| Vouloir bien paraître [capture solo]
Lyanora M. CaelumDresseur·euse PléiadeMessages : 1322 Née le : 02/12/1998 Age : 25 Région : Kanto Pokédollars : 3965 Stardust : 2996 Stardust utilisés : 2789 Equipe pokemon :
Icone :
| Vouloir bien paraîtreFeat. Altesse, capture solo
Nemerya était derrière. Déjà. Je sentais ma poitrine se serrer tant j’étais heureuse de commencer cette grande aventure qui avait poussé ma sœur à venir ici. Je n’envisageais pas réellement de devenir de ces dresseurs qui font leur nom et leur réputation par monts et par vaux, mais je voulais néanmoins être en mesure de dire fièrement que j’étais maintenant une dresseuse Pokémon. Je tendis une petite friandise à ma Chlorobule qui l’accepta avec joie, accompagnant sa bouchée d’un petit ronronnement qui me surprit et m’esquissa un sourire. Je crois que c’est l’une des choses que je trouvais la plus charmante dans toute cette histoire : la constante présence d’un ami avec lequel interagir. Si je ne comprenais pas encore entièrement chaque faits et gestes de cette petite diva, je dois avouer qu’Altesse me plaisait énormément. Si ce n’est que mon épaule était parfois inconforté par le poids de la petite pousse. Pourtant, je ne la rappelais pas à cette Pokéball que le professeur Baobab m’avait remise. L’idée de vivre cette aventure à deux me plaisait trop. Il était certain que je ne pourrais me permettre de toujours la porter avec le reste de l’équipe qui nous rejoindrait, mais pour l’heure, cela m’allait.
Je lui tendis une nouvelle friandise et me mis en route. Kishika. C’était l’objectif. Dans ses correspondances, Valencia, ma sœur, avait mentionné cette ville comme étant celle de son logis. C’était donc le premier endroit où je voulais me rendre. Avant n’importe quel concours ou arène. Je me devais de la retrouver et lui dire « Val’ Je suis là. Je t’ai rejoint. » C’était une surprise. Elle ne savait pas et je dois avouer que j’avais imaginé mille-et-un scénarios quant à sa réaction. J’imaginais bien qu’elle ne serait pas fâchée. Nous étions proches après tout. Cette pensée de ma sœur et moi qui nous étreignons me comblait de bonheur et d’un sourire presque amoureux. Amoureux de cette idée romantique que je me faisais de nos retrouvailles. Il y avait déjà quelques mois qu’elle avait repris la route de Lumiris et à cette époque je lui avais dit que je ferais carrière en Kanto. Les jours passent, se ressemblent, mais nous changent. Je ne voulais plus de cette vie en ma région natale. J’avais compris qu’un côté téméraire avait fleuri en moi et je sentais maintenant le besoin de visiter le monde. Alors pourquoi Lumiris ? Pour une première aventure je trouvais approprié d’avoir au moins un point d’ancrage. Une personne de confiance que j’affectionnais. Un point de repère qui me permettrait de me retrouver si sur la route je m’égarais par un malheureux hasard. Valencia était ce pilier qui, sans le savoir, m’aiderait à ne pas perdre le Nord. Nul besoin de me suivre, simplement de ne pas être séparées par un océan. Néanmoins, une partie de moi souhaitait se présenter devant elle avec un minimum d’expérience. Je ne voulais pas la décevoir.
« Dis-moi, Altesse, que penseriez-vous que l’on vous trouve un compagnon avec lequel partager mon épaule ? » Elle broncha, tournant le visage. « Pour marcher avec nous alors, sans partager les épaules ? » Le petit gazouilli de joie qui s’en suivit me fit sourire. Ainsi donc, elle était diva au point où nul n’aurait accès à mon épaule tant qu’elle y serait. L’idée d’avoir trouvé la parfaite princesse m’amusait grandement. Le contraste et les ressemblances entre elle et moi m’amusaient et je m’imaginais déjà vivre tellement à ses côtés. Ainsi donc, j’avais le feu vert pour chercher un autre pokémon, il suffisait qu’il accepte de marcher, ça ne devrait pas être trop compliqué s’il s’agissait d’un pokémon sauvage, considérant qu’ils s’y sont habitués.
Le vent était doux. La température clémente. Le soleil chaud. J’imagine qu’il s’agissait d’une excellente journée pour prendre notre temps en route et espérer croisé un ami qui nous convienne à elle et à moi. La route, de toute manière, était longue avant Sunyra. J’osais imaginer que cette route pullulait de Pokémons. J’ignore si c’était strictement candide et rêveur ou si c’est parce que je me sentais observée, mes yeux se promenaient çà et là ne trouvant pas de réelle forme mouvante qui puisse surgir. Ce qui devait arriver arriverait néanmoins. J’en avais la certitude. Bien que j'avançai nerveusement. Affronter la nature sauvage, seule, était toujours quelque peu stressant.
|
|
| | DuskPNJMessages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
| Apparition d'un pokemon ! Togedemaru Un petit Togedemaru passe devant toi, traversant la route en faisant d'adorable petites roulades. Il s'amuse bien on dirait, il te demande même de le rejoindre dans son jeu.
Que vas-tu faire ? |
| | DuskPNJMessages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
| Pardon j'ai oublié le dé chroma o/ |
| | Maitre du jeuPNJMessages : 12267 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 0 Stardust : 36558 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
| Le membre ' Dusk' a effectué l'action suivante : Modération
'Chromatique' : |
| | Lyanora M. CaelumDresseur·euse PléiadeMessages : 1322 Née le : 02/12/1998 Age : 25 Région : Kanto Pokédollars : 3965 Stardust : 2996 Stardust utilisés : 2789 Equipe pokemon :
Icone :
| Vouloir bien paraîtreFeat. Altesse, capture solo
« Oh salut toi… » avais-je dit quand ce Togedemaru était sorti de l’herbe en faisant des roulades, le regardant amusée. S’il ne m’interpellait pas particulièrement, je ne pouvais pas m’empêcher de trouver cette situation ô combien mignonne. Je mis la main sur une Pokéball dans mon sac. Serait-il l’ami que je voulais trouver ici ? J’avais tendance à croire qu’un dresseur choisissait rarement de lui-même ses pokémons et que ceux-ci venaient d’eux-mêmes vers eux. C’était ce qui s’était produit ici, mais mon nom m’empêchait de prendre un Pokémon que je ne jugeais pas complètement digne, ma mère m’avait souvent dit que chaque Pokémon que je capturerais devait être digne et d’une beauté rare. S’il était adorable, ce Pokémon ne correspondait, néanmoins, pas à mes critères de beauté aussi élaborés et poussées fussent-ils. Je m’accroupis pour caresser le petit Pokémon, pourquoi ne pas lui sa chance de me séduire. Je pris une friandise et la lui tendit malgré les grommellements d’Altesse qui observait la scène perchée sur mon épaule. « Oh, allez Altesse, il faut bien partager un peu. » La petite me fit dos. Visiblement, elle s’était approprié ces gâteries, cette petite diva. Je souris amusée et observai le Togedemaru l’avaler avec appétit. Je lui caressai le ventre un peu, ce après quoi il échappa un léger cri de joie. Il semblait apprécié ce genre de caresses décidément. Je rigolai, quelque peu amusée, multipliant les caresses sur son ventre, tentant d’éviter cette zone piquante sur son dos. Victime de mon manque de flexibilité, je ne pouvais pas réellement me rouler comme il le faisait. Je ne pouvais que le contempler s’amuser avec émerveillement.
Puis je tournai la tête vers la gauche comme j’eus quelques petites têtes bouger. D’autres Togedemaru étaient là à nous observer, presque apeuré. J’imagine que celui-ci, celui que je caressais était l’imprudent de cette petite famille tout à fait charmante. L’étreinte autour de ma Pokéball se relâcha. Non, je ne pouvais pas l’arracher à sa famille. Ces quatre Togedemaru le regardait avait tellement de craintes que je ne pouvais pas m’imaginer les laisser sans ce qui semblait être leur petit frère. Je leur souris et leur lançai à chacun une friandise, malgré les protestations de ma petite Chlorobule. Il faudrait bien qu’elle s’habitue puisque je n’imaginais qu’elle demeure mon seul Pokémon pour toute la vie. J’avais l’intention d’en élever quelques-uns tout de même. Je regardai le petit Togedemaru, je m’imprégnai de son sourire. Ce petit sourire de satisfaction pouvait bien m’être utile dans mon aventure, Dieu seul savait à quel point le manque de confiance en moi ayant tendance à se pointer le bout du nez un peu n’importe quand. Je lui pinçai la joue quelque peu et lui fis signe de rejoindre sa famille. Ce ne fut pas bien long qu’il m’écouta. Mon cœur se serrait tranquillement. Quelle adorable petite bête. Si Arceus pouvait continuer d’ainsi me gâter mon cœur ne pourrait qu’en être heureuse. J’envoyai la main au petit Pokémon comme si nous avions été amis de longue date. Je regardai Altesse sur mon épaule qui semblait pourtant se réjouir que je ne prenne pas ce Pokémon avec moi. « Vous savez Altesse, vous ne serez pas la seule à pouvoir m’accompagner tout au long de ce voyage. J’ose espérer que vous saurez être conciliante quand nous aurons des amis. » Elle poussa un gazouillis à mi-chemin entre la satisfaction et la frustration. J’imagine qu’elle ne voulait simplement pas de ce Pokémon spécifiquement, une mauvaise expérience passée ? Ce n’était pas à écarter, après tout, le professeur ne l’avait pas vu éclore, elle avait eu une vie avant. Je me contentai néanmoins de cette réponse, préférant me dire qu’elle était sélective plutôt qu’égoïste. Je lui caressai un peu la tête et me relevai.
Il était l’heure pour nous de continuer notre chemin. Le soleil s’éloignait de son zénith et il me fallait trouver un abri avant la tombée de la nuit, n’ayant pas penser au matériel de camping en prenant la route. Il faut dire que j’étais assez peu habituée à ces tentes de fortune et ces lits improvisés aux abords de souches d’arbre. Je dois avouer que je ne savais pas non plus m’allumer de feu et que mes barres tendres ne me satisferaient pas éternellement. Je dois avouer que mes pieds commençaient également à être endoloris. C’était une chose à laquelle je devais penser à mon prochain arrêt. Des souliers suffisamment confortables pour marcher. Ça et un pantalon un peu plus épais et long que cette petite jupe que j’avais apportée comme étant presque mon unique vêtement. J’avais longuement mijoté ces valises à savoir ce que j’amènerais ou non dans cette longue excursion et malgré tous les pours et les contres ma réflexion était telle que voyager léger était fort probablement la meilleure décision que je pouvais prendre, considérant que je devrais marcher de nombreux kilomètres seule. Quand j’y pensais, maintenant que je voyais ma partenaire, je me disais que j’avais bien fait puisqu’elle n’était définitivement pas celle qui m’aiderait à porter sacs et fringues. Déjà qu’elle avait élu mon sac à titre de domicile permanent, allant jusqu’à refuser sa Pokéball pour se cacher en son sein. Il ne me manquait au fond qu’un petit ami qui aimerait bien m’assister, l’un de bonne foi qui aurait tôt fait de saisir mes biens. Je ne souhaitais pas exploiter mes Pokémons, mais un petit coup de main était toujours la bienvenue.
|
|
| | DuskPNJMessages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
| Apparition d'un pokemon ! Wattouat Mooohh Regarde ce petit Wattouat tout mi-... Il est en train de te pisser dessus en levant la patte tel un Ponchiot là non '^' ?
Que vas-tu faire ? |
| | Maitre du jeuPNJMessages : 12267 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 0 Stardust : 36558 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
| Le membre ' Dusk' a effectué l'action suivante : Modération
'Chromatique' : |
| | Lyanora M. CaelumDresseur·euse PléiadeMessages : 1322 Née le : 02/12/1998 Age : 25 Région : Kanto Pokédollars : 3965 Stardust : 2996 Stardust utilisés : 2789 Equipe pokemon :
Icone :
| Vouloir bien paraîtreFeat. Altesse, capture solo
« Non ! Non ça c’est non ! » criais-je avec horreur. Uriner sur les gens c’était mal, ma mère me l’avait appris très jeune. À mes dépends ? Je ne sais plus trop honnêtement. Je me souviens seulement de cet interminable et macabre sermon qu’elle m’avait fait sur l’hygiène corporelle lorsqu’elle m’enfila un sous-vêtement lavable pour la première fois. Épouvantable souvenir que je préférais laisser derrière. Avez-vous déjà vu une coordinatrice tellement en colère que même la Terre l’aurait fuie si elle l’avait pu ? Moi oui. Ce n’est même pas discutable, c’est même une matière de culture générale que de fâcher une diva est rarement une bonne idée, c’est encore plus vrai lorsqu’on parle de ma mère de laquelle je garde assez peu de souvenir positif de ses colères, en vrai. En même temps, me dira-t-on, qui garde réellement un souvenir positif de ces excès colériques que nos parents peuvent démontrer à l’occasion ? Je ne faisais certainement pas exception à cette règle, ni Valencia d’ailleurs. Je n’avais senti qu’une brève second mon soulier s’humecter des déchets liquides de ce petit Pokémon que j’avais déjà reculé mon pied dans l’espoir qu’il ne le pourchasse pas. Non, à la place, je l’avais vu s’assoir au sol. Triste. L’air tout dépité. Il semblait triste. Profondément blessé parce que j’avais refusé de devenir l’un de ses territoires marqués. Visiblement, ce petit mouton n’était pas bien vieux. Je lui aurais donné à peine quelques semaines. Certes, c’était quelque chose de plutôt trompeur chez les Pokémons puisque rares étaient ceux qui avaient un rythme de croissance en commun avec une autre espèce. Mon cœur était attendri. Je le sentais se serrer comme si j’avais pardonné son indécence récente. Il me faisait maintenant sourire. J’avais envie de caresser sa laine jusqu’à ce que le soleil se couche. Je regardai Altesse, comme si notre complicité était immensément grande. Comme si j’avais cherché son approbation. La petite Chlorobule regardait le Pokémon électrique avec ce qui semblait être de l’inquiétude. Quand on est une diva, j’imagine que l’inquiétude est l’une des choses qui se rapprochent le plus de l’approbation quand vient le temps de se faire des amis. Non ? Je veux dire, si elle ne l’avait pas apprécié, elle n’aurait pas semblé si préoccupée par les pleurs de ce petit bébé. J’imagine qu’il l’avait amusée à ainsi tenter de me marquer de son odeur. En tout cas, lui avait clairement montrer qu’il souhaitait que je lui appartienne à titre de dresseuse. Je crois. Dans tous les cas, je pouvais imaginer ce Pokémon pendant quelques temps à mes côtés.
Je souris. C’était mon heure. Ma première capture. J’inclinai la tête vers la droite et lui tendis une friandise. Altesse ne dit pas mot. Cela me confirmait que ce nouvel ami lui allait complètement. Quelle joie. Je n’aurais pas à me battre avec qui que ce soit pour que l’harmonie règne dans notre petit groupe. Je fermai les yeux deux secondes, me remémorant ce que ma mère m’avait dit. Il n’y a jamais une seule bonne et ultime façon de capturer un Pokémon. Chacun a sa propre nature. Sa propre personnalité. Ses propres désirs. Une partie de lui doit nous accepter. Pour certains, cela passe par la flatterie, pour d’autres par le défi, le respect gagné à la dure. Ce Wattouat me semblait beaucoup adorable pour que j’ose penser lui faire mal. Mon sourire s’agrandit. Je passai la main dans mon sac. L’heure était venue de me croire toute puissante et de montrer que je n’étais pas venue en vain en Lumiris. Première astuce, charmer le Pokémon. Le pousser à m’accepter comme dresseuse. Il avait déjà pris ma friandise ce qui avait presque séché ses larmes. Je m’assieds devant lui. Je déposai au sol la Pokéball que je venais de saisir dans mon sac. Il me regardait avec curiosité. J’espère car je salissais ma jupe pour lui. « Pardonnez la surprise tout à l’heure petit Wattouat. Dites-moi, aimeriez-vous jouer à un jeu ? » Je souris, lui affichant mon sourire blanc et droit, puis je tendis les mains devant moi. La présence de cette Pokéball rendait les choses claires. Je souhaitais qu’il me rejoigne. Pourtant que je continuais la tentative de séduction. « On appelle ça tape-tape-petites-mains. » J’échappai un petit rire d’amusement. Puis je dirigeai lentement ma main droite vers sa patte gauche. Puis la gauche vers sa patte droite. Continuant ainsi à cinq répétitions, chantant une petite chanson enfantine qui avait tendance à s’insérer dans l’oreille et y rester pendant des heures. Puis à la sixième répétition, ce furent mes deux mains qui allèrent se coller sur ses pattes.
Les larmes semblaient sèches. Presque effacées du visage bleui du petit mouton. Je souriais, continuant le jeu jusqu’à ce qu’il commence à jouer avec moi de son plein gré. Les petits chocs que je me prenais valaient la peine. Les aventures que je pourrais vivre avec ce Pokémon n’en seraient que plus fabuleuse. Un peu jalouse, Altesse sur mon épaule en vint à descendre de son perchoir pour se joindre à nous. Quand j’y pense cette scène ludique était ou attendrissante ou ridicule selon notre vision de l’entraînement Pokémon. Moi, je rêvais de proximité avec ceux avec qui je partagerais longuement mon quotidien. Quand j’y pense, ma grand-mère avait longtemps gardé son Bruyverne, peut-être en ferais-je de même avec ces Pokémons qui me suivraient au quotidien. Ces dresseurs émérites du groupe Pulsar entre autres m’auraient fort probablement jugée, mais je m’en fichais un peu en bout de ligne. Chaque dresseur développait, avec le temps, ses propres techniques et j’avais choisi le jeu. Il fut un temps où je réfléchissais au quotidien à l’élevage de Pokémon et ma conception était telle que tout passait par le jeu. Par les sentiments. Une relation se bâtissait sur ce que l’on vivait l’un avec l’autre, pas sur un rapport de force quelconque, méthode, qui d’ailleurs, est un peu désuète et médiévale à mon sens. Puis vint un moment où le petit Pokémon sauvage se trompa de patte, laissant ma main effleurer sa douce laine. Je rigolai un lorsque son visage se teinta d’un certain chagrin. Tout sourire, je lui donnai une friandise, ainsi qu’une à Altesse, histoire d’acheter la paix, et je regardai les alentours. Nulle part autour il n’y avait de Pokémon qui nous observait. « Vivez-vous ici seul ? » me surpris-je à lui demander. Il était plutôt rare de voir un bébé si loin de ses parents et si ce n’était pas l’envie qui me manquait de le kidnapper, je préférais m’assurer de ne rien briser, comme avec ce joli Togedemaru joueur que j’avais croisé plutôt. Le Wattouat ne fit qu’incliner la tête. Évidemment, il ne comprenait pas chacun de mes mots. C’était normal, nous n’avions ni lien ni langue commune, simplement un jeu qu’il avait mis quelques secondes à comprendre.
C’était comme si l’épisode du pipi s’était envolé loin dans nos mémoires. Qu’il n’avait jamais existé. C’était comme le mauvais épisode d’une série que notre mémoire rejette. Je saisis la Pokéball et me relevai. Le visage du petit Pokémon s’obscurcit, comme s’il eut cru que je le laisserais là ou alors il affichait sa déception que notre jeu soit terminé. Non au contraire mon ami, il s’agissait là de l’objet qui unirait ad vitam aeternam ma vie à la sienne. Comme un mariage, mais avec un lien bien différent. Hélas, Mère m’avait toujours dit que malgré toutes les méthodes de capture une chose les rassemblait toutes. La petite chorégraphie pour lancer sa Pokéball en direction du Pokémon. Le moment était venu pour moi d’exécuter, pour une première fois cette petite pirouette carnavalesque que j’avais longtemps pratiqué dans ma chambre et sur le navire alors que je sentais ma vie de dresseuse devenir de plus en plus concrète. Dans toute la flexibilité que j’avais développé en m’entraînant pour imiter mes parents, j’élançai ma jambe vers l’arrière de telle manière à ce que la semelle de mon soulier touche presque l’arrière de ma tête. Le dos cambré vers l’avant, je montrai l’un de mes plus sourires, passai mon pouce sur mes dents du haut et vint attraper la Pokéball que j’avais lancée au préalable à deux mains, appuyant sur le bouton pour qu’elle grossisse. La main gauche, qui était devant vint se poser à la base de ma jupe de manière à la retenir et je lançai la Pokéball sur le Wattouat « Je vous prie d’accepter cette invitation. Go Pokéball ! » criais-je avec énergie sur un ton toujours reposé et serein. De prime abord, le Pokémon ne broncha pas. Ma jambe se posa au sol alors qu’il ne devait qu’une forme rosâtre qui entra dans la Pokéball qui ne se fit pas prier bien longtemps avec de se poser au sol.
C’était maintenant l’angoisse. Attendre que le bouton s’éteigne signifiant la réussite de la capture ou voir le Pokémon ressurgir signifiant sa résistance. Je souris. Impatiente de voir ce qu’il en adviendrait. Altesse tira sur mon bas pour regrimper sur moi. Je la pris et la glissai sur mon épaule, sans quitter la balle des yeux. L’odeur d’urine vint à mon nez. Tant pis, je changerais de souliers ou les laverait à Sunyra, une fois que ce Wattouat serait officiellement mien, car, de manière égoïste, j’en avais décidé ainsi. Ni famille ni amis ne pouvaient m’en empêcher cette fois.« Dites-moi oui, par pitié. »
|
|
| | DuskPNJMessages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
| Tentative de capture succès Félicitations ! Le Pokémon est capturé. Tu dépenses 1 pokéball et 25 stardust.
Il a beau être mignon, sa laine génère de l'électricité quand on la frotte. Caressez-le et il sera content, mais si vous en abusez, il vous mettra vite au courant ! |
| | Lyanora M. CaelumDresseur·euse PléiadeMessages : 1322 Née le : 02/12/1998 Age : 25 Région : Kanto Pokédollars : 3965 Stardust : 2996 Stardust utilisés : 2789 Equipe pokemon :
Icone :
| Vouloir bien paraîtreFeat. Altesse, capture solo
Je regardai le ciel comme si une prière quelconque fut exaucée. La lumière de la balle s’éteignit laissant entendre ce petit souffle soulageant confirmant la capture du Pokémon. Je souris à toute dent. Voilà donc que je devenais la dresseuse de ce petit Wattouat. Altesse sur mon épaule souriait, mais ne manifestait pas autant de joie que moi. Normal après tout, elle ne serait plus la seule à requérir mon attention, bien que son statut d’enfant unique fût de courte durée. Je cajolai la tête du Pokémon plante et me dirigeai vers la Pokéball pour la saisir. Je déposai un baiser sur sa surface rouge. Le soulagement d’attrapper mon premier Pokémon de manière aussi passive m’avait fait plaisir. La technique de capture par le charme en était décidément une que j’appréciais grandement. Humanisant ces Pokémons qui me tiendraient un jour compagnie. Il ne passa pas une seconde suite à mon baiser que j’eus déjà appuyer sur le bouton de la ball pour laisser sortir le petit animal à laine. C’était l’heure du surnom. Un moment sacré à mon sens, puisque c’était le moment où je confirmais à ce Pokémon que je le chérirais longuement. Dès que la silhouette rouge devint une forme physique définie, je le vis montrer une sorte de sourire ou du moins, ce que j’identifiais comme tel. Je m’assieds par terre et il se rua de ses quatre petites pattes tout juste assez stables vers moi pour coller sa tête contre mon ventre. Mille-et-un surnoms se poussaient dans ma tête, tous aussi plausibles les uns que les autres. « Eh bien, vous me semblez bien heureux. » ricanai-je avec grand amusement. Altesse, dans toute sa finesse, descendit de son perchoir pour saluer son nouvel ami. Un simple petit toucher sur son dos avait suffi. Quelle ingrate. Je sais le petit mouton à deux mains et le soulever. Une inspection bien rapide me permit de constater le manque d’atours masculins de la petite que je venais capture. J’eus alors la révélation que j’eus tant espérer. « Quitte à avoir une Altesse, vous pourriez être notre dame la Marquise. Ça vous fait un beau surnom. » Elle chanta. Marquise ce serait donc. Cela lui allait bien.
D’un mouvement lent et calculé, je la remis sur le sol et souris. C’était l’heure de reprendre la route. Le crépuscule ne tarderait plus et j’aurais vite besoin d’un refuge pour m’abriter du froid humide qui accompagnait la tombée de la nuit. Je regardai rapidement Marquise et Altesse. La petite bulbe me suppliait déjà de la remettre sur mon épaule. Je m’exécutai. De son côté, la Wattouat se plaça à côté de ma jambe, et se mit à marcher au même rythme que moi. Chaque pas, je sentais sa laine effleuré l’épiderme de ma cheville, comme si elle ne concevait plus de s’éloigner de moi dorénavant. Cette idée m’amusait grandement. Un simple jeu avait suffi pour charmer cette petite à tel point qu’il était maintenant inconcevable pour elle d’imaginer une vie sans moi. Pour aider la petite mammifère, j’avais ralenti la cadence, de telle manière à ce qu’elle puisse à la fois réchauffer ma jambe et sentir la chaleur de mon corps, comme si, cela l’avait apaisée d’une quelconque façon. Je ne pouvais m’empêcher de penser à ses amis qu’elle avait accepté de laisser derrière et, d’une certaine façon cela m’attristait. Néanmoins, j’avais moi-même fait ce choix pour vivre mes propres aventures. Marquise avait accepté de me suivre, fort probablement en sachant que je serais dorénavant sa nouvelle marâtre et qu’Altesse deviendrait sa sœur par défaut, sans ne plus jamais revoir, sauf sous coïncidence, sa famille biologique. Sans que mes amies ne pussent voir, mon visage s’assombrit. En avait-elle seulement une, de famille ? Était-elle orpheline depuis belles lurettes à se débrouiller par soi-même ? Quel âge avait-elle ? Que pouvait-il bien advenir de tous ces pauvres Pokémons sauvages laissés ainsi dans la nature. Certes, ils devaient bien savoir se débrouiller, après tout, chacun d’entre eux y était né, sauf exception créée par un dresseur sans morale qui abandonnait le petit Pokémon qui lui avait fait confiance. Ceux-là ne méritaient pas d’être appelés des dresseurs. Je reniflai bruyamment un coup et regardai Marquise et Altesse, contemplative. Heureusement pour elles, je ne comptais pas me montrer aussi cancre. J’avais bien l’intention d’honorer une promesse bien précise que je me voyais difficilement rompre. Quand j’avais quitté la maison à Jadielle, j’avais regardé franchement ma mère dans les yeux, Aussi courageuse que ma personnalité me l’eût permis, je lui eus dit « Vous verrez Mère, chaque Pokémon qui aura l’envie de me faire confiance trouvera en moi une marraine de confiance qui se sacrifiera avant même de mettre leur vie en danger. » C’était bien entendu un reproche que je lui faisais quant à son éthique d’utilisation de ses Pokémons, mais vieille comme elle était, elle se refusait à tout changement de toute façon. Altesse posa son front sur ma joue. J’avais visiblement déclamé cette phrase à voix haute et mes deux compagnes m’avaient entendue. Elles étaient visiblement d’accord avec moi. Je leur souris à chacune, une larme à l’œil, priant pour que chaque Pokémon que je rencontrerais dans ma carrière soit aussi magnifiques que celles-là. Je fermai les yeux et essuyai du revers du coude le début de larmes qui avaient commencé à vitrer mes yeux. Émue, je soufflai un baiser à la Chlorobule et la Wattouat. C’est là que ma véritable de vie de dresseuse commençait. Sur cette route entre Némérya et Sunyra. « Merci les filles. » dis-je en un murmure épuré de toute tristesse.
|
|
| | Trophéespassez la souris sur les icones | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |