ne savait pas quoi faire. Pendant un temps, il appela la ptera. Il lui demanda de se calmer. Ils étaient là pour elle. Ils étaient sa nouvelle famille. Mais rien n'y faisait. En voyant ensuite le comportement de la laborantine et de la mysdibule, il sut qu'il devait faire pareil. Prendre son mal en patience.
Enfin la ptera atterrit. Elle soufflait bruyamment. Elle jetait des regards sur les humains et sur les pokemons. Sa conscience se réveillait. Elle commençait à comprendre. Et c'était la voie vers l'adaptation nécessaire et obligatoire. Ses ailes battaient encore l'air mais les mouvements étaient lents. Presque des gestes nerveux. Une façon de rester dans l'action et non dans la réflexion.
Alors Nadège ouvrit les yeux et se releva lentement. Elle marcha du même rythme et put se rapprocher de la ptera sans que celle-ci ne s'affole ou fuit. Le dialogue commença vraiment. La ptera arrêta de battre des ailes. Sa tête se baissa alors qu'elle racontait ses derniers souvenirs. Des larmes perlèrent à ses yeux. Nadège savait écouter. Elle trouvait les mots. Elle prenait son temps.
Finalement, elle se retourna vers Leonard et lui fit signe de s'approcher. Déglutissant un peu difficilement, Leonard jeta un dernier regard vers la laborantine. Mais il n'avait pas besoin de son assentiment. C'était juste la petite poussée nécessaire. Le placebo. Alors il marcha vers la prédatrice. Non, il se corrigea mentalement. Il se dirigea vers la mère attristée, vers le nouveau membre de sa petite famille.
Le dos de la main présenté, il s'arrêta à quelques mètres de la ptera. Il avait parcouru la partie de son chemin. Pour que la relation se créer et fonctionne dans les deux sens, la ptera devait elle aussi faire sa part du chemin.
Plus les minutes s'écoulaient et plus la Ptéra cessait de voler partout, d'attaquer et se débattre. Elle se posa et fut accueillit par Nadège qui était un exemple de patience, de douceur et de compréhension. C'était exactement de cela dont avait besoin la Ptéra pour s'apaiser, parler et trouver un repère, quelqu'un sur qui compter. Ekaterina observa la scène silencieusement, laissa de temps à autre son regard glisser sur Léonard pour observer l'expression de son faciès. Un instant, leurs regards se croisèrent et alors, il avança vers la Ptéra.
Ekaterina observa la scène et derrière elle, Noctunoir se tenait prêt à agir si quelque chose n'allait pas. Il était doux et lent, ne faisant aucun geste qui pourrait inquiéter la Ptéra et lui présenta le dos de sa main. Elle sentit certainement qu'il ne lui voulait aucun mal et, visiblement apaisée, la Ptéra eut une excellente réaction. Bien, tout s'était bien passé finalement. Ekaterina sourit à Léonard et la dénommée Sophie avant de s'éloigner, laissant Noctunoir veiller pendant qu'elle allait voir comment cela se passait pour le fossile d'Arkéapti.
La chercheuse s'éloigna avec Ptiravi, se rendant dans la salle adaptée à la réanimation des fossiles. C'était terminé ! Elle récupéra la sphère tricolore renfermant le dernier fossile et adressa un regard doux à Ptiravi qui semblait toute heureuse et avide de curiosité. C'était la première fois qu'elle assistait à tout cela et visiblement, elle aimait beaucoup. Ekaterina reprit sa marche et s'avança vers le parc fabriqué, restant à distance de Léonard et Ptéra pour ne pas inquiéter cette-denière.
« Léonard ? Voici la Pokéball renfermant Arkéapti. Je vous conseille de rappeler Ptéra avant de libérer Arkéapti et de créer un début de lien avec. »
Je vais voler ! [avec Ekaterina G. Snyder] – réponse n°10
La voix de la laborantine fut comme un réveil pour Leonard. Il fut tiré de ce nouveau rêve qu’il vivait avec le pokemon préhistorique. C’était si irréelle de se trouver en face d’une ptera qui avait traversé les siècles et qui allait devoir se familiariser avec toute sa petite famille. Un peu effrayant mais diablement excitant !
« Pardon ? Ah, oui, bien sûr. »
Un grand sourire précéda l’au-revoir.
« Sophie, va te reposer dans la pokeball. Nous nous reverrons très bientôt et nous explorons les cieux tous les deux, d’accord ? Ce sera extrêmement intéressant ! »
Nadège et ses couleurs yakuza fit part également de quelques derniers mots. La tête du pokemon préhistorique se baissa et les fronts des deux pokemons se touchèrent. Puis la pokeball s’ouvrit et l’imposante ptera disparut dans une aura rouge.
Leonard se retourna vers la laborantine et reçut la pokeball contenant le deuxième fossile qu’il avait confié au laboratoire. Dedans se trouvait un petit pokemon qui l’accompagnerait lors de ses envolées aériennes. Dans sa main, la pokeball était lourde de tant de questions : quel caractère aurait le pokemon préhistorique ? Est-ce que ce serait une femelle comme Sophie ? Sera-t-il heureux d’être réveillé dans ce nouveau monde ? Curieux, effrayé ? Un grand sourire étira son visage. Les questions allaient se matérialiser sous son nez pas plus tard que maintenant.
L’arkeapti nouvellement réveillé se tenait face à Leonard et Nadège. Il était un poil plus petit que la mysdibule. Il se tenait droit comme Leonard. Ses ailes le long de son corps comme les bras de Leonard. Il tourna la tête pour s’adresser à la laborantine :
« C’est normal qu’il soit silencieux ? On dirait qu’il »
Le petit oiseau préhistorique avait tourné la tête dans la même direction que le jeune homme. Ce dernier ne l’avait pas remarqué mais Nadège haussa un sourcil. Leonard s’était arrêté de parler car il avait remarqué que la laborantine avait réagi à un mouvement du petit oiseau préhistorique. Il avait retourné la tête. Tout comme l’arkeapti.
« Euh… »
Il leva lentement son bras. L’arkeapti leva son aile. Leonard agita sa main pour lui faire coucou. L’arkeapti agita ses plumes dans le même mouvement.
« Quelque chose s’est passé dans la machine ? On dirait que son cerveau est… disons, ralenti. Il se prend pour un mr mime ? »
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