Une semaine ? Eh beh il était temps de s'inquiéter, hein !
Bon, votre objectif est visiblement de retrouver une emo-girl en manque d'attention. Une idée d'ou commencer à chercher ? En train de squatter le cimetière ? Perdu ! Elle a en réalité trouvé refuge à la bibliothèque où elle a "trouvé un accés dérobé" (prit la liberté de s'inviter dans la réserve après avoir crocheté la serrure), puis s'est liée d'amitié avec l'un des employés qui la couvre.
Comment vous vous rendez compte de ça ? Beaucoup de livres dans sa chambre, son abonnement à la bibliothèque mais aucun livre emprunté... et aussi ledit employé en sueur qui vous raconte toute l'histoire quand vous tombez par hasard sur lui à la bibliothèque et commencez à lui poser des questions.
Bon bah c'est gagné, du coup ? Re-perdu ! Elle, elle veut pas rentrer. Lui, il veut pas la laisser partir. En fait, il compte même l'accueillir chez lui dès qu'il aura préparé une chambre pour elle.
... Bon bah maintenant c'est votre problème, plus le miens, amusez vous bien !
Adolescente en péril
wallace & capucine
- Mais tu sais comment elle est, Wallace ! Toujours à se fourrer on-ne-sait-où ! C'te gamine j'te jure... !
Wallace hochait la tête, une tasse de café à la main. Ah ça oui, il comprenait tout à fait ! C'était pas la première fois que la petite Vayne se faisait la malle, et ses pauvres parents - qui se faisaient toujours un sang d'encre à son sujet - n'en pouvaient plus de devoir supporter cette indisciplinée. Étant un enfant du Village, Wallace les avait toujours connus - et cette fois, c'était lui qu'ils avaient appelé à l'aide pour retrouver leur fille. Si ses fugues n'étaient pas si inhabituelles, la durée de celle-ci restait particulièrement inquiétante : une semaine, quand même ! Elle avait beau être assez grande pour savoir se débrouiller un minimum, Vayne restait mineure, et le fermier s'étonnait qu'on ne l'ait pas appelé plus tôt. Inutile donc de préciser qu'il n'avait pas hésité une seconde à porter secours à son prochain quand il avait eu vent de l'affaire.
Il était donc attablé dans le séjour de la famille de la fuyarde, portant une oreille compatissante à son vieux père qui maugréait dans sa barbe. Il comprenait leur agacement, qui témoignait surtout d'une inquiétude et d'une angoisse mal assumées - il devait y avoir de sérieux problèmes de communication dans cette famille pour en arriver là. Mais soit : si Wallace n'avait aucunement les compétences pour régler la racine de leur problème, il pouvait sans doute dénouer le plus urgent - à savoir, retrouver Vayne, si possible saine et sauve.
Mais que faisait-il alors, à glander avec son café au lieu de commencer les recherches ? Eh bien, les parents lui avaient dit qu'ils avaient également fait appel à une autre jeune fille, et il ne voulait pas débuter l'enquête sans elle. Ainsi, le trio attendait que la demoiselle arrive, et peut-être avec un pokémon utile, qui sait ? Lui, évidemment, n'avait pas pu emmener son bourrinos - de toute façon, il n'aurait guère servi à grand-chose !
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Capucine Alambra
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Messages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 25 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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Après une dure journée de boulot, enfin plutôt une journée de boulot en tant que serveuse suivie d’un entrainement épuisant avec Yokoss, je suis rentrée chez elle et dans la chambre que je lui loue pendant qu’elle allait travailler. J’étais lessivée, complètement KO et je n’avais même pas la force de manger.
Mais à peine avais-je eu le temps de passer la porte et de me rendre dans la chambre pour prendre mon pyjama avant d’aller prendre une douche, que quelqu’un sonne. J’étais restée un instant immobile, en me disant que s’il n’y avait pas de bruit, on pensera que je ne suis pas là. Mais ça se fut avant de regarder par la fenêtre et de voir un visage. Et zut, ils savent qu’il y a quelqu’un. Si je n’y vais pas je vais me faire passer un savon par Yokoss, surtout si c’est important.
Je pousse donc un soupir et me dirige vers la porte. C’est un couple qui me salut et attaque sans attendre. Bonjour, nous aurions besoin de votre aide. Notre fille a disparu et nous sommes désespérés et sans nouvelle. Est-ce que vous voudriez bien la retrouver pour nous ?
Je les regarde avec un air froid et distant. Je suis désolée, mais je ne suis pas Yokoss. Vous devriez attendre son retour ou aller la voir directement là Ce n’est pas Yokoss que nous sommes venus voir. Vous êtes bien Capucine Alambra ?
Je fronce les sourcils. Comment ils connaissaient mon nom ? Avec méfiance j’acquiesce. Nous avons entendu des rumeurs sur vos… talents particuliers avec les… milieux de la nuit.
Je penche la tête sur le côté perplexe. Mes talents ? Les milieux de la nuit ? Attend, ils parlent de mes virées nocturnes. Comment est-ce qu’ils savent ? Oh, bien sûr, j’ai pris la fâcheuse habitude de me présenter pour que les bandits se souviennent de qui ils doivent avoir peur. Peut-être que des échos les ont atteints. Bref.
Nous avons fait appel à un autre jeune homme qui s’y connait aussi. Qui s’y connait en quoi ? Euh… en disparition. En fugue pour être exact.
Mouai, je ne vois toujours pas en quoi mon talent pour le cassage de gueule en règle sera nécessaire. Nous aimerions vous embaucher pour retrouver notre fille et la ramener à la maison, par tous les moyens nécessaires. Même si nous apprécierons ne pas avoir besoin de vos talents. Vous serez payé bien sûr.
Tiens voilà, ça c’est intéressant. On convient donc d’un rendez-vous le lendemain matin et moi, je leur claque la porte et vais me coucher.
C’est toujours puante et épuisée, que je me fais réveiller par un rayon de soleil. Je grogne et renfonce mon visage dans la fourrure de Vulca. Je devrai me lever, mais je n’ai rien à faire aujourd’hui d’important avant de commencer à bosser ce soir. Rien de…
J’ouvre les yeux en grand et brusquement je fais le lien avec un évènement la veille. Les deux crétins d’hier, ils m’avaient demandé de… venir aujourd’hui. Et ce matin en plus. Je tourne la tête, prend mon Pokématos et voit l’heure : onze heure. J’ai déjà une heure de retard. Le temps de sortir du lit, de me laver, non, je ne vais pas me laver, juste prendre des vêtements, puis me perdre, finalement arrivée chez les deux crétins.
Donc quand je sonne, il est déjà midi et demi, je suis à peine coiffée et Vulca finit sa nuit dans mes bras parce que cette flemmarde n’a pas voulu se réveiller entièrement à cause de l’entrainement d’hier.
Le père m’ouvre et me salut poliment, mais comme Vulca, je ne suis pas bien éveillée encore et réponds par un grognement. On me fait entrer dans un salon où se trouvent la mère et l’autre gars. Je m’assois à côté du type sans rien dire.
Deux heures passèrent, puis même un peu plus. Wallace attendait toujours, tantôt dans un silence gênant, tantôt en utilisant tous ses talents de conversation pour occuper ses hôtes. Mais les parents, stressés au possible sur la situation de leur fille, n'étaient pas vraiment d'humeur à discutailler - et ça se comprenait parfaitement. Gêné, le campagnard ne pouvait que se mordre la lèvre en essayant de respecter leur angoisse sans l'empirer. Il se demandait sérieusement s'il ne devait pas commencer les recherches seul, et avait déjà entrepris de questionner les parents sur les habitudes de Vayne, sur ses hobbies, sur ses relations - tout ce qui pouvait lui donner un semblant d'indice sur l'endroit où elle pouvait s'être fourrée. Mais cet interrogatoire en bonne et due forme n'occupa que sa première heure d'attente... Il tenta donc de fouiller les affaires que Vayne avait laissées dans le salon familial - des cahiers, surtout, et des cours. Rien de très concluant de ce côté-là. Il était donc reparti s'asseoir. N'y tenant plus, il avait demandé la permission de s'aventurer dans la chambre de l'adolescente - mais ses hôtes avaient refusé, lui assurant que sa partenaire d'enquête allait bientôt arriver, le suppliant de ne pas s'impatienter... Mais Wallace en avait marre, et il ne lui laissait plus qu'une demi-heure avant de se montrer, auquel cas il retrouverait Vayne tout seul. Ce qui était déjà vachement sympa de sa part, car il lui donnait là trois heures de marge.
Mais, miracle ! La donzelle daigna enfin se montrer au bout de deux heures et demi de retard. Les bras croisés, l'air agacé, il l'observa entrer sans saluer personne et s'affaler à côté de lui comme si l'endroit lui appartenait. Ok, là, il était saoulé. Elle avait l'air d'une gamine de l'âge de Vayne, mal fagotée et avec un irrespect et une insolence évidents. Vraiment la bonne personne pour retrouver la fuyarde... ? Il lança un regard noir au père de Vayne, puis se força à sourire. Allez, Wallace, laisse-lui une chance ! se convainquit-il en son for intérieur. Il se tourna donc vers la nouvelle venue, lui tendant une main pour serrer poliment la sienne comme l'usage le demandait tandis que la mère de famille faisait les présentations :
- Miss Capucine Alambra, voici Wallace MacGregor. Vous devriez pouvoir retrouver Vayne, tous les deux ! Sa voix étant pleine d'espoir, le fermier sentit son cœur se fendre - il ne pouvait décemment pas y aller de mauvaise foi et briser tous les espoirs de cette brave dame. Il devait être chaleureux, bienveillant, et faire contre mauvaise fortune bon cœur ! Même s'il se retrouvait en duo avec cette gamine qui n'avait pas du tout l'air de vouloir être là et qui avait aussi l'air de se foutre au possible de la douleur de cette famille. - Enchanté, mam'zelle ! se força-t-il encore à sourire. Mais ils avaient assez perdu de temps comme ça, alors il ne s'attarda pas sur les amabilités et se leva en frappant ses genoux avec entrain, pour se donner du courage. Allez ! Je suppose que tu sais pourquoi t'es là ! J'ai déjà commencé à questionner monsieur et madame sur les habitudes de Vayne, je vais te raconter tout ça pendant qu'on fouille sa chambre.
Il questionna du regard la mère de famille qui, cette fois, accepta sa requête. Elle les guida donc au premier étage où elle leur montra la chambre de Vayne, avant de les laisser tranquilles. Ne perdant pas une seconde, Wallace commença à ouvrir les tiroirs du bureau de la jeune fille, ne sachant pas vraiment ce qu'il cherchait. Au vu de tous les livres entreposés partout, elle avait l'air d'être studieuse - pas vraiment le genre à fuguer sans raison...
- J'ai trouvé les affaires d'école de Vayne, en bas. Rien de particulier, hormis qu'elle a pas l'air de sécher, et qu'elle a l'air de bien suivre ses leçons, expliqua-t-il à Capucine pour la tenir au courant de ce qu'il avait fait en l'attendant. Un point pour la théorie de l'étudiante studieuse, donc. Les parents... continua-t-il comme promis en inspectant un mp3 abandonné. Ils m'ont dit qu'elle avait pas beaucoup d'amis. Voire pas du tout. Qu'elle aimait bien les endroits sombres et les lieux où elle peut s'isoler. Il leva les yeux vers Capucine qui, à première vue, avait tout l'air d'être pareille. Ça t'inspire quelque chose ?
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Capucine Alambra
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En réalité, je suis éveillée, presque pleinement éveillée, mais j’ai juste pas envie de le montrer et plus encore, pas envie de me brusquer. Ces types sont venus me trouver, ce qui est déjà flippant en soi, hier soir pour régler un problème de disparition. S’ils ne sont pas allés à la police, c’est qu’ils savent déjà que ça ne servirait à rien puisque ce sont des incompétents. Ça leur fait un bon point.
Le gars à côté je me suis assise s’appelle Wallace. Retrouver Vayne ? C’est qui ça ? Oh, si c’est leur gamine, celle qui a disparu. Punaise, c’est rude ce matin. Et l’autre Wallace me sourit. Je le regarde un instant, l’air distante et le regard froid, Vulca toujours dans les bras. Il a un accent de paysan. Bon, il me sourit alors je fais un effort pour lui rendre son sourire mais ce n’est pas une grande réussite. Mais ce n’est pas ma faute, je n’ai juste pas l’habitude de sourire aux gens. Dans les cafés, les gens disent que c’est ma touche d’originalité, ce côté froid et austère, mais avec un service efficace et précis. Mais j’essaye de faire des efforts pour être plus chaleureuse. Ça ne marche pas pour l’instant.
Salut. Je lui réponds d’une voix qui n’est pas froide, ce qui est déjà quelque chose. L’homme se lève et frappant sur ses genoux comme pour se donner de l’entrain. Je retiens un soupir. Je suis du matin d’habitude, mais je n’aime pas être brusquée par autre chose que moi ou Vulca, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Je me lève tout de même et le suis. Oui bien sûr, vas-y raconte.
On arrive dans une chambre. Mon cœur se serre pendant que je parcours la pièce. Je n’ai jamais quoi que ce soit qui se rapproche du quart de ce qu’elle a, mais d’un autre côté, elle a des parents et une maison, ce qui est un avantage certain pour elle. L’autre, Wallace, parle et je l’écoute d’une oreille.
Je pose Vulca au sol pour qu’elle explore de côté. Sur les murs, il y a quelques photos, surtout d’elle et ses parents ainsi que des posters de trucs que je ne connais pas. Celui-là, on dirait un film, celui-là, c’est de la musique, le nom me dit quelque chose. Il y a des livres partout par contre. Deux grandes bibliothèques où ils s’entassent, pareil près du lit. Je déchiffre avec difficulté quelques titres puis abandonnent. Ça me prendrait des plombent à lire les titres rien d’une pile avec mes compétences de lectures et je suis un peu jalouse de cette fille qui a l’air de pouvoir lire sans difficulté.
Qu’est-ce que ça m’inspire ? Pas grand-chose. Une fille qui ne mesure pas sa chance je dirais. Je me penche sur une commode et inspecte une photo d’elle avec sa mère devant… [/b][/color]Hé je connais cet endroit. C’est le casino de Céladopole. [/b][/color]Dis-je tranquillement à voix haute. Pour sûr que je le connais, c’est là que j’ai fait mes premières armes en cassage de gueule avec Vulca, après avoir quitté le dojo.
Je regarde avec plus d’attention la jeune fille. Tiens et elle aussi je la connais en fait. Vayne ? Tu m’étonnes qu’elle tire la tronche avec un prénom aussi merdique. Je la croise souvent à la bibliothèque. Et quand je dis que je la connais, c’est pas vrai. Je ne lui ai jamais parlé. Il se trouve juste que je passe souvent à la bibliothèque et que c’est là qu’elle a l’air de passer sa vie.
Je prends le cadre dans la main droite puis désigne le reste de la chambre d’un geste de la main gauche. D’un autre côté, ça te surprend ? Je pense qu’on devrait aller à la bibliothèque. C’est peut-être le dernier endroit où elle a été. Je prends la photo et prend un t-shirt sale. Vulca pourra peut-être la flairer à partir de là.
Sans plus attendre, je sors de la chambre, passe devant les parents sans un mot et je quitte la maison. Dehors, je m’arrête. Ce serait bien d’attendre euh… Wallace ? J’attends donc qu’il quitte la maison pour me mettre en route. Nous marchons jusqu’à la bibliothèque.
A peine arrivée, je me présente à l’accueil, à un homme. Bonjour Monsieur. Est-ce que vous savez où est Vayne ? Directe comme approche. Franche sans détour. Une approche Capucine.
Le mec me regarde surpris. Vayne. La fille toujours en noir. Qui passe son temps ici. Je sais qu’elle est là et je dois lui parler.
L’homme blêmit. Touché, il sait où elle est. Je cache ma surprise, car je n’ai fait qu’un bluff en m’attendant à avoir une réponse du style : je ne vois pas de qui vous voulez parler ou alors non, elle n’est pas là, voire je ne sais pas, allez voir vous-même. Cependant, le voilà en train de bégayer des propos que je ne comprends pas parce qu’il n’articule pas.
Mon poing s’abat sur le comptoir. Je ne comprends pas quand tu parles. Elle est où Vayne ?
C’est l’interrogatoire le plus rapide de l’histoire des interrogatoires. Même pas besoin de le taper ou de lui faire peur, j’en suis presque déçu. Mais en tout cas, avec un débit de parole incroyable, il nous explique que la gamine est entrée en douce dans bibliothèque en crochetant la serrure et lui s’est pris d’affection pour la gamine et veut la protéger contre quiconque lui veut du mal.
Je le regarde fixement en silence même quand il a fini parce qu’il a tellement parlé vite avec tellement de détail que je suis complètement dans le flou. Les informations se mélangent dans ma tête. Qui a crocheté quoi ? Elle est où la gamine ? Elle est là ou pas finalement ?
Malgré son air bourru, Capucine ne lambinait pas sur la besogne. Elle aussi avait commencé à fouiller la chambre de l'adolescente disparue, écoutant le discours de Wallace. Il ne pouvait qu'être d'accord avec elle quand elle fit référence à l'ingratitude de Vayne, et il haussa les épaules d'un air désolé. Eux, ils ne pouvaient que la retrouver, et lui offrir la chance de se racheter... le reste, ils n'y pouvaient malheureusement rien.
Quand soudain, éclair de génie ! Capucine reconnut Vayne, assurant qu'elle errait souvent du côté de la bibliothèque. Pas étonnant, en fin de compte - tous les livres, son amour pour les coins sombres... il aurait dû s'en douter. La piste de la bibliothèque était donc une bonne idée, et il emboîta le pas à Capucine qui sortait déjà de la chambre. Il prit cependant le temps de saluer les parents de la fugueuse et de les rassurer en leur disant qu'ils avaient déjà une petite idée de l'endroit où elle pouvait s'être fourrée - une délicatesse que Capucine zappa sans problème. Une fois son devoir accompli, Wallace s'empressa de la rejoindre dehors, avant de partir tous les deux pour la bibliothèque.
Par chance, c'était un jour d'ouverture, et ils n'eurent aucun mal à trouver un employé qui avait l'air de s'ennuyer ferme. Si Wallace avait d'abord pensé l'aborder de manière amicale, ça n'avait pas l'air d'être la façon de faire de sa partenaire enquêtrice, qui alla droit au but sans ménagement. Et là... force était de reconnaître qu'elle avait bien fait, car leur interlocuteur sembla fondre devant eux - presque en nage tant il stressait, le pauvre n'en menait pas large. Suspect, vous dites ? Il n'en fallut pas plus à Capucine pour lui mettre un dernier coup de pression, sur quoi il déballa tout ce qu'il savait - et tout ça sous les yeux ébahis d'un Wallace presque perdu sous toutes ces nouvelles informations. L'affaire avait l'air de se dérouler à merveille, et il se voyait déjà ramener Vayne à ses parents, quand... quand cet imbécile d'employé évoqua le fait qu'il ne souhaitait pas que Vayne rentre chez elle. Qu'il voulait soi-disant la protéger.
- Attends attends, qu'est-ce que tu dis ? fit enfin Wallace en s'approchant du duo, un sourire moqueur au coin des lèvres. Il n'était pas dans ses habitudes de prendre les gens de haut - loin de là ! - mais là, c'était plus fort que lui. Il trouvait la situation beaucoup trop stupide pour réussir tout à fait à s'empêcher de rire. Comment ça, "la protéger" ? Vayne, ses parents la cherchent, alors si elle est ici, on l'embarque et elle rentre chez elle. Elle a pas la mort aux trousses, tu veux la protéger de quoi ? Tu crois sérieusement que tu l'aides en la laissant dormir dans la réserve comme une clocharde, alors qu'elle a une chambre toute douillette qui l'attend chez elle ?
- Ben, justement... rétorqua l'employé qui semblait reprendre un peu de courage après l'interrogatoire forcé de Capucine. J'ai presque fini de lui préparer une chambre chez moi, et si elle ne veut plus vivre avec ses parents, ben elle a le droit ! Là, Wallace crut qu'il avait des hallucinations. C'était vraiment possible d'être débile à ce point, ou bien ? - Comment ça, "elle a le droit" ? Bien sûr que non elle a pas le droit, tu sais l'âge qu'elle a ? Elle est mineure !
Certes, Vayne n'avait plus dix ans, mais ça ne changeait rien au fait que sans sa majorité ou une demande d'émancipation, elle ne pouvait pas faire ce qu'elle voulait (à moins qu'elle lui ait menti sur son âge ?). Et ça, c'était sans prendre en compte le danger que cet inconnu représentait. On ne lui avait jamais appris à ne pas accepter les bonbons des étrangers ?! Non, ce type-là était de plus en plus louche, et Wallace le considérait à présent d'un air sévère, toute trace de sourire envolée. S'il devait le traîner au commissariat pour détournement de mineure, il le ferait avec grand plaisir.
- Tu comprends, maintenant ? Ça va finir très mal pour toi si tu t'obstines. Et on n'a pas de temps à perdre avec toi, alors conduis-nous à la réserve si elle s'y cache encore. A moins qu'elle ne soit occupée à lire dans une des salles de lecture ? fit-il d'un ton décisif en croisant les bras sur son torse. Ce n'était pas une question, et il ne lui laissait pas le choix. Imaginez ça, couplé à l'agressivité de Capucine : ce froussard n'avait aucune chance de leur résister !
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Bon, maintenant on sait où est la gamine. Et manifestement, deux choses, soit le type la séquestre chez lui, puisqu’il ne veut plus qu’elle parte, soit… Non, en fait, il n’y a pas de deuxième possibilité. Le type vient clairement de nous dire qu’il ne veut pas qu’elle parte, donc c’est qu’il ne la laisse pas sortir.
Heureusement pour lui, l’autre paysan, ce Wallace si je ne me trompe pas, reprend la discussion à son compte. Sinon, Arceus sait combien de dent il lui aurait resté après mon passage à tabac en règle. Cette histoire me gonfle à un point. Je ne sais pas pourquoi je suis là. On m’a demandé de retrouver une gamine, qui est partie, je ne vois pas le problème à son départ mais on ne me demande pas mon avis. Maintenant, on voit un type, qui l’héberge. Soit il la séquestre, soit elle ne veut pas le quitter non plus… Oh, je viens de me souvenir de ma seconde chose, c’est qu’elle ne veut pas partir. Bref, les parents veulent récupérer leur gamine qui veut pas revenir et qui est séquestrée par un autre gars. C’est toujours aussi compliquée une famille ?
Mon esprit se raccroche à la conversation. Je me mets un peu en retrait, les bras croisés et l’air mauvais. Ça parle de la protéger, de droits et tout. Je fronce les sourcils. Comment ça elle n’a pas le droit ? Bien sûr que si elle a le droit. Si elle ne veut pas vivre avec ses parents c’est son choix non ? Par contre, elle n’a pas le droit de s’enfuir comme ça. Je ne suis peut-être pas la reine de la politesse, mais je sais que la moindre des choses c’est de dire au revoir ou un truc dans le genre.
Wallace met un dernier coup de pression au type et je me rapproche pour appuyer. L’autre semble encore hésiter alors je vais enfoncer le clou. De tout façon, ce n’est pas une question de droit pas droit, de choix ou quoi ou qu’est-ce. On nous a demandé de la retrouver parce que ses parents s’inquiètent. Je pense que la savoir chez un autre gars ne va pas les rassurer. Alors outre ses envies et les risques que tu prends, il arrive un moment où il ne faut plus crier mais taper du poing. Je tape sur son bureau pour appuyer mes propos. Je n’ai pas beaucoup de patience et on arrive au bout. Alors tu vas nous chercher Vayne et…
Qu’est-ce que vous me voulez ?
Je tourne ma tête vers la voix qui vient de parler. L’employé pâlit encore. Là, il va avoir plus de difficulté à la protéger. Je me tourne vers la jeune fille. Toi, tu vas venir avec nous. Non. Je t’ai pas demandé ton avis. Tes parents sont inquiets, ils ne savent pas où tu es, et franchement, je m’en moque. Je ne sais pas non plus pourquoi tu te barres et franchement, ça aussi, je m’en moque. Alors tu rentres avec nous, tu leur dis ce que tu as à dire et tu te barres après, ce n’est pas mon problème. Mon problème est que tu fais n’importe quoi et que tu te fais enlever par un pervers. Donc, c’est un mauvais plan.