Recevant un appel imprévu ou plutôt que tu as oublié. Tu finis par te préparer en allant tout d'abord te doucher. Fornax sur ton épaule, que tu déposes doucement sur le lavabo mais le petit pokemon fait de sucre te rejoins sous l'eau chaude. Tu le laisses à tes pieds faisant attention de ne pas l'écraser. Sa fourrure cotonneuse faites de sucre fond un peu à la chaleur de l'eau mais tu sens qu'il adore ça.
Une fois que tu as lavé le petit pokemon et toi même, tu ouvres doucement le panneau de douche pour en sortir avec la boule un peu moins sucré qu'avant. Il sautille et se roule dans une serviette comme dans un maki. Tu roules doucement des yeux et l’essuies énergiquement avant de te frotter les cheveux avec une serviette. Le sucroquin sort de sa serviette en trébuchant un peu et va chercher tes affaires avec Sirius et Lala qui attendaient de l'autre côté de la porte. Ils tiennent tous dans leur gueule tes habits. Tu lèves doucement les yeux au ciel et tu prends tes vêtements en les remerciant.
Tu enfiles ton jean, un T-shirt et une chemise que tu laisses ouverte. Tu t'attaches doucement les cheveux en une queue de cheval courte. Tu observes tout tes pokemons qui te surveillent tous d'un drôle d’œil. Tu leur fais signes de filer mais ils traînent tous à tes pieds sauf Lyra qui s'occupe de l’œuf que Marek t'as offert. Tu caresses doucement la gentille et douce mimiqui. Elle est vraiment plus mâture que tes autres compagnons. Même s'ils ont chacun leur qualité, celle de Lyra est d'être fondamentalement gentille et aussi attentionnée.

Tu enfiles tes chaussures usés par le temps puis tu t'installes sur le canapé attendant que Marek arrive. Sucroquin se perche sur ton épaule tandis que Sirius et Lala squattent chacun une jambe. Vous restez tous patient et vous jouez ensemble entre chatouille, câlins et juste des papouilles mignonnes. Aujourd'hui, est un jour plutôt correct contrairement aux autres. Tu te sens moins vide. Tu te surprends même à avoir un peu d'impatience. Bien que tu n'oublies pas qui tu hais et que ton cœur tambourine dans ta poitrine sous l'angoisse d'apercevoir l'homme qui vient te chercher pour aller au cinéma.

Un bruit retentit, caninos et goupix d'Alola courent comme des flèches devant la porte en grattant énergiquement. Tu pousses du pied un peu tes deux énergumènes tandis que ton petit Sucroquin se cache dans ton cou. Tu ouvres la porte avec difficulté tandis que Vulpe et Sirius accueil chaleureusement Marek. Fornax observe le nouvel arrivant du coin de l’œil en restant bien perché sur ton épaule mais il détache tes cheveux pour se cacher en dessous mais si ça le couvre pas en entier.

▬ J'arrive Marek ! For, arrête de manger mes élastiques.

Dis tu au sucroquin avant de siffler pour rappeler les deux autres pokemons à l'intérieur. Tu fais descendre Sucroquin se son perchoir et tu vas pour prendre un autre élastique. Mais Fornax en a décidé autrement et grimpe sur le canapé pour sauter sur ton épaule avant que tu t'en ailles trop loin. Tu lâches un petit soupire fatigué et las. Tu finis par juste prendre un bonnet que tu met sur le haut de ta tête avec une veste. Tu expliques les consignes de sécurité dans l'appartement à tes pokemons même s'ils ont jamais fait de bêtises, tu préfères leur faire une petite piqûre de rappel.

Une fois ça fait et avec Fornax qui ne veut décidément pas te laisser tu sors de l'appartement en fermant bien la porte derrière toi. Tant pis... T'auras un accompagnateur ce soir. Le petit pokemon fait de sucre reste cacher à moitié dans tes cheveux tout en analysant Marek. Le sucroquin n'est pas très rassuré en la présence d'inconnu mais ne veut pas te laisser seul. Il est aussi contradictoire que toi.

Descendant les escaliers ton cœur tambourinant dans ta poitrine sous l'anxiété et l'angoisse. Tout revient à la surface dés que ta tête n'est plus occupée sur quelque chose. Car pour aujourd'hui, tu avais quand même réfléchis à comment tu allais t'habiller, te préparer, etc... Tu avais fais des efforts mais à croire que tout s'envole en à peine quelques secondes. Tu sors du bâtiment silencieusement et tu attends Marek pour se mettre en route pour le cinéma.

Avançant à votre propre rythme, Fornax cacher à moitié dans tes cheveux jaugeant Marek du regard. Tu ignores le pokemon fait de sucre et lui gratte le cou de temps en temps pour le détendre. L'originaire d'Alola te fait un peu la conversation et tu joues le jeu. Tu réponds, tu parles de tout et rien. Tu commences à dériver sur les comics que tu lis ou encore les romans que tu as lu ou les films que tu as regardé. Tout ce qui sort un peu de l'ordinaire te rend un peu mieux. Tu n'as plus besoin de penser aux problèmes quotidiens. Tu es juste là parlant de tes sujets préférés avec un petit enthousiasme et un pseudo sourire au bord de tes lèvres. Tu ne t'en rends pas réellement compte mais ta gorge n'est plus nouée et tu deviens plus actif quand tu parles de ce qui t'intéresse. Ta personnalité ne change pas non plus du tout au tout. Mais tu t'exprimes comme tu devrais initialement le faire et tu ne réfléchis pas à l'environnement qui vous entoure. Tout est normal et pourtant un peu différent des autres jours.

Vous arrivez devant le cinéma et tu laisses Marek prendre les directives. De toute façon, tu n'es pas à l'aise pour prendre de décisions ou parler. Alors, tu le laisses prendre les places sans râler ou quoi puis tu le suis jusqu'à la salle. Tu rappels Fornax dans sa pokeball même s'il est pas vraiment content de rentrer dedans.
Tu suis le mate de peau et tu t'installe dans un coin de la salle. Tu vois bien l'écran et cela te fait plaisir. Marek te bloque le passage pour pas que des inconnus s'assoit à côté de toi. Alors ça ira. Tant que vous êtes dans le noir devant un écran géant, ça ira.

Tu regardes les bandes annonces défilés en silence ne faisant plus attention autour de toi. Tu restes concentrer sur l'écran jusqu'à ce que Marek te sorte de ta rêverie.

▬ Oui ! J'aime bien les film de SF ou fantastique, c'est plutôt cool !

Dis tu sincèrement à ton interlocuteur. Tu parles un peu avec lui des futurs sorties au cinéma jusqu'à ce que la salle se plonge réellement dans le noir. Ton regard se fixe directement sur l'écran et tu regardes la film totalement plongé dedans.Tu restes silencieux du début jusqu'à la fin du film. Tu te mets à la place du héros. Toi aussi, tu voudrais vivre des aventures incroyables. Parcourir des mondes inconnus et des terres sauvages... bref, tu veux être toi aussi dans le film. Et même si cela paraît comme un rêve enfantin, tu voudrais juste y être.
Fornax sort de sa pokeball pendant le film pour aller dans la boîte à popcorn sucré et les manger comme si de rien était. Tu ne remarques pas le sucroquin silencieusement dévorer tout le sucre. Heureusement, pour lui qu'il ne peut pas devenir diabétique mais sa fourrure risque de coller quand tu vas le récupérer. Après tout, il est comme une barbe à papa sur pattes.

Le film continue de progresser et tes prunelles bleus sont toujours fixé sur l'écran géant. Tu ne peux pas te décoller du film, tu es comme hypnotisé devant.

Ton regarde reste fixé sur l'écran géant durant toute la durée du film. Tu n'arrives pas à t'en détacher. Toi aussi, tu veux être un super-héros. Tu veux combattre le mal mais le seul problème c'est que ton mal à toi est intérieur. Personne ne peut réellement le combattre à part toi même. Il faut que tu demandes de l'aide. Mais tu n'oses pas et tu n'oseras peut-être jamais.

Quand le générique du film arrive sur l'écran tu t'étires un peu pour jeter un coup d’œil sur Marek qui lui aussi s'étirait de tout son long. Puis, tu entends quelques choses, un léger bruit puis un couinement. Fornax ! Tu attrapes le chenapan qui c'était mit dans la boîte de pop corn et avait tout dévoré sans rien laisser. Tu le regardes en soupirant, c'est vrai qu'il adore le sucre. C'était à peu près sûr qu'il allait sortir de sa pokeball juste pour ça. Tu roules des yeux et prends le pokemon sur tes genoux avant de prendre un mouchoir dans ta poche pour essuyer sa bouche puis son corps devenu bien trop collant. Tu as l'impression d'être poisseux en l'attrapant. Il est tout collant mais sa fourrure est déjà trop sucré pour que tu fasses quelque chose.

▬ Désolé Marek... Et toi, tu vas avoir le droit de repasser à la douche !

Dis tu au pokemon sucré avec un ton un peu énervé bien qu'il soit faux. Puis, ton drôle de petit pokemon apprécie les bains. Tu ne sais pas pourquoi mais il adore étrangement ça. Peut-être qu'il aime bien quand tu le sèche avec le sèche cheveux ? Ou qu'il adore jouer avec toi et la serviette ? Tu ne sais pas trop mais c'est vrai que Sirius et les douches c'est compliqué, tu es obligé de faire extrêmement attention à chaque fois et tu ne fais que l'humidifier. Alors que Fornax, saute dans la douche avec toi et s'amuse à rester sous l'eau aussi longtemps que possible.

Tu regardes le mate de peau et tu observes ensuite la salle vide en silence. Tu fais signe de sortir et vous sortez. Vous êtes quasi les derniers dans la salle alors autant partir tranquillement. Tu gardes ton sucroquin dans tes bras malgré sa fourrure sucré.

▬ Le film était vraiment bien oui... Je connais peut-être un endroit assez sympa, où on pourrait aller.

Dis tu peu confiant mais y a un lieu où tu es habitué à aller... et que très peu de monde connait ou vienne, tu ne sais pas trop. C'est un endroit assez chill, sympa et avec une musique que t'apprécie généralement. C'est un endroit où tu peux te détendre un peu en attendant la tomber de la nuit. D'ailleurs, tu devrais pas tarder à faire une expédition, avec l'hiver certaines étoiles seront plus visible que d'autres et cela serait bien que tu puisses les observer correctement. Tu penses à tout cela et tu indiques la route à Marek du lieu où tu veux aller.

Tu regardes Marek et tu baisses légèrement les yeux. Tu comprends pourquoi il te dit ça. Tu es comme tu es... mais tu arrives à te détendre un peu. Le mate de peau occupe ton esprit et l'avoir à tes côtés et le fait qu'il te pousse toujours à sortir de ta zone de confort te rend un peu plus courageux quelque part. Toi l'anti-social... le dépressif qui souffre en silence. Même si tu ne dis rien sur ta condition parce que tu ne veux pas qu'on prenne pitié de toi. Tu veux juste... trouver le bonheur et non le réconfort. Tu veux juste te sentir vivant pour une fois. Et c'est ce que fait l'originaire d'Alola... il te fait oublier comment tu es pendant quelques instants. Il te fait croire que tu vaux plus que ça. Et quelque part... tu te sens un peu mieux d'avoir un espèce de pilier pour toi.

▬ La musique est sympa enfin... j'aime bien. J'y vais car c'est un lieu un peu caché et je connais bien le gérant maintenant.

Dis tu à l'attention de ton interlocuteur. Tu le guide vers le lieu dont tu ne veux pas lui dire le nom. Vous passez de ruelles en ruelles et tu finis par t'arrêter devant une enseigne vintage. On peut sentir l'arôme de thé et de caféine depuis l'extérieur ainsi qu'entendre une mélodie d'un vieux Jazz flotter dans l'air. Tu ouvres la porte et la clochette retentit. Une voix grave et masculine vous souhaite la bienvenue. C'est un homme dans la soixantaine qui a un sourire las, des cheveux aussi grisonnant que sa barbe.
Le café a une partie bibliothèque d'un côté avec quelques étagères remplit de vieux vinyles que le propriétaire des lieux fait tourner sur un tourne disque plutôt moderne. Il a quelques disques en exposition et confiant tu t'avances au bar. Tu connais bien ce lieu ainsi que l'unique personne qui y habite.

▬ Bonjour Ian. Tu ne viens pas seul aujourd'hui ? Tu n'as pas tes cartes ou tes livres ? C'est un ami ?

▬ Oui... Je voulais voir les livres sur l'astronomie de la dernière fois...

Dis tu, toujours intimidé par le vieil homme qui te sert gentiment un café latte avec de la chantilly. Il te prend toujours pour un enfant bien que tu sois plus ou moins adulte. Le petit sucroquin saute sur le bar en attendant les quelques marshmallow que tu lui donnes habituellement le gentil grand-père.

▬ Jeune homme, vous voulez quelque chose ?

Demandes le vieillard à l'intention de Marek. Tandis que tu prends ta tasse et tu t'installes sur les vieux fauteuils et tu déposes doucement ta boisson chaude sur la petite table en bois. Tu fouilles dans la bibliothèque pour prendre les livres qui t'intéresses que ce soit des romans fictifs ou de la documentation sur l'astronomie. Tu les amènes à ta table habituelle tandis que le patron de l'endroit nourrit ton pokemon. Tu sais qu'il apprécie énormément Fornax alors cela ne te dérange pas de le laisser s'en occuper le temps que tu bois ton verre avec Marek.

▬ Une préférence pour le disque d'aujourd'hui, mon garçon ?

▬ Hm... un jazz classique plutôt doux et apaisant...

Le vieil homme sourit prend un disque avant de le mettre dans la machine pour le faire tourner tranquillement. La musique emplit la pièce et tu souffles sur ta tasse en étalant tes livres sur la table pour savoir lequel tu vas lire ou étudier. Tu invites du regard Marek à faire pareil. Ce lieu est désert... il n'y a que vous trois ici et pour toi... c'est l'un des plus bel endroit du monde entouré de vieux vinyles, d'un air de jazz, de livres ainsi que de quelques plantes qui décors la pièce. Quoi de plus reposant pour ton esprit et ton corps fatigué d'être ici... et tu présente ce petit jardin secret à Marek. Tu ne le diras jamais mais cela signifie beaucoup pour toi.

Tu jettes un bref regard au mate de peau qui joue plus ou moins le jeu. C'est juste un café avec une bibliothèque et une musique sympa. Tu aimes considérablement cet endroit qui te fait penser un peu à ton ancienne chambre chez ta mère. Tu avais mis des cactus pour oublier la solitude et des guirlandes électriques que tu allumais rarement. Tu allumais la musique et tu la mettais à fond pour oublier ce vide qui te rongeais un peu plus chaque jour. Tu faisais semblant que tout irait bien. Tu voulais juste te dire que tu n'étais pas seul... Mais tu te mentais. Tu regardais les étoiles par ta fenêtre espérant qu'un jour, quelqu'un vienne te chercher. N'importe qui... même des extraterrestres... tu voulais juste partir de cette petite chambre de solitude.

Tu essayes d'effacer toutes ses pensées mais tes angoisses remontent dans ta gorge et la noue à nouveau. Ce lieu remplit de nostalgie que tu aimes et détestes à la fois. Voilà pourquoi tu viens ici... Pour te faire autant de mal que de bien. Mais le patron ne te laisse pas seul et tu te doutes bien qu'il fait semblant d'être ignorant. Il sait bien que tu souffres... il suffit de regarder le fantôme que tu es devenu. Les années sont écris sur ton visage alors que tu as 22 ans. Tu es livide et chaque jour qui passe, tu as l'impression de partir. Tu dors à base de somnifère... Jaden n'aurait pas voulu ça mais il n'est plus là pour te dire quoi faire. Lui aussi... il est partit.

Tu sors de ta rêverie en un léger sursaut quand Marek nettoie le bord de tes lèvres avec une serviette. Tu le regarde droit dans les yeux à peine quelques secondes. Il pouvait y lire toute la détresse dont tu fais preuve et surtout du vide qu'il y a en toi. Tes yeux ne reflète aucune envie. Tu fais semblant... Tu joues la comédie.

▬ Assez souvent... j'aime bien ce lieu. C'est reposant.

Plus reposant que le silence qui te bouffe petit à petit. Tu ne te plains pas trop... le silence disparaît autour de toi en ce moment et tu t'en rends compte. Narcisse remplit ta vie de son dans l'appartement. Marek te pousse doucement à aller de l'avant. Neptune a du partir mais tu reçois de ses nouvelles. Tu n'es pas aussi seul que tu ne le penses. Y a des gens qui t'ont tendu la main maintenant à toi de savoir si toi aussi, t'as envie d'avancer vers eux. Et c'est ce qui est le plus difficile... Accepter qui tu es pour t'en sortir rien qu'un peu.

▬ Merci... J'espère que.... ça t'ennuie pas trop.

Dis tu en murmurant presque. Tu as toujours peur de déranger et tu évites de croiser le regard de l'originaire d'Alola. Tu as l'impression d'importuner le monde entier.

Tes joues virent soudainement au cramoisie et tu es soudainement vachement intéressé par ton livre. Tu caches tes couleurs avec le bouquin devant ton visage. Il ne s'ennuie pas quand il est avec toi... c'est peut-être l'une des choses les plus gentilles qu'on t'a jamais dit. Tu oses encore moins le regarder dans les yeux. Tu restes silencieux un instant... tu ne sais pas trop quoi répondre à ça. Ton corps vient de se raidir d'un coup et tu te mets à réfléchir beaucoup trop pour un rien. Tu as du mal à réaliser... tu n'es pas une personne intéressante... A tes yeux, tu es vide. Ta vie ne fait aucun sens et tu n'arrives pas à lui en donner pourtant... il est là, en face de toi et il vient de t'avouer que tu es quelqu'un et que tu n'es pas si ennuyant que ça.

▬ Non ! Bien sûr que non....

Dis tu à moitié embarrassé. Sinon tu n'accepterais pas ses invitations et tu ne serais pas ici. Il a changé une partie de ton univers sans que tu t'en rende réellement compte. En vérité, il t'apprend à t'ouvrir, à ne pas rester enfermer... il t'apprend à te pardonner, il t'apprend à être un être humain. Tes sentiments changent, tu grandis et pourtant tu es aussi fragile que de la porcelaine. Tu es quelqu'un de compliqué... peut-être un peu trop compliqué... Tu ne sais pas quoi faire. Que faut il faire ?

Tu baisses doucement ton livre et tu bois ta boisson chaude sans un mot. Tu jettes de bref coup d'oeil à Marek de temps à autres. Tu es un nerd... un rat de bibliothèque... pourtant « Tu n'es pas ennuyant ». Ses mots font écho en toi, te réchauffe, te rassure, te transforme... tu as l'impression d'être quelqu'un rien que pour quelques secondes. Ton teint d'habitude si pâle est juste aussi rouge qu'une tomate. Tu tentes de calmer ton petit coeur qui ne battre dans un rythme effréné. Tu veux respirer... te calmer, te dire que ça va aller.

▬ J'ai envie de sortir... des fois. Juste... je... j'ai beaucoup passé ma vie dehors. Je ne veux plus trop y retourner. C'était... misérable, pas glorieux et... je... oui...

Tu avoues à moitié ce que tu as vécu. Oui, tu as été SDF une partie de ta vie. Peut-être pendant 1 an ou 2. Mais tu ne veux pas revoir le jugement sur toi dans tes études supérieurs. Tu ne veux pas voir les patrons qui défilent refusant tous de te donner un job. Tu ne veux pas revoir cette vie... Tu hais les gens. Si l'extérieur te fait peur... c'est bien parce qu'il est cruel. Alors, tu t'enfermes et tu espères que personne ne viendra t'embêter. Le problème... c'est quand tu as laissé Marek entré dans ta bulle... Que tu t'es rendu compte que... peut-être ça vaut la peine de le laisser entrer et rester juste encore un peu... juste un peu. Un tout petit peu.