Ah, l'amour, l'amour.. Ce doux sentiment qui vous prend le cœur, qui vous fait voir la vie en rose et qui fait pleuvoir des confettis sous vos yeux ébahis.. L'amour est un magnifique sentiment, n'est ce pas ?
Hors, l'amour, l'amour ! ...Est un jeu dangereux.
Notre personnage est en proie à un choix des plus compliqué. A la veille de son mariage avec son/sa fiancé(e), elle émet des doutes sur sa vie. A-t-il raison de se marier avec cette personne, de suivre une voie qui lui est toute tracé, et dire adieu à ses rêves d'enfants ? N'aurait-il pas dû suivre les rêves de sa défunte mère, partir au large et voir les différentes région du monde, et non pas s’enchaîner à un(e) homme/femme pour le restant de ses jours ?
Notre personnage s'interroge également de cette seconde personne, qu'elle à rencontrée quelques jours plus tôt. Un(e) homme/femme venant d'un milieu moins aisé, ayant vécu à la dure et connaissant que trop bien la souffrance. Elle ressent des sentiments pour lui/elle, s'en savoir si ils sont partagés.
Le doute caresse son esprit.
Vous êtes au moment du mariage. Prêt(e) à passer la bague au doigt, toujours ses doutes en tête.
Qu'allez-vous faire ? Est-ce que le/la fiancé(e) va sceller leurs unions d'un "oui" et marquer un futur sculpté dans le marbre ? Cette mystérieuse personne rencontrée interrompra-t-elle le mariage ou encore, est-ce que ce faux-prêtre qui est venu assister à la cérémonie fera son job ou détruira ce couple d'un claquement de doigt ?
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Hrp : Voilà votre contexte, basé sur le thème : Le Romantisme ! Ce contexte servira de base à votre histoire, vous avez la possibilité de l'approfondir autant que vous le souhaiter.
Nous vous avons proposé quelques personnages dont vous pouvez prendre possession, que ce soit Le/la Fiancé(e) douteuse, le prétendant, le mystérieux personnage rencontre ou encore, un autre personne assistant au mariage, vous avez toutes les cartes en main pour réaliser le film de vos rêves !
Vous devrez fournir un minimum de 5 post pour conclure votre Film, mais passé cette limite, vous pourrez en faire autant que désiré.
Bonne chance à vous, et n'oubliez pas d'indiquer les rôles de chacun en Hors RP !
FEATURING : Wallace MacGregor: le cocher de la calèche des mariés, tirée par son fidèle Bourrinos; Niko Hopfer et son Ursaring, les fauteurs de troubles; Roy Lamb: le prêtre, accompagné de son Alakazam Zyl
Alors que l'écran reste noir, les crédits initiaux apparaissent alors qu'une voix se fait progressivement entendre.
- "Et c'est ainsi que s'achève notre cérémonie d'aujourd'hui. Une belle cérémonie pour deux jeunes gens qui se sont aimés, s'aiment et s'aimeront encore, d'un amour qui lui ne connaitra pas de fin. Dans la joie comme dans la peine, dans les moments de doute comme les moments de bonheur, vous vous êtes juré de rester ensemble, unis et prévenants l'un envers l'autre. Aujourd'hui, cette cérémonie prend donc fin, mais votre voyage ne fait lui que débuter. Lucie, Mathias, vous êtes à présent mari et femme."
A ces mots, une ovation éclate dans l'air et les premières images apparaissent. Un grand bâtiment tout en bois. Une foule enthousiaste applaudit, petits et grands acclamant les mariés qui s'embrassent. L'orchestre s'en donne aussi à cœur joie, et une mélodie joyeuse retentit quelques instants pour accompagner la foule en liesse. Caméra qui balaye les figurants, puis se tourne lentement vers la voûte avec un fondu vers le noir. La musique s'apaise.
"Et en ce jour ensoleillé, j'ai la joie de vous déclarer mariés. Bérénice, José, puissiez-vous être heureux et croquer la vie à pleines dents. "
Nouvelles images de familles ravies, nouvelle musique enjouée, nouveaux applaudissements. Puis le noir, encore. Puis de nouveau la voix, la joie, les rires... Peu à peu, alors que les crédits se tarissent, les mariages s'enchaînent, les jours passent. Les discours se répètent, tournent en boucle, se tassent. Marie et Viviane, Caroline et Richard, Baptiste et Raymond. Toujours la même chose, les mêmes gens, seuls les prénoms changent. Les visages se confondent, se floutent à chaque fois un peu plus. Paradoxalement, les transitions vers l'écran noir se font plus saccadées, plus brutales. Une de plus. Une voix, un bruit de foule, une vague musique. Clac, une de plus. Clac, une de plus. A chaque fois, le nombre de gens dans le cadre diminuent un peu plus. D'abord les gens dans la salle, nombreux et bruyants. Puis juste les trois premiers bancs avec la famille proche. Puis simplement les deux mariés. Puis un homme seul. Le seul qui ne sourie pas vraiment avec les autres.
Pour lui, la dernière transition vers le noir tranchera net le son et l'image avec la violence d'un couperet. Clac, une de plus.
Au bout de plusieurs secondes de silence, la caméra s'ouvre de nouveau au monde avec douceur, à l'image de l'oeil d'un dormeur encore somnolent. Vue en plongée sur l'homme seul au centre du cadre et de l'immense salle en bois. Une nouvelle musique se répand lentement dans l'espace comme pour lui tenir un peu compagnie.
L'homme en question est relativement jeune pour un prêtre. Alors que la caméra se rapproche peu à peu à sa hauteur, on lui donnerait un peu plus de la trentaine. 35 peut être. Difficile de savoir avec cette barbe. Les yeux dans le vague, il finit néanmoins par réagir et lever la tête :
- "Zyl, doucement quand tu déplaces les bancs s'il te plaît."
L'Alakazam concerné, occupé à organiser les bancs de la mezzanine en les déplaçant par télékinésie, répond par une simple mimique désolée, avant de continuer son œuvre. La caméra s'attarde un moment sur les deux compagnons occupés à tout préparer. C'est le grand jour, le jour des mariages. Encore un. Avec un soupir, le prêtre fait un dernier tour des lieux, vérifie que tout est ordre. Cette rangée de chaises est-elle bien placée ? Ces fleurs ne devraient elles pas être accrochées sur le pilier d'à côté ? Mais non, visiblement tout est en place. Il est donc temps d'y aller, les familles sont déjà là et les mariés ne devraient pas tarder à arriver.
Avec un soupir, l'homme appelle son pokémon auprès de lui, puis se dirige vers les lourdes portes de l'édifice. Sous l'action de l'Alakazam, celles-ci s'ouvrent avec lenteur, et le soleil emplit peu à peu le cadre, jusqu'à remplir tout l'écran en un fondu vers le blanc alors que la fragile musique s'évapore sous son éclat.
Le fondu au blanc mène vers une autre scène, beaucoup plus gaie et bonne enfant que la précédente. On y entend des rires, on y distingue des visages heureux et illuminés de joie, tandis qu'une bande de jeunes gens s'affaire à décorer une modeste calèche. On la couvre de fleurs, de rubans blancs et de charmants voilages - un nœud par-ci, une rosette par-là, et voilà le véhicule prêt à accueillir les mariés. Un fier bourrinos y est attelé, piaffant d'impatience - et lui aussi se retrouve décoré de fleurs dans la crinière, et de rubans sur le harnais. On rit encore, et des dialogues d'exposition se font judicieusement entendre :
- Encore félicitations pour le mariage de ta sœur, Wally ! C'est tellement sympa de ta part de t'être proposé comme cocher ! - Haha, merci ! C'est normal, je lui dois bien ça - vous savez comme on est inséparables depuis l'enfance, elle et moi ! répond l'intéressé en grimpant sur le siège du cocher, prêt à partir. On découvre un jeune homme au sourire éclatant, au teint bronzé et vêtu d'un beau costume tout propre. - Et le futur beau-frère, on l'adore aussi ? renchérit une autre voix, avec cette fois, un ton nettement moqueur. Le visage de Wally se tord alors dans une grimace faussement souriante, et il rit jaune - manifestement, il n'aimait pas énormément le futur marié. - Haha, ouais... Allez, j'ai plus de temps à perdre, je dois justement aller le chercher ! Vous finissez de vous préparer, et on se retrouve à l'église !
Sur quoi la calèche démarre au petit trot du bourrinos sous les derniers applaudissements de l'équipe de décoration. On la voit s'engager sur plusieurs chemins de campagne dans une atmosphère paisible et champêtre, évoquant le bonheur simple d'un mignon mariage; plusieurs paysages défilent ainsi, passant des champs de lavande à ceux de coquelicots, avant d'arriver dans un village où le clocher de l'église trône fièrement au-dessus des toits des maisons. La calèche s'arrête devant un jardin très animé, où des enfants et autres adolescents rient et jouent. Un signe de la main, un salut, et les voilà tous occupés à grimper à l'arrière du véhicule. Les demoiselles et damoiseaux d'honneur, si on se fie à leurs tenues.
- Je vous emmène à l'église, puis je vais chercher les mariés. Comme à la répétition. Vous êtes sages, hein ! recommande le dénommé Wally en posant un regard lourd de sens à l'adolescent qui s'est assis le plus près de lui - et qui, au vu de la place qu'il occupe à la caméra, semble tout aussi important que lui. Une tignasse blonde et un air bagarreur, celui-ci dénote beaucoup par rapport aux autres - nul sourire sur son visage, pas même un forcé. Alors, Wally reprend la parole, sur le ton de la confidence - il murmure, mais assez fort pour que les spectateurs saisissent cette information de la plus haute importance : - Écoute, Paul, je sais qu'on n'aime pas Jean-Kevin, qu'il est bête et irresponsable, mais... Léa l'aime à la folie, alors on fait un effort, d'accord ? T'es notre cousin préféré, alors elle serait super triste que ça se passe mal avec toi aujourd'hui...
HRP:
Je complète les rôles : Wally (joué par Wallace) et Léa (la future mariée) sont frère et sœur. Paul (joué par Niko) est leur cousin, et Wally et lui semblent détester Jean-Kevin (le futur marié).
Caméra qui reste un instant sur Paul songeur, avant qu'une cloche ne sonne le glas de la scène et que l'écran ne retrouve son noir originel. Sa décision est prise...
Après un court instant, une voix se fait progressivement entendre.
- "Nous voici aujourd'hui réunis en ce samedi hivernal pour deux raisons. La première est certains d'entre vous semblent raffoler de mes sermons, au point de venir m'écouter digresser pendant une heure avec un jour d'avance sur le planning..."
Quelques rires dans la foule, soulignés par le retour de la caméra, qui fait un traveling avant en regardant la foule tout en s'approchant des majestueuses portes en bois de l'entrée.
"Que ceux là soient rassurés, ils auront leur discours tout à l'heure. Et en cas de besoin, les portes de notre chère église seront également ouvertes demain matin... Cela dit, aujourd'hui n'est pas un jour de sermon. Aujourd'hui est un jour où je vais peu parler, puisque ce ne sera pas à moi d'être au centre des évènements. Aujourd'hui, nous célébrons un mariage, celui de Léa et Jean Kévin, et c'est vers eux que je me tourne à présent..."
Au son joyeux d'une marche, les portes de l'église s'ouvrent pour laisser entrer les futurs mariés et leurs demoiselles d'honneur. Marchant à pas lents côte à côte dans l'allée centrale, le couple s'avance en saluant les invités et proches. Autour d'eux, l'Alakazam de tout à l'heure fait léviter plusieurs fleurs en un ballet savamment orchestré jusqu'à ce qu'ils arrivent au centre de la grande salle en bois aux côtés du prêtre.
"Bienvenue Léa, bienvenue Jean-Kévin, bienvenue en ce jour tant attendu."
Avec un sourire un peu forcé mais qui se veut amical, le prêtre s'incline devant la jeune femme, avant de donner une brève accolade au jeune homme, qui a l'air un peu tendu. La pression du jour J, sans doute.
"Un jour spécial disais-je donc, que vous préparez depuis près de un an. Un an de réflexions, d'organisation et d'échanges. Un an de vie commune dans votre appartement au Nord de notre belle ville de Ferranium. Un an que vous venez régulièrement discuter avec un prêtre barbu au sujet d'une obscure cérémonie communément appelée mariage."
Quelques éclats de rire encore, comme une vieille blague éculée qui ne surprend plus personne mais était tout de même attendue.
"Un an à discuter de tout et de rien, à débattre de ce qu'est un couple uni, un mariage réussi, une vie commune heureuse. Beaucoup de choses ont été dites, et pourtant au cours de ces échanges je n'aurais au final que peu parlé. A peine aiguillé les discussions pourrait on dire. C'est vous qui avez apporté les réponses, échangé à cœur ouvert vos conceptions, idées et envies. Et aujourd'hui, au bout d'un an, vous voilà arrivé au terme d'un premier voyage, et aux portes d'un nouveau."
Une courte pause le temps de laisser à la caméra de zoomer sur le couple en direction de la future mariée.
"Malheureusement, j'ai parfois quelques trous de mémoire et tous nos invités n'ont pas eu la chance d'assister à nos nombreuses discussions. Léa, que pourriez-vous nous dire sur qui vous a le plus marqué lors de nos échanges à propos du mariage et d'un certain Jean-Kévin ?" reprend le prêtre avec un nouveau sourire.