Mya Lunaris
Feat Leaf/Green de PokémonPetit aperçu
Mya est l’ainée de la famille Lunaris. Avec un an de plus que sa sœur cadette, ses traits matures, fins son allure donnent l’impression qu’elle fait un peu plus que ses maigres 17 années. Dans sa manière de s’habiller et avec son corps en fin de développement, on pourrait croire qu’elle est largement plus âgée et on pourrait attendre d’elle un comportement raisonnable et responsable.
Cette caractéristique ne s’applique que lorsqu’elle a une responsabilité comme surveiller sa petite sœur. Quand elle est livrée à elle-même, c’est une personne charismatique souriante et surtout téméraire. Contrastant totalement avec son allure de fille « sage », c’est une personne qui n’hésite pas à braver les interdits pour obtenir ce qu’elle souhaite. Elle n’a ni peur du ridicule ni peur de sa propre mort. On ne compte plus le nombre de robes qu’elle a déchirées juste parce que « cela entravait ses mouvements », mais elle tient néanmoins à rester à la mode envers et contre tout. Son sourire espiègle donne l’impression qu’elle cache toujours un mauvais tour.
Dresseuse dans l’âme, elle adore les pokémons et souhaiterait un jour devenir un Professeur Pokémon, mais avant ça, elle veut continuer de vivre son aventure pokémon le plus longtemps possible. C’est une stratège de combat qui pousse toujours ses pokémons à donner le maximum d’eux-mêmes. Leur imposant un entraînement rigoureux et difficile, Mya veut s’assurer que les pokémons qu’elle adopte sont prêts à placer leur confiance en elle et la jeune fille n’hésitera pas à prendre tous les risques qu’il faut pour viser les sommets. Elle aime les pokémons qui ont la même ambition qu’elle.
Même si Mya ne le montre pas souvent, elle adore sa petite sœur Amy plus que tout au monde. Très sévère avec elle, Mya ne sait pas vraiment comment exprimer autrement que par la réprimande qu’elle tient à Amy. Ce qui donne souvent l’occasion à des disputes et des chamailleries.
Habile de ses mains, elle est cependant incapable d’une quelconque prouesse face à la technologie. Elle ne sait pas se servir d’un ordinateur et à dû mettre des semaines avant de comprendre comment on pouvait appeler quelqu’un avec un pokématos. Sa seule véritable compétence personnelle est la cuisine, pouvant confectionner des plats à partir du moindre aliment et avec le moins de matériel possible.
histoire
Nouvelle vie qui commence, nouveau journal.
Comme à mon habitude, je vais faire une rapide présentation de ma vie pour remplir les premières lignes de mon carnet de route.
Je m’appelle Mya Lunaris, je suis âgée de dix-sept ans, bientôt dix-huit, et nous sommes en route pour arriver dans une région prospère, la région de Lumiris. Cette fois, je ne suis pas partie seule. Je suis accompagnée d’une marmotte qui me sert de petite sœur et qui s’est endormie de fatigue à force d’être trop excitée pour ce voyage.
D’aussi longtemps que je me souvienne, ma sœur a toujours été avec moi. Nous venons d’Ecorcia, un tout petit village paisible et tranquille. Nos parents sont des fabricants artisanaux de pokéballs et tiennent un petit commerce qui nous permettent de vivre à l’abri de la faim et du froid. Mon enfance fut calme et sans gros remous.
Comme la plupart des enfants du village, nous passions notre temps à jouer dehors et à s’imaginer dresseurs un jour. Quand j’étais à la maison, je jouais avec ma sœur qui à cause de sa condition physique devait rester à l’intérieur. Je l’ai toujours protégée, il suffisait qu’un autre enfant dise du mal d’elle pour que cela parte en bagarre. Dans les rares moments où elle allait dehors généralement en été, je l’accompagnais à chaque fois. Je lui apprenais à faire du vélo, du roller, on courait dans les champs, on faisait des pitreries toutes les deux…c’était vraiment bien.
Je n’avais qu’une hâte étant plus petite, c’était de commencer mon voyage initiatique et partir vivre des aventures incroyables. Avant de rentrer et reprendre la boutique. C’était le schéma classique que mes parents et moi-même avaient toujours imaginés. Malheureusement pour moi, il s’est avéré assez tôt que même avec les plus grands efforts du monde, fabriquer des pokéballs était une tâche vraiment ardue pour moi. Aucun sens de l’esthétique d’une pokéball, aucune rigueur dans les procédés de fabrication, mes parents tentèrent vraiment tout pour que je puisse un jour leur succéder mais rien n’y faisait. Je savais bien grimper aux arbres pour attraper des noigrumes, outil essentiel de la fabrication de pokéballs, mais l’artisanat n’était vraiment pas fait pour moi. Au grand regret de mon père et de ma mère.
Qui plus est, je pense que j’aurais du passer plus de temps avec ma petite sœur Amy, mais le fait de la voir tout le temps cajolée et toujours accaparée par mes parents me dérangeait à mesure que nous grandissions. Bien que je l’adore, la voir être au centre de l’attention à cause de sa condition fragile est l’un des facteurs qui me rendaient de plus en plus distante avec elle et mes parents. Quelque part, je la jalousais. Jouer dehors et mener ma propre vie me rendait vivante, j’avais enfin l’impression d’avoir ma propre identité.
C’est pourquoi je suis partie avec presque aucun regret lors de mes quatorze-ans pour mon voyage initiatique. Avec trois autres amis d’enfance, nous allions enfin accomplir cette aventure que tout enfant rêve depuis toujours. Bien que j’avais toujours promis à ma jeune sœur qu’on partirait ensemble, son état était trop instable pour qu’elle puisse m’accompagner. Je pense qu’elle vécu comme une trahison le fait que je parte sans elle. Les jours qui précédaient mon départ, elle ne me parlait même plus. Je n’oublierai jamais que le jour du départ, je n’ai pas pu la voir, j’ai toqué à la porte de sa chambre : « Je pars petite sœur, tu ne veux pas me voir ? » que je lui disais, « Je sais ! Et si je te ramenais un cadeau quand je serai de retour ? Cela te ferait plaisir ? »…mais aucune réponse ne me vint. Ne voulant pas la forcer, je suis donc partie vivre mon aventure avec la ferme intention de lui ramener quelque chose de mon voyage.
Avec mes compagnons, nous avons tous reçu un pokémon, j’avais eu un Kaiminus, peureux comme pas possible mais terriblement mignon. Notre vie de vagabonds nous convenait tous parfaitement. Même si ma famille me manquait, visiter de nombreuses villes et rencontrer différentes personnes me faisait un bien immense. Je ne voulais jamais que cela s’arrête. Mais chaque nuit je pensais à ma sœur, même si je lui en voulais de m’avoir fait la tête le jour du départ, j’espérais qu’elle aille bien et qu’elle mange bien. Je me demandais toujours comment elle s’occupait vu que je n’étais plus là.
Nous avons fait le tour de Jotho, j’ai pu gagner quelques badges, mais le défi de la ligue pokémon était une tâche d’un niveau bien trop grand pour moi encore. De plus, des divergences dans le groupe nous menèrent à faire des détours ici et là. Quand on voyage, on ne compte pas les jours qui passent.
Cela faisait presque un an que j’étais partie, nous avions pu visiter une petite partie de Kanto et des Îles Sevii quand mes parents m’appelèrent pour m’annoncer que Amy était très malade et que c’était inquiétant. Même si sa vie n’était pas en danger, j’ai eu pour la première fois peur de perdre ma petite sœur. J’ai stoppé mon voyage et je suis rentrée immédiatement.
Le cadeau ? Un œuf de pokémon que j’ai récupéré à une pension. Je pensais élever le pokémon moi-même au début, mais j’ai pensé qu’il serait préférable que ma petite sœur le prenne pour qu’elle aie son propre partenaire et qu’elle se sente moins seule. Fort heureusement, elle fut comblée, et sa maladie semblait s’améliorer après ça. Je ne l’ai plus jamais quittée depuis, de peur qu’il lui arrive à nouveau quelque chose.
L’année qui a suivi, je préparais mon nouveau voyage. Je comptais aller vers Lumiris, une région pas très connue qui accueillait de jeunes dresseurs pour un défi nouveau. C’était l’occasion de faire de nouvelles découvertes. Amy insista énormément pour m’accompagner. J’aurais préféré qu’elle reste à la maison, elle avait trouvé sa voie, elle. Ses compétences artisanales dépassaient de loin les miennes et elle pourrait reprendre l’affaire familiale plus tard. D’un autre coté, l’idée qu’elle me boude m’était insupportable. Alors j’ai du faire un marché avec mes parents au bout de plusieurs négociations. Je devais surveiller ma petite sœur dont la gentillesse et la naïveté pouvaient la mettre en danger, et faire attention à son état de santé et rentrer immédiatement à Ecorcia si elle tombait malade.
Pour le départ, je suis allée adopter un nouveau Pokémon. Je voulais partir sur de nouvelles bases et entraîner un nouveau petit Pokémon. J’ai eu un œuf dont est sorti un Salamèche teigneux mais brave qui adore se battre. Je l’ai nommé Vermillon, en rapport à sa couleur Rouge. Quand je le dispute lorsqu’il fait une bêtise, il se cache derrière le Tarsal de ma sœur ou parfois ma sœur elle-même. Cette dernière adore le cajoler…je crois que le Salamèche profite un peu trop de sa gentillesse mais bon, au moins cela montre que Vermillon sait se montrer gentil et adorable quand il en a envie.
C’est ainsi que la pile électrique qui me sert de sœur m’accompagne aujourd’hui vers cette nouvelle aventure. J’avais l’impression de m’occuper d’une petite enfant infatigable mais son sourire était très important à mes yeux, aussi, j’essayais de me montrer aussi patiente que possible. Après tout, j’étais un peu pareille lorsque j’ai commencé à voyager.
Cela fait quelques jours que nous sommes en bateau et je peux voir les côtes de Lumiris se rapprocher de plus en plus. Il va être temps pour moi de clore ces quelques lignes et de réveiller le Parecool qui va se transformer en Vigoroth dès qu’elle aura ouvert les yeux…