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Flyers power [FT Catherine Collin]
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Le soir venait et l"hôpital me rendit à ma maison : la rue. Toujours un peu sous le choc de cette drôle d'expérience, Percuteur semblait très enjoué. Apparemment, il a réussi à manger à l’œil dans l’hôpital. Mais ce n'est pas mon cas !

-Bon c'est pas tout, mais il va peut-être falloir trouvé un endroit pour manger !

Je me promène alors un peu dans les rues et trouve un petit restaurant. J'entre d'un pas un peu hésitant. Je n'ai que 10 pokedolards sur moi. C'est un homme qui se fait soigner dans l'hôpital qui a bien voulus me les donner, car j'ai donné sa lettre top secrète à une infirmière ! J'attends que quelqu'un vienne pour me dire où m'asseoir et je n'ai pas à attendre trop longtemps. Je prends donc mon plus beau sourire et demande :

-Pardon, est-ce qu'on peut avoir un plat pour 10 pokédolards ou moins ici ?

Je préfère donner directement mon budget, s'il ni en a pas je n'ai pas envie de leur faire perdre leur temps. Mais coup de chance pour moi, le restaurateur répond à la positive. Ils ont un plat de pâte au fromage à ce prix-là. Comme il ni a pas beaucoup de clients, je parle avec celui qui tient le petit restaurant pendant que je mange. J'en viens à parler un peu de ma vie et il semble très intéressé par le fait que je passe mes journées à déambuler dans les rues sans avoir de mal à aller vers les gens. Si bien qu'il me fait une proposition : après m'avoir passé un paquet de flyers pour son restaurant, il me dit qu'il me laissera manger à l'oeil tout ce que je veux si je donne tous ces flyers dans les 24h et me propose même de m'offrir le repas de demain midi même si le défi n'est pas terminé. Comme j'accepte, il me donne une sacoche pour les ranger sans les abîmer. Le deal tient une semaine et si son chiffre d'affaire à augmenter de manière significative cette semaine là, il sera prolongé.

Je remercie donc Bastien et lui promet de revenir demain en partant. Dehors, je mets les flyers dans quelque boîte-aux-lettres et interpelle certain passant seul qui ne sont pas au téléphone avec mon plus grand sourire. Une fois sur trois ils acceptent de le prendre ! C'est encore plus simple avec les familles qui ont des enfants. Percuteur me suis sagement et m'aide parfois à trouver les cibles idéals. Il me montre discrètement une rousse solitaire aux airs avenante. Je prends donc mon plus grand sourire et vient la voir.

-Bonjour ! On m'a chargé de donner des flyers, alors si vous avez faim, pensez au repère des Goinfrex !

Dit-je en lui tendant le dépliant.

-En plus vous en avez un, c'est forcément que ce resto est fait pour vous.
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Pause ! C’était le moment pour Catherine de prendre une bonne pause. Cela faisait trois jours qu’elle travaillait, gratuitement autrement dit, elle servait la science et c’était sa joie, auprès d’un de ses amis chercheurs à l’académie de Lumiris. Mais quand Catherine se mettait à faire quelque chose, elle s’y mettait à fond. Or, dans ces cas, il lui fallait aussi des pauses, pauses durant lesquelles, elle faisait souvent des bêtises pour s’amuser.

Mais pour l’heure, la rouquine avait faim et ne savait pas où manger. C’était une vaste question car la rouquine était gourmande et pouvait manger son comptant de nourriture et plus encore, tout comme son Goinfrex. Ce dernier d’ailleurs était aussi de sortie et l’aidait à trouver des restaurant dont le fumet était bien meilleur que les autres.

Pour l’instant et malgré la fringale, Catherine ne trouve rien qui puisse lui tenait assez faim pour manger. Non, ce n’est pas vrai. Elle ne trouve rien qui lui donne envie de combler sa faim car faim, elle a, faim elle avait toujours. Ce n’était qu’une question d’envie et de nécessité pour savoir s’il fallait manger ou non.

Chassant de rue en rue, le fumet d’un repas prometteur, la route de Catherine et de Munch croisa celle d’un jeune homme distribuant des prospectus, pour un restaurant. Elle prit celui qu’il lui tendait. Au repère des Goinfrex. C’était un nom sympathique bien qu’il ne tuât pas par son originalité.

Si j’accepte ton observation, je refuse ta conclusion. Ce n’est pas parce que j’ai un goinfrex qu’un endroit se présentant comme le repère de ses semblables est fait pour moi. Même si ce n’est pas le cas, il se peut que ce Goinfrex m’ait été confié ou tout simplement que je sois obligée de le garder avec moi alors que je ne l’aime pas. En ce cas, m’offrir de rejoindre un endroit où ses semblables sont présents n’est pas la meilleure idée qui soit. Plus encore, la logique même de ton raisonnement est fausse et absurde. Devrait-on entrer dans tous les magasins pour femme dans mon cas et pour homme dans le tien ? Mettre tous les vêtements ?

La voix de Catherine n’avait pas été agressive ni même méchante, mais sa façon d’énoncer les faits auraient clairement pu être vexante, surtout avec son expression sérieuse. Puis un grand sourire naquit sur ses lèvres.

Je te taquine va ! Fait pas cette tête. Il a l’air pas mal ton restaurant. Justement, je cherchais où manger avec Munch. Bah on va essayer là-bas. C’est où exactement ? Je ne connais pas du tout la ville. Quand j’ai débarqué sur Lumiris, j’ai directement filé vers la mer. Je viens d’Ebenelle à Johto, je ne sais pas si tu vois où c’est, en tout cas, c’est dans les montagnes. Donc, loin de la mer. Et je me disais que ce serait cool de commencer mon périple près de la mère. Grave erreur. D’ailleurs je m’appelle Catherine. Catherine Collin, comme les collines mais sans le e. Et toi c’est quoi ton nom ? Et laisse-moi deviner. Tu es à la dech de tune et tu distribues les prospectus contre un repas ? Je connais ça, bien que je ne l’ai pas vécu personnellement, j’ai payé une partie de mes études par des compétitions de sports et des cours particuliers. C’est fou toutes les bourses qui existent en ce monde. Mais tu ne m’as toujours pas dit où se trouver ce restaurant.
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Si j’accepte ton observation, je refuse ta conclusion. Ce n’est pas parce que j’ai un goinfrex qu’un endroit se présentant comme le repère de ses semblables est fait pour moi. Même si ce n’est pas le cas, il se peut que ce Goinfrex m’ait été confié ou tout simplement que je sois obligée de le garder avec moi alors que je ne l’aime pas. En ce cas, m’offrir de rejoindre un endroit où ses semblables sont présents n’est pas la meilleure idée qui soit. Plus encore, la logique même de ton raisonnement est fausse et absurde. Devrait-on entrer dans tous les magasins pour femme dans mon cas et pour homme dans le tien ? Mettre tous les vêtements ?

Dans un premier temps, je suis confus. Les phrases : "Non, ce n'est pas ce que je voulais dire !" et : "C'était juste une blague..." Me passe par l'esprit mais n'arrive pas à traverser la frontière de ma bouche, restant ouverte contre ma volonté. Puis, peu à peu, cette confusion s'efface pour laisser place à une certaine perplexité... Elle ne serait pas en train de se moquer de moi celle-là par hasard ?

Je te taquine va ! Fait pas cette tête. Il a l’air pas mal ton restaurant. Justement, je cherchais où manger avec Munch. Bah on va essayer là-bas. C’est où exactement ? Je ne connais pas du tout la ville. Quand j’ai débarqué sur Lumiris, j’ai directement filé vers la mer. Je viens d’Ebenelle à Johto, je ne sais pas si tu vois où c’est, en tout cas, c’est dans les montagnes. Donc, loin de la mer. Et je me disais que ce serait cool de commencer mon périple près de la mère. Grave erreur. D’ailleurs je m’appelle Catherine. Catherine Collin, comme les collines mais sans le e. Et toi c’est quoi ton nom ? Et laisse-moi deviner. Tu es à la dech de tune et tu distribues les prospectus contre un repas ? Je connais ça, bien que je ne l’ai pas vécu personnellement, j’ai payé une partie de mes études par des compétitions de sports et des cours particuliers. C’est fou toutes les bourses qui existent en ce monde. Mais tu ne m’as toujours pas dit où se trouver ce restaurant.

Ma perplexité laisse immédiatement place à de la surprise. Oui, elle se payait belle et bien ma tête ! Et elle ne s'en cache même pas ! Cette femme qui a à vue de nez 8 ou 9 ans de plus que moi m'intimide. Je ne sais pas vraiment sur quels pieds danser avec elle... Un nombre hallucinant d'information m'arrive et je n'ai pas le temps de les traiter que d'autre se pousse pour atteindre le pavillon de mes oreilles... J'essaie de faire le récapitulatif dans ma tête pendant qu'elle parle pour ne pas perdre le fil. Elle est intéressée par le restaurant, elle ne connait pas bien Nemerya, Elle vient de Jotho, elle s'appelle Chatherine et... J'ai commencé à perdre le fil. Je me raccroche donc à la dernière phrase qu'elle dit pour répondre sans être complètement à côté de la plaque :

-Heuu... Vous voyez l'Avenue Électrode ? Cel qui est tout droit à partir de la rue juste ici...

Dit-je en m'exprimant presque autant avec mes bras qu'avec des mots...

-Tous au bout il y a une petite ruelle qui débouche sur une plus grande route. C'est au 43, donc pas très loin de là où vous allez arriver en sortant de la ruelle. Mais si vous ne voulez y aller que par les grands axes, il va falloir que vous tourniez à droite avant l'Avenue Électrode pour rejoindre les rues du Pr. Chen et continuer tous droit au rond point sur la rue Delamora. À partir de là, c'est la seconde à gauche pour rejoindre la rue de la foudre. Vous arriverez un peu plus loin du 43, mais ça ne rallonge pas tant le trajet que ça...

Je me dis que si cette madame aime bien parler, la plus grande difficulté est de suivre le fil de ces pensées pour pouvoir rebondir en conséquence. Car sinon, elle à beau être imprévisible, elle fait tout le travail de la conversation à ma place ! Je dis donc pour relancer la discution :

-Sinon moi c'est Mathéo ! Dite, c'est comment Jotho ?
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Catherine et le sens de l’orientation… Elle l’avait sous entendu au jeune homme en précisant qu’elle ne connaissait pas la ville, mais sa remarque n’était clairement pas assez claire. Elle ne connaissait pas la ville, mais était aussi incapable de s’y repérer. A quoi peut bien servir un sens de l’orientation ? Certes à retrouver son chemin, lais dans ce cas, on perd toute l’aventure que l’errance implique, tout les aléas et les hasards de ne pas savoir où aller. Et quand on ne sait pas où on va, le mieux, c’est d’y aller le plus vite possible.

D’habitude, Catherine a une équipe avec elle, avec au moins une personne sachant lire une carte et s’orienter, parce que la rouquine se contentait généralement d’une direction approximative et d’une idée du parcours à faire pour partir à l’aventure. Les randonnées de deux heures en montagne se terminaient toujours en expédition d’une journée avec visite de grottes et autres bizarreries. Et ses amis n’avaient jamais peur de mourir de faim, car avec l’habitude, ils prenaient leur pique-nique et que Catherine transportait à elle seule de quoi nourrir un groupe pour deux jours.

L’avenue à droite. Les explications du jeune homme paraissaient déjà vaseuses à la rouquine qui hocha la tête comme si elle voyait parfaitement ce qu’il voulait dire et où il l’emmenait. Une ruelle au bout d’une plus grande route. Ou alors en tournant à droite dans l’avenue, il y a un rond-point qui donne sur la ruelle avec le 43 et à gauche pour… C’était déjà perdu pour Catherine qui ne savait déjà pas où elle se trouvait et avait oublié le début des explications.

Elle resta un instant à hocher la tête comme si elle réfléchissait et se remémorait le trajet avec grande aisance. Le jeune en profita pour se présenter et lui poser une question. Pour tout réponse, Catherine laissa tomber d’une voix neutre, comme si c’était l’évidence même.

J’ai rien compris. Son regard jusque là perdu dans la direction indiquer de Mathéo se reporta sur lui. Je n’ai absolument rien compris à ce que tu m’as raconté. Le plus simple c’est que tu m’y emmènes, parce moi, les rues, les cartes, la gauche et la droite. Le meilleur moyen de trouver le Sud c’est encore de chercher où il fait chaud pour moi. Alors on est parti.

Catherine se mit derrière le garçon et le poussa dans la direction qu’elle supposa être la bonne. Normalement puisque c’est par là qu’il indiquait. Ou alors de par là qu’il venait ? Il venait de où d’ailleurs ce garçon.

Johto ? C’est super. On a la mer, on a les montagnes et la ligue Pokémon. On a aussi les meilleurs champions du monde, mais certains ont très mauvais caractère en particulier à Ebenelle. Et je ne dis pas ça parce que je connais très bien la championne et qu’elle a menacé de raser la tête avec les griffes de son dracolosse si je recommençais à faire des courses de dragon dans la caverne sacrée. Ni que sa mère a essayé une fois de me tuer avec son Dracaufeu en me carbonisant la tronche sous le prétexte, tout à fait exagérer si tu veux mon avis, qu’on n’énerve pas les dragons pour s’amuser à faire du saute-mouton dans les airs. Bref, de vraies soupes au lait. Mais sinon c’est cool. On a le Pokéathlon qui est une merveille. Qu’est-ce qu’on s’y amuse. Ce n’est pas comme ici, où on se fait chier à cent sous de l’heure. Je suis surprise qu’il n’y ait pas un haut taux de suicide dans cette région. Peut-être parce que les gens s’ennuient trop et n’ont tellement plus d’espoir que même la mort ne semble plus une option ravissante.

Catherine tourna à gauche avec Mathéo comme celui-ci ne lui avait absolument pas précisé.
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-J’ai rien compris.

Cette phrase qu'elle dit sur un air neutre tomba comme une sentence. Généralement les madames de cet âge disent un ''Merci" avec quelquefois quelque politesse en plus avant de se diriger vers la direction que j'indique ! Même si je m'attendais à que ce soit pas si facile avec elle, ça dépasse mes attentes... Catherine me regarde avant de reprendre la parole :

-Je n'ai absolument rien compris à ce que tu m'as raconté. Le plus simple c'est que tu m'y emmènes, parce moi, les rues, les cartes, la gauche et la droite. Le meilleur moyen de trouver le Sud c'est encore de chercher où il fait chaud pour moi. Alors on est parti.

À ce moment, la jeune femme me poussa vers la direction que mon doigt pointait ! Je me raidis, ne sachant pas du tout ce que j'étais censé faire dans une situation qui ressemble à ça... Finalement, on ce mis à marcher ensemble dans la direction de l'Avenue Électrode. Aurais-je du refuser ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Cette femme m'intimidait. Serte, elle fait tout le travail de la conversation, mais elle est tellement imprévisible qu'elle en deviendrais presque dangereuse... Enfin : "presque", on va voir si cette nuance est en trop dans les minutes à venir ! Finalement, elle répond à la question que je lui ai posée :

-Johto ? C’est super. On a la mer, on a les montagnes et la ligue Pokémon. On a aussi les meilleurs champions du monde, mais certains ont très mauvais caractère en particulier à Ebenelle. Et je ne dis pas ça parce que je connais très bien la championne et qu’elle a menacé de raser la tête avec les griffes de son dracolosse si je recommençais à faire des courses de dragon dans la caverne sacrée. Ni que sa mère a essayé une fois de me tuer avec son Dracaufeu en me carbonisant la tronche sous le prétexte, tout à fait exagérer si tu veux mon avis, qu’on n’énerve pas les dragons pour s’amuser à faire du saute-mouton dans les airs. Bref, de vraies soupes au lait. Mais sinon c’est cool. On a le Pokéathlon qui est une merveille. Qu’est-ce qu’on s’y amuse. Ce n’est pas comme ici, où on se fait chier à cent sous de l’heure. Je suis surprise qu’il n’y ait pas un haut taux de suicide dans cette région. Peut-être parce que les gens s’ennuient trop et n’ont tellement plus d’espoir que même la mort ne semble plus une option ravissante.

Donc... Mer, montagne, ligue Pokémon, les meilleurs champignon, des gens pas sympa, des courses de dragon interdite, des punitions exagérées, du saute mouton aérien, un truc qui s'appelle le Pokéathlon, moins ennuyant qu'ici. Cela a l'air sympa Johto ! Je me demande si les gens de là-bas sont aussi imprévisibles que cette femme... Mais une question se pose : vaut-il mieux que je relance la conversation ou que je parte en courant ? La question se serait posée si Percuteur n'avait pas commencé à sympathiser avec le Pokémon de la madame... Nous entrons dans l'Avenue Électrode, si je veux fuir, je devrais prendre ma décision avant qu'on entre dans la petite ruelle... Mais pour l'instant, essayons de continuer de la faire parler ! J'ai un peu peur, mais je dis tous de même :

-Heeu... C'est quoi le Pokéathlon ?

Le mot que je n'avais pas compris dans tous son blabla... Je ne sais pas si c'est intéressant, mais je m'en fiche. Même si je me cache toujours derrière mon grand sourire, je ne suis pas du tout à l'aise. Suis-je en danger ? Si oui, Percuteur peut-il me défendre ? Je jette un œil discret autour de moi pour voir par où je peux fuir si cette Catherine essaie de me faire du mal.
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Si le garçon se laisse faire, c’est qu’ils vont dans la bonne direction se dit Catherine. Sinon, il lui aurait déjà signalé l’erreur. C’est ce que font les gens d’habitude.

Si la jeune femme ne se trompe pas, il a dit dans une ruelle. Catherine les engage donc, toujours en parlant dans la première ruelle et la remonte.

Quoi ? Tu ne connais pas le Pokéathlon ? Malheureux ! C’est super. C’est une série d’épreuves que du fais avec tes Pokémons, selon certaines catégories. Il y a la force, la vitesse… enfin tout y est représenté et c’est un moment de joie et de rivalité. Les épreuves sont épuisantes mais à la fin généralement, on peut bien manger parce que y a des boutiques de bouffe partout. Avec Munch on y va souvent, bien qu’on ne fasse pas les épreuves de vitesse. Quoi qu’une fois on en a gagné une mais tu ne peux pas imaginer les difficultés que c’est de faire courir vite un Goinfrex. J’ai dû l’empêcher de manger pendant deux heures. C’était horrible. Cependant, en force, on est presque imbattable. Tu sais que j’étais approchée pour devenir professionnel ? Mais bon, je préfère avoir un vrai métier qui offre de bonnes perspectives à l’humanité. Je te jure que l’ambiance dans le stand, c’est violent. Et vas-y qu’on crie et vas-y qu’on supporte son champion ou son équipe préféré. Et que ça chante. Pire que la ligue Pokémon. Tu as déjà vu des matchs de la ligue ? Si je ne me trompe pas, il n’y a pas de ligue ici. Dommage. Bref, pour te dire que la ligue ce n’est pas la même ambiance. On connait moins ceux qui s’affrontent, bien qu’au Pokéathlon ça ne t’empêche pas de soutenir des gens au pif. Et on est perdu. Tu es sûr de tes indications ?

Le duo venait de débarquer sur une petite placette, au milieu d’un quartier. Il était désert et un chêne trônait en son centre. Le bruit de la ville avait quelque peu disparu dans ce quartier calme. Ouai bah… Tu as un mauvais sens de l’orientation, désolée de te le dire.
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-Quoi ? Tu ne connais pas le Pokéathlon ? Malheureux ! C’est super. C’est une série d’épreuves que du fais avec tes Pokémons, selon certaines catégories. Il y a la force, la vitesse… enfin tout y est représenté et c’est un moment de joie et de rivalité. Les épreuves sont épuisantes mais à la fin généralement, on peut bien manger parce que y a des boutiques de bouffe partout. Avec Munch on y va souvent, bien qu’on ne fasse pas les épreuves de vitesse. Quoi qu’une fois on en a gagné une mais tu ne peux pas imaginer les difficultés que c’est de faire courir vite un Goinfrex. J’ai dû l’empêcher de manger pendant deux heures. C’était horrible. Cependant, en force, on est presque imbattable. Tu sais que j’étais approchée pour devenir professionnel ? Mais bon, je préfère avoir un vrai métier qui offre de bonnes perspectives à l’humanité. Je te jure que l’ambiance dans le stand, c’est violent. Et vas-y qu’on crie et vas-y qu’on supporte son champion ou son équipe préféré. Et que ça chante. Pire que la ligue Pokémon. Tu as déjà vu des matchs de la ligue ? Si je ne me trompe pas, il n’y a pas de ligue ici. Dommage. Bref, pour te dire que la ligue ce n’est pas la même ambiance. On connait moins ceux qui s’affrontent, bien qu’au Pokéathlon ça ne t’empêche pas de soutenir des gens au pif. Et on est perdu. Tu es sûr de tes indications ?

Je n'aurais pas dû poser cette question... Après tous, je m'en fiche du Pokéathlon ! Je n'arrive même pas à écouter ce qu'elle dit, j'ai juste mal à la tête... Un mot ressort dans son charabia : "perdu". Perdu ! Et bien ça c'est la meilleure ! Notre destination était tout droit et on a réussi à se perdre... Il faut dire que je n'étais pas concentré sur le trajet, plus sur le fait d'empêcher mon crane d'exploser... C'est donc de sa faute. C'est uniquement de la faute de la pipelette ! D'ailleurs, je ne pense pas qu'elle ait de meilleures occasions si elle veut me faire du mal...

-Ouai bah… Tu as un mauvais sens de l'orientation, désolée de te le dire.

Mon sourire de commodité me quitte de plus en plus et je profite du blanc dans notre "conversation" pour m'engouffrer dans une rue avec Percuteur, quittant cette placette. Elles sont mal éclairées, ça joue à notre avantage.

-Vient Percuteur, il ne va pas tarder à être l'heure de trouver un coin où dormir.

Dit-je en commençant à mettre quelque dépliant dans des boites-aux-lettres. Ceci étant fait, j'escalade un arrêt de bus sans trop de difficultés. De son toit, je saute et atteint le renfoncement de la fenêtre de la maison voisine à cet arrêt. Seul un mètre les sépare. De là, j'arrive sans trop de problèmes au toit. De là où je suis j'arrive plutôt bien à voir les alentours. L'inconvénient, c'est que la reine des pipelettes aussi me voit ! Mais je ne perds pas de temps avec ça. La lumière semble plus dense par là-bas... Ce qui signifie : demi-tours toute ! Je désescalade alors ce que j'avais grimpé et me dirigeât vers là où la lumière artificielle semble plus présente. Je marche à pat pressé, l'idée n'est pas que la reine des pipelettes me suivent !
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Catherine suivit le jeune homme qui garda le silence. Tant pis pour la discussion. Elle le vit mettre des papiers dans des boites à lettre. C’était étrange mais peut-être en profitait-il pour continuer son travail en la conduisant vers le restaurant.

Il commence à se faire sérieusement faim ? On est encore loin ? Catherine commençait à s’impatienter à mesure que sa faim grandissait. Elle n’allait pas tarder à s’énerver. De bonne nature, la rouquine avait de grosse saute d’humeur quand son ventre criait famine. Et ce n’était pas loin d’être le cas.

Puis elle l’entendit le jeune parler d’un coin pour dormir à son Machop. Et avant que Catherine ait pu l’attraper, le jeune se met à fait des cabrioles sur un arrêt de bus. La rouquine ne savait pas à quoi il jouait mais il était hors de question qu’elle le laisse s’enfuir. Le garçon lui avait promis un restaurant, et il allait devoir l’y conduire.

Elle le suivit sans difficulté, après avoir rappelé son Goinfex dans sa balle. Depuis toujours, elle grimpait sur tout et n’importe quoi que ce soit un arbre, une maison ou une falaise. Les hauteurs avaient quelque chose de magique, ce vaste espace en opposition avec l’étroitesse des intérieurs. Et puis de là-haut on voyait tout et en particulier les prochaines aventures.

Elle continua à le suivre jusqu’au toit. Malgré la faim, elle trouva ça un peu amusant. Catherine regarda les alentours. On était loin de son village où du toit d’une maison, on pouvait voir les montagnes et la nature. De son perchoir, la rouquine distinguait les toits des maisons. Elle faillit perdre de vue Mathéo mais elle le vit descendre du coin de l’œil et le suivit. Il avançait d’un pas rapide.

C’est bon ? Tu sais où on va? Je n’en peux plus tellement j’ai faim. Je mangerai un Ponyta avec les sabots.
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Ai-je entendue de loin, avec la voix de la folle. Je me retourne donc instinctivement en quelques frissons et remarque qu'elle n'est pas aussi loin que je le pensais ! Je dis alors bas à mon Pokémon dans le but de ne pas être entendu :

-Ci elle se rapproche trop de nous, n'hésite pas à en venir aux mains ok ?

Il regarda vite en arrière avant de valider mon idée. "Manger un Ponyta avec les sabots."... Cette image est tout bonnement terrifiante ! Dans un autre contexte, j'aurais simplement pris ça pour une expression alambiquée, mais avec elle... Je m'enfonce donc de plus en plus dans de petites ruelles en marchant le plus vite possible pour creuser une distance de plus en plus grande entre elle et moi. Je chuchote à percuteur :

-Tu vois le parc là-bas ? C'est là qu'on a dormi hier soir.

Lui qui a un moins bon sens de l'orientation que moi commence tous doucement à voir où nous sommes. Je trace un chemin dans ma tête jusqu'à la grande avenu et prend un peu confiance. Je n'entends plus ma poursuiveuse. Je me retourne et ne la voit pas non plus. L'ai-je semé ? Pensais-je en arrivant à l'entrée du parc.

-On dort ici encore aujourd'hui ?

Percuteur à un regard dubitatif. Il regarde rapidement en arrière, l'air prudent. Je reprends donc :

-Ok, le parc n'est pas très grand, mais il y a de bonne cachette et en plus ont peu facilement y rester toute la nuit !

L'ayant convaincu, nous rentrons donc dans l'espace vert et nous nous posons dans un coin de cette dernière couleur, entre quelques buissons aux branches clairsemé. Il ne fait pas trop humide, l'idée de dormir sur un par terre de feuille semble viable.
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