Dusk Lumiris

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[Saint Valentin] Auguste d'Epernelle et ...
Dusk
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Le début d'une belle histoire ?

Voici le lieu de rendez-vous dont vous aviez convenu avec ton correspondant secret. Il ne tient maintenant qu'à vous deux de faire en sorte que l'alchimie prenne (ou pas) !

Pour rappel : c'est à toi, Auguste d'Epernelle, de débuter ce RP.

Au cas où, voici le lien de l'animation.

Amusez-vous bien !  Love

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Bon. Bon, bon, bon. C’était l’instant de vérité, n’est-ce pas ? Auguste tenait entre ses mains la lettre reçue quelques jours plus tôt. Ce n’était qu’une feuille de papier parmi d’autres reçues dans ces environs-là et pourtant, c’était une de celles qui le déstabilisaient le plus. Parce que l’expéditeur était anonyme ? Non, absolument pas. Plusieurs des lettres l’étaient et ça ne le rendait pas nerveux pour autant. A vrai dire, le problème était peut-être même que cette missive n’était pas si anonyme que cela. Si la personne qui l’avait écrite souhaitait ne pas être reconnue, c’était mal parti.

Il y avait de nombreuses pistes indiquant qui avait potentiellement pris la plume pour écrire tout cela. C’était une femme avec qui le Pulsar avait selon toute vraisemblance une certaine histoire et, juste avec cette information, il était en mesure de réduire à une poignée le nombre de femme susceptibles d’être l’expéditrice. Aucune garantie qu’elle soit celle qu’il imaginait, donc. Alors pourquoi en était-il aussi sûr ? Auguste peinait à l’expliquer. Il ne s’agissait pas de l’espoir de voir ses propres sentiments être réciproques, il en était certain. Peut-être était-ce juste quelque chose qu’il avait senti. Il n’avait jamais été très doué pour voir les signes et saisir ce que les autres pensaient de lui, pourtant il lui arrivait quelquefois d’avoir un éclair de lucidité. Ce devait être cela. Sans doute avait-il conscience d’être très apprécié de quelqu’un dont il était proche et c’est pour cette raison qu’il faisait le rapprochement avec l’auteur de cette lettre.

Nora. C’était elle. Il en était certain. Maintenant qu’il était mentalement prêt à la rencontrer aujourd’hui et qu’il avait en mémoire les mots couchés sur papier par la jeune femme, il aurait l’air bête s’il découvrait qu’il ne s’agissait pas d’elle mais d’une autre femme. Eh. C’est vrai qu’il se sentirait bien idiot sur le moment.

Qu’il s’agisse d’elle ou non, Auguste était décidé à répondre honnêtement. C’était la moindre des choses et plutôt que de le faire par écrit, il préférait de loin rencontrer la personne ayant fait le premier pas en face à face. Après avoir réuni le courage de faire cela, elle méritait d’avoir une réponse de vive voix. Mais la période actuelle était malheureusement très occupée pour lui et il ne pouvait pas la rencontrer le jour de la Saint-Valentin. Qu’importe, même si cela devait se passer le lendemain ou la semaine d’après, il aurait une discussion à coeur ouvert avec cette admiratrice secrète – que ce soit Nora ou non.

Allez. Auguste respira un grand coup et, une fois prêt, commença à se rendre jusqu’au lieu de rendez-vous.
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RP Saint Valentin
Auguste d'Epernelle
Qu’est-ce qui t’a pris d’envoyer cette lettre à Auguste ? Depuis que tu as posté cette lettre, tu n’arrives plus à dormir sur tes deux oreilles, trop stressées de savoir ce qui allait se passer désormais. Tu lui avais donné rendez-vous au village Kishika, tu l’attendais le long du cour d’eau qui traverse la ville, sur un ponton un peu éloigné des habitations pour être sûr d’avoir la tranquillité que tu souhaitais.

Ton coeur bat tellement fort que tu entends les battements de ce dernier dans tes oreilles. Tes mains ne pouvaient s’empêcher de trembler un peu d’appréhension. Tu inspirais un grand coup avant de te frapper les joues un grand coup. Il faut que tu te reprennes.

Tu ignorais si Auguste allait venir ou non. Peut-être que quand il verrait qu’il s’agit de toi, il repartirait. Tu soupirais. Tu te détestes, toi qui est d’habitude assez affirmé, te voilà toute chamboulée par l’existence d’un gars qui ne te laisse pas indifférente.

Ta main plongeait dans la poche de ta veste pour y trouver un paquet de cigarette. Tu n’es pas une grande fumeuse, disons juste que pour certaines occasions elles permettent de t’apaiser un peu. Tu donnais un petit coup sur le dessous du paquet pour faire sortir un de ces batons de nicotines que tu portas à tes lèvres, portant la flamme de ton briquet à l’extrémité de ce dernier, aspirant cette fumée nocive mais pourtant si douce à la fois.

Tu avais le temps de terminer ta cigarette le temps qu’il arrive, si jamais il accepte de te rencontrer. Tu n’avais pas signer ta lettre, et tu ignores si le brun est du genre à se rendre à des rendez-vous inconnu. Alors tu te contentais d’observer l’étendu d’eau en face de toi, perdu dans tes pensées.

Puis, des bruits de pas derrière toi te sortaient de tes pensées. Tu tournais la tête, reconnaissant Auguste. De légères rougeurs apparurent sur tes joues, tu ne t'attendais pas à ce qu'il vienne pour de vrai. Tu détournais légèrement le regard, un peu embarrassé par la situation.

- H...Hey

Tu ne savais même pas quoi dire, tu es vraiment pas croyable.
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Auguste eut enfin une réponse définitive à sa question et, comme il s’y était attendu, il s’agissait bel et bien de Nora. Il était à peu près certain que c’était elle, oui, mais il n’avait toujours aucune idée de l’attitude qu’il était censé adopter. En réalité, il n’était même pas sûr de savoir comment il se sentait vis-à-vis de tout cela.

« Hey ! »


Le pas assuré, le Pulsar avança vers elle pour lui faire la bise. La manière donc elle lui avait dit bonjour ainsi que la façon dont elle évitait son regard lui indiquèrent qu’elle était gênée. Une vision rare. Etrange, aussi. La confiance suintait habituellement par tous les pores de sa peau et là, elle rougissait comme une adolescente. Il ne savait pas s’il devait s’en amuser ou s’en inquiéter. Pour l’heure, il décida de ne pas en tenir compte, il ne le fit même pas remarquer. Elle avait déjà eu le courage de faire cela, inutile d’en rajouter une couche en la taquinant.

« Comment tu vas ? »

Parce que la politesse était toujours de mise, quelle que soit la situation. En la lançant sur des sujets pareils, il espérait l’apaiser avant qu’ils ne passent à la suite. Allez Nora, ne rendons pas cela plus gênant que ça ne doit l’être. C’était à peu de chose près ce qu’il pensait. Embarrassé, il l’était aussi. Un peu. Mais il le cachait mieux – du moins le croyait-il. Il ne savait en réalité pas où il devait se mettre. Ce qu’il se passait aujourd’hui était une évolution de la situation qu’il n’avait pas prévue. Il ne savait pas comment se positionner vis-à-vis de tout ça. Si Nora avait eu le temps de mettre un peu d’ordre dans ses pensées depuis l’écriture de cette lettre, le champion psy ne pouvait pas en dire autant.

« J’ai eu ta lettre. J’ai été surpris. »

Quand il y repensait, rien dans le comportement de la blonde ne lui avait mis la puce à l’oreille quant à ce qu’elle lui avait écrit. C’était peut-être sa faute, pensa Auguste, il était au courant qu’il n’était pas doué pour détecter ce genre de signe. Lui qui était en temps normal capable de cerner assez correctement les gens, il avait toute la peine du monde à reconnaître quand on éprouvait plus que de la sympathie à son égard. Cette lettre l’avait par conséquent surpris de par son contenu et de par la façon dont ça avait été fait. On parlait ici de Nora, une femme franche. Il ne s’était pas attendu à ce qu’elle recourt une lettre pour cela. Peut-être que c’était plus facile pour elle, peut-être qu’à force d’être aussi directe, elle avait du mal à aborder les affaires de cœur.

« Ça fait longtemps ? »

Depuis combien de temps ressentait-elle cela pour lui ? A force de se contenter de leur relation amicale « avec bénéfices » et en ne notant aucun changement dans le comportement de la jeune femme, il n’avait jamais imaginé ce scénario. A vrai dire, maintenant qu’il y pensait, il lui avait peut-être fait plus de mal qu’autre chose quand il la poussait dans la chambre pour aller s’amuser un peu. Il supposait que c’était du bon temps pour eux deux mais pour elle, ça n’avait pas dû être aussi simple. Il n’arrivait pas à imaginer sa réaction si leurs positions étaient inversées. Aurait-il accepté de continuer cette relation dans l’espoir que l’autre se rende compte de quelque chose ? Pas sûr. C’était éventuellement l’une des raisons ayant poussé Nora à s’ouvrir à lui aujourd’hui.
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RP Saint Valentin
Auguste d'Epernelle
Auguste se rapprochait de toi, te saluant convenablement. Tu le remerciais intérieurement de ne pas relever ton état déjà assez embarrassant comme ça. Il te demandait comment tu allais, tu inspires un grand coup pour reprendre un peu contenance, lui souriant doucement.

- Un peu fatiguée, mais ça va. Et toi ?

Puis, il fallait bien arriver à un moment ou à un autre au sujet de votre rencontre aujourd’hui, concernant la stupide lettre que tu as envoyé. Tu détournais le regard, un peu embarrassé par le sujet, riant un peu nerveusement.

- Je l’avais pas signé en pensant rester anonyme sur le moment, mais on dirait que je suis pas très douée pour ça ahah.

Tu passais ta main dans ta chevelure, triturant ton élastique comme si ce geste futile te permettrait de t’apaiser. Le pulsar te demandait si ça faisait longtemps. Sur le moment, tu ne comprenais pas trop le sens de ses paroles, mais tu fis rapidement le rapprochement avec le contenu de ta lettre.

Depuis combien de temps tu ressentais ça ? Tu ne le savais pas vraiment toi même. Soupirant, tu te risquais à regarder Auguste droit dans les yeux pour lui répondre.

- Pour être honnête avec toi, je ne sais pas trop moi même… J’avais l’impression de ressentir quelque chose en plus pour toi, mais je me disais que c’était sûrement lié à la relation qu’on entretenait tout les deux… Puis, j’ai été voir mon amie il y a quelques jours, j’ai décidé de me confier à elle. C’est elle qui m’a fait prendre conscience de ce que je ressentais pour toi. J’ai jamais été très doué avec ce genre de chose, alors je n’ai pas compris tout de suite ce que je ressentais réellement.

Tu baissais légèrement la tête, n’arrivant plus à soutenir le regard du pulsar. Tu souriais avant de rire nerveusement.

- Je ne savais pas trop quoi faire, même si je suis habituellement une personne fonçant tête baissée, je n’arrivais pas à engager ce sujet avec toi. Mon amie m’a dit de t’envoyer une lettre, c’était le seul moyen qui me permettrait de pouvoir exprimé ce que je voulais te dire sans avoir à te faire face.

Ta main se posait sur ton visage, comme si tu avais honte de ce que tu étais en train de révéler au champion de Nemerya.

- Tu dois me trouver ridicule pas vrai ? J’ai l’impression d’être une gamine stupide à cause de tout ça… Je peux comprendre que ce soit pas réciproque, après tout on ne se connait pas depuis très longtemps quand on y pense…
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Et Nora passa aux aveux.

Le Pulsar demeura silencieux, cherchant à ne pas l’interrompre. Maintenant qu’elle avait trouvé le courage de se lancer, il aurait été dommage de la bousculer dans son élan. Puis, c’était normal qu’il se taise dans un moment pareil. Vu la situation, elle méritait au moins cela. Alors il se contenta de la fixer tandis qu’il s’était adossé contre la barrière en bois du ponton, laquelle grinça autant sous le poids des années que sous celui d’Auguste.

L’homme ne savait pas trop comment réagir. Ce genre de confession très – trop – formelle, il n’y était pas habitué. Les choses s’étaient toujours faites de manière plus instinctive, plus naturelle. Là, c’était… difficile. Il ne savait pas où se mettre ni quoi faire de ses mains. Tantôt elles réajustaient le col de sa chemise, tantôt elles étaient au fond de ses poches, à trifouiller Arceus-savait-quoi. Le malaise était présent. Un peu. La blonde parvint tout de même à le dérider avec sa dernière remarque, tant et si bien qu’il ne put s’empêcher de sourire quand elle fit la comparaison entre une gamine stupide et elle.


« Il est vrai que je te voyais utiliser une autre approche pour aborder ce genre de sujet. »
confia-t-il.

Nora, c’était une brute de décoffrage. Inutile d’avoir un Mackogneur dans son équipe quand on avait une Nora sous la main. Elle avait un côté sensible par moment, c’est vrai, mais celui-ci était la plupart du temps supplanté par une personnalité avenant, sûre d’elle, et d’une franchise difficile à égaler. Aussi, concernant les sentiments, Auguste l’imaginait davantage tirer parti d’une situation qui s’y prêtait. Elle, envoyer une lettre anonyme et faire une confession comme on en trouverait dans les films romantiques ? L’idée était inconcevable pour le Ranger, même quand il était en plein dedans.


« J’ignorais que les choses tourneraient ainsi mais j’imagine que c’était dans les possibilités dès le début. » souffla-t-il avant de déglutir, « Je vais être honnête avec toi, Nora. Je te dois au moins ça. »

Auguste fit alors tous les efforts du monde pour garder les idées claires et réfléchir avec le bon organe. Il était facile de laisser son jugement s’obscurcir lorsque des instincts plus primaires se manifestaient, ce n’était pas lui qui allait dire le contraire. Or, il avait besoin de mesure ses mots et de les choisir avec précautions. Entre Nora et lui, quelque chose allait changer. En bien ou en mal, c’était impossible de le dire à l’avance mais il allait y avoir du changement et il était normal d’essayer de faire cela proprement.

« C’est vrai, on se connait à peine depuis quelques mois. Ça ne m’empêche pas de t’apprécier beaucoup. Vraiment. Tu figures parmi les personnes que je côtoie le plus fréquemment, et je ne dis pas ça parce que tu es ma voisine. Ce que tu me dis aujourd’hui me touche beaucoup. »

Forcément qu’ils se croisaient souvent mais là où il échangeait quelques mots de temps à autres avec les autres habitants du coin, elle, c’était une amie qui lui était chère. Il ne comptait plus le nombre d’après-midi passées ensemble, le nombre de soirées passées affalés dans le canapé à se gaver de malbouffe, … C’était une collègue aussi, depuis peu. Une jeune recrue qu’il était fière d’avoir embrigader chez les Rangers de Lumiris. Nora était beaucoup de choses pour lui.

« C’était juste du cul. J’adore les moments qu’on passe ensemble et je chéris notre amitié, mais ça n’ira pas plus loin. »


Voilà, c’était dit. C’était pour cela qu’il avait besoin de garder la tête froide. Il lui aurait été facile de donner une semi-réponse et de garder tous les « avantages » que lui procurait cette situation, voire carrément accepter et la jeter quand il se serait lassé mais cela ne lui ressemblait pas. Il avait beau aimer faire des bêtises dans le noir, Auguste avait quand même un minimum d’intégrité et de respect pour les autres.


« Je suis sincèrement désolé si je t’ai amenée à penser autre chose. Je comprendrais que tu m’en veuilles pour cela. »

Ils ne se l’étaient jamais dit clairement mais c’était un accord tacite entre eux. Juste du cul, comme il venait de le lui dire. C’était ainsi que ça avait commencé, dans une chambre d’hôtel. Evacuer la pression après avoir perdu leur logement, s’accorder un peu de répit dans les bras de l’autre, simplement prendre un peu de bon temps, les raisons étaient multiples mais à l’époque, il n’avait pas été question que la situation évolue au-delà de ce stade. Ils avaient pourtant fini par devenir amis et, maintenant, Nora souhaitait avoir encore un peu plus. Il n’était pas en mesure de satisfaire ce souhait. Les désirs de la chair étaient dans son domaine mais les demandes du cœur, il n’était pas capable de les combler.

« J’espère que malgré tout, les choses ne deviendront pas bizarres entre nous. Néanmoins, si tu as besoin de prendre un peu de distance… »


C’était normal. Face au rejet, la plupart des gens passaient simplement à autre chose mais quand il s’agissait de quelqu’un qu’ils voyaient très régulièrement, c’était un peu différent. La distance aidait, parfois. Changer d’air, voir d’autres gens un moment, ce genre de chose. Auguste espérait que leur amitié ne change pas sur le fond. Il comprenait bien qu’il allait devoir abandonner certaines choses et il le ferait avec plaisir, mais il n’avait pas envie de perdre une personne de qui il était proche pour des histoires de cœur.


« Désolé de ne pas pouvoir t’offrir ce que tu me demandes. »


Il avait attrapé la main de la jeune femme avec délicatesse et y imprimait une pression qui se voulait rassurante. Un sourire timide sur le visage, Auguste attendait la réaction de son interlocutrice. Ils étaient trop proches pour qu’il tourne les talons et la laisse là, plantée comme une idiote, après l’avoir rejetée.

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RP Saint Valentin
Auguste d'Epernelle
Auguste prenait finalement la parole, alors tu le regardais en restant silencieuse, écoutant avec attention ce qu’il avait à te dire. Tu souriais faiblement, à vrai dire tu t’y attendais, tu le savais que c’était juste une relation avec bénéfice et rien de plus, mais on ne peut pas contrôler ses émotions après tout. Tu ne pouvais pas non plus empêcher cette douleur prenant place dans ta poitrine, tu avais mal, mais tu ne voulais pas qu’il le remarque. Baissant ta tête en signe de protection, tu laissais le brun terminer ce qu’il avait à te dire. Il avait le mérite d’être honnête avec toi alors la moindre des choses que tu lui devais c’est de l’écouter jusqu’au bout.

Une fois que le pulsar avait terminé ce qu’il avait à dire, il attrapait doucement ta main en la serrant faiblement. Tu le regardais, les larmes aux yeux, frappant doucement de ta main libre le torse du brun.

- Pourquoi tu t’excuses espèce d’idiot ?

Tu te rapprochais de lui, réduisant l’espace entre vous deux, l’attrapant doucement dans tes bras dans une étreinte légère, cachant ton visage contre lui.

- Tu n’as pas à t’excuser, je ne t’en veux pas… Je n’ai pas choisis de ressentir ça, et toi non plus.

Même si ça te faisait mal, tu étais tout de même soulagé de savoir que tu comptais pour lui et qu’il ne veuille pas que votre amitié prenne fin. Tu mordillais tes lèvres, retenant tes larmes. Tu avais l’impression de suffoquer mais tu ne voulais pas craquer devant lui, tu dois rester forte même si c’est dur.

- Je compte pas laisser ces stupides sentiments gâcher notre amitié.

Tu serrais doucement la chemise d’Auguste dans tes mains, tu ne voulais pas le relâcher, tu ne veux pas qu’il puisse voir à quel point tu pouvais être vulnérable à cet instant. Tu laissais tes larmes rouler silencieusement contre tes joues, essayant de maîtriser tes émotions pour qu’il ne puisse pas remarquer que tu étais en train de pleurer. Nora Romanov pleurer ? Hors de question que quelqu’un voit ça. Ça n’était pas arrivé depuis des lustres.

- Même si je le voulais, je n’arriverais pas à t’en vouloir, espèce de Monaflémit.

Tu ramenais une de tes mains à ton visage, essayant tant bien que mal d’effacer tes larmes, même si tu savais au fond de toi que cette tentative désespérée serait infructueuse. Il devait déjà savoir que tu avais pleuré comme tu avais eu la brillante idée de cacher ton visage contre son torse. Tu faisais donc un pas en arrière, relâchant doucement Auguste.

- Mais tu n’as pas intérêt à raconter à qui que ce soit ce qu’il s’est passé ici, sinon je te brise les jambes.

Tu détournais ton regard, gênée de te montrer si faible face à lui, même si tu essayais tant bien que mal de reprendre une certaine contenance. Tu ramenais ta main vers ton visage, frottant ton oeil pour gommer tes dernières larmes.
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C’était la première fois qu’il vit de telles émotions s’inscrire sur le visage de Nora. D’habitude si joyeuse, si insouciante, elle avait cette fois l’air de souffrir. Auguste la comprenait. Ce n’était déjà pas facile de s’ouvrir ainsi à quelqu’un alors quand cela se soldait par un refus…

« Shhh… »

Il lui rendit son étreinte son étreinte, pas ses bras autour d’elle alors qu’elle s’était collée à lui. Il n’avait pas besoin de voir son visage pour savoir que les larmes coulaient. D’une main, il lui frottait doucement le dos, comme pour l’apaiser et la consoler. C’était vrai, elle n’avait pas choisi de ressentir cela, pas plus qu’il n’était coupable de ne pas être capable de lui retourner ses sentiments. Personne n’était fautif dans cette histoire et Nora n’avait pas à se sentir mal d’être tombée amoureuse de lui.

C’était plus facile à dire qu’à faire mais rien ne devait changer entre eux. Rien du tout. De la distance, le temps que tous ces sentiments se tassent, serait peut-être nécessaire mais fondamentalement, leur amitié n’avait pas de raison d’être affectée. La jeune femme semblait être du même avis. Tant mieux. Il aurait détesté la perdre pour une histoire pareille, bien qu’il soit conscient qu’il était difficile de rester proche d’une personne pour qui on avait des sentiments. Pauvre Nora, les prochaines semaines risquaient de ne pas être faciles pour elle.

Il était évident que Nora cherchait à cacher ses larmes. La connaissant, elle devait détester qu’on la voie dans cet état-là. Un privilège dont bénéficiait Auguste même si, à choisir, il préférait de loin l’entendre rire et raconter des bêtises. Il lui laissa le temps dont elle avait besoin pour se calme et ne fit aucun commentaire à se sujet. Elle semblait si… vulnérable. Presque fragile. Auguste était confus face à tout cela. Il aurait voulu faire tout ce qui était en son pouvoir pour sécher ces larmes, la câliner jusqu’à ce que joie s’ensuive mais cela n’allait pas aider, étant donné les sentiments impliqués dans cette affaire. C’était précisément parce qu’il s’agissait de lui qu’agir ainsi n’aurait pas le moins du monde aidé. Alors il se contenta de resserrer doucement son étreinte, lui faisant comprendre qu’il était là, qu’il comprenait, mais qu’il ne pouvait rien faire de plus. Ce serait à Nora de faire la paix avec son cœur et si Auguste était responsable de cette situation, il n’y avait rien qu’il puisse faire pour régler le problème.


« M’en vouloir ? Faire le Grognon-tichon ne te ressemblerait pas, de toute façon. » dit-il, le ton plus léger, lorsqu’elle trouva la force d’ouvrir à nouveau la bouche.

Pouvait-on réellement en vouloir à quelqu’un pour ça ? En toute logique non mais chacun avait sa manière de se protéger lorsqu’il était blessé, et quand le cœur était impliqué… disons que la logique ne primait pas toujours. Il serait plus facile pour Nora de le sortir de sa vie, lui qui l’avait rejetée, plutôt que souffrir de ses propres sentiments.


« Mais je suis content que tu me dises cela. »


Les choses resteraient comme avant. Ils demeureraient amis. D’aucuns argueraient qu’il perdait les « bénéfices » que leur relation offrait mais le véritable cadeau était d’avoir la jeune femme près de lui. Puisque leur amitié survivait, il n’avait rien perdu dans cette histoire.

Elle fit un pas en arrière, décollant enfin son visage de la chemise d’Auguste. Même après tout cela, elle cherchait à cacher ses larmes. C’était mignon. Vain, mais mignon. Quand bien même il aurait été la personne la moins perspicace du monde, les traces humides qui ornaient sa chemise ne mentaient pas.


« Raconter quoi ? Ce qu’il s’est passé ici ne regarde que nous deux. »

Il doutait qu’elle tente de lui briser les jambes même si, en considérant la demoiselle, elle n’aurait pas beaucoup de mal à mettre sa menace à exécution. Cependant, cette discussion ne concernait personne d’autre qu’eux deux. Il n’avait aucune raison d’en parler à qui que ce soit à moins d’avoir une excellente raison de le faire.

Auguste se tapota les poches mais n’y trouva pas de mouchoir pour qu’elle puisse sécher ses dernières larmes. Vu la manière dont elle s’y prenait, elle aurait bien besoin d’un morceau de tissu alors le Pulsar s’approcha à nouveau d’elle et l’aida à l’aide d’un bout de la manche de sa chemise – vu comment elle venait d’être utilisée, ça n’allait pas faire une grande différence.


« Mais c’est vrai qu’il fait un peu poussiéreux ici, laisse-moi t’aider à enlever ça. »


Puis, il faisait chaud. Normal qu’elle sue virilement des yeux, n’est-ce pas ?


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RP Saint Valentin
Auguste d'Epernelle
Tu souriais faiblement, lâchant un petit rire amusé à la remarque du Pulsar. C’est vrai qu’être grognon n’était pas dans ta nature. Lutant toujours pour essuyer tes dernières larmes, tu regardais Auguste quand il te promettait qu’il ne répèterait rien à personne, mais si tu le savais déjà, ça faisait toujours du bien d’avoir une confirmation de la personne.

Il s’approchait ensuite doucement de toi, remontant un peu sa manche pour essuyer tes larmes. Tu souriais un peu quand il entrait dans ton jeu.

- Merci, cette poussière me gênait beaucoup. Va pas croire que je suis le genre à pleurer pour des bêtises pareilles.

Tu regardais la chemise du brun, t’as pas géré sur le coup. Soupirant un peu, tu essayais de reprendre une certaine contenance en regardant Auguste.

- Je ne vais pas te déranger plus longtemps, je vais faire un petit tour et rentrer après. On pourra toujours s’organiser un truc la semaine prochaine.

Tu avais quand même besoin de quelques jours pour te remettre de tes émotions. Bordel, qu’est-ce que tu te trouves ridicule, heureusement qu’Auguste ne le relève pas. Inspirant un grand coup, tu t’approchais de lui pour lui faire la bise.

- Bon et bien à plus tard !

Attrapant une des pokéballs accrochées à ta ceinture, tu libérais ton Ptéra avant de grimper sur son dos, jetant un dernier regard au Pulsar avant de donner l’ordre à ton pokémon de s’envoler. Une fois que tu étais assez haut dans le ciel, tu t’accordais à nouveau un instant de faiblesse. Personne ne pourrait te voir flancher, perché là-haut dans le ciel. Toothless connaissait le trajet pour rentrer à la maison de toute façon.

Quand tu seras de retour à Nemerya, tu t’enfermeras dans ton appartement pour rester un peu seul, le temps qu’il faudra pour te remettre les idées en place et penser à autre chose. Il était temps de tourner cette page, ça sera le mieux pour toi.
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