J'étais plongé dans la pénombre de cette chambre exiguë, de centre pokemon. La salle de repos, à disposition de tous les voyageurs à la bourse la plus mince. C'est ici que j'avais amener Lyanora apres l'avoir secoué un peu dans la forêt bordant la route 7 menant à Ariesta. Ce qui était bête c'est qu'à ce moment je ne connaissais pas son nom sinon, j'aurais tôt fait d'appeler à soeur qui m'en aurait débarrassé. Alors c'était ça un cadet ? Genre un pot de colle niais qui nous fait passer pour un méchant aux yeux des autres et nous empêche de dormir ? Bon j'ai parler un peu vite. Elle est calme en cette nuit. Ce soir, le centre nous accueille uniquement nous deux, donc je peux entendre son souffle régulier, preuve qu'elle dort à point fermer. Je jette un œil discret vers son lit, qui n'est pas bien loin du mien. Je fixe un instant l'ombre qu'est son corps et sourie apaisé. J'ai trop chaud, l'humidité et la chaleur me fond repousser ma couette. Et je repense aux événements de la veille.

Cette blonde savait soigner ses apparitions, ou alors elle était très forte pour fuir. Le résultat c'est que j'avais Lya sur les bras et le numéro de la succube blonde écrit sommairement sur mon bras. Je ne savais pas trop quoi penser de cette fille, elle était pas mal c'est vraie, mais son côté peste me laissait un côté amer en bouche... Il faut dire que quelqu'un d'autre hantait toujours mes pensées et meme les regards séducteurs de Madelyne n'y feront rien, pourtant je prenais mon courage à deux mains et ôtait mon t-shirt pour me glisser sous mon draps avec mon smartphone nouvellement acquis. Eh oui, mon pauvre pokenav avait rendu l'âme. Il était déjà déréglé avant l'épisode mistral et n'étais plus qu'un tas de ferraille brisé depuis l'avalanche.

C'est ainsi que je me retrouvais avec un smartphone dernière generation. J'avais toujours cette appréhension de pouvoir replonger à tout moment dans cette folie des réseaux, me faire happer par les dictats de la vie virtuelle. Mais j'avais compris que je ne pouvais faire front à mon problème en l'évitant. Non, de toute évidence je devais l'affronter de front pour en sortir vainqueur quitte à mettre en péril ma santé. Je devais penser comme tous les autres, agir comme tous les autres, pour détruire ce monstre cyclopéen. Trancher les têtes de cette hydre virtuelle me demandera patience et courage ! Et pour ce faire je devais accepter de m'intégrer un peu à ce monde dont je ne voulais plus faire parti. Je vaincrais mon démon, et je laisserais au sol ma némésis !

-Hey ! Tu m'as bien eu toi ! J'ai ramené la gamine en ville, je sais pas comment m'en dépêtrer... Quelle mauvaise mère tu ferais...  M'enfin je suppose que tu m'as sauvé et tu t'es sauvé en retour... ENFIN, TU T'EN FOUT SÛREMENT MAIS ON EST PAS MORT !

C'est vrais que la jeune égoïste devait bien se moquer de recevoir un tel message, mais je me devais de l'emmerder à mon tour. C'est chacun son tour !

"Ça t'en a pris du temps..." Une phrase révélatrice des intentions de la jolie blonde. Je restais figé devant ce smiley tendancieux. Un smirk qui fit choir toutes les chances de mauvaise interprétation des mots de mon interlocutrice. Je fixais le petit écran, secret sous mes draps, qui laissaient un peu s'échapper la lumière émise par mon smartphone. Finalement les ténèbres se firent à nouveau tandis que l'écran se mît en vieille face à mon absence évidente. Un instant seulement, je n'ai pas vraiment eut le temps de réagir et penser à répondre que déjà mon visage se fit illuminer à nouveau et la vibrassions notoire d'un nouveau message me surpris, me faisant lâcher le petit appareil directement droit sur mon œil droit. Je lâchais un cri étouffé. La surprise et la douleur m'ayant assaillis. Dans la panique, sachant que je ne devais en aucun cas faire de bruit, pour ne pas réveiller Lyanora, mes bras se mêlèrent dans ma couette me dévoilant et dérobant le voile opaque qui dissimulait la lumière du téléphone. La lumière se fit ainsi plus vive une fraction de secondes avant que je ne m'agite pour replacer ma couverture sur moi et déplacer le téléphone vers mon torse.

Mon coeur battait à tout rompre et j'étais essoufflé comme si je venait de me battre, d'ailleurs l'œil au beurre noir que je me coltinerais demain au réveil ne fera que renforcer cette thèse alors que... Que... Que la vérité est ridicule, oui ! Mon torse se met alors à vibrer. Le troisième message. Je retrouve enfin cette gamine farouche que j'avais rencontrer dans les bois. Eh bien, cette Maddy à un sacré caractère et elle sait ce qu'elle veut, son manque de subtilité en atteste. Je glisse doucement mes yeux hors de ma tête en dissimulant mon portable sous mon coussin pour étouffer bruit et lumière et jette un regard vers le lit occupé par Lyanora. Elle ne semble pas réveiller, je ne l'attend pas balbutier ou parler à son pokemon qui couine légèrement surement réveillé par mes soins. Je tends l'oreille et hormis les cris grognon d'Altesse qui finissent par s'étouffer, j'en tend l'autre respiration régulière et douce de la brune. Elle semble dormir paisiblement.

-Un œil sur moi, hein ? T'as failli m'en crevé un !
-J'ai bien failli la réveiller ! Et tu sais qu'elle est insupportable quand elle est réveillé !
-Et toi tu ne t'es pas perdu dans les bois et fait croquer par un lougaroc ?

Trois petits messages. Ce petit échange numérique mît en mémoire la dernière fois qu'une tel chose c'était produite. L'hiver paralysait mon corps et la terre, tandis que j'échange is tranquillement avec la championne dragon de Lumiris qui c'était tout simplement trompé de numéro. Irréaliste, oui, tout comme cette discussion nocturne en soit. Mais étonnement ça avait quelque chose d'excitant. Je me demandais quel jeu préparait la petite blonde !

C'est vrai que Lya n'était pas des plus banal et supportable mais au final je regrettais un peu les paroles que j'avais tenu à son propos à la jolie blonde. Je fixais un peu mal à l'aise, sortant un œil de sous mes draps, la jeune brune endormi. En cette instant on aurait dit un ange dormant sur un petit nuage. Apres tout oui, tout était nouveau pour elle et tout comme moi bien grincheux les moi précédant elle n'était qu'une enfant perdu dans ce monde si vaste et si nouveau. La vulgarité de Maddy à son égard me faisait un peu mal comme si je recevait les paroles acérés destiné à la gamine pour moi.

-Oh ! Tu veux faire une prestation sur ce sujet ? Une double prestation ? Oui pourquoi pas tu m'as dit que t'étais pléiade et t'as pas la grosse tête donc oui ça pourrait se faire ! Ce que ces Starlettes pléiade en tête d'affiche m'insupporte avec leur melon... Ce dont je rêve moi c'est de leur mettre mon poing dans la gueule et les battre à leur propre jeu... Mais je suis gentil ne t'inquiète pas ! Bref j'espère que tu as la tête bien sur les épaules, gamine !

-Pardon de t'impose tuner tu dois vouloir dormir... Parfois je me fatigue moi même.

Alors oui mon mood me faisait totalement occulté la séduction de Maddy, à vrai dire j'étais trop fatigué pour réagir comme elle l'aurait souhaiter. La question est : aime-t-elle le challenge ?

Une photo ? Je me demande bien quelle genre de photo elle pouvais bien vouloir m'envoyer en cette heure si tardive. Je clique un peu intrigué et je ne peux qu'être surpris par le contenue lubrique de ce message. Une photo de son décolleté, c'était le sien j'en était presque sur, j'avais l'impression de reconnaître ses boucles d'or, et la corne violacé de son nidoran en bas de l'image. J'ai bien failli m'étouffer à la vue de la photo qui m'était envoyé, moi qui était si largué dans les relations avec la gente féminine, moi qui était si réfractaire à la drague numérique. Était ce comme ça que les jeunes femmes abordaient les hommes maintenant ? Ou se moquait elle tout simplement de moi me faisant une blague vicieuse ?

-Mais... À quoi tu joues ? Tu as bu ?

J'étais en effet dans une confusion intense, et impossible de dormir, car si elle osait envoyer se genre de photos alors jusqu'où était elle prête à aller ? Qu'est ce qu'elle cherchait à m'emoustiller comme ça ? De la compagnie ? C'était vraiment une drôle de rencontre que j'avais fait dans la forêt... À voir où et comment ça se finira...

J'avoue ne pas avoir vu le petit nidoran en premier lorsque la photo se dévoila sous mes yeux. Je n'étais qu'un homme et mon regard contemplatif, avant glisser sur le ventre plat de la blonde pour remonter comme une douce caresse. Je ne pourrais pas dormir de sitôt. Pourtant j'avais une certaine appréhension à lui répondre. C'est que c'était bien étrange pour moi de recevoir ce genre d'attention, la jeune femme était direct et entreprenante, ça ne pouvait être qu'une bonne chose, mais il fallait que tout soit clair pour ne pas se faire abuser.

-Sais un jeu dangereux auquel tu joues Madelyn...
-Tu es donc si seule ?

Elle était belle, sexy, et son côté pimbêche avait un côté attractif, mais aussi irresponsable et hautaine était elle, moi j'aurais des remords si elle se met à hésiter ou regretter. J'avais déjà envoyer deux messages et dans l'attente je réfléchissais à quoi d'autre lui envoyer. Accepter ses avances et céder ? Envoyer des photos à mon tour ? Ou au contraire lui mettre un stop monumental pour la préserver et qu'elle se calme... Je crois que j'ai trop attendu ! Madelyn et l'impatience c'est un mood !

J'ai chaud, terriblement chaud sous ce drap, ou alors est ce la faute de Maddy qui a chaque photo qu'elle envoyait faisait grimper la température. La dernière à battu toi les records. Comment y survivre, sortir du drap avec un corps si tendu ? Non il ne faudrait pas que Lyanora se lève à se moment là il fallait que je me réprime, que je réprime ces pulsions animale qui vivent en chacun de nous, en tout cas en moi. Je roulais sur moi même dans mon lit pour me mettre dos à la brune, juste au cas où et déjà des messages venait légender cette œuvre du neuvième art, pourtant maintenant je n'avais plus besoin de plus de clarté il était indéniable que le message de la jeune femme était sexuellement transmissible !

-Je ne peux pas te laisser jouer seul dans le froid c'est... dommage ! Dis moi où on se retrouve en demain on se fait une après-midi jeux !

J'avais hésiter. La snober par égo et pour une idylle virtuelle, onirique et irréelle, où aller dans son sens et profiter d'une étreinte charnelle bien réelle. J'avais essayer de savoir si c'était bien de se laisser aller à ce genre de proposition. Puis je me suis rappeler que j'étais célibataire et que le jugement de la société je m'en tapais alors je comptais bien m'amusé avec cette femme des plus entreprenante. Voilà pourquoi je lui avait envoyer ce message plein d'allusion. Espérant maintenant qu'elle continue dans ce petit jeu et que cet échange ce finisse comme il a commencé : étouffé sous les draps !

La blonde n'était pas une sorcière mais elle savait y faire pour envoûter les esprits. Comment rester de marbres face à de telles suppliques, face à une si jolie silhouette et ses formes callipyges, face à cette position lascive... Elle semblait si désespéré, c'était un crime de la laisser seule se languir pour rien, non ? Et déjà l'adresse de son auberge apparaissait comme une évidence dans mes messages, accompagné d'un "s'il te plait" dont les intentions étaient provocante et attractive. Bien sûr qu'il me plairait de la rejoindre et la réconforter sous les draps. J'avais attendu quelques minutes pour faire redescendre la pression, et déjà je m'asseyais sur mon lit. Je n'avais toujours pas répondu, regardant l'ombre devant moi qui devais être Lyanora. Elle s'inquiéterait sûrement si le lendemain matin elle ne me trouvait pas.

-Très bien j'arrive, mais je n'ai pas toute la nuit j'aimerais rentrer dormir un peu !

Et si je ne tenais pas mes engagements et que je me trouvais bloquer dans le lit de Madelyn plus de temps que prévu, il serait toujours possible d'envoyer un petit message à la cadette Caelum, après tout j'étais roder maintenant niveau sms ! Pantalon mît, j'attrapais ma veste et me dirigeais mes yeux maintenant habitué à la noirceur de la pièce, vers la sortie. Sur le seuil de la porte je jetais un dernier regard en arrière, puis je la passais, prenant mon téléphone pour répondre à la plantureuse blonde :

-Commence ton jeu toute seule, j'arrive dans dix minutes !

Un sourire en coin se dessinait sur mes lèvres, je me demandait quel surprise elle me préparait et à quel point la blonde était expérimenté et imaginative.

Une sonnerie. Je me réveillais en sursaut à l'entente de ce bruit terrifiant qui assommait et dégoûtait enfants et travailleurs régulier.  J'avais presque bondit du lit en l'entendant, tellement peu habituer à l'avoir mis au cours de cette dernière année. J'étais déphasé, encore un peu engourdi et embrumé par le sommeil qui ne m'avait point quitter malgré mon vif réveil. J'étais assis là, sur ce lit que je ne reconnaissais pas. Un lit deux place bien trop grand pour moi seul, une pièce neutre mais inconnue, ce n'étais pas l'annexe du centre pokemon que je revoyais mentalement. C'est alors que mon regard se promena sur le lit, se figeant sur le peignoir, clef qui libéra ma mémoire prisonnière de mon sommeil.

Je me souvenais de tout maintenant, de ma nuit avec Maddy, de nos étreintes charnelles et passionné de notre baiser agressif contre cette même porte que je fixais. Je l'avais fixé un moment alors que j'étais de l'autre côté, me posant une fois de plus tout un tas de questions à propos de ce qui allait pouvoir se passer dans cette chambre. J'étais resté ainsi à contempler l'extérieur de la porte durants plusieurs minutes, me demandant si il était bien de céder à mes pulsions charnelle. J'avais décidé que oui, me rassurant dans le fait qu'il fallait être deux pour se damné et que vu ses méthodes la demoiselle ne serait pas une source d'ennui mais plus une source d'amusement. Un jeu qui fut direct dès mon entrée. La prédatrice avait une faim de lougaroc et ne voulait point s'encombrer de futilité vu son aisance et sa prise de décision. Et quel baiser ! Mais bien sûr tout ceci n'était qu'un avant goût des plaisirs multiples de cette nuit.

Aussi rapidement que j'avais été happé dans la pièce, le peignoir dissimulant ses courbes tomba, se dérobant comme l'emballage d'un cadeau. C'était bien mieux en vrai que sur les photos. Déjà à moitié nue il manquait l'autre moitié du travail à accomplir, ainsi, un sourire taquin déforma mon visage, et je poussais dans un jeu de domination Maddy sur son lit. J'y avais été assez fort pour qu'elle bascule et se trouve allongé de tout son corps sur le matelas. Mon regard en cet instant était si taquin et mesquin, je ne pensais qu'à lui faire quelques petits tours, alors que la fixant avec intérêt, j'ôtais le reste de mes vêtements.


Le silence fini par faire tilt dans ma tête, et quittant des yeux le peignoir portant encore son odeur je récupérais mon portable. Six message non lus... J'avais confondu la sonnerie dès message avec un réveil... Avec si message oui tu m'étonnes. C'est alors que je lisais le nom de l'expéditeur que j'en vint à me demander où était la demoiselle avec qui j'avais passé la nuit ? Elle était partie chercher les croissant peut être ? J'allais bien le savoir en ouvrant les messages en question. Je rabattais un peu le drap sur moi pour atténuer ma nudité et lires les messages plus sereinement. Elle semblait avoir anticiper toutes mes réponses et plus encore elle préparait déjà autre chose... Bon je n'avais rien à faire et à ce stade là autant... C'est en réfléchissant quoi répondre à la blonde que je m'étais rappelé de la brune que j'avais quitté plus tôt dans la nuit.

-Lyaaa... Pardon, j'ai disparu mais ne t'inquiète pas ! On se retrouve cet après midi si tu veux !

Je lui avait envoyé l'adresse que Maddy m'avait envoyé. C'était peut être assez bête de faire ça mais c'est  tout ce qui m'es venu sur le moment. Alors je repassais sur la conversation avec Maddy :

-ok on peut faire ça mais j'ai des choses à faire après donc je ne pourrais m'éterniser. D'ailleurs j'utilise ta douche, tu permets ?

C'était pas vraiment une question plus une affirmation, mais je restais quelqu'un de courtois donc... Je la prévenais ! En revenant de ma douche j'avais récolté mes vêtement qui jonchait le sol, mais nul part je n'avais retrouvé ma veste.

-Je suis sur le point de partir, t'aurais pas vu ma veste ?