Feat. Fleur A. MartinezContes en tout genre pour petits et grands!
C''est avec un sentiment de nostalgie dans le cœur que je marche le long de la route 5. C'est la première route que j'ai emprunté après mon arrivé à Lumiris. C'était sur cette route que Bateleur et moi, quand il n'était alors qu'un Feuforêve, avions rencontrer notre première pokémon de la région. C'était un Gruikui à l'époque mais maintenant c'était un fier et puissant Roitiflam... Qui pour l'heure faisait la sieste dans sa pokéball, accroché à ma ceinture.
Je me demande si il reconnaîtrait l'endroit ? Tourc'h ne sait jamais distingué par son intelligence mais plutot par sa maladresse et sa joie de vivre. Il a l'air féroce de prime abord, surtout depuis qu'il a atteint son stade d'évolution final, mais c'est un gros chamallow très gentil. Cette route n'a pas changé et pourquoi aurait-elle changé d'ailleurs ? C'était une magnifique route avec des lanternes décoratives qui s'allumaient la nuit, et le jour les fleurs de arbres de cerisier donnaient à l'endroit un côté magique.
Et comme nous étions la journée c'était à cette vision que j'avais droit. Le genre de vue qui vous fait garder la tête vers les nuages mais c'était si beau à regarder aussi. Je marchais comme cela, la tête en pleine reverie, pendant quelques minutes jusqu'à ce que le contact de Magirêve sur mon épaule me fasse revenir à la réalité. Il avait tapoté sur mon épaule car quelques chose avait attiré son attention.
En effet, en tournant la tête pour voir ce qui avait tant intéressé mon pokémon, je remarqua une jeune femme assise non loin sur une étendue d'herbes sous un arbre de cerisier. Elle semblait portait un kimono dans le style de la ville de Rosalia à Johto, ville natale de ma mère, et autour d'elle plusieurs enfants étaient assis et sembla l'écoutaient ... Intrigué je me rapprochais un peu pour voir ce qu'il en était et surtout entendre ce que la jeune femme disait car elle parlait directement aux enfants, mais de quoi ? C'était bien ce que je voulais savoir!
Tu aimais bien cette route parsemé de pétales de cerisiers. Tu aimais le vent qui jouait avec tes cheveux tandis que les cerisiers s'abaissaient à ton niveau. Implorant sans nul doute que tu poses ta main sur eux. Ce que tu ne fis pas, n'étant pas encore à leurs niveaux. Cependant, tu te permis de t’asseoir sous l'un deux. Le plus ancien, le plus grand et majestueux cerisier. Grâce se mit sous son ombre, entre les branches, jouant avec elles. Tu sentis un petit sourire naître sur ton visage que tu refrénas aussitôt.
Tu sortis délicatement ta lyre, le vent essayant quelques notes avec elle. Tu pinças une à deux cordes, tandis que ta voix commenças à monter dans les aigus. Les passants te regardaient, souvent avec surprise plus que par crainte. Tu continuais, ta mélodie se mêlant avec quelques phrases. Contant l'une de tes histoires préférés. Une histoire qui commençait avec le sourire et la joie mais qui finissait dans la douleur et dans les pleurs. Et des âmes pures, des âmes jeunes, virent s’asseoir en cercle autour de toi. Inconscient de la fin. L’attendant patiemment, se disant surement qu'elle serait magnifique.
Des âmes ne sachant pas ce qu'elles allaient entendre. Et tandis que tu ne faisais qu'entamer le prémices, une âme plus âgée commençait à s'approcher. Tu la fixas directement avant de reporter ton attention sur des âmes plus propices à être déguster. Il allait te falloir beaucoup plus d'efforts pour la manger, tu le sentais. Oui, à l'heure actuelle, la terreur de ses gosses t'intéressaient beaucoup plus. Mais pas encore, nous ne sommes qu'au début. Au début de l'histoire et de la tienne. Et tu souriais en empruntant différents timbres de voix. Les enfants étonnés et savourant chaque mot qui sortait de ta bouche.
Even Ifllys
Dresseur·euse Pléiade
Messages : 1152 Née le : 13/01/1993 Age : 31 Région : Kalos Pokédollars : 7523 Stardust : 4543 Stardust utilisés : 4386 Equipe pokemon :
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Feat. Fleur A. MartinezContes en tout genre pour petits et grands!
Une fois réellement proche, c'est à dire environs deux pas derrière un des enfants qui compose le demi-cercle extérieur qui s'est composé au dessus du demi-cercle intérieur, plus proche de la conteuse.
Elle porte vraiment un habit traditionnel que je trouve très jolie... Pendant une seconde je pense à en faire une adaptation pour une version homme... Peut-être. Je gardais l'idée dans un coin de la tête puis un post-it dans mon bureau/atelier, à la maison. La jeune femme possède également un instrument que je n'arrive pas à identifier. Il ressemble à une harpe miniature. Tout ce que je sais c'est que les sonorités qui en sortent me traverse de façon apaisante. La musique est une sorte de magie humaine, tout comme les mots. Ces derniers d'ailleurs, ceux de la conteuse, me fascine. Elle utilise une façon de s'exprimer qui donne vie à son récit.
Finalement je m'assois moi-même en tailleurs, un peu à l'écart certes, mais assez pour écouter la mystérieuse conteuse et son histoire. De plus étant plus grand que les enfants, je peux facilement voir et entendre, donc autant leurs laisser la proximité avec l'artiste à eux. Je dispose mes coudes sur mes genoux et mets mes mains sous mon menton. Ainsi je peux écouter à ma guise le récit. Magirêve vient se poser naturellement sur mes épaules. Sa tête dans mes cheveux blancs et ces bras-manches spectrales sur mes épaules. Je sens légèrement son poids dans mon dos mais c'est un poids quasi inexistant puisque c'est un spectre. Nous sommes donc à l'aise et poser ainsi avec Bateleur, écoutant l'histoire de la mystérieuse femme. Pendant un instant j'ai l'impression que son regard se fixe sur moi. Mais ce ne doit être qu'une impression.
Je laisse mon imaginaire éclater sous les syllabes de la jeune femme au kimono et je ferme les yeux pour vivre ces mots et sa magie...