Dusk Lumiris

forum rpg pokemon ● region et intrigue originale ● strat basique (+ fair play)
keyboard_arrow_up
keyboard_arrow_down



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Aliexpress : codes promo valables sur tout le site
Voir le deal

Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.
Un gênant malentendu [PV Ethan & Élea]
Invité
Invité
Anonymous
Identité du dresseur
Trophéespassez la souris sur les icones


Un gênant malentendu [PV Ethan & Élea] T8tl

Un gênant malentendu


Ceci se passe un peu avant l'évolution de Rocabot

Encore une autre journée de passée à l'académie de Nemerya où Ethan avait eu un peu de difficulté à rester concentré. Non seulement il manquait de sommeil dû aux nombreux examens qui étaient organisés en même temps, mais en plus, son Pokémon chiot agissait très bizarrement, pour une raison X ou Y. À vrai dire… il avait eu peu de temps pour y penser, mais une certaine agressivité semblait faire de plus en plus son apparition dans le comportement de Rooky. Oui, ça en devenait assez inquiétant . Peut-être devait il se rendre au Centre Pokémon de la ville pour essayer d'améliorer la condition de santé de son compagnon à poil, au fond… le blondinet fixa longuement la Pokéball contenant le petit chiot, un soupir lui échappant. Que fallait-il faire ? Parler avec son père de la situation ? Plutôt crever… il allait sûrement tester mille et une astuces ou expériences sur son Pokémon, et ça, Ethan le refusait. Une fois la Pokéball rangée de nouveau à sa ceinture, le Thetford ferma enfin son casier avant de le verrouiller d'un cadenas et de quitter l'académie, le cœur rempli d'incertitudes. Une fois le couché de soleil arrivé, le jeune homme à la chevelure dorée ne put s'empêcher de faire sortir ses trois compagnons. Rooky semblait mal au point, car lui même savait que quelque chose n'allait pas vraiment. Ethan lui caressa tendrement le front ainsi que le menton avant d'offrir des friandises à tous, terminant par Rooky.

" - T'inquiète pas mon grand, on va trouver une solution... "

À ces paroles, le petit chiot poussa un petit grognement sourd mais aboya joyeusement assez rapidement, rassurant au passage le jeune dresseur. Alors qu'il commençait à faire de plus en plus froid, Ethan commençait à se dire qu'il était l'heure de lever le camps et partir vers la maison. Néanmoins, son ambition fut vite coupée. C'est en passant devant une ruelle à l'air lugubre et sombre qu'il crut entendre un respire un peu difficile, et il remarqua bien rapidement une silhouette cachée dans la pénombre. Elle semblait si dévastée… la personne semblait pourtant assez jeune… à cette vue, son cœur se serra dans sa poitrine. Comment lui, fils d'un riche homme d'affaire, pouvait se permettre de passer des commentaires sur son état d'âme ? Comment pouvait-il se sentir si démuni, alors qu'il ne l'était pas du tout ? C'était égoïste. Devant l'air un peu attristé de son dresseur, le petit Goupix frotta sa tête contre sa jambe avant de s'asseoir et de fixer curieusement cette silhouette dessinée dans l'ombre. Rapidement, Ethan sortit une liasse de billet de son sac à dos. Il était temps d'aider quelqu'un, aujourd'hui !

" - Frosty, voici comment on va faire… tu prends l'argent, et tu l'emmènes avec toi pour la donner à la jeune fille là-bas ! "

Le petit Goupix renifla la liasse de billet, désormais par terre avant de le saisir dans sa gueule sans émettre une quelconque complainte. Rooky fixait la scène d'un air prudent et sa queue secouaient déjà un peu de gauche à droite, signe qu'il était prêt à attaquer si le cas le demandait. Frosty commença donc son ascension en direction de la jeune fille seule et démunie, s'arrêtant devant elle avant de laisser tomber la liasse. UN couinement joyeux plus tard la petite créature partit de nouveau en direction d'Ethan, fier de son coup. Bon… pour la subtilité, on y repassera !

Halloween

Un gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_745_Nocturne_SLUn gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_027_XYUn gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_037_Alola_SL
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Identité du dresseur
Trophéespassez la souris sur les icones
mauvais souvenirs qui reviennent comme un thème
ft. Ethan Thetford
Un vent frais, glacial, serrant sa prise autour de ta gorge, fouettant ton visage cruellement. Tu venais d’arriver. Où ? Bonne question. Tu ne savais même pas où. Les pieds à peine posés sur la surface froide de cet endroit, tu avais eu cette envie si profonde de te laisser tomber, te laisser t’échouer. Tu n’étais que ça, un naufragé à la dérive dans une mer bien trop sombre et lointaine pour qu’on puisse te rattraper. Tu ne voudrais même pas l’attraper si elle venait à se présenter, cette main. Tu voudrais mordre dedans, lui reprocher tout ce qui t’est arrivé, imposer en elle la souffrance qui résidait en toi, parce qu’elle l’aurait mérité. Elle se serait approchée de toi. Elle n’aurait jamais dû. Mais aucune main ne se présenterait réellement. C’était bien mieux ainsi.

Respire. Le froid prenait tes os, te faisait trembler, alors que tu avançais, progressais dans les rues dont tu ne connaissais même pas les noms, la douleur résonnant dans le creux de tes os. C’était ce que ça donnait, de sortir de l’hôpital bien longtemps avant que ton congé te soit donné. Une souffrance physique sans pareil qui restait, qui dérangeait, qui épuisait. Vibrante dans ta cage thoracique, au moins souffle, au moindre frisson. Au moindre pas. Un mal de tête si violent qui te donnait envie de fermer les yeux, de dormir cent ans. Mais dès que tu fermais les yeux, tout se rejouait sous tes paupières. Leurs mains sur ta peau et surtout, Raziel et sa gentillesse débordante, son âme cherchant à sauver les autres et s’étant ainsi fait entraîner dans le sentier de la mort. Il était devenu l’ange qu’il avait été sur terre. Comment te le pardonner ? Ça avait été sa faute. Uniquement sa faute. Il s’était approché de toi, avait cherché à t’aider.

Fermer les yeux, c’était te plonger dans les souvenirs hantant ton être. Revoir défiler tant de personnes qui t’ont détruit, salie, qui t’ont anéantie. Et Raziel, dans tout ça. C’est toi, toi qui l’as détruit, anéanti, qui a envoyé valser sa vie en éclats, toi qui es la raison de sa déchéance, de sa mort. Toi et ta présence, toi et tes problèmes. Toi toute entière.
cette putain de vie se crash trop souvent comme un test
Tu aurais voulu. Disparaître. N’être que des cendres. Voulu ne pas exister pour ne pas le blesser. Ou rester éternellement à sept ans pour jouer avec ta douce sœur, ta tendre sœur. Celle qui avait un jour été tout. Un jour été ta vie, ton monde, ton univers, qui n’était plus rien maintenant. C’était à peine si elle revenait dans ta tête par moment, à peine si tu te souvenais d’elle. Effacée. Éclipsée. Par tous les autres événements qui ont massacré ton esprit, par toutes les prises qui ont détruit ta mémoire, lacérée les lambeaux d’un cœur auparavant enfantin. Aujourd’hui, ta sœur n’était qu’un souvenir, une pensée au détour d’une autre, un regret de plus. Tu aurais aimé préserver son image, mais tu ne savais même plus à quoi elle ressemblait. Tu ne te souvenais pas du timbre de sa voix, de la couleur de ses yeux. Ni même, ni même de son prénom.

Tu te trouvais quelque part entre deux rues, dans un petit chemin sombre, entre deux poubelles. Allongée, respirant difficilement, douloureusement, tu ne fermais pas les yeux. Tu avais peur. Peur de dormir. Peur des images que tu pourrais voir une fois les paupières te retranchant du monde alors tu les gardais bien ouverts, tes yeux. Tu ne voulais pas des souvenirs qui te hantaient. Tu ne voulais pas les revoir, les revivre, encore une énième fois. Mais un bruit, des pas, des bruits, te firent lever la tête. Tu vis, au loin, une forme humaine, une silhouette. Tu voulais te tasser contre le mur, te fondre dedans, pouvoir ne plus exister momentanément. Tu ne voulais pas gérer la présence d’un autre être humain. Et tu n’aurais jamais pu prévoir le geste posé, ni ce Alolan Vulpix qui est arrivé devant toi. Asriel descendit de sur toi. Tu la pris, la liasse, sans regarder le montant et se leva, s’appuyant légèrement sur le mur. Pourquoi ? Pourquoi alors qu’elle n’était plus là-bas, on voulait encore d’elle ? On ne pouvait pas lui foutre la paix ? Tu t’étais approchée et tu étais maintenant devant cet homme, l’argent dans les mains. Le visage si blanc, si blême.

« Pourquoi ? Je suis pas ici pour ça ! Je veux juste la paix. Pourquoi on me la laisse pas, hein ? Tu n’auras rien de moi. »

Paroles qui auraient dû être violentes, mais tu étais bien trop épuisée pour t’énerver. Pour t’emporter. Alors ce n’était presque que juste un murmure.

« Alors reprends ton argent. Tu n’auras rien. »

Froide et dure. Elle l’était. Ta voix. Tranchante. Presque menaçante. Un grondement d’une tempête en devenir.
trois bouteilles vides, on roulait vite
on aurait dit la fin d'un film
(c) TakeItEzy (Izaiah L. Silvērsteiń)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Identité du dresseur
Trophéespassez la souris sur les icones


Un gênant malentendu [PV Ethan & Élea] T8tl

Un gênant malentendu

Frosty regarda devant elle fièrement avant de retourner auprès de son dresseur pour lui faire comprendre que sa mission avait été accomplie avec succès. Ethan, pour sa part, étai content d'avoir fait sa bonne action du jour, et considérait qu'il ne pouvait faire mieux. Mais bon… quand on ne connait pas les circonstances qui entourent une situation, il est triste de le dire, les intentions même les plus bonnes du monde peuvent être perçus comme les pires. Et le blond allait bientôt l'apprendre à ses dépends. Alors qu'il se préparait à quitter l'emplacement pour enfin retourner à la maison, la silhouette se mit en mouvement, jusqu'à se relever complètement. Oh non… pas des remerciements ! Ethan ne pourrait gérer avec ça et serait bientôt rouge de gêne. Frosty regarda la silhouette un instant, couinant avant de pencher la tête curieusement sur le côté, prêt à jouer. Néanmoins, c'était Rooky qui avait le plus de flair et qui se mit tout de suite à grogner, secouant sa queue de gauche à droite et poussant un aboiement prolongé. Une fois les paroles prononcées, Ethan regarde la jeune fille avec un peu de peur dans le regard, reculant d'un pas et d'un autre.

" -  Je… pardon mais… je ne comprend pas ce que... "

Il faisait déjà nuit noire et Rooky s'agitait de plus en plus aux côtés de son dresseur. Mais la voix tranchante et presque agressive de la jeune fille eu raison de rocabot, qui se mit entre eux avant de laisser s'échapper un grognement plus profond, suivit d'un long hurlement qui semblait venir de loin sous la terre. Son grognement s'intensifiant, les yeux de rocabot prirent une teinte rouge ardent alors que ce regard se posait sur la jeune fille à nouveau. Ses pattes s'allongèrent, bientôt capable de se tenir sur deux jambes. Ses crocs étaient devenus plus aiguisés, tout comme ses griffes. Le rocabot avait maintenant pris la forme d'un lougaroc nocturne. Il venait d'évoluer ! À la fois impressionnant mais effrayant. Rooky fixa de son regard médusant la jeune fille, les griffes sorties.

" - R-Rooky… stop..."

En entendant la voix tremblotante du dresseur, le lougaroc se tourna et le regarda avant de secouer doucement son pelage nouvellement blanc afin de rejoindre à la marche le dresseur. Un petit sourire plus tard, Ethan fut rassuré de retrouver l'air familier de son ami de toujours. Goupix recula à son tour et la sabelette… bien elle dormait, sans surprise. Ethan regarda à son tour la jeune fille avant de lui retendre la liasse de billet.

" - Je… n'attend rien en retour… Je voulais simplement… vous aider en vous donnant un peu d'argent… "

Halloween

Un gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_745_Nocturne_SLUn gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_027_XYUn gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_037_Alola_SL
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Identité du dresseur
Trophéespassez la souris sur les icones
mauvais souvenirs qui reviennent comme un thème
ft. Ethan Thetford
Tu ne comprenais pas. Tu ne comprenais pas ce qui le motivait, pourquoi il avait voulu te voir, pourquoi il t’avait donné cet argent. Ton esprit embrumé ne pouvait que voir une seule possibilité qui te donnait envie de vomir tes tripes. Plus personne ne te toucherait, plus personne ne t’approcherait. Tu ne l’accepterais pas. Tu ne pouvais pas supporter qu’on te frôle, qu’on t’utilise comme un simple objet. Non, tu ne pouvais pas l’accepter. Tu voulais la paix. Le vide. L’absence.
D i s p a r a î t r e.

Tu ne voulais pas qu’on te fasse exister. Qu’on te fasse prendre conscience que tu n’étais rien de plus qu’un cadavre ambulant, qu’un être pathétique qui n’avait pas la moindre logique dans cette vie. Tu ne voulais pas. Tu en avais déjà bien suffisamment conscience pour qu’on te le ramène à la gueule. Tu voulais être celle qui le rappelait aux autres, c’était toujours plus simple, toujours plus facile. Être la connasse. Le monstre. Être celle qui provoquait. C’était toujours plus simple, n’est-ce pas ? Toujours plus.
Tu tremblais. Le froid te faisait trembler, mais la colère également. Tous les sentiments les plus sombres se mélangeaient en toi alors que ton être entier émanait une sombre aura que ce pokémon semblait n’avoir que trop bien perçu. Il était peut-être plus réactif que son propriétaire, que son dresseur, plus alerte de ce que tu dégageais alors même que tu t’étais contentée de le toiser lorsqu’il bégayait.

Le pokémon s’était mis entre vous, il avait grogné. Tu avais observé ce grognement devenir de plus en plus profond jusqu’à s’étirer en un hurlement tandis qu’Asriel demeurait bien blotti dans ton cou, ne voulant pas affronter de pokémons. Il était petit. Il était faible. Tu en avais conscience. Tu voulais le protéger tout comme il avait été le plus grand soutient moral pendant toutes ces années. Tu avais besoin de lui tout comme il avait besoin de toi, tu n’allais certainement pas l’abandonner. C’était le seul qui comptait, le seul qui était important. Alors tu restais droite, immobile, alors qu’un halo blanc s’emparait du pokémon et que les attributs physiques se modifiaient jusqu’à la fin de la transformation. Tu allais te faire attaquer, mais tu ne bougeais pas. Tu attendais l’impact. Tu n’avais jamais eu peur des autres, ce n’était pas aujourd’hui que tu allais commencer.

Tu étais un pic de glace devant ce pokémon, mais il se fit rappeler à l’ordre par son dresseur. La voix tremblotante de l’autre était témoin de sa faiblesse. Pour toi, ils étaient tous faibles. Encore plus quand ils n’étaient pas en mesure d’hésiter pendant qu’ils parlaient. Tu haussas très légèrement les sourcils. « Je n’ai pas besoin d’aide. » Ta voix était ferme. Tu ne voulais pas d’aide. Tu ne voulais strictement pas d’aide. Encore moins de quelqu’un qui avait de l’argent. Tu étais capable de te débrouiller toute seule. « Qu’est-ce qui t’as fait croire que j’avais besoin d’être aidée ? » La fatigue prenait tout ton être.

trois bouteilles vides, on roulait vite
on aurait dit la fin d'un film
(c) TakeItEzy (Izaiah L. Silvērsteiń)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Identité du dresseur
Trophéespassez la souris sur les icones


Un gênant malentendu [PV Ethan & Élea] T8tl

Un gênant malentendu

Je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quoi faire. Cette femme ne semblait pas prête à bouger du tout ! Heureusement que Rooky s'est calmé suite à mes mots, parce que nous aurions eu droit à une scène de film très dangereuse. Je ne peux m'empêcher de me voir à travers cette inconnue. Elle a certes la malchance de dormir à l'extérieur, mais elle a cette flamme ardente en elle qui s'active lorsque son Pokémon est mis en danger. Cette flamme, je la vois brûler dans ses yeux, et elle est intense. Je sais moi-même que j'ai cette flamme aussi, si on vient à s'en prendre à un de mes compagnons. D'ailleurs, Lougaroc reste près de moi mais est très à l'affut de ce qui se passe. Jamais il ne laisserait quelqu'un s'en prendre à moi, je le sais. C'était comme ça avant, ça ne change pas maintenant qu'il est devenu un Lougaroc. Au contraire… j'ai l'impression que ça va s'empirer. Oops ?

Le Pokémon de la jeune fille, un Statitik, semble me fixer de derrière sa dresseuse avec insistance au point où je remet l'argent dans ma poche. Cette fille se sent attaquée par ma proposition et je me sens mal d'avoir agit de la sorte. J'ai beau avoir les meilleurs intentions du monde, il semblerait que ce ne soit pas assez gentil. Bon, à force de me faire attaquer quand j'essaie d'aider… je vais comprendre que ça sert à rien.

" -  J'ai juste cru que… vous auriez peut-être préféré dormir sous un toit ce soir, ou quelque chose du genre… mais, je vous ai offusqué, je m'en excuse. Ce n'était pas le but. "

Je m'excuse, même si c'était fait sur une base de bonne volonté. Je m'excuse parce que je ne sis pas si j'ai envie de rester à discuter. Elle semble si… fâché après moi. Je ne connais rien d'elle, et je n'arrive pas à savoir ce qui justifie tant de haine envers une aide apportée mais je ne peux que respecter son choix. Même si, au fond, ça me fend le cœur parce que… ça m'aurait vraiment fait plaisir de l'aider. Frosty recule en même temps que moi pour qu'on s'éloigne de l'inconnu, le petit Goupix ne voulant pas subir le ton glacial de la jeune femme. Je le comprend… donc je le remet dans sa Pokéball pour qu'elle s'y sente un peu plus en sécurité.

" - Je vais vous laisser tranquille… mais sachez que je trouve ça dommage que des gens jeunes comme moi soit dans une condition comme la vôtre, et que ce n'est ps pour me remonter que je fais ça, mais bien parce que tout le monde mérite une chance dans la vie, peu importe ses actions..."

C'était décidé, j'allais partir mais j'allais quand même laisser l'argent. Parce que peu importe qui elle était, cette fille avait mon âge et méritait elle aussi de dormir bien, pour une fois. De bien manger pour une fois. De se sentir en sécurité, même, si c'était possible. Je souris une dernière fois puis dit à mon Lougaroc de commencer à marcher sur le trottoir. Je laisse l'argent au sol, devant le statitik et lui sourit avant de partir à la suite de mon pokémon nocturne sans dire un mot. Je ne suis pas fendant, je suis juste généreux. Je n'ai pas besoin de l'argent, et j'aime mieux aider les autres que de faire des folies. J'espérais simplement qu'elle n'allait pas me la relancer… si elle la laissait au sol, peut-être qu'une autre personne dans le besoin la prendrait ? Qui sait…

Halloween

Un gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_745_Nocturne_SLUn gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_027_XYUn gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_037_Alola_SL
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Identité du dresseur
Trophéespassez la souris sur les icones
mauvais souvenirs qui reviennent comme un thème
ft. Ethan Thetford
Tu ne serais pas douce, tu ne serais pas tendre. Ce n’était pas de ton genre, tu n’allais pas changer pour faire plaisir, n’est-ce pas ? Oh non. Tu ne serais jamais la parfaite petite fille, la gentille petite fille qui faisait plaisir aux autres, dont les parents pouvaient être fiers, à qui la petite sœur voulait ressembler. Tu ne serais jamais la parfaite adulte rayonnante, toujours souriante, offrant la main à qui en avait besoin. Non, tu allais la bouffer, la main tendue de l’autre personne devant toi, tu allais crever les yeux de la personne souhaitant te ressembler. Tu n’avais strictement rien du rêve de la petite fille parfaite, tu étais le parfait opposé. Le cauchemar. L’ouragan. La tempête violente qui s’écrasait dans la vie des autres sans le demander pour tout dévaster avant de partir sans demander son reste.

Tu étais un cyclone. Et tu le serais toujours. Une telle vie te convenait. Tu te plaisais dans la misère de ton existence et le changement n’était pas un concept que tu approuvais, que tu souhaitais prendre, ce n’était pas un concept que tu allais accepter, que tu allais pouvoir concevoir. Tu le rejetais en bloc. La misère était une sécurité que tu portais comme manteau, refusant catégoriquement de t’en séparer. Personne ne serait en mesure de changer ton avis, de modifier cette certitude. Pas même cet étranger avec sa gentillesse hypocrite, sa pitié puante qui te donnait envie de l’envoyer sérieusement chier pendant des heures.

Mais tu étais perdue dans le froid d’une région dont le nom ne revenait même pas dans les méandres de ton esprit. Parce que fallait le dire, tu avais une mémoire très… approximative. Touchée par les substances si souvent prises, trop souvent prises, ta mémoire s’était brisée en des milliers de morceaux qui te coupaient constamment, et créaient des blessures béantes, des hémorragies que l’on ne pouvait pas contrôler. Ta mémoire se perdait souvent dans la brume, et tu oubliais parfois même des moments que tu n’aurais jamais dû oublier.

Mais tu n’oubliais pas. Tu n’oubliais pas sa toute petite main serrant la tienne. Tu n’oubliais pas les pleurs résonnant dans ton esprit, prenant toute la place, te rendant folle. Pour les faire taire, tu aurais été prête à tout, mais dans un hôpital, tout était pris en charge pour ne pas que la nouvelle mère ne dérape. Tu n’aurais jamais pu la garder. Le garder. Ça, tu ne savais pas, tu ne savais plus. Tu n’aurais jamais pu en prendre soin. Avec toi, sa vie ne serait plus qu’un lointain souvenir. Même maintenant, alors même que tu ne l’avais pas pris à tes côtés, ce n’était qu’un trouble souvenir continuant de te détruire, de te déchirer. Parce que tu l’avais abandonné et qu’à ce moment-là, tu avais abandonné tout espoir de te sauver, d’être sauvée. Tu avais abandonné ta prise sur la vie, tu avais laissé l’espoir s’envoler, partir en cendres. Tu avais compris que c’était le point de non-retour quand tu disais à ce père que l’enfant n’était pas ta responsabilité, mais la sienne. La responsabilité d’un pur inconnu. Tu avais livré cet enfant que tu avais conçu à un inconnu qui partageait le même sang. À qui tu t’étais livrée auparavant dans un tout autre sens. Tu t’étais achevée.

Et tu te retrouvais maintenant à te diriger vers cet étranger. Tu n’avais même pas pris la peine de lui répondre. Il ne méritait même pas que tu perdes ton temps à lui répondre. Ta haine, ta colère, vibraient violemment en toi, contrôlant tous tes gestes, toutes tes paroles alors que tu voulais lui faire ravaler sa pitié de merde que tu détestais, que tu haïssais. Tout le monde te regardait avec cette pitié comme si tu n’étais rien qu’un vulgaire pokémon blessé et agonisant dans la route. Personne ne méritait cette pitié. Non. Tu détestais ce sentiment à l’odeur désagréable, horripilante. Tu ne voulais rien savoir d’un tel ressenti.

Mais tu te détestais. Tu te détestais de leur faire subir ta personnalité. Tu te détestais de l’avoir forcé à ramener le pokémon de glace dans sa pokéball. Tu te détestais de ne pas pouvoir faire autrement que de le détester lui de toutes ses forces, alors même que tu détestais le monde entier. Une haine impitoyable qui prenait toute la place dans ton esprit, qui était ta seule et unique bouée de sauvetage dans la cruauté d’une existence glaciale. « Je l’ai déjà eu, ma seconde chance. » Un nom lointain, un nom qui sonnait comme la réalité, une brèche dans ta mémoire, une douceur mortelle. Eden. Tu l’oublierais dans deux minutes, tu l’oublierais dans quelques instants, mais pour une seconde, pour un moment, tu te souvenais de cette fille que tu avais abandonné. « Elle est perdue, quelque part, je sais pas trop où. » Elle avait été ta seconde, la possibilité de retrouver une vie que tu n’aurais alors pas perdu. La possibilité d’avoir l’amour comme bouée de sauvetage. « Mais je l’ai abandonné. » Parce que tu n’avais pas eu la force d’assumer un rôle qu’on t’imposait trop tôt. Tu n’avais pas la force d’aimer. Tu n’avais pas appris à aimer. On t’avait seulement appris la peur et la haine. Le besoin de vengeance.

« Mais bon. Ce n’est pas important. » Pouvait-il entendre la douleur violente dans ta voix tranchante, si froide ? Cette vie qui t’avait émietté, morceaux que tu avais mal recollé toi-même parce que tu avais toujours dû te débrouiller dans la plus grande des solitudes ? Pouvait-il l’entendre ? Entendre ton cœur battre si violemment dans ce corps meurtri, épuisé ? Entendre ce cœur qui tentait de survivre malgré tout, mais qui se serrait sous les souvenirs ? Alors que tu t’avançais, Asriel lança une toile pour attraper les billets par terre. « Tu peux peut-être me montrer un café ouvert 24h/24 ? Et en profiter pour m’expliquer un peu la ville, la région ? » Accepter de l’aide. Un peu d’aide. Accepter qu’il pouvait être utile à ton existence, accepter de ne pas le rejeter. Ce n’était pas chose facile, toi qui cherchais toujours à te débrouiller par toi-même parce que tu avais appris à ne faire confiance qu’en cette boule jaune fluo sur ton épaule. « Je viens d’arriver. Je ne connais rien. » Tu ne connaissais même pas le nom de là où tu te trouvais. Et peut-être. Non. Oublies. Tu ne vas pas exagérer non plus. Gardes tes distances. Tu vas te brûler. Tu vas le brûler.

trois bouteilles vides, on roulait vite
on aurait dit la fin d'un film
(c) TakeItEzy (Izaiah L. Silvērsteiń)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Identité du dresseur
Trophéespassez la souris sur les icones


Un gênant malentendu [PV Ethan & Élea] T8tl

Un gênant malentendu

Je veux partir, je vais partir… non, je dois partir. La nuit, ce n'est jamais une bonne idée de se promener, et j'avais cette tendance à ne pas pouvoir m'empêcher de vouloir éviter la maison le plus possible. Je comprend de plus en plus pourquoi, d'ailleurs… j'essaie d'être gentil, d'aider le plus de gens possible, et je me fais remercier avec un regard froid et une voix remplie de haine qui me tranche littéralement les entrailles à chaque mot… beaux remerciements, non ? Et je ne veux pas sonner comme un de ces jeunes de milliardaires frustré, car ce n'est pas le cas. Je suis juste… j'ai l'impression que toute la compassion et l'effort que je fais envers les humains n'est jamais suffisante. On croit que je prend par pitié, que je fais la charité pour mon estime personnel. Si seulement il savaient comment ça me fait plaisir de juste aider…

Je suis en train de marcher quand j'entend de nouveau sa voix. Elle parle, mais pas en ma direction cette fois. Elle semble se parler à elle-même, mais pas de façon bizarre… plus comme quelqu'un qui essaie de se rappeler, ou d'oublier. Honnêtement… je ne pourrais vous dire la différence. Je me retourne, la main sur la Pokéball de Rooky, maintenant devenu Lougaroc, pour lui permettre de se reposer un peu après son évolution. Un laser rouge plus tard, il se retrouve dans sa Pokéball, me laissant seulement avec mon Goupix d'Alola et ma Sabelette. Elle s'approche de moi, telle une ombre grimpant sur la personne à qui elle appartient, et moi je recule. Je n'ai pas envie de finir en pâté pour Statitik, non merci…

Hum… attendez… quoi ?! Ç a fait dix minutes que je m'entête à lui faire comprendre que je veux l'aider, qu'elle me rejette comme un déchet et me menace avec son regard meurtrier et elle me demande désormais de l'aide ? Mais… cette voix, elle a beau être froide, elle ne m'attaque pas. Je vois en elle que la personne qui me parle n'est pas bien. Elle semble si… démolie. Je n'ai que 18 ans, mais j'espère ne jamais me rendre à un point dans ma vie où je suis si blessé. J'ai probablement la pire réaction du monde, parce que je commence un peu sèchement.

" - Ah parce que maintenant, tu veux de mon aide ? "

Puis je soupire parce que… ce n'est pas moi. Je me frotte les tempes avant de m'arrêter pour fouiller dans mon sac. Il est certain que j'ai encore une exemplaire de la carte de Lumiris, mais aussi le petit livret de la ville sur les services offerts, et tout ce genre d'information. Après quelques minutes de fouille et de jurons, je finis par sortir les deux papiers du sac de toile que j'avais sur moi en tout temps, avant de les tendre à la fille.

" - Je ne suis pas le meilleur pour expliquer, mais toutes les informations sur la ville sont regroupées là dedans. Pour ton café 24h… bah, je peux te montrer, suis-moi. "

Au fond, c'est peut-être une mauvaise idée qu'elle me suive… Elle pourrait me poignarder… ou m'étrangler à ce point. Sabelette et Goupix A me regardent, tous les deux un peu inquiets avant de partir avec moi en marchant, Frosty jetant quelques regards derrière nous parfois. Je finis par le prendre dans mes bras pour le calmer. Rendu là… qu'elle me suive ou non, je vais aller me chercher un café, parce que… j'en ai bien besoin après cette rencontre bizarre.

Halloween

Un gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_745_Nocturne_SLUn gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_027_XYUn gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_037_Alola_SL
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Identité du dresseur
Trophéespassez la souris sur les icones
mauvais souvenirs qui reviennent comme un thème
ft. Ethan Thetford
Ne me laisse pas seule. Ça aurait pu être une supplique s’échappant de ta gorge, t’échappant. Parce que tu connaissais que trop cette solitude qui te torturait jour après jour. Cette solitude à laquelle tu t’étais condamnée la journée où tu l’avais abandonnée elle, petit être si fragile qui s’était accrochée à ta personne avant qu’on ne la mette derrière cette vitre pour qu’elle puisse survivre.
Tu aurais dû essayer. Tu aurais dû tenter. Mais tu ne pouvais pas mettre la vie de cet enfant en danger. Il n’avait rien demandé. Elle n’avait rien demandé, plus exactement. Encore moins de naître de deux parents irresponsables. Tu aurais aimé lui épargner la vie. Tu aurais aimé lui épargner le cauchemar dans lequel tu l’avais plongé. Mais tu étais bien trop perdue, enfoncée dans un brouillard qui ne s’en allait pas. Tu ne pouvais pas. Tu ne pouvais pas prendre soin de quelqu’un d’autre, tu ne pouvais déjà pas prendre soin de toi.

Et regarde-toi ! Regarde-toi maintenant, encore dans cette putain de rue de merde, à consommer, à donner ton corps pour quelques grammes d’une quelconque substance dont tu ne savais rien parce que tu ne posais jamais de questions. Ne te trouves-tu pas pathétique ? Ne te trouves-tu pas pathétique à rejeter l’aide de tout le monde, à leur renvoyer des torts dans la gueule qu’ils n’ont pas de base ? Franchement. Quel bel exemple pour un enfant. Mais tu n’avais pas d’enfant avec toi. Et c’était mieux comme ça. Tu n’avais pas de compte à rendre, tu n’avais aucune raison de changer. Tu ne pouvais même pas changer. Tu ne pouvais pas faire taire la haine qui venait dans ton cœur, qui hurlait de tous les détruire. Tu ne pouvais pas te gérer. Tu ne demandais pas aux autres de le faire non plus, non, ça t’était totalement égal, tu ne souhaitais pas qu’on tente de te comprendre ou de t’aider. Ta situation te convenait totalement. Elle était sécuritaire.

Devant toi. Cet humain. Devant toi, quelqu’un qui te renvoie cette image du déchet que tu étais, et rien que pour ça, tu avais envie de le mettre au même statut que toi. Tu avais envie de le détruire, de le déchirer, de sorte à ce qu’il ne voit plus rien, plus rien que la haine et la rage, qu’il ne vive que par ces émotions, qu’il n’ait qu’une bouée de sauvetage mortelle, empoisonnée. Qu’il comprenne. Mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas comprendre. Il ne pouvait pas savoir. Ce qui ne calmait pas ton besoin de l’anéantir. De tous les anéantir. Mais bon. Respire. Prends le temps de prendre un café, de respirer, de ne pas être dans le froid, dans la douleur, de pouvoir t’asseoir correctement quelque part plutôt que sur un sol inconfortable. C’est peut-être mieux pour le moment. Tu auras ta vengeance, plus tard. Tu l’auras. Je te le promets.

« Oui. » Ce fut la seule réponse que tu pus lui offrir. Tu savais clairement qu’elle pouvait être frustrante, mais ce n’était pas trop quelque chose qui venait te déranger, quelque chose dont tu pouvais véritablement te soucier. Tu voulais de son aide maintenant pour connaître l’emplacement. Et même s’il te parlait sèchement, ça ne changeait pas les faits. Au final, c’était toujours mieux qu’il te parle sèchement. Ça montrait que tu atteignais les limites. Tu avais ce besoin, comme un enfant, de connaître les limites des gens, de les dépasser même pour les détruire. Parce que tout ne tournait qu’autour de ça. De se besoin de te faire remarquer d’une quelconque façon, mais surtout d’imposer dans leur regard le même poison qu’il y avait dans le tien.

« D’accord. » Tu ne savais pas remercier. Tu ne savais pas plus t’excuser. Tu aurais pu t’excuser d’avoir mal pris ses intentions, mais ce n’était pas un comportement qui était inscrit dans ton bagage génétique. Même lorsque tu savais pertinemment que tu avais tort, tu continuais encore et encore. Avoir tort jusqu’à avoir raison. Telle était ta façon de faire. Peut-être pas la meilleure, mais tu t’en foutais catégoriquement. Tu avais pris dans tes mains les papiers que cet inconnu te donnait. Au moins tu pourrais te repérer. Enfin… fallait déchirer les lettres pour ça. Mais tu allais être capable. Tu savais lire, au moins un minimum. Tu ne pourrais pas lire de gros romans, mais tu devrais être en mesure de te débrouiller pour une carte. C’était simple, une carte.

Tu le suivis alors qu’il marchait pour se rendre jusqu’au café. Tu allais utiliser un peu de l’argent qu’il venait de te donner pour un simple café. Tu allais demander le truc le plus simple parce que tu ne savais pas trop ce que tu pourrais faire d’autre, alors ce serait un café noir, parce que c’est simple et qu’on allait pas pouvoir te poser trop de questions. Lorsque vous arrivez devant l’emblème du café, tu entras sans trop attendre. L’intérieur était toujours bien plus agréable que l’extérieur. Surtout en pleine nuit. Tu demandas ton café en hésitant légèrement. Tu n’avais pas l’habitude. Être sociable n’était pas ton fort. C’était rapide à remarquer, comme détail. Et tu allas t’asseoir à une table. Tu le regardais faire, sans trop espérer qu’il vienne te rejoindre. Il s’en irait sans doute. Et c’était le plus logique. C’était ce que tu aurais fait à sa place.


trois bouteilles vides, on roulait vite
on aurait dit la fin d'un film
(c) TakeItEzy (Izaiah L. Silvērsteiń)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Identité du dresseur
Trophéespassez la souris sur les icones


Un gênant malentendu [PV Ethan & Élea] T8tl

Un gênant malentendu

Je ne sais plus quoi faire de cette soirée qui semble interminable. Après l’entraînement intensif, je me retrouve coincé avec une itinérante qui, au lieu d’accepter de l’aide pure et simple, m’envoie promener comme si j’étais la pire pourriture. Je commence à en avoir assez d’avoir l’impression qu’on me prend pour le méchant, le mauvais, quand j’ai de bonnes intentions pour presque tout. Je ne peux m’empêcher de jeter un regard à la fille qui commande. Elle a cette attitude de haine envers tout le monde que je retrouve chez mon père aussi, ce qui me fait la haïr moi aussi. Non, je ne dois pas m’abaisser à ça, moi aussi. Ne pas haïr, juste… ignorer, c’est mieux comme ça. Ignorer cette envie de juste lui mettre une baffe et de partir du café. Je vaux mieux que ça…

Enfin, est-ce vrai ? Qu’est-ce que je vaux exactement? C’est de plus en plus difficile pour moi de le savoir, avec tout ce qui se passe dans ma vie en ce moment. Mon père m’en met beaucoup sur les épaules ces derniers temps. J’ai entendu toutes les insultes, de A à Z. Je suis un paresseux, un incapable, un sans cœur… sans cœur, je ne crois pas. Je n’espère pas du moins. Pourquoi le fait de voir cette fille me fait poser autant de question ? Je déteste. Je dois retourner dans ma carapace qui a déjà commencée à montrer sa facette de dure à cuire. En même temps… qu’ai-je donc comme protection à part ça ? Rien. Mes Pokémons, certes, m’aident à me protéger physiquement plus que mentalement. Mais pour me protéger moi…mentalement, je n’ai que cette carapace amère et assez cynique.

Je me hais de plus en plus. J’ai dit qu’il ne fallait pas haïr… mais je parle des autres. Je ne dois pas haïr les autres. La seule personne à qui je peux envoyer de la haine, c’est moi-même, car c’est moi qui forge la personne que je veux être. Et malheureusement, je suis un faible qui se cache derrière une façade pour ne plus être atteint par les autres. Ouf, ça me donne mal à tête de penser autant… mes yeux dérivent vers la fille dont le nom m’est toujours inconnu puis je soupire. Oh non, je les sens monter, non. Je ne veux pas qu’elles tombent et ruinent encore une fois mon image. Je ne veux pas qu’on me voit, faible et sans défense.

Je me lève rapidement de la table et empresse de mettre tous les Pokémon dans leur Pokéball respective. Quitter, c’est tout ce que je peux faire. Tout ce que je dois faire, plutôt. Je jette un dernier regard en direction de la jeune femme, bref, court, et un peu précipité, puis secoue la tête. À quoi bon lui dire au revoir… elle se fout bien de moi. Qui dans cette ville ne se fout pas de moi ? Rooky, Frosty et Sammy,Ça fait le tour. Sur le chemin du retour, je me permets enfin de me laisser pleurer en silence, m’assurant que mes Pokémon ne sortent pas de leur habitacle, parce que je ne veux pas qu’ils me voient ainsi. Pour une fois… je veux vraiment être seul. Presque autant que l’autre que je viens « d’aider », d’ailleurs. Je m’ennuie de ce qu’on ressent lorsqu’on est heureux, et ce n’est pas sur le chemin du retour que je retrouve ce sentiment, malheureusement.

Halloween

Un gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_745_Nocturne_SLUn gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_027_XYUn gênant malentendu [PV Ethan & Élea] Miniature_037_Alola_SL
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Identité du dresseur
Trophéespassez la souris sur les icones
Revenir en haut Aller en bas
 Sujets similaires
-
» Carnet de note d'Ethan | Ethan Thetford
» The wind & the dragon - pv Elea
» Sur un malentendu... tout ce fais au feeling...
» Toi, moi, de suite, sur le parquet, un malentendu, une gifle. | Ft. Bambi sexy
» Malentendu pour un bibelot (avec Ralph Hopgard)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.
Outils de modération