Asmaël Kamira
Feat Dabi de Boku no Hero Academia
20 ans Inconnu Rhode Homme Criminel Pulsar
DéfautsÉgoïsteMystérieuxSans pitié
QualitésVifAdroitBattant
DéfautsÉgoïsteMystérieuxSans pitié
Description
Il s'exalte, il s'égosille à crier toute son aversion pour le monde. Toute cette rancœur irrationnelle qui résonne à travers les parois étroites de son âme. Asmaël crache sur le monde, sur l'existence et tout ce qu'elle représente. La réalité n'est qu'un fardeau à ses yeux, et il sait pertinemment que l'imaginaire n'est qu'un échappatoire temporaire à cette geôle existentielle. Il connait le monde, il a vécu la totalité de celui-ci en si peu d'années, lui, qui est passé par toutes les étapes fondamentales de la vie en à peine douze ans.
Sa rage n'a de limite que sa capacité à s'extrapoler de son destin. Asmaël tente à n'être qu'un spectateur de sa propre vie pour ne pas à avoir à en subir les affres une nouvelle fois. Ainsi, il est toujours d'un calme, d'une sérénité presque maladive alors qu'à l'intérieur, retenu par les os de son corps, se cache une colère explosive. Son dégoût se cache souvent à travers un sourire suffisant presque oppressant, rieur, malsain. Rares sont ceux capables d'entrevoir sa véritable aura, de sentir ce flot d'émotions qui anime chacun de ses membres chaque jour, chaque heure, chaque petite seconde de la vie quotidienne.
Le jeune homme se caractérise souvent par cette tranquillité apparente, cette réflexion à travers chacun de ses gestes. Il ne se jette jamais dans les bras pourtant accueillants de la précipitation. Son savoir étant sa plus grande plaie, il sait inlassablement que rien n'est laissé à l'innocence. Que le concept même de pureté n'est qu'un mensonge. Tout n'est que relief d'un cauchemar dont chacun est un acteur plus ou moins conséquent. Et lui qui sait, déteste en conséquence les ignorants, les ignares, les individus trop candides pour comprendre que le bonheur n'est qu'un appât répugnant que l'on agite devant eux afin de les abuser alors que d'autres souffrent dans la plus violente des agonies.
Et ainsi, lui qui sait, il ne cherche pas à rendre le monde meilleur qu'il ne l'est au présent. Asmaël n'accorde aucun crédit à cette vision de mieux, aucune chance. Dans le malheur, pour rester sain d'esprit, il faut comprendre que chercher le bonheur est inutile. Et qu'il vaut encore mieux ravager l'existence plutôt que de tenter de l'aider.
Malgré tout, il se fout du monde. Toutes ses motivations n'ont pour but que de servir son intérêt personnel. Ces mêmes ignorants qu'il n'a de cesse de critiquer sont les mêmes qui le traitent de lâche, de menteur et de monstre. Mais, ils ne savent pas. Et dans son extrême gratitude, il vient même à se fouler pour les soustraire de ce monde en consumant leurs chaires dans ses flammes implacables qu'il en a si peur.
Carcasse
FlamiaoufemelleCarcasse, ignoble et frêle pokémon. Délaissée par la communauté, elle n'était qu'un simple pokémon des rues, mourant de faim. Cette tiraillerie la poussa à chaparder la plus infime miette dans les rues jusqu'à ce faufiler dans les propriétés privés. Mais cette vie peu noble lui valut plusieurs coups de balais, de pied et d'attaques bien placés de la part de la communauté. Presque morte, la petite chatte tomba sur un jeune homme à la même condition qu'elle et, sûrement pris de pitié pour elle, partagea les maigres ressources sous un carton dans les petites ruelles sombres malfamés. Ce geste peu habituel de la part du garçon permit, sans doute, au petit Flamiaou, de survivre un jour de plus.
Ce petit moment de partage ce fit de plus en plus durant les semaines suivantes et le pokémon, sûrement dans un geste de remerciement, se lia avec son sauveur dans plusieurs vols, devenant alors des partenaires dans le crime. Mais, contrairement à ce qu'on pourrait penser, celle-ci semble étrangement faire peur à son nouvel ami bipède.
Ce petit moment de partage ce fit de plus en plus durant les semaines suivantes et le pokémon, sûrement dans un geste de remerciement, se lia avec son sauveur dans plusieurs vols, devenant alors des partenaires dans le crime. Mais, contrairement à ce qu'on pourrait penser, celle-ci semble étrangement faire peur à son nouvel ami bipède.
Histoire
Enseveli par la boue, il fixait piteusement le ciel grisâtre en quête d'un réconfort qui ne viendrait jamais. Harassé par la fatigue et la maladie, il s'était écroulé au sol, rejoignant allègrement la terre humide, misérable enfant à la peau blafarde. Il avait à peine six années d'existence, et pourtant, il lui semblait en avoir déjà beaucoup trop. C'était curieux, ce sentiment. Il se savait à l'aboutissement de sa courte existence, et il ne pouvait s’empêcher de ressasser sa douloureuse jeunesse. C'était étrange, ce ressentit. Cette nuit où, les ardentes lumières l'avaient happé, emportant avec elles tout ce qu'il avait connu, chéri, même son identité. Elles l'avaient laissé seul, sans un sous ni un parent, dirigées par des êtres malfaisants. La douleur infernale, tambourinant facétieusement dans sa poitrine, la peur et l'amertume se mêlant dans une danse d'épouvante. Il se souvient vaguement avoir fui, ce jour là. Il avait couru, encore et encore, s'éloignant le plus possible de ce lieu empli de cruauté qui lui retournait le cœur.
C'était la faim qui l'avait poussé à voler la première fois. Affaibli par tant de jours de jeûne, le garçon avait lorgné sur les étalages du marché, fixant avec une certaine avidité les fruits mûrs qui s'étendaient devant ses yeux fatigués et meurtris. Avec une hardiesse et une habilité surprenante malgré son état presque cadavérique, ce premier vol avait été pour lui un franc succès, s’enhardissant de cette nouvelle manière de vie. L'adrénaline coulait encore dans ses veines lorsque il était parti en courant, fuyant rapidement les foudres sauvages du marchand tout en serrant contre lui la maigre pomme à la peau si alléchante. Le vol allait alors devenir sa principale source de survie.
Lentement, l'enfant s’étouffait, son corps meurtri et croûté de sang séché, avachi dans la boue au détour d'une froide ruelle. Épuisé, abîmé, il subissait le contrecoup de cette vie passée, à la volée, qui caractérisaient sa maigre existence. Abandonné dans les méandres de ses pensées, il demeurait las, démuni comme un pantin désarticulé, fixant les cieux d'un regard perdu et l’œil vitreux, prêt à accepter son sort. Il ne faisait plus attention aux bruits environnants, tout n'était pour lui que cacophonie, affreuse symphonie aux teintes discordantes. La vie n'était caractérisée que par une ultime sensation, le froid. Froide était l'eau stagnante et boueuse dans laquelle il reposait. Froid était l'air ambiant qui caressait sa peau roussie. Froid était son corps grelottant, envahi par la maladie, les blessures et l'épuisement. Néanmoins, chaude était la main posée sur son dos. Brusquement, son corps avait été soulevé, et emporté loin du seuil de la mort où il se trouvait. C'était à ce moment là que l'enfant s'était endormi -ou évanoui, il ne savait guère. Alors que son âme était plongée dans ses songes d'antan, son corps venait de rendre les armes.
Il avait émergé du néant des jours plus tard, déboussolé, bercé par tant d'incertitude et de brouillard dans sa petite tête d'enfant. Malmenant nerveusement ses cinq sens à la recherche d'un point d'ancrage, il était apparu un homme un peu vieillard qui l'avait sauvé d'une longue agonie aussi honteuse que boueuse. L'homme était grand. L'homme était imposant. Il se prénommait Vincent Kamira, fier chapardeur, marchand frauduleux, agile de ses mains et habile de ses charmes. Il l'avait pris sous son aile, lui le gamin errant aux airs de mort-vivant. Il avait pansé ses plaies, recousu sa peau brunie, lui donnant un nouveau nom - Asmaël -. Façonnant son être d'albâtre tel un sculpteur, il lui avait enseigné son art et l'entièreté de sa subtilité. Apprenti écorcheur, Il avait développé ses talents, travaillant sans relâche en quête d'une fierté reconnaissante. Il s'était confié à cet homme qui faisait office de maître et de père, tout comme il s'était confié à lui, à la manière d'un fils. Deux longues années durant, Il avait dépouillé, arnaqué, faisant du vol un art digne des plus grands savoir-faire, en faisant son métier à part entière. Voyageant au gré des missions et au fil des quêtes, l'enfant avait accompagné son mentor, découvrant alors l'étendue de ce monde. Ses pas l'avaient mené sur les terres de Lumiris lorsque Vincent rendit l'âme, emporté par un âge plus que respectable.
Asmaël était devenu pour la deuxième fois orphelin, lui l'être d'une décennie à peine. Il se souvient clairement avoir pleuré, ce jour-là, devant la dépouille crayeuse de celui qui fut son mentor et son paternel. Se noyant pauvrement dans l'âpreté de ses larmes, il avait alors consenti à poursuivre sa misérable vie telle qu'il l'avait toujours vécue. Se parant d'un sombre masque au sourire âcre et acerbe, il lorgnait les affaires dans lesquelles il était plongé depuis sa tendre enfance. Le garçon rêvait silencieusement de retourner voyager, mais cette solitude soudaine l'effrayait, se limitant alors aux étendues de cette nouvelle région à ses yeux, hantant alors les ruelles fourmillantes de vols et de caprices.
Traînant plusieurs infractions à son actif, devenu adolescent, Asmaël commit son premier crime. Le trépas l'attendait, derrière un tournant qu'il ne put voir. Un homme un peu trop rancunier s'en était pris à ce jeune voleur. Nul ne le sait mais il y eut victime et le sang coula dans une ruelle peu éclairée par les lumières de la ville endormie. Le tueur de cette nuit sombre fût le garçon. Il ne l'a jamais voulu, jamais souhaité de se salir les mains d'un liquide rougeâtre et poisseux. Et de ce crime involontaire, fût attrapé et mit derrière les barreaux, tel un animal.
Asmaël fut libéré mais nullement effacé de ses méfaits peu de temps après sa majorité, toujours dans les radars de la police.
C'était la faim qui l'avait poussé à voler la première fois. Affaibli par tant de jours de jeûne, le garçon avait lorgné sur les étalages du marché, fixant avec une certaine avidité les fruits mûrs qui s'étendaient devant ses yeux fatigués et meurtris. Avec une hardiesse et une habilité surprenante malgré son état presque cadavérique, ce premier vol avait été pour lui un franc succès, s’enhardissant de cette nouvelle manière de vie. L'adrénaline coulait encore dans ses veines lorsque il était parti en courant, fuyant rapidement les foudres sauvages du marchand tout en serrant contre lui la maigre pomme à la peau si alléchante. Le vol allait alors devenir sa principale source de survie.
Lentement, l'enfant s’étouffait, son corps meurtri et croûté de sang séché, avachi dans la boue au détour d'une froide ruelle. Épuisé, abîmé, il subissait le contrecoup de cette vie passée, à la volée, qui caractérisaient sa maigre existence. Abandonné dans les méandres de ses pensées, il demeurait las, démuni comme un pantin désarticulé, fixant les cieux d'un regard perdu et l’œil vitreux, prêt à accepter son sort. Il ne faisait plus attention aux bruits environnants, tout n'était pour lui que cacophonie, affreuse symphonie aux teintes discordantes. La vie n'était caractérisée que par une ultime sensation, le froid. Froide était l'eau stagnante et boueuse dans laquelle il reposait. Froid était l'air ambiant qui caressait sa peau roussie. Froid était son corps grelottant, envahi par la maladie, les blessures et l'épuisement. Néanmoins, chaude était la main posée sur son dos. Brusquement, son corps avait été soulevé, et emporté loin du seuil de la mort où il se trouvait. C'était à ce moment là que l'enfant s'était endormi -ou évanoui, il ne savait guère. Alors que son âme était plongée dans ses songes d'antan, son corps venait de rendre les armes.
Il avait émergé du néant des jours plus tard, déboussolé, bercé par tant d'incertitude et de brouillard dans sa petite tête d'enfant. Malmenant nerveusement ses cinq sens à la recherche d'un point d'ancrage, il était apparu un homme un peu vieillard qui l'avait sauvé d'une longue agonie aussi honteuse que boueuse. L'homme était grand. L'homme était imposant. Il se prénommait Vincent Kamira, fier chapardeur, marchand frauduleux, agile de ses mains et habile de ses charmes. Il l'avait pris sous son aile, lui le gamin errant aux airs de mort-vivant. Il avait pansé ses plaies, recousu sa peau brunie, lui donnant un nouveau nom - Asmaël -. Façonnant son être d'albâtre tel un sculpteur, il lui avait enseigné son art et l'entièreté de sa subtilité. Apprenti écorcheur, Il avait développé ses talents, travaillant sans relâche en quête d'une fierté reconnaissante. Il s'était confié à cet homme qui faisait office de maître et de père, tout comme il s'était confié à lui, à la manière d'un fils. Deux longues années durant, Il avait dépouillé, arnaqué, faisant du vol un art digne des plus grands savoir-faire, en faisant son métier à part entière. Voyageant au gré des missions et au fil des quêtes, l'enfant avait accompagné son mentor, découvrant alors l'étendue de ce monde. Ses pas l'avaient mené sur les terres de Lumiris lorsque Vincent rendit l'âme, emporté par un âge plus que respectable.
Asmaël était devenu pour la deuxième fois orphelin, lui l'être d'une décennie à peine. Il se souvient clairement avoir pleuré, ce jour-là, devant la dépouille crayeuse de celui qui fut son mentor et son paternel. Se noyant pauvrement dans l'âpreté de ses larmes, il avait alors consenti à poursuivre sa misérable vie telle qu'il l'avait toujours vécue. Se parant d'un sombre masque au sourire âcre et acerbe, il lorgnait les affaires dans lesquelles il était plongé depuis sa tendre enfance. Le garçon rêvait silencieusement de retourner voyager, mais cette solitude soudaine l'effrayait, se limitant alors aux étendues de cette nouvelle région à ses yeux, hantant alors les ruelles fourmillantes de vols et de caprices.
Traînant plusieurs infractions à son actif, devenu adolescent, Asmaël commit son premier crime. Le trépas l'attendait, derrière un tournant qu'il ne put voir. Un homme un peu trop rancunier s'en était pris à ce jeune voleur. Nul ne le sait mais il y eut victime et le sang coula dans une ruelle peu éclairée par les lumières de la ville endormie. Le tueur de cette nuit sombre fût le garçon. Il ne l'a jamais voulu, jamais souhaité de se salir les mains d'un liquide rougeâtre et poisseux. Et de ce crime involontaire, fût attrapé et mit derrière les barreaux, tel un animal.
Asmaël fut libéré mais nullement effacé de ses méfaits peu de temps après sa majorité, toujours dans les radars de la police.
Cobra 22 Femme Suissegraphiste/dessinatrice
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