| Après le concours d'Halloween [avec Capucine Alambra]
Leonard SextantDresseur·euse ÉclipseMessages : 1652 Née le : 23/02/2000 Age : 24 Région : ??? Pokédollars : 10280 Stardust : 8255 Stardust utilisés : 5975 Equipe pokemon : Icone :
| Après le concours d'Halloween [avec Capucine Alambra] – réponse n°1 Le concours spécial Halloween a pris fin. Leonard est heureux d'avoir pu assister aux très belles prestations des connaissances qu'il a rencontré lors de ces derniers mois. Il aimerait aller voir chacune d'entre elle mais il a plus envie de passer du temps avec Capucine. Finalement, ils se sont éloignés de la salle de représentation et déambulent en ville. Les deux jeunes n'ont pas d'objectifs. En fait, ils ne se sont pas dits grand chose depuis qu'ils sont sortis pour affronter l'air frais. En passant devant un miroir qui habille la façade d'une boutique, Leonard ralentit et vérifie que son maquillage de « los dios de la muerta » est toujours en bon état. Ce qui est le cas. La maquilleuse a fait des merveilles ! Il sourit à cette pensée. « Dites-moi, belle demoiselle, est-ce que vous avez des envies nouvelles ? Je veux dire, cette tenue vous va à ravir mais je crains qu'elle finisse par crouler sous le poids de la poussière. Une dernière sortie avant de la remiser au placard ? »La voix plus grave, le buste plus droit, Leonard a décidé de jouer un rôle. Celui d'un homme né avec une cuillère d'argent dans la bouche. Une façon élégante bien que comique dans le fond pour relancer la conversation et trouver un endroit où se rendre. Peut-être une boutique où Capucine n'avait jamais osé aller ? Peut-être un restaurant ? Ou encore le centre pokemons où elle avait laissé une partie de sa petite famille ? |
| | Capucine AlambraDresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & ModérateurMessages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 24 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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| Le fond de l’air est frais, et je commence à me considérer particulièrement stupide de ne pas avoir pensé à prendre quelque chose à mettre sur mes épaules. Ce n’est pas comme si la saison était fraiche, que la nuit tombait vite et qu’il faisait encore plus froid la nuit. J’aimerai bien me trouver une excuse, ou me dire que j’avais tes choses très importantes à faire e que mon esprit était encombré au moment de m’habiller. Mais, certes mon esprit était encombré, mais seulement à l’idée de retrouver Leonard et de savoir ce qu’il allait penser de ma tenue. Rien de plus. Là, je me dis que si ce crétin arrivait à réfléchir plus de deux minutes, il allait me prendre pour une folle.
Car finalement, je porte une robe légère avec les bras nus. Non seulement, je n’ai rien pour me tenir chaud, mais en plus, j’ai des difficultés incroyables à marcher avec mes chaussures à talons hauts. Alors que nous déambulons dans les rues, je suis littéralement suspendue au bras de Leonard qui m’empêche de trébucher à chaque et de m’écrouler au sol.
J’ai mal aux pieds, aux chevilles, aux jambes et j’ai froid. Cette soirée pourrait être difficilement pire. A moins que je ne sois la seule personne habillée en robe de soirée alors que tout le monde ou presque dans la rue porte un déguisement plus ou moins réussi ou grotesque et que je sois accrochée à un garçon maquillé comme de la marchandise de contrebande en squelette bizarre. Ils ont tous l’air ridicule, mais dans la masse, la seule personne déplacée, c’est moi eet cela ne me plait pas du tout. J’ai l’impression que tout le monde me dévisage.
Leonard ralentit puis prend la parole. Concentrée sur mes pas, je tente tout de même de le regarder mais frôle la chute, sauvée encore par son bras. Nous nous arrêtons et je lui jette un regard interrogateur. Pourquoi la robe prendrait la poussière alors que je la porte à l’instant ? Et qu’est-ce que ça ve dire, remiser au placard ? J’aimerai bien lui dire que j’en ai marre, que je veux rentrer, me coucher et ne plus jamais penser à cette soirée ratée. Qu’est-ce qu’il doit penser de moi ? Je suis juste en train de galérer à marcher comme un bébé de un an. Et puis c’est quoi cette voix bizarre qu’il prend ?
Une dernière sortie ? On n’est pas déjà dehors ? S’il décide de parler en énigme, ça va vraiment pas le faire. A côté de nous, un groupe déguisé passe en faisant beaucoup de bruit. On les entend clairement parler d’une fête foraine, avec des spectacles et des attractions. J’ai déjà vu des fêtes foraines et même que je suis déjà entrée dedans, mais je n’ai jamais eu l’occasion de faire les attractions. Je me demande à quoi cela peut ressembler.
Alors que le groupe passait, et après que j’ai parlé, je les regarde s’en aller perdu dans les pensées.
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| | Leonard SextantDresseur·euse ÉclipseMessages : 1652 Née le : 23/02/2000 Age : 24 Région : ??? Pokédollars : 10280 Stardust : 8255 Stardust utilisés : 5975 Equipe pokemon : Icone :
| Après le concours d'Halloween [avec Capucine Alambra] – réponse n°2 Sentir la chaleur de Capucine a travers son bras est agréable. Un fait ordinaire qui ne sera jamais relaté dans une histoire de hauts faits. Pourtant, c'est bien dans ces petits moments que la vie est riche. C'est ces moments d'amour et de paix qui comblent un être humain. Et c'est sur cette réflexion que Leonard se rend compte qu'une éternité est passée sans qu'il ne se produise aucune action. Il sourit en pensant que c'est presque bizarre. Qu'il manquerait quelque chose. « Une fête foraine ? »Leonard regarde les groupes se diriger vers un endroit encore plus illuminé que la grande rue commerciale où ils se trouvent. Ses yeux se posent sur la grande roue. Une idée qui lui plaît et qui est très vite balayé de son esprit. Capucine frissonne parfois alors qu'elle marche. Alors lui demander de s'asseoir et de se retrouver au merci du vent au point le plus haut de l'attraction. « On pourrait aller y faire un tour. Ça fait longtemps que je n'ai pas joué à la machine qui attrape une peluche. Celle avec la pince, tu vois ? Quand j'étais petit, je me souviens avoir gagné une peluche pikachu avec ma maman. J'avais des étoiles dans les yeux : ah ah ah ! »Le jeune couple prend la direction de la fête foraine. Il y a un peu de chemin à parcourir et ça laisse tout le temps au jeune homme de sonder les connaissances de sa compagnes. « Tu as déjà assisté à un spectacle de mr mime ? C'est bluffant ! Il a une façon de bouger qui semble défier les lois de la gravitation. Son corps se retrouve dans des angles impossibles. Comme si il tenait en place parce qu'il y avait des mains invisibles qui l'empêchaient de chuter. »Au final, la fête foraine plonge Leonard dans ses souvenirs. De bons souvenirs avec sa famille. Une pensée qui pourrait être assombri en comparant sa jeunesse avec celle de sa compagne. Mais un frisson ou une prise plus forte sur son bras le rappelle à la réalité. « Bonus : ce genre de spectacle se trouve sous un petit chapiteau. Il y fait une douce chaleur et on est souvent plutôt bien assis. »Sa proposition est ainsi ponctuée de son sourire. |
| | Capucine AlambraDresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & ModérateurMessages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 24 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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| Les paroles de Leonard me ramènent à la réalité. Le garçon semble intéresser par la fête foraine. Je le regarde de nouveau, avec une grimace perplexe. Je ne sais pas si j’arriverai à tenir le froid et mes chaussures. Mais c’est vrai que j’ai vu les lumières et que ça à l’air joli. Mais il y aura du monde partout, du bruit. Ce n’est peut-être pas une bonne idée. C’est certainement une mauvaise idée.
Cependant Leonard semble motivé et je n’ai rien de mieux à faire. Je hausse les épaules et lève un sourcil quand il parle de la machine à peluche. Avec la pince ? Les espèces de grosses boites en verre ? C’est des jeux en fait ? Mon cœur se sert un peu alors qu’il évoque sa mère. Je ne sais pas pourquoi, mais imaginer que d’autres aient pu vivre avec une famille me blesse toujours. Une soudaine envie de le lâcher, de rejeter Leonard et d’hurler me prend mais avec difficulté, je la réprime. Ce n’est pas sa faute, à Leonard, si ce fut tel que ce fut et lui faire une crise de jalousie ne changera rien à ce fait.
J’essaye de me concentrer sur autre chose. Les étoiles dans les yeux ? Mais pour moi, il a toujours des étoiles dans les yeux. Il est trop stupide et naïf pour avoir autre chose. On lui donnerait un porte clef et ça rendrait sa journée fabuleuse. Alors gagner une peluche, il a dû froler la mort par boneur de peu.
Nous reprenons notre route direction la fête foraine donc. On peut voir d’ici la grande roue. Ce doit être quelque chose de regarder la ville de là-haut. Je me demande si on a le vertige sur une grande roue.
Leonard, à côté de moi, continue de parler et Vulca se balade tranquillement devant nous. Il me faut un petit moment pour me rappeler de ce qu’était un Mr Mime. Je retiens un soupir devant les commentaires débiles de Leonard. Même moi je sais que les Mr Mimes sont tellement bon en mime qui associait à leurs pouvoirs Psy le permettent de faire des murs invisibles et donc de se déplacer dessus. Je ne vois pas ce qu’il y a de magique là-dedans.
Leonard semble vraiment motivé toutefois pour aller voir un spectacle de Mr Mime et j’avoue que son dernier argument ne me déplait pas.
Si tu veux, on peut aller en voir un, s’il y en a. Nous tournons au coin de la rue pour découvrir la place où se tient la ducasse et je m’arrête de parler et de marcher de stupeur.
De réaction me prenne au ventre : l’ébahissement et le stress. Les lumières, les odeurs, les musiques. Tout est un joyeux bordel féérique que me surprends et me laisse bouche bée. Mais aussi la foule. Il y a beaucoup trop de monde. Je n’ai pas peur de la foule, c’est juste que je ne suis pas à l’aise avec les gens, ni même leur contact. Je ne supporte pas qu’on me touche. Personne n’a le droit de me toucher. Et je ne touche généralement personne non plus.
Ma prise se referme un peu plus sur le bras de Leonard. Je ne sais pas si c’est une si bonne idée que ça. Généralement, je n’entre dans la foule que si c’est absolument nécessaire, sinon je prends les petites ruelles, les détours, enfin bref, je préfère faire un kilomètre de plus et voir personne plutôt que croiser des gens.
Une voix dans un micro attire mon attention. On ne comprend pas ce qu’il dit mais j’ai tout de suite reconnu le stand. Un sourire mauvais se dessine sur mes lèvres. Ça, je connais. Dis-je à Leonard en montrant le stand du doigt.
Je le traine avec moi, en essayant d’éviter autant que possible le flux de personne pour finalement me dresser devant le forain. Sur la plateforme, de petites cages dans lesquels des ballons dansaient joyeusement. Des cibles à côtés, des pipes de l’autre et devant nous, des carabines à plomb.
Bonjour, les jeunes ! On veut s’essayer à la carabine ? Le jeune homme veut gagner une peluche pour sa petite amie ? La voix du forain et joyeuse mais mon expression devient sinistre. Pourquoi est-ce que ce serait Leonard qui tirerait ? Et surtout, d’où est-ce que ce type me dit que je suis petite. Est-ce que les gens arrêteront un jour de juger ma taille. Mêle toi de ce qui te regarde. Et je vais prendre dix plombs.
Une lueur de surprise traverse le regard de l’homme un bref instant avant que son sourire ne s’agrandisse. On a du caractère on dirait. Tiens voilà tes plombs. J’ai l’impression qu’il y a de la moquerie dans sa voix et ça m’énerve. Je pense que mes dix plombs vont lui traverser le corps, juste pour voir.
A la place, je casse la carabine et place le premier plomb. J’épaule et attends deux secondes. Le tir part et deux des trois ballons explosent dans une des cages. Pas mal pour un coup de chance [color:c064=9900FF]Ta gueule et remet deux ballons. Je ne goûte absolumet pas à son humour qui ne m’atteint pas du tout.
Les trois ballons de nouveau en place, et la carabine rechargée, je recommence à tirer. Cette fois-ci le timing et parfait et c’est les trois que j’ai d’un coup. Les huit autres plombs éclatent chacun trois ballons. Et bin, pour un coup d’essai, c’est un coup d’éclat. Tu as le droit à tous les lots qui sont sur les deux niveaux ici et sur le mur là-bas.
Je regarde et voit ce que je veux. Je demande une peluche de bonne taille et à peine je l’ai dans les ras que je tends à Leonard le Pikachu géant et doux. Tiens. Ça te fera une peluche en plus. Il n’y a aucune moquerie ni joie. Je lui donne la peluche comme d’une voix blanche, comme si c’était une évidence, comme lorsque j’apporte un café à un client. |
| | Leonard SextantDresseur·euse ÉclipseMessages : 1652 Née le : 23/02/2000 Age : 24 Région : ??? Pokédollars : 10280 Stardust : 8255 Stardust utilisés : 5975 Equipe pokemon : Icone :
| Après le concours d'Halloween [avec Capucine Alambra] – réponse n°3 La fête foraine est magnifique. C’est surtout du au gros travail d’éclairage mais également à toutes les personnes qui ont décidé de braver le froid. Ce sont tous ces humains et pokemons qui réchauffent autant l’atmosphère. Leonard observa les différents stands pour se donner une idée de quoi faire et où commencer. Etant celui qui a donné l’idée de s’y rendre, il porte la responsabilité de distraire son amie. Il est devenu son guide et sa quête est qu’elle reparte de la fête foraine avec le sourire. Mais il est pris de vitesse. Capucine a trouvé un stand qui lui parle et elle le traine pour l’y emmener. Leonard a envie de dire que ce n’est pas lui qui est intéressé par le jeu mais Capucine. Cette dernière le prend de vitesse et elle prend l’avantage agressif. Leonard a peur que les relations s’enveniment mais est soulagé en découvrant le sourire du forain. Alors lui aussi se met à sourire et il attend comme un enfant à Noël de découvrir le spectacle. Félicitations. C’est ce qu’il aurait aimé lui dire quand, de nouveau, elle le prend de vitesse et insulte le forain. Les ballons sont remis puis… c’est du grand spectacle. Les yeux et la bouche de Leonard sont tout ronds. « Waouh. Capucine, tu »Pas le temps de finir sa phrase. Une grosse peluche de pikachu échoue dans ses bras. La demoiselle a gagné la peluche pour le jeune homme. Beaucoup d’hommes verraient leur ego émasculé. Mais Leonard est content. Ça lui rappelle les souvenirs de ces premières fêtes foraines et ça lui donne l’impression d’être vraiment proche de Capucine. « Merci. Il est, il est unique ! Merci pour ce cadeau, Capucine. »Pris dans l’élan, il la remercie d’un baiser sur sa joue. Le pikachu est si gros qu’il appuie sur le visage de Capucine et cela donne l’impression que la jeune femme reçoit un double baiser. « Suis-moi, laisse-moi t’offrir un petit cadeau. »Leonard emmène son amie dans un petit stand mobile. Une petite fabrique à churros. « Un cornet de churros, monsieur. Merci. »Les sucreries sont épaisses. Le vendeur n’escroque pas ses clients et les deux jeunes gens en auront pour leur argent. Pendant que le cornet se remplit, Leonard encombré de son énorme pikachu se tourne vers Capucine pour lui demander : « Est-ce que tu voudrais boire un vin chaud aux épices ? J’aime bien les odeurs qui s’en dégagent. Tout comme la chaleur qui se répand depuis les mains dans le reste du corps. »Le vendeur tend le cornet de churros et Leonard lui donne l’argent pour le payer. Ses yeux se lèvent ensuite sur la grande roue illuminée. Il se demande quelle vue leur ait offerte pour quelques tours de roue. Ses yeux redescendent sur Capucine et il lui pose la question : « Tu as déjà observé la ville depuis de telles hauteurs ? » |
| | Capucine AlambraDresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & ModérateurMessages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 24 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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| J’ai bien senti que Leonard avait essayé de parler plusieurs fois, mais je pense qu’il allait dire des conneries, ou des platitudes. Donc j’ai pris la parole avant qu’il ne parle au forain et ne nous mette mal à l’aise. Et quand j’ai fini mes tirs, lui ai collé la peluche dans les bras avant qu’il ne finisse sa phrase. Je pense savoir ce qu’il va dire et je crois bien que j’ai peur que cela me gêne parce que cela va me flatter et me faire rougir. Donc, pas la peine qu’il me mette dans une situation que je ne maîtrise pas. Déjà que je ne me sens pas sûre de moi dans ma tenue actuelle.
Mais sa réaction suivante me surprend encore plus. Avant que je puisse faire quoi que ce soit, l’énorme Pikachu se retrouve coller contre mon visage mais surtout, je sens le contact de ses lèvres contre ma joue. Je me raidis complètement, paralysée et rougissante comme jamais. Dans mon esprit, des milliards de questions et de signaux d’alerte se répandent. Qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Qu’est-ce que je dois faire ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Personne n’a le droit de me toucher. Est-ce que ça m’a plu ? Est-ce que ça ne me plait pas ? Est-ce qu’il a le droit de faire ça ? Comment est-ce qu’il va réagir en me voyant comme ça.
Je n’ai pas le temps de trouver aucune des réponses ni même de ressaisir que Leonard me traine avec lui. Toujours aussi raide, mi trébuchante, mi zombi, je le suis, toujours complètement sous le choc de ce qu’il vient de se passer, jusqu’à ce que le garçon se remet à me parler. Nous sommes devant un des nombreux stands de nourritures et il me parle de… vin chaud ? Je secoue la tête et fronce les sourcils.
Du vin chaud aux épices ? C’est quoi ? Je ne pense pas que ce soit très raisonnable. Je n’ai pas beaucoup d’économie et il est hors de question que tu me payes quoi que ce soit et… Qu’est-ce que c’est ?
Je regarde avec méfiance sur le paquet que Leonard a récupéré du vendeur. C’est des espèces de trucs bizarres que je n’ai jamais vus et sincèrement, ça ne donne pas envie. Qu’est-ce qu’il va en faire ? Il ne va tout de même pas les manger. Enfin, je pense qu’il est assez stupide et naïf pour manger du carton si on lui dit que c’est des biscuits. Mais manifestement ça se mange puisque ça se vend partout. Je viens de remarquer qu’on peut s’en procurer à presque tous les stands.
Je suis le regard de Leonard vers la Grande Roue. Lui avouer que j’aimerai bien faire un tour, pour voir ce que ça donne, voir toutes les lumières de la fête du ciel, dominait la ville du regard et embrasser les alentours d’un regard. Mais il en est hors de question. Qu’est-ce qu’il passera à ce moment-là. Il me prendra pour une… un… je ne sais quoi mais je serai ridicule.
Non, je n’en ai jamais eu l’occasion. Je te l’ai déjà dit, mais tu dois avoir une mémoire de Ramoloss, je ne suis presque jamais allée dans les fêtes foraines. Pourquoi ? Tu l’as déjà fait ?
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| | Leonard SextantDresseur·euse ÉclipseMessages : 1652 Née le : 23/02/2000 Age : 24 Région : ??? Pokédollars : 10280 Stardust : 8255 Stardust utilisés : 5975 Equipe pokemon : Icone :
| Après le concours d'Halloween [avec Capucine Alambra] – réponse n°4 Le churros est très bon. Leonard adore les sucreries, encore plus lorsqu’elles sont partagées : la nourriture y gagne en saveur. Mais ce doit être un concept anormal pour son amie. « Tu ne connais pas les churros ? Tiens, prends celle-là et goûte-y. C’est une sucrerie qu’on retrouve partout dans les fêtes comme celle-là. En gros, c’est de la pâte avec du sucre et c’est chaud. C’est simple et très bon. Alors, tu aimes ? »La grosse peluche du pikachu est adossé contre ses pieds. Il a du la poser pour tenir le cornet de churros et payer le vendeur. Cette grosse peluche attire le regard de plus d’un enfant. Un d’entre eux est plus téméraire et va même jusqu’à s’en approcher. Il est accroupi devant, les coudes sur les genoux, les mains sur les joues. Mais surtout, la bouche ouverte et les étoiles dans les yeux. « Waouh ! Il est trop énorme ton pikachu, monsieur ! » « Comme mon paquet de churros. Tu voudrais m’aider en en prenant un ? »L’enfant se relève et oubli déjà le pikachu. Il a tanné ses parents toute la soirée pour qu’on lui offre quelque chose. Alors, cet unique churros devient l’Excalibur de sa quête nocturne. Le churros est dévoré en peu de temps et déjà l’enfant est rappelé par ses parents qui lui demandent de ne pas embêter les gens. Après les churros, Leonard achète un verre de vin chaud aux épices. Un unique pour ne pas ennuyer son amie qui a des soucis pécuniers et à se faire offrir quoi que ce soit. Ses lèvres se posent sur le verre et il en avale une gorgée. Ensuite, il le lui tend. « Tiens, bois-en une gorgée. Que tu aimes ou non, tu sauras ce que c’est pour une future fois. »Les yeux du jeune homme quittent ceux de la jeune femme pour se poser à nouveau sur la grande roue. Oui, la vue doit être belle là-haut. Sans compter le silence, contraste étonnant avec la fête foraine juste en-dessous leurs pieds qui est bruyante. Une bulle d’accalmie. Un moment suspendu dans le temps. « Je crois que je suis déjà monté dedans mais ça remonte à longtemps. Entre ma maman qui est occupé souvent à garder des enfants humains et pokemons, et mon papa qui fait des heures imprévisibles en allant par exemple à des dîners pour conclure une transaction commerciale. Oui, ça fait longtemps que je ne suis pas monté dans une grande roue et j’aimerais bien refaire l’expérience. »Une nouvelle gorgée de vin chaud lui fait fermer les yeux. Il en apprécie ainsi mieux la chaleur, le goût et la senteur. Ses yeux s’ouvrent, se posent sur son amie et il lui dit : « Je suis sur que tu aimerais. En tout cas, je serais très content d’y retourner avec toi pour me créer de nouveaux souvenirs. » |
| | Capucine AlambraDresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & ModérateurMessages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 24 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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| Des churros ? C’est quoi comme nom ça ? Leonard m’en tend une et je la prends du bout des doigts. De la pâte et du sucre ? Rien que ça ? Si j’en crois Nina, c’est aussi la recette des crêpes, des gaufres, et d’à peu près toute les sucreries qui existent au monde. Mais je ne suis pas sûre que la rousse énergique soit suffisamment impartiale pour pouvoir juger une pâtisserie autrement que comme étant bonne ou pas assez sucrée.
Je regarde le gâteau en penchant légèrement la tête sur le côté, une habitude que j’ai prise en imitant Vulca. Il est vrai que le churro est tiède dans mes doigts. Je le renifle, perplexe puis me décide donc de le porter doucement à la bouche. Pendant ce temps, Leonard propose aussi ces churros à un gamin, ce qui arrête mon geste, un instant. Je le regarde donc sourire bêtement à un gamin qui n’a rien demandé et qui se retrouve donc avec un gâteau. Gâteau qu’il a vite englouti avant d’être rappelé à l’ordre par ses parents. Mon cœur se serre à l’image que je vois mais je me ressaisi et croque dans le churro.
Je tousse de surprise parce que je ne m’attendais pas à le sentir craquer sous les dents avec un cœur crémeux. Et puis j’ai aspiré un peu de sucre en respirant et du coup, ça me gratte la gorge. Ma quinte de toux me fait cracher ce que j’ai mis en bouche mais une fois calmer, je m’excuse très discrètement à Leonard avant de reprendre une bouchée. Le garçon n’a rien vu on dirait, il commande encore un truc.
Ma seconde bouchée est avalée lorsqu’il se retourne de nouveau vers moi. Il me tend un verre fumant avec une forte odeur de je ne sais quoi. Je prends le verre qui est vraiment chaud. Je porte à mes narines pour respirer encore de plus près. L’odeur est forte, à la fois agréable et aigre. Il y a des épices et de l’orange dans ce truc. Doucement je le porte aux lèvres et prends une petite gorgée.
La réaction est immédiate et c’est une grimace. Déjà, je me suis brûlée la langue, ensuite j’ai l’impression que le vin est monté dans mes narines avant de revenir dans ma bouche. Il y a trop de goûts différents, la vapeur, la chaleur. Même après avoir dégluti, le goût persiste et pire j’ai l’impression que même mon estomac continue à sentir le goût.
Toujours grimaçante je lui rends son verre avant de me tourner vers la grande roue.
Non, je n’en ai jamais eu l’occasion. Je te l’ai déjà dit, mais tu dois avoir une mémoire de Ramoloss, je ne suis presque jamais allée dans les fêtes foraines. Pourquoi ? Tu l’as déjà fait ?
Le terme maman me crispe, mais pas autant que ce qu’elle faisait. Ma mine se fait un peu sévère et je baisse la tête en faisant face à des souvenirs lointains, des souvenirs qui ne sont plus vraiment les miens. Sa mère s’occupe d’enfants et de Pokémons et son père a des horaires imprévisibles. Il fut un temps où s’était aussi le cas de mes parents. J’aimerai pouvoir partager ça avec Leonard. Ce serait un de nos points commun, ça nous rapprocherait. Mais je n’en ai pas la force. De toute manière, ça ne servira à rien et je serai juste ridicule alors à quoi bon. Et zut, je n’ai pas envie d’être hantée par le passé.
Fronçant les sourcils avec une expression excessivement déterminée, j’attrape le bras de Leonard. Et bien, allons-y.
Je fais un premier pas décidé et trébuche. Heureusement, il y a cette perche qui s’appelle Leonard à laquelle je me rattrape, afin de ne pas m’étaler par terre. Je jure vulgairement contre mes chaussures. Bon… j’ai dit en avant. Je m’agrippe un peu plus à Leonard et reprends la route avec plus de prudence, mais pas beaucoup plus d’équilibre. Je n’aime vraiment pas ces chaussures.
Nous arrivons aux pieds de la grande roue. Il y a un peu de monde, mais il faut bien faire la queue quelque part. Nous arrivons aux guichets et je retiens une grimace en payant mon ticket. De manière absolue, ce n’est pas cher, mais j’espère que ce sera bien parce qu’entre ça et ma séance de tir, j’ai tapé sévèrement dans ma réserve d’argent pour la suite de mon voyage. Mais ce n’est pas grave.
Nous attendons donc une cabine, une espèce de panier avec un parasol plastique, avec une vue panoramique et sans vitre. Manifestement, il faut monter dedans et il n’y a rien pour s’attacher. Les sièges sont de la même matière que le parasol et sont terriblement frais. Je m’y assois et recommence à grelotter, malgré mes efforts pour le dissimuler.
Malgré la douceur du démarrage, je m’accroche à la barre devant nous. Les barrières latérales ne sont pas bien hautes. Je n’ai pas le vertige mais ça ne me rassure pas trop de m’élever comme dans les airs sans vraiment avoir de contrôle.
Mais bien vite, mon appréhension disparait devant le spectacle. La fête foraine devient un lac de lumière descente, le bruit de la foule devient une musique lointaine. Je quitte la barre du milieu pour regarder de l’autre côté, le paysage de la ville. A genou sur les sièges, les deux mains sur la barrière extérieure, je regarde bouché bée le décor. Nous continuons à nous élever et comme les ondes provoquées par un caillou dans une mare, les lumières de la ville apparaissent à mesure qu’on dépasse les bâtiments. Les rues se dessinent comme une toile de Mimigale. Les lumières deviennent toutes petites.
Jusqu’à ce que la cabine s’arrête. Net. Je redescends sur mes appuis, toujours sur mes genoux et sur le siège, mais je ne suis plus droite. Je regarde alentours surprise et méfiante. Pourquoi on s’arrête ? Y a une panne ? C’est grave ? Je regarde Leonard avec méfiance et surprise.
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| | Leonard SextantDresseur·euse ÉclipseMessages : 1652 Née le : 23/02/2000 Age : 24 Région : ??? Pokédollars : 10280 Stardust : 8255 Stardust utilisés : 5975 Equipe pokemon : Icone :
| Après le concours d'Halloween [avec Capucine Alambra] – réponse n°5 Ils sont dans la file d’attente. Devant eux se tient la majestueuse et lumineuse grande roue. Leonard est pressé de découvrir la ville depuis les hauteurs. Une façon de se placer dans le point de vue de son énigmatique Esmeralda. La grande roue se met en branle. La cabine est quelque peu secouée mais c’est tout à fait normal. Il faut beaucoup de force pour mettre en mouvement autant de métal. Ça y est, ils grimpent. Ils s’élèvent comme des oiseaux, deviennent aussi grands que des maisons à étages pour finalement les dépasser. Leonard s’amuse d’abord à retracer le chemin que lui et Capucine ont empruntés. Les rues éclairées où ils ont entendu parler de la fête foraine. Plus loin la salle de spectacle. Toutes ces lumières rendent vraiment Fort-des-Songes magnifiques. Puis tout s’arrête. (silence) Capucine demande finalement, en grelottant, si tout est normal. Leonard fronce les sourcils, cherchant le pourquoi du comment. Finalement, il sourit et donne une première réponse : « Je pense que le conducteur de la grande roue a compris qu’on avait gagné le pompon. Donc on a gagné un bonus de temps là où la vue est la plus belle. »Leonard faisait référence à la peluche énorme de pikachu. Puis il leva les yeux et découvrit une étoile au cœur rubis parmi toutes les étoiles blanches du ciel. Plus que jamais, Leonard se demandait si Esmeralda était tombé des cieux ou remontée depuis les abysses. L’énorme pikachu prend de la place dans la petite cabine. De toute façon, il est tellement gros qu’il prendra toujours beaucoup de place peu importe où il se trouvera. Leonard le regarde puis regarde Capucine subir le froid de la saison. « Ou alors c’est une panne mécanique et on est condamné à observer ce magnifique paysage plus longtemps que c’était prévu. Dans ce cas, tu devrais prendre pikachu. Il stoppera peut-être tes tremblements. »Pas une fois l’esprit de Leonard se dit que la situation est possiblement dramatique. Combien de temps pourrait durer une réparation sur un engin aussi énorme que celui-là ? Il n’en a aucune idée car il n’y pense pas. S’ils sont vraiment bloqués, Leonard est heureux de se dire qu’il aura payé un prix ridicule pour un spectacle au moins aussi intéressant que les démonstrations des artistes et de leur petite famille plus tôt dans la soirée. Son doigt pointe le ciel, là où Esmeralda est parti léviter. Elle est toute petite à cause de la distance. Elle ne bouge pas beaucoup non plus, cela donne l’impression qu’elle est en état second. Comme si elle était en pleine méditation ou voyageant astralement. Quelque chose dans le genre. « En la voyant parmi toutes les autres étoiles, je me demande si elle ne se sent pas seule sur terre. Peut-être que sa famille se trouve tout là-haut. Peut-être qu’ils communiquent en ce moment-même ? C’est tellement dur de communiquer avec l’espèce stari. Comme si c’était une espèce d’alien qui n’étaient pas équipés de moyens de communication que l’on considère comme standard. »Le jeune chercheur se perd dans des hypothèses et du blabla qui n’a d’intérêt que pour ceux qui se posent de tels questions. Mais la vue aérienne et celle de l’étoile au cœur de saphir parmi les étoiles le plongent dans un certain état d’esprit. |
| | Capucine AlambraDresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & ModérateurMessages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 24 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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| Je n’arrive pas à savoir si Leonard est sérieux ou s’il blague. Je tourne la tête une fois vers lui, puis de nouveau vers la vue, alternant ainsi la vision du visage naïf et innocent du garçon et celle de la ville lumière sous les étoiles. Je n’arrive pas à savoir ce que je préfère : la vue ou bien partager ce moment avec Leonard.
J’ai une légère sueur froide quand il parle de panné mécanique. C’est possible ça ? Et si la cabine se détache ? On est condamné ? Pourquoi est-ce que Leonard reste aussi calme à la perspective de rester coincé ici. Oh… Je crois qu’il n’est pas sérieux. Ou alors il est trop bête pour comprendre le danger. C’est ça, il est juste trop bête pour comprendre qu’on est dans la merde et qu’on va peut-être mourir. Non, il ne voit pas le danger. Il pense juste à me refiler son Pikachu pour éviter que je tremble.
Pas la peine. J’ai pas froid. Mensonge éhonté. Je suis frigorifiée, mais ça m’arracherait la gueule de l’avouer, même à Leonard. Je prends une mine un peu boudeuse en me tournant de nouveau vers le paysage. Le doigt de Leonard apparait dans ma vision périphérique.
Au début, je ne comprends pas de qui il parle. Qui se sentirait si seule sur terre en regardant les étoiles ? Je regarde les étoiles différemment. Peut-être que maman est là-haut aussi. Toute seule. Et qu’elle n’arrive pas à communiquer avec nous. Pourtant, n’est-ce pas ce qu’elle a fait en utilisant Incubus dans le cimetière ?
Je comprends alors qu’il parle de son Stari et je fais le lien avec son envie d’explorer ciel et mer pour comprendre le secret de ses Pokémons. Est-ce que tu y crois vraiment ? lâche-je d’une voix neutre. Je veux dire, est-ce que tu crois vraiment qu’elle puisse venir du ciel ? Ou que les étoiles soient des Staris ? Ce n’est pas un peu fou de penser ça ? Je ne me suis jamais vraiment posée ce genre de questions.
Mais en l’entendant parler ainsi, je vois le ciel étoilé autrement que comme une toile avec des paillettes. Quand il a commencé à parler, une autre question m’est venue à l’esprit, mais j’hésite à la poser. Pourtant, si quelqu’un peut y répondre, ce doit être Leonard. Je suis sûre qu’il sait plein de chose, il suffit de voir les questions qu’il se pose.
Toujours tremblante, les mains sur la barrière, à genou sur le siège, face au vide, je me lance. Dis, Leonard. Où est-ce qu’on va quand on meurt ? Ma voix est un peine un souffle assez fort pour qu’il me comprenne, pleine de timidité. Et je rougis un peu.
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| | Leonard SextantDresseur·euse ÉclipseMessages : 1652 Née le : 23/02/2000 Age : 24 Région : ??? Pokédollars : 10280 Stardust : 8255 Stardust utilisés : 5975 Equipe pokemon : Icone :
| Après le concours d'Halloween [avec Capucine Alambra] – réponse n°6 « Bien sûr que j’y crois. »Jamais le jeune chercheur a douté de ses questions. Il ne pourrait pas, ça le briserait. Tous ces voyages, toutes ses blessures, toutes ses rencontres. S’il ne croyait pas en cette question, tout ça ne rimerait à rien. « Ce n’est pas fou. C’est simplement une question d’ouverture d’esprit et de point de vue. Si tu réfléchis, tout ce qui nous entoure est vivant. Si tu te promènes sur la plage, les coquillages sont vivants. Ce sont des kokiyas par exemple. Si tu te promènes à la montagne et que tu ne fais pas attention aux cailloux, tu te retrouveras face aux poings d’un racaillou. Même dans la forêt, les arbres sotn vivants. Ce sont des trevenants. En fait, je suis sûr qu’il y a beaucoup plus et que nous ne sommes pas « équipés » pour voir et communiquer. Peut-être qu’on pourrait écouter les histoires des rivières ? Peut-être qu’on pourrait dialoguer avec la planète ? Si tu crois que tout cela est impossible, alors oui, je suis fou à tes yeux. »Les yeux dans les étoiles, Capucine pose une question. Un sujet intéressant aux yeux du jeune homme. Un bon sujet scientifique. Une Terra Incognita dans laquelle il plantera un jour un de ses drapeaux. « Je ne sais pas. Le monde des morts semble interdit aux vivants. Il n’y a qu’à s’intéresser aux monorpales. Ce sont des épées hantées d’âmes parfois si vieilles qu’on pourrait les imaginer à côté des pokemons préhistoriques sortis de leur fossile. J’ai posé des questions à Stella. J’ai posé tellement de questions que j’ai dû arrêter pour ne pas me retrouver avec une lame sous la gorge : ah ah ! Donc, j’ai essayé d’en savoir plus sur le monde des morts mais il semble que des règles, des mécanismes ésotériques bloquent les souvenirs. C’est comme si en revenant dans le monde des vivants, les souvenirs étaient laissés derrière eux. Je ne sais pas pourquoi et j’espère un jour en apprendre plus. »De nouveau, les yeux de Leonard se perdent dans le ciel. Un ciel infini où surveille un nombre incalculable, peut-être, de staris et de staross. Il y a peut-être également d’autres espèces ? Ou des staris qui sont capables de méga-évoluer au contact des voyages des astéroïdes ? Leonard repose son regard sur Capucine. « Tu as une raison particulière de t’intéresser à cette question scientifique ? » |
| | Capucine AlambraDresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & ModérateurMessages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 24 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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| Ouverture d’esprit ? Mon sang ne fait qu’un tour et mes mains se crispent sur la barrière. Est-ce que ce crétin est en train de dire que je ne suis pas ouverte d’esprit ? Qu’est-ce qu’il en sait ? Je suis super ouverte d’esprit, quoi que ça veuille dire. C’est peut-être lui qui n’est pas ouvert d’esprit.
Quoi que… si être ouvert d’esprit c’est considéré que tout ce qui nous entoure est vivant, je ne suis pas sûre d’être rattachée à ce genre de connerie. Certes y a beaucoup de Pokémons et de formes différentes, mais ça ne veut pas dire que tout est vivant. Regarde les arbres. Non mauvais exemples parce que les arbres sont vivants mais ils ne sont pas vivants pareil. Et puis c’est quoi cette histoire d’équiper pour les voir. Avec un genre de lunettes ?
Ses bêtises me font froncer les sourcils de mécontentement. Pourquoi est-ce que je lui pose encore des questions. Je ne comprends pas la moitié des explications, je me pose deux fois plus de questions après et en plus, je me sens incroyablement bête.
Le regard froncé, froid et sévère, je fixe Leonard dans les yeux. Je n’arrive pas à savoir s’il plaisante ou pas. Je lui pose une question et lui ne me donne aucune réponse. Je suis sûre qu’il ne veut pas me répondre tout simplement. Il invente même des mots, comme son truc là, isostatique ou ésostatique. Tout ça pour me dire qu’il ne sait pas. C’est bien la peine.
Après un dernier regard noir alors qu’il ramène son regard vers moi, je me remets à fixer les étoiles. La roue se remet en marche et nous redescendons. Elle s’arrête de nouveau un peu plus long et je vois des gens descendre et monter. C’est pour ça qu’on s’arrête. Sinon, les gens devraient sauter en marche.
Sans le regarder, je réponds à sa question. Non. C’est froid, court et autoritaire. Je n’ai plus envie de lui parler. Leonard va sinon finir par m’assommer en inventant encore des mots pour me ridiculiser. J’ai trop froid pour ses conneries. Après un moment de silence, je me dis que tout de même c’est gênant comme silence. Je me sens obligée de rajouter quelque chose.
Mon ton ne change pas, il y a peut-être même un peu d’agacement en plus. Je me demande juste pourquoi les morts ne reviennent pas. Est-ce que c’est si bien là-bas qu’ils nous oublient ? Ou bien est-ce qu’on leur interdit de venir nous voir ? Ou bien c’est qu’il n’y a rien et que tuer quelqu’un ce n’est ni le punir, ni le récompenser, juste tout arrêter pour lui.
Après d’autres arrêts nous arrivons de nouveau en bas et descendons de la grande roue. C’était à la fois super et frustrant. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? J’ai toujours un air un peu renfrogné alors que nous recommençons notre promenade, avec moi toujours accroché au bras du jeune homme.
Alors que nous marchons, je vois du coin de l’œil un groupe de roublard, mais à part squatter près d’un truc à jouet, je ne vois pas trop ce qu’ils font de mal.
Hé dis donc ma jolie ! T’as pas un peu froid dans cette tenue ? Tu voudrais pas que moi et mes potes ont te réchauffe un peu ? Ton mec a l’air froid comme la mort. La plaisanterie fait rire ses copains d’un rire bien grand. Elle doit m’être adressée puisqu’il me regarde en parlant. Mais s’il s’attend à ce qu’on s’en aille tremblant de peur, c’est qu’il ne sait pas encore qui je suis.
Toi, tu ferais mieux de fermer ta gueule avant que je te fasse avaler mes chaussures ! Dis-je en lâcha Leonard et en lui faisant face, camper sur les jambes. |
| | Leonard SextantDresseur·euse ÉclipseMessages : 1652 Née le : 23/02/2000 Age : 24 Région : ??? Pokédollars : 10280 Stardust : 8255 Stardust utilisés : 5975 Equipe pokemon : Icone :
| Après le concours d'Halloween [avec Capucine Alambra] – réponse n°7 « Euh. »La façon dont elle lui répond « non » est tellement froid que Leonard est stoppé net. Il reprend ses esprits en même temps que la roue se remet à tourner. Puis Capucine, qui ne semblait pas intéressée du tout, repose de nouvelles questions. Mais elle semble se parler à elle-même. Leonard en vient à cette conclusion avec le ton qu’elle utilise. Il est perdu. Il a envie de poser des questions. Mais il sent qu’il ne doit pas le faire. Alors il se tait. Finalement, ils descendent de l’attraction et retrouve le sol. Fini le moment magique où ils étaient dans le ciel en train d’observer les étoiles et de converser sur ce qui se trouve après le voile entre la vie et la mort. *Qu’est-ce qu’on fait ? *La question tourne en boucle dans sa tête. D’ailleurs, elle est montée dans une nacelle et tourne dans la grande roue. La question se retrouve bloquée tout là-haut. Et Leonard attend bêtement qu’elle redescende avec la réponse. « Pardon ? »Leonard découvre la bande d’apprenti-criminels qui les provoquent. Mais son esprit est resté en partie sur la grande roue avec la question de Capucine. Il y a quelque chose qu’il n’a pas compris et il essaie de trouver quoi. Alors, comme à son habitude, Leonard répond à côté de la question. « Je n’ai pas froid, messieurs. Oh ! Vous parlez de mon maquillage ? C’est bon, j’ai compris. » dit-il avec un sourire innocent. La situation s’envenime. Sa rencontre avec Capucine va encore finir dans la douleur si ça continue. Leonard se force à se réveiller. Il doit réfléchir. Trouver une stratégie. Il fait donc appel à son riolu chapardeur. « Mickey, écoute-moi. Tu dois faire diversion. Tu as compris ? »Le petit riolu saute dans les jambes de Capucine. En tombant, il accède à ses chaussures. Avec une agilité qui ferait de lui un bon voleur, Mickey repart avec une chaussure qui manque de faire tomber tellement de fois la jeune femme. Rapidement, il saute sur le balourd qui provoque le duo et enfonce littéralement la chaussure dans la bouche. « A L’AIDE ! IL Y A UNE AGRESSION PAR ICI ! A L’AIDE ! »Capucine ne se battra pas ce soir. Elle repartira de la fête foraine avec des bons souvenirs, pas avec de nouvelles cicatrices. Alors, Leonard attrape le bras de son amie et la force à le suivre. Peu importe qu’il lui manque une chaussure. Peu importe qu’il utilise trop de force. Peu importe qu’il fasse preuve d’autorité superflue. Elle. Ne. Se. Battra. Pas. Ce. Soir. |
| | Capucine AlambraDresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & ModérateurMessages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 24 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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| Je regrette tellement que la réponse de Leonard aux provocations des crétins n’est pas de visage pour pouvoir la gifler. Quoi que, son visage, ça pourrait être celui du garçon. Idée intéressante. Est-ce que si je lui mets une gifle, il va arrêter de dire des conneries naïves ? Probablement pas. Est-ce qu’il va se fâcher contre moi ? Je ne sais pas, mais probablement pas non plus. Il est trop bête et naïf pour ça.
Pour l’heure, je vais m’occuper de ces crétins. S’ils me cherchent, ils vont me trouver. Ils n’ont peut-être rien fait de vraiment répréhensible, mais peut-être l’ont-ils fait avant mon arrivée ou ils le feront après. Autant m’en charger maintenant, on gagnera du temps.
J’entends quelque chose dans mon dos. Je crois que c’est Leonard. Qu’est-ce qu’il prépare ? Je n’ai pas longtemps à attendre. Je sens ma jambe se soulever brutalement et manque de tomber à la renforce. Je me rattrape à Leonard et voit l’origine de l’agression. C’est son Riolu qui vient de m’arracher ma chaussure. Hey !!! Je reprends appuie mes mon pied sans soulier se pose sur le sol froid avec un grand décalage avec mon autre jambe. Difficile de rester droite dans ces conditions. Je sens l’eau monter dans mon collant. Ça ne va pas m’aider à avoir moins froid.
Avant que je puisse faire autre chose, le Riolu plante ma chaussure dans la tronche de l’autre crétin. Qu’est-ce que c’est que bordel ? Et l’autre Leonard qui se met à crier à l’agression. Bien sûr qu’il y a agression. C’est lui qui agresse ces types, avec ma chaussure en plus. Mais d’un autre côté, vu la dégaine des autres et la débilité des gens, il sera clair dans l’esprit de tous que nous sommes des victimes. Je pourrais peut-être en profiter pour leur donner une bonne leçon.
Mais à peine ai-je commencer à bouger que quelqu’un me saisit le bras et me tire en arrière. Si j’avais eu mes deux chaussures, ou alors aucune des deux, ou mes baskets, j’aurais réussi à résister après deux ou trois pas. Mais là, j’ai déjà du mal à me tenir droite, trébuchant systématiquement à cause du talon haut, et de la différence de taille, je ne peux pas résister à Leonard qui m’emmène loin des roublards et de ma chaussure.
On traverse la fête foraine à grande enjambée. Mais notre fuite éperdue doit cesser et d’une triste manière. Ce qui devait arriver arriva. Je trébuche, me tord la cheville, à cause de cette satané chaussure, et je ne peux pas contenter sur la force de Leonard pour me retenir. Il continue à me tirer, ce qui ne me permet pas de me rattraper correctement.
Je m’écrase donc lamentablement au sol. Je m’écorche un coude, la main et me fait mal au ventre en glissant. Mais pire que tout… Je reste un instant immobile, comme si ça pouvait annuler l’action et surtout ses conséquences. Finalement, je me redresse, et m’assois sur les fesses et regarde l’état de ma robe, avec de grands yeux horrifiés.
Je ne suis pas coquette, loin de là. Mais cette robe m’a couté cher, et elle est toute sale maintenant. Mes collants sont déchirés et j’ai les genoux égratignés. Je suis sale et absolument pas présentable. Je n’imagine même pas comment doivent être mes cheveux. Je m’étais faite belle pour ce soir. J’ai passé du temps à essayer de ressembler aux autres filles, celles qui sont, parait-il, jolies. J’ai même hésité à me maquiller. Tout est neuf sur moi. Et résultat, j’ai perdu une cheville, ma robe est dans un état déplorable. Par Arceus ! Elle est déchirée en plusieurs endroit. Rien de bien méchant, mais elle est déchirée.
Ma mâchoire se crispe et mes poings se serrent. J’ai envie de taper sur quelqu’un pour me passer les nerfs. Je ne sais pas ce qui me retient de revenir sur nos pas pour aller tabasser ces quelques crétins qui sont à l’origine de cette embrouille.
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| | Leonard SextantDresseur·euse ÉclipseMessages : 1652 Née le : 23/02/2000 Age : 24 Région : ??? Pokédollars : 10280 Stardust : 8255 Stardust utilisés : 5975 Equipe pokemon : Icone :
| Après le concours d'Halloween [avec Capucine Alambra] – réponse n°8 Il y a des protestations. Il y a des cris. Mais tout ça est derrière Leonard qui fuit à toute vitesse en tenant Capucine par son bras. Le plan semble avoir fonctionné et l’esprit simpliste du jeune homme est heureux. Mickey les rattrapera bientôt et il le félicitera. Puis il y a une force derrière lui, soudaine, qui l’arrête dans sa course. Leonard ne comprend pas ce que ça peut être. Est-ce que c’est le groupe qui les a rattrapés ? La peur lui noue les entrailles et il se retourne… pour voir qu’ils ne sont pas là. Un sourire de soulagement apparait. Mais il y a Capucine. Par terre. Elle ne bouge pas. Elle ne crie pas. Et ça effraie Leonard plus que la menace que représentait le petit groupe de crétins draguant toutes les filles pour tromper leur ennui. « Euh, ça va Capucine ? »Bien sûr que non elle ne va pas bien. Ses poings sont serrés, elle tremble et elle ne crie toujours sur personne. Leonard pourrait presque entendre le « tic tac » infernal d’une bombe prête à exploser. Il n’est pas démineur ! Il ne connaît pas la procédure. Que peut-il faire pour minimiser les dégâts ? Mickey arrive et il tient une barbe à papa toute rose qui parait énorme comparée à sa taille. A tous les coups, la friandise ne lui a pas été offert pour récompense de son action pour avoir aidé sa victime à manger la chaussure de Capucine. « Mickey, donne moi la chaussure s’il te plaît. »Il ne sait pas comment il s’y est pris, mais il est parvenu à semer ses assaillants, récupérer la chaussure et voler une barbe à papa. Ce petit riolu semble exceller dans tous les domaines. Son unique problème semble être cette manie à tout voler… Un genou à terre, Leonard s’improviser Prince Charmant. Il pose son énorme peluche de pikachu à côté de lui puis propose sa main tendue vers sa Cendrillon. Il a sa chaussure et il sait qu’elle est à son pied. (enfin presque) « Tiens, aide-moi à t’aider à remettre ta chaussure. Tu seras plus équilibré pour marcher et tu subiras moins les affres du froid. »La robe de son amie est en piteux état. Elle tremble toujours mais il ne sait pas si c’est de froid ou de colère. « Je suis désolé pour ta robe. C’est moi qui l’ait mise dans cet état et c’est donc moi qui réparerait les dégâts. D’accord ? »De la barbe à papa dans la bouche, le petit riolu secoue Leonard. Il attira son attention puis tend le bras pour montrer le groupe de pseudo-racailles se diriger vers eux en compagnie d’un duo de force de l’ordre. (aie ! tant pis pour les bons souvenirs que Leonard voulait donner à Capucine…) |
| | Capucine AlambraDresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & ModérateurMessages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 24 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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| Je regarde un moment horrifiée l'état de ma robe puis de mes mains et de mes genoux. Ce n'est pas spécialement douloureux mais il y a ce sentiment d'humiliation et de désarroi qui me ronge profondément. Mais cela est vite remplacé par de la haine.
Hélas, je ne peux pas la tourner vers Leonard. Pourtant, Arceus sait que j'aimerai. Mais le garçon a voulu faire au mieux. Il a voule faire ce qu'il a pu. Mais il a échoué.
La tête baissée, j'essaye de contenir la colère qui m'envahit. Je n'ai qu'une seule envie : la libérer. Déchaîner cette violence contre le coupable. Mais le seul coupable que j'ai devant moi et Leonard, mon seul ami. Je tremble de toute part mais ce n'est plus de froid.
Euh, ça va Capucine ?
Je relève la tête et plante mon regard dans le sien. C'est un regard fou. Un regard terrifiant. Il y a la glace mais aussi une envie de vengeance. Ma voix sort de mes dents serrées et je détache chaque mot. Est-ce que j'ai l'air d'aller bien ? Le ton est agressif et transpire l'énervement.
Leonard s'agenouille devant moi, son énorme pikachu avec lui. Il est là avec sa naïveté et sa stupidité permanentes. A croire que le monde est beau, fait de rose et de bleu. Pourquoi est-ce que je suis encore là avec lui ? Pourquoi est-ce que je me fatigue encore à essayer de le revoir ? Parce que c'est mol seul ami. Mon seul vrai ami. Ce constat ne me calme pas mais c'est la vérité.
Il m’offre de m'aider à remettre ma chaussure et s'excuse pour l'état de ma robe. Quel crétin ! Je lui arrache le soulier des mains et le jette sur le côté d'un geste rageur. Je retire ma seconde chaussure et la jette de l'autre côté. Au diable ces putains de chaussures ! On s’en fout de cette putain de robe. Ils ont détruit la soirée.
Le Riolu montre quelque chose à Leonard. Je ne sais pas ce qu'il tient dans sa main, le gros truc rose mais ça à l'air d'être un truc qui se mange. Je regarde derrière moi dans la direction qu'il montre. En voyant ce qu'il nous arrive dessus mon visage devient encore plus déformé par la colère. Si je ne veux pas me défouler sur Leonard, je vais au moins pouvoir me défouler sur eux.
Je me relève et me dirige d'un pas furieux vers les deux policiers et la bande de roublards. Avant même que l'un des branleurs en uniforme puisse ouvrir la bouche je crache mon venin. Vous ! Vous avez vu ce que vous avez fait ! Regards surpris. À cause de vous mon compagnon a paniqué C'est pas not'faute si ton petit copain est un trouillard. Toi, ta gueule. Si tu l'ouvres encore, tu mangeras à la paille pour le restant de tes jours. Mademoiselle, je vais vous demander de vous calmer. Vous on vous a rien demandé. Ces sales types font du harcèlement de rue et en public. Alors faites votre boulot ou alors je m'en chargerai d'une manière ou d'une autre. |
| | Leonard SextantDresseur·euse ÉclipseMessages : 1652 Née le : 23/02/2000 Age : 24 Région : ??? Pokédollars : 10280 Stardust : 8255 Stardust utilisés : 5975 Equipe pokemon : Icone :
| Après le concours d'Halloween [avec Capucine Alambra] – réponse n°9 Les chaussures volent. Il y en a une qui atterrit proche d’une femme entre deux âges. Un petit garçon la ramasse et demande à la femme : « Dis maman, pourquoi la madame elle jette ses chaussures ? Je peux faire pareil ? ». La bande de roublards et le duo de force de l’ordre arrivent auprès de Leonard et Capucine. La conversation débute et toute de suite l’intensité explose. Si rien n’est fait très vite, il va y avoir de la violence et des arrestations. Pendant ce temps, le petit riolu observe le monde des grands. Il doit se demander pourquoi ils s’énervent autant. Pourquoi ils ne font pas comme lui et savourent le nuage rose et sucrée. D’ailleurs, le vieux monsieur qui les fabrique arrive. Dans ce joyeux boxon, Leonard ne sait que faire avec sa grosse peluche de pikachu. Il voit Capucine énervée qui aurait envie de taper autant les roublards que les policiers. Il voit la maman et l’enfant qui se rapproche de la scène pour redonner les chaussures de la Princesse Agressive. Il voit également le vieux monsieur qui tire sa roulotte à barbe à papa. Il voit et il ne fait que ça : regarder ce qui se passe sans savoir quoi faire. Pourtant, il doit agir. Il doit prendre une décision et tout de suite. *Mais quoi ? *Les roublards s’échauffent aux piques de Capucine. La maman s’excuse plusieurs fois et essaie d’attirer l’attention de Capucine. Le vieil homme hèle les deux policiers et leur explique le vol. L’enfant de la maman commence à défaire les lacets d’un des deux policiers. Le riolu cabriole et s’empare d’une deuxième barbe à papa qu’il propose à un des roublards. De ce fait, le petit groupe attire l’attention d’autres personnes. Ce n’est pas non plus un rassemblement autour d’un musicien de rue mais il y a deux téléphones portables qui commencent à filmer l’escarmouche. Leonard serre un peu plus fort sa peluche. Il aimerait lui parler et lui demander conseil. Mais il se retient. *J’ai déjà tenté la fuite. Ça n’a rien donné. Je ne vais tout de même pas recommencer ?... * |
| | Capucine AlambraDresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & ModérateurMessages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 24 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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| La situation est des plus critiques. Le ton monte entre les policiers, les roublards et moi. Nous ne faisons pas preuve d’une grande intelligence, les roublards et moi et ce sera notre seul point commun. Plutôt que de se placer en victime et essayer d’avoir les flics de notre côté, nous nous lançons des noms d’oiseaux et des menaces devant les policiers de plus en plus désemparés et qui ne tarderont pas à bientôt appeler des renforts.
Une dame intervient et essaye de me parler mais je suis trop occupée à engueuler les roublards. Un mec vient faire diversion en parlant de vol de barbe à papa pendant qu’un gamin défait les lacets de l’autre flic et donc ce fait copieusement engueuler lui aussi, bien plus qu’il ne le devrait. Certainement parce que cet incapable de policier n’arrive pas à gérer la situation.
Et finalement, le moment tant attendu. Dans ce chaos grossissant, un des sales types vient m’agripper le bras. Mon visage devient un masque inexpressif d’une froideur de la mort. Je tire brutalement mon épaule en arrière, me mettant de profil. Un coup dans son coude et un craquement terrible. Je repousse l’homme qui s’écroule et accueille son renfort d’un coup de poing dans l’estomac. Je pose un genou à terre, attrape le sien et le tords. Nouveau craquement. Du coin de l’œil, je note : un, deux téléphones.
Le suivant, je l’expédie vers un des caméramans improvisés et le suis. Dans le feu de l’action, j’arrive à faire tomber le téléphone au sol. Comme je n’ai pas de chaussure, ce sera le crâne du roublard qui servira de briseur de téléphone. D’un croche-pied, je le fais basculer et lui fait fracasser l’appareil.
Les policiers regardent la scène, figés, comme tout le monde. Les deux autres roublards disparaissent dans l’indifférence et je me mets à courir, attrape Leonard par le bras et chope le second téléphone au passage. C’est du vol à l’arracher, certes, mais dans notre course, nous croisons une plaque d’égout, et elle avale l’appareil goulument.
Il ne me faut pas longtemps pour emmener Leonard avec moi dans les ruelles de la ville, et semer tout poursuivant potentiel. Gauche droite, droite, boulevard, droite, gauche. Avenue, rond-point. Centre Pokémon.
Nous traversons le hall. J’arrache le Pikachu des bras de Leonard et le place dans une position. Pour des raisons de sécurité, il y a une caméra dans le hall du Centre Pokémon mais le Pikachu nous dissimule complètement. Escalier, porte et dortoir. Il n’y a personne dans mon dortoir, ils sont certainement à la fête. Je pousse Leonard dans la chambre en lui jetant le Pikachu, ferme la porte et m’appuie comme pour empêcher quiconque d’entrer.
Je pousse enfin un soupir. Il fait bon dans la chambre. Bien plus que dehors. J’ai les pieds gelés et un peu douloureux. Je commence doucement à me réchauffer. Je marche vers Leonard. J’ai peut-être été un peu violente, surtout que je n’ai pas arrêté de courir et je ne l’ai pas vraiment poussé, mais plutôt éjecter dans la pièce, si bien qu’il est tombé. Je lui tends la main pour l’aider à se relever. Mon visage est toujours sans expression.
Ça devrait aller. Ils poursuivent rarement longtemps et demain, ils auront oublié jusqu’à notre existence.
Soudain, en voyant Leonard au sol, je replis doucement ma main et une expression légèrement hésitante apparait sur mon visage. Je me rends compte maintenant de ce qu’il vient de se passer et que pour Leonard, ça n’aurait jamais dû arriver. Je suis désolée. J’imagine que tu ne te voyais pas finir ta soirée comme ça. Je regrette de t’avoir imposé une bagarre. Surtout qu’elle n’était pas nécessaire. Je ne suis pas faite pour ce genre de chose. Les festivals, les fêtes… Tout en parlant, je vais m’asseoir sur mon lit. Ou encore les jolies robes. Mais j’aurai au moins essayé. Merci d’avoir essayé avec moi.
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| | Leonard SextantDresseur·euse ÉclipseMessages : 1652 Née le : 23/02/2000 Age : 24 Région : ??? Pokédollars : 10280 Stardust : 8255 Stardust utilisés : 5975 Equipe pokemon : Icone :
| Après le concours d'Halloween [avec Capucine Alambra] – réponse n°10 La bataille entre Capucine, les roublards et les forces de l’ordre est interrompu. Un homme effectue un salut militaire et se présente comme étant d’une deuxième division, d’être un soldat et d’être en vacances. Il demande l’assistance des forces de l’ordre pour régler un problème urgent. Une bande de jeune a voulu finir leur soirée en lançant quelques feux d’artifices. Sauf qu’un d’entre eux a pris une mauvaise trajectoire, a percuté un mur d’un chalet avant de blesser un civil. Résultat, le feu commence à prendre tandis que le sang coule. Devant l’urgence de la situation, les coups que se sont échangés Capucine et les roublards ne riment plus à rien. Le premier membre des forces de l’ordre refait ses lacets et donne une petite tape sur la tête de l’enfant. Il fait un signe de tête à son collègue et les deux partent vers la fumée qui se trouve vraiment proche d’eux. Leonard annonce à Capucine qu’il y va également. Sa petite famille contient des apprentis-pompiers qui maîtrisent des attaques eau. Tout va bien aller, dit-il avec un sourire. Sauf qu’il se trouve à l’intérieur d’une pièce… Sauf que c’est calme. C’est très très calme pour une fête foraine… … *Que- Quoi ? *La température est agréable. Il est au sol et une main lui est tendu pour l’aider à se relever. Ses pensées sont chamboulées. Non, elles sont dans le brouillard pour le protéger. Mais il écarte les bras de ce câlin qui chercher à l’étouffer, à le perdre. Il se réveille. Il se souvient des évènements. Il revoit la brutalité, la violence et tout ce que Capucine a pu faire. Une petite partie de lui veut se mettre en colère : elle n’avait pas besoin de frapper. Une autre partie s’en veut de ne pas avoir réussi à trouver une solution pacifique. Une autre culpabilise de n’avoir rien fait du tout. Une autre encore comprend le geste du vol des téléphones : elle l’a fait pour survivre. Leonard est de nouveau debout. La bouche toujours fermée. Il s’approche de son amie qui s’est assise sur le lit. Ses pensées sont enfin au cœur de l’ouragan, là où tout est calme. Alors il retrouve le sourire et lui dit : « En bon scientifique, je ne peux pas me limiter aux seuls résultats d’une seule expérience. Donc je crois que tu seras obligé de trouver une deuxième robe et de participer à une deuxième soirée. On verra à la de ce deuxième essai si tu n’es vraiment pas fait pour ça. »Son poignet remonte au niveau de ses yeux. Les aiguilles de sa montre lui indique une heure tardive. « J’ai encore du chemin pour rentrer jusqu’où je dors. Je crois que nous sommes arrivés au bout de notre soirée. »Il se penche pour ramasser sa peluche de pikachu géant. « Merci encore pour le cadeau. Tu étais très belle ce soir, Capucine. Passe une bonne nuit et à très vite. »Leonard est parti. Vite ? Trop vite ? (au fond, il n’avait pas envie de replonger dans du drama… Pas ce soir.) |
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