Tes lunettes sur ton nez, aujourd'hui tu te repose, tu prends enfin ton temps. Tu marches tranquillement dans ce drôle de petit village à l'odeur de thé. Tu aimes cette senteur, elle te rappelle ta maison à Sinnoh. Ta mère boit énormément de thé et ton père du café. Ta maison était remplit de cette odeur de théine et caféine que tu adores encore aujourd'hui. Ce village te fait juste penser à eux et ils te manquent. Tu as beaux les appelés et leur dire que tout va bien, rien ne remplace la chaleur d'un véritable foyer et d'une famille. Cette nostalgie grandit en toi et un doux sourire se dessine sur ton visage. Sergent perché sur ton épaule ne fait que mâchouiller une de tes mèches de cheveux en silence. Il adore de décoiffer et tu as appris à le laisser faire.

Tu entres dans un petit café habillé d'un simple sweat-shirt coloré un peu trop long et d'un leggings noir. Tes cheveux sont pour une fois détaché et tu t'installes au bar tranquillement demandant une simple tasse de thé. Les serveurs t'invitent à t'asseoir à une table et tu t'exécute. Sauf que tu trébuches légèrement et tu fais trembler une table voisine ce qui a pour effet de renverser la boisson chaude d'un homme assez âgé sur la table. Tu te sens mal et tu t'excuse rapidement.

▬ Veuillez m'excuser ! Je vous recommande tout de suite votre boisson.

Fais tu confuse tout en demandant aux serveurs d'apporter la même boisson que tu as renversé sur la table du vieil homme. Tu es un peu maladroite quand tu t'y mets. Tu prends des serviettes en papier que tu as demandé aux serveurs et tu essuie un peu la table comme tu le peux. Une gentille serveuse finit ton travail maladroit avec un véritable torchon et tu ne cesse de t'excuser.

▬ Je suis désolée du dérangement.

Fais tu au vieillard en baissant légèrement les yeux gênée et confuse de tes actions. Tu es ridicule et tes joues prennent une teinte rouge sous l'embarras que tu crées. Tu te sens nulle et empotée. Tu lâches un petit soupire désespérée envers toi même. Tu veux juste aller te cacher... tu n'as pas l'habitude d'être aussi maladroite.

Tu regarde le grand-père en face de toi et il te dit de te calmer un peu. Il n'a pas tout à fait tord. Tu reprends ta respiration doucement et finit par reprendre contenance. Tu as la sale manie de paniquer pour tout et rien mais heureusement pour toi que ta personnalité énergique et festive, te fait vite reprendre tes moyens.
Tu ne fais qu'acquiescer aux paroles d'Albert Claudio... ce nom te dis vaguement quelque chose. Même ton Pijako semble curieux. Même plus que curieux. Une fois installer à la table avec le gentleman, ton pokemon vole pour se poser sur l'épaule du vieil homme.

▬ Juju. Juju.

Dis doucement l'oiseau pour attirer ton attention en agitant un peu les ailes. Il à l'air de se souvenir de quelque chose que tu n'arrives pas très bien à te remémorer. C'est étrange... Tu as l'impression que cette personne t'es familière et lointaine à la fois. Tu ne sais pas trop quoi penser de la situation. Tu as l'impression qu'il manque une pièce à ton puzzle.

▬ Judith Jones. Enchantée, Albert.

Dis tu en un petit sourire au bout de tes lèvres tout en remettant tes lunettes sur le bout de ton nez. Vos boissons chaudes arrivent et tu souris comme une enfant. Ce village est reposant et tu ne dis pas non pour changer d'air. Mais quelque chose te chagrine... cet homme... tu as l'impression de le connaître sans réellement le connaître. Albert... Tu repasses tous tes souvenirs dans ta tête comme si ta vie était un film mais ils en manquent certains et c'est normal puisque tu étais petite à l'époque. Mais pourquoi ce nom te dis quelque chose... pourquoi es tu actuellement tracassée pour si peu.
Sergent lui, réclame quelques caresses à Albert comme s'il le connaissait depuis toujours alors que non. Enfin... tu ne t'en rappels pas. D'accord ton Pijako est sociable mais il ne réclame pas des caresses à tout le monde ainsi. Tu ne trouves pas de raisons logiques à tout cela.

▬ Sergent, sois sage, s'il te plaît. Je suis désolée, s'il vous embête. D'ailleurs, tutoyez moi, je me sens mal à l'aise de me faire vouvoyer ainsi.

Lâches tu en un sourire. Tu souffles doucement sur ton thé avant d'en boire une petite gorgée. Ton palais et tes papilles sont ravis de sentir ce doux goût sucré et un peu amer à la fois. Le mélange est excellent et te remplis de joie. Ton sourire sur tes lèvres ne te lâche pas d'une semelle bien que tu te poses toujours des questions sur le gentleman avec lequel tu es assise actuellement. Il a un jolie costume qui lui va à ravir. C'est rare de voir des gens si élégants, tu les admire. Toi qui ne sais même pas t'habiller correctement.

C'est avec un sourire sur ton visage que tu partages cet instant avec ce vieil homme dans ce petit café. Pijako reste sur l'épaule du monsieur sans réellement t'écouter. Bon, si cela ne dérange pas Albert, tu es rassurée. Tu ne veux pas importuner ce pauvre homme que tu as déjà dérangé en versant sa tasse un peu plus tôt. Tu t'en veux un peu tout de même... tu lui paieras sa boisson chaude en sortant du café tout à l'heure sans qu'il le sache. Ce n'est pas un mauvais plan puis cela te permettra de faire disparaître ce brin de culpabilité que tu as.

▬ Ce n'est rien, prenez votre temps pour vous y habituez.

Sergent profite des caresses du grand-père en silence. Étrangement, il à l'air de respecter Albert sans que tu ne comprennes la raison. Mais c'est pas bien grave, pour le moment tu n'y fais pas plus attention que ça. Tu profites de ce moment de détente et de calme ainsi que du parfum du lieu qui embaume petit à petit ta chevelure châtaigne. Tu apprécies ce lieu... tu reviendras sûrement ici pour te détendre les jours de congés. Tu te sens réellement apaisé en ce charmant lieu.

Puis, le gentleman te pose une drôle de question. Tu le regardes interrogative et tu ris un peu sous sa réaction. Il exagère un peu sur ses paroles. Lui aussi apparemment essaye de se souvenir de quelque chose tout comme toi. Au moins, vous êtes deux dans ce cas là. Mais Sergent à l'air d'en savoir plus que vous deux... si seulement, il pouvait réellement parler, il pourrait vous dire ce drôle de lien qu'il y a entre ce vieil homme et toi.

▬ Ne vous inquiétez pas pour si peu. Je suis originaire de Sinnoh plus précisément Floraville. Sergent vient de là-bas aussi, mon père revenait du travail quand il l'a ramené mais je ne me souviens plus trop comment ni pourquoi... j'avais 5 ans alors mes souvenirs sont assez flous.

Avoue tu au vieil homme. Sergent te regarde droit dans les yeux quand tu racontes ce souvenir et pointe du bec Albert. Il essayes de te dire quelque chose. Albert aurait un rapport avec ton pokemon ? Tu essayes de voir cette possibilité... tes souvenirs sont assez vagues mais tu essayes de te rappeler de ce jour là.
Tu avais 5 petites années et tu sortais chez toi en furie pour accueillir ton paternel. Il y a un couple avec lui, un peu plus âgé. Un monsieur qui a un drôle d'oiseau dans les mains et le donne à ton père qui te vois et te confie le pauvre perroquet en détresse avec son aile blessé. Cependant, curieuse comme tu es, tu étais restée un peu pour participer à la conversation d'adulte qu'ils ont eux. Ton père t'avais présenté du coup à ce couple et tu étais contente de découvrir de nouvelles personnes. Mais les visages sont vagues, les noms... tu ne t'en souviens pas aussi bien que cela. Tu es frustrée... Tu n'arrive pas à te souvenir des visages de ces personnes.

▬ Permettez moi de vous dire, que j'ai l'impression que l'on s'est déjà rencontré, il y a longtemps... mais peut-être que c'est juste une impression... je ne sais pas quoi en penser.

Admets tu en regardant Albert avant de prendre une gorgée de ton thé. Tu es pensive. Tu n'arrives pas à te rappeler exactement de la scène et tout cela te perturbe. Est ce Albert qui a trouvé Sergent ? En tout cas, ça expliquerai beaucoup de chose.

Tu lances un sourire bienveillant au vieil homme en face de toi. Votre différence d'âge fait qu'au moment de cette rencontre aucun de vous deux ne s'en rappelle précisément. Seul Sergent à l'air de savoir ce qui c'est réellement passé. Si seulement il pouvait parler... Tu regardes ton oiseau sur l'épaule d'Albert et tu restes pensive face à tout cela.
Ton perroquet bat des ailes pour arriver près de toi et fouille dans ta poche pour en sortir ton pokénav. Il appuie sur quelques touches avec dextérité. Tu sais qu'il sait bien se servir de cet objet. Cet oiseau est plus intelligent qu'il en à l'air.

▬ Juju ! Juju !

Dit il pour attirer ton attention. Tu regardes une photo que Sergent te pointe du bec sur ton Pokénav. C'est vrai que tu avais quelques photos de ta première rencontre avec lui. Sur la photo, il y a ton père accroupi près de toi avec le petit oiseau dans les mains qui a un bandage. Tu as un sourire jusqu'aux oreilles mais aucun indice sur Albert. Tu remontes un peu et là, tu vois... Tu vois cette petite photo avec une jolie dame qui te met doucement dans les mains le petit perroquet. Tu t'en souviens que très vaguement... Mais cette dame était bienveillante et gentille. Elle avait un jolie sourire et tu te disais que tu voulais devenir aussi douce qu'elle quand tu serais grande. Cependant, à la place tu es devenue une policière hyperactive amoureuse des pokemons et du parkour.

▬ Albert, regardez. C'est une photo de l'époque, j'avais oublié que je l'avais. Elle vous dit quelque chose ?

Dis tu en faisant glisser le petit appareil sur la table pour le montrer au vieil homme. Il savait sûrement quelque chose sur cette jolie dame. En tout cas, tu l'espères de tout ton cœur. C'est le seul indice que tu as à disposition.
Tu observes la réaction du vieillard et soudain un déclic te surviens. Albert est plus âgé mais toi aussi. Tes souvenirs sont flou mais... mais... Cet homme est le même. Tu en persuadé. Tu n'as rien pour le prouver mais maintenant que tu y repenses... Tu étais haute comme trois pommes, ton père avait prise cette photo et à l'époque, tu étais encore plus sociable que maintenant et tu avais beaucoup parlé avec le couple comme s'il s'agissait de tes voisins ou amis. Tu avais même été très impressionnée par leur fille qui partait en voyage. C'était pour ça qu'ils étaient là, pour la voir... Tu as du les laisser partir voir leur enfant mais tu te souviens bien que tu étais un peu triste car ils étaient gentils avec toi et ils t'avaient écouté jusqu'au bout avant de s'excuser et s'en aller. Ton père les avait même invité à dîner mais ils avaient poliment refuser. Tu les croisais de temps en temps jusqu'à ce qu'ils partent de Sinnoh. Mais ce sont eux qui ont trouvé bébé Sergent et qui l'ont sauvé d'une mort certaine.

▬ En fait... Albert. Je crois me souvenir de certaines choses. Vous avez une fille n'est ce pas ? Vous étiez venu à Sinnoh lui rendre visite avec votre femme et c'est là qu'on s'est croisé. Mon père est policier. Ce jour là, il portait son uniforme et je rentrais à la maison avec lui comme il venait me chercher de l'école. C'est à ce moment là qu'on s'est vu. J'avais les cheveux assez court à l'époque car je faisais n'importe quoi avec. Votre femme avait un bébé pokemon dans les bras blessé, déshydraté et affamé et elle ne savait pas quoi en faire. C'est là que vous nous l'avez confié.

Dis tu en pointant Sergent du doigt qui a bien grandit depuis. Puis, tes expériences capillaire... quelle blague ! Tu te souviens que tu t'étais coupé les cheveux seule pour enlever un chewing gum coincé dedans mais c'était une catastrophe capillaire. Ta mère les avait égalisé pour que tu ressembles un peu à quelque chose. Puis, après tu as longtemps porté les cheveux jusqu'au cou avant de te décider de les laisser long par fainéantise plus qu'autre chose d'aller chez le coiffeur.

Tu regardes Albert avec bienveillance. Ta mémoire te joue des tours car tu étais toute petite mais lui a vieillit aussi. C'est rencontre fortuite est un peu ridicule. Tu te sens gênée de lui rappeler tout ceci... Tu ne sais pas trop quoi penser de ça. Est ce le hasard ? Le destin ? De te faire rencontrer cette personne que tu as connu, il y a une bonnes vingtaines d'années maintenant.
Tu t'interroges sur le sens de tout cela même si en vérité, il n'y a rien à se questionner. La vie est ainsi faites. Tu croises et recroises des gens au hasard dans ta vie. C'est étrange mais c'est ainsi.

▬ Oui, il a bien grandit et changé maintenant.

Dis tu en répondant au vieil homme en face de toi. Tu finis ta tasse de thé en l'écoutant attentivement et tu souris. Ton père leur donnait de tes nouvelles. Cela ne t'étonne qu'à moitié. Il a toujours été fier de toi et de tes choix dans la vie bien que des fois, tu n'ais pas fais les meilleurs. Tu suis ta propre voie sans reculer même si tu as des doutes dans ce que tu fais. Aaah... Des fois, tu veux redevenir une fillette innocente avec des étoiles plein les yeux pour un oui ou pour un non. Tu veux avoir la liberté que tu avais autrefois c'est peut-être pour ça que tu continues toujours de te défouler en faisant du free run.
Tu cours après quelque chose d'invisible qui ne tiens qu'à toi. Tu recherches cette liberté sauvage... tu es une lionne en cage qui brise les barreaux pour s'enfuir autant de fois qu'elle le peut. Tu ne veux pas retourner dans le cirque de la société. Tu veux faire la justice à ta façon mais tu as trop de principes pour désobéir aux lois et aux règles de ce monde qui t'emprisonne, un peu plus chaque jour. Tu ne veux juste pas tomber dans la routine.

▬ En tout cas, c'est un plaisir de vous revoir après 20 ans.

Dis tu à Albert tandis que Sergent profite de la caresse du vieil homme. Il le regarde un peu et il s'envole jusqu'au Jukebox un peu plus loin. Tu te retournes un peu inquiète de ce qu'il va faire et le perroquet pianote sur la console pour mettre une vieille chanson que tu apprécies.
Tu te souviens des goûts de ton père pour le romantisme et les vieilles chansons. Tu avais pris ça de lui. Le pokemon commence à fredonner la rythme de la musique en volant et se posant sur la table. Il chantonne et marmonne quelques paroles. Tu souris amusée et fredonnes doucement avant de bien vite t'arrêter sinon tu vas finir à contre temps, comme d'habitude. Tu es vraiment nulle pour chanter mais danser, ça va, tu peux le faire correctement.

▬ Juju ♪

Chantonne le pokemon vol. Il veut danser avec toi mais tu te sentirais bien vite ridicule surtout que normalement ça se danse à deux ce genre de choses. Faire un duo, seule... c'est pas trop ton truc bizarrement. Mais une idée te vient en tête un peu trop rapidement. Bon... peut-être qu'il n'acceptera pas mais ça vaut le coup d'essayer non ? Cela pourrait être un peu amusant surtout qu'il n'y a quasi que des personnes âgées ici. cela créerait un peu de divertissement dans ce petit et beau village.
Tu te lèves avec ton souris malicieux sur tes lèvres, tu replaces rapidement tes lunettes sur ton nez et tu tends la main à Albert en rigolant un peu.

▬ M'accorderez vous cette danse ?

Dis tu comme ta mère disait à ton père quand elle était un peu trop énergique mais lui complètement HS. Pourtant, il se levait toujours et ils finissaient par danser pour un rien au milieu du salon. Tandis que tu rigolais de loin avec Sergent et que tu dansais avec ton petit oiseau.
Cette époque lointaine mais que tu chéries de tout ton cœur, tu veux t'en rappeler un peu aujourd'hui. Rien qu'un peu, tu veux redevenir cette enfant insouciante qui fais ce qu'elle veut quand elle veut. Tu ne veux pas te soucier du regard des autres. Tu veux juste être toi.

Tu souris amuser à la réponse d'Albert. Femme ou homme, seul le courage compte à tes yeux. Celui ou celle qui fait le premier pas, c'est pour montrer que cette personne accorde de l'importance à l'autre. Et à vrai dire, tu accordes de l'importance à cette drôle de rencontre pour la simple et bonne raison que cela te rend nostalgique. Mais ce n'est pas une mauvaise chose... c'est même agréable de se souvenir d'un tas de choses qui te font sentir vivante et souriante. Tu es juste heureuse de danser avec une vieille connaissance sans te soucier du reste. Puis, les personnes pouvaient bien vous juger, tu t'en fou. Là tout de suite... tu te fou de tout. Tu te laisses guider au rythme de la musique douce bien que tu tiens tes distances avec Albert par respect envers lui qui a accepté cette demande pleine d'excentricité de ta part mais c'est comme ça que tu es. Trop honnête, bonne vivante et avec une touche de folie.

▬ Vous vous amusez un peu, Albert ?

Dis tu un peu anxieuse qu'il ait accepté cette petite proposition juste pour te faire plaisir. Après tout, il à l'air d'être un charmant gentleman que tout le monde voudrait en tant que père ou grand-père. Tu te dis que c'est sûrement quelqu'un de très doux et c'est marrant... tu as l'impression d'être dans une époque qui n'est pas la tienne. Toi qui a connu les faux « compliments », les harcèlements de rues ou encore les mecs qui veulent juste draguer une flic pour le plaisir. Le romantisme, la douceur d'une danse... aaah... tu ne l'as connu que trop peu de fois. Tu as eux peut-être un ou deux véritables hommes que tu aimais réellement dans ta vie mais se fut vouer à l'échec car tu es avant tout amoureuse de ton métier et c'est cela qui les fait tous fuir. Les mots dures que tu n'as jamais su accepter : « Pourquoi tu es encore de garde ? On ne peut pas avoir une soirée ensemble ? », « Judith, tu sais que je t'aime comme tu es mais arrête d'arranger les choses pour les autres. Sois égoïste un peu... au moins pour moi. »... Il n'a jamais eu tord. Tu es juste trop entêtée pour voir que c'est toi qui gâche toutes tes relations. Au fond, tu le sais... mais cette indépendance et cette liberté... tu as peur de la perdre alors tu fuis. Tu cours et tu te noie dans ton boulot.
Voilà qui tu es réellement, Judith... Une femme trop indépendante pour accepter d'être coller à quelqu'un toute ta vie. Mais un jour... tu le trouveras. Cet homme qui partagera ta façon de penser, qui te comprendra et bien que vous vous disputerez sûrement, tu sais qu'au fond, vous serez un peu pareil. Enfin c'est ce que tu te dis.

En attendant, tu suis les pas d'un vieil homme qui profite d'une mélodie avec toi. Pour l'instant, ton présent te suffis, tu es heureuse par de simples rencontres que le destin t'a programmé. Tu veux juste ne penser qu'au moment présent sans te prendre la tête vers l'avenir ou le passé.

▬ Le plaisir est pour moi ! Se fut amusant !

Dis tu avec sincérité et un jolie sourire. Ce foutu sourire qui ne t'abandonne jamais que tu sois heureuse, triste ou en colère. Toutes tes émotions, tu les caches et les refoules derrière cette expression. Pourtant avec Albert, il est véritable. Là en cet instant, il est vrai.

▬ Cela serait mal me connaître, je ne refuse jamais une danse surtout si gentiment proposé. Permettez moi d'accepter cette invitation.

Pijako pianote à nouveau sur le Jukebox pour mettre une vieille chanson. Les yeux sont braqués sur vous et certains vieux couples finissent par suivre votre bal improvisé ou encore une grand-mère et son petit-fils qui veulent juste s'amuser sur le rythme doux de la musique. Vous ravivez juste de vieux souvenirs pour certains et d'autres c'est juste l'occasion d'oublier un instant où l'on se trouve pour s'amuser. Tu ne pensais pas provoquer ceci et Albert non plus sûrement. Mais n'est ce pas amusant d'être l'élan qui pousse les gens à aller de l'avant et de pouvoir s'amuser sans craintes ni peur ? En tout cas, tu adores ce sentiment. Tu te sens fière, heureuse et nostalgique à la fois d'avoir amener un peu de bonne humeur en ce lieu.

Tu souris avec bienveillance et une joie sans retenue. Tu es juste contente de danser avec Albert comme si tu dansais avec ton grand-père ou ton père. Cela te rend si nostalgique et ça te fait du bien. Tu te sens juste... bien. Cette journée est magique. D'abord, cette rencontre due au hasard et maintenant, vous dansez comme si vous vous connaissiez depuis toujours. Un drôle de lien vous unis et vous permet de vous amusez sans vous souciez de quoique ce soit. Cela ne fait qu'embellir davantage ton foutu sourire qui pourrait illuminer le monde entier.
Sergent percher sur le Jukebox chante comme s'il était une star et les enfants aux alentours veulent jouer avec le perroquet. Il s'amuse comme il peut et tu ne fais qu'observer la scène. Tu sais que ton pokemon est sociable et qu'il n'y a rien à craindre. Il ne fera aucun mal aux personnes autour de lui.

▬ Profitez en bien alors ! Et ne vous inquiétez pas, je ne le prend pas mal. Cela me rassure que tout ça vous rende heureux et vous amuse.

Dis tu en dansant avec Albert toujours avec une certaine distance et formalité car oui, quand même. Vous vous êtes rencontrés aujourd'hui même après 20 ans. Autant dire que c'est un peu long et que vous vous ne connaissez plus comme avant. Même si tu gardes toujours cette énergie et ce sourire, tu as quand même bien changé. Tu as grandis, tu as un métier et tu vis seule. Tu es une adulte à présent avec des responsabilités et plus une enfant insouciante.
Par contre, tu te poses des questions sur Albert. Il n'y a pas sa femme et où est sa fille ? Tu t'inquiètes un peu pour lui et tu comptes rester en contact avec lui au moins pour cette raison : ne pas le laisser seul. cela serait triste et l'être humain n'est pas fait pour vivre seul mais en communauté. Alors, tu veilleras sur lui même de loin.

Tu esquisses un sourire aux mots du vieil homme. Il est vraiment enjoué et il aime voir le bonheur des autres. Tout ça, est assez drôle et tu pouffes légèrement de rire avant de répondre en chuchotant un peu.

▬ Oui ! Comme quoi, il ne faut pas avoir peur d'oser dans la vie.

Dis tu avec une certaine expérience. Tu sais que rester sur place n'apporte rien. Il faut oser, essayer, échouer, se relever et toujours avancer. Il ne faut pas abandonner et être déterminer pour aller jusqu'au bout de ses rêves. C'est ce que tu crois au plus profond de toi, tu en es convaincue. Tu avanceras vers cet avenir qui t'attend quelque part et qui est sûrement plein de surprises et d'aventures plus ou moins incroyable.

Tu suis doucement les pas d'Albert avec un doux sourire. Tu fais attention à ne pas manger trop son espace vital et tu t'amuses à ta manière. Tu vis l'instant présent sans te soucier du monde autour de toi. En ce moment, tu es juste heureuse.