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T-Card | Achille Trinisky
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Achille Trinisky
Feat Jumin Han de Mystic Messenger
26 ans24 avrilLumirisHommeEcrivainPléiade
Tu es là, assis sur ce banc, nonchalamment. Tu regardes les nuages, tu entends les quelques Roucool chanter. Tu es là, sans être là. Ton regard est vide, ton visage n’exprime aucune émotion, ton corps semble sans vie. Les passants pourraient croire que tu n’es qu’un zombie. La vérité, c’est que tu meurs, tu te consumes de jour en jour. Ton corps ne supporte plus cette douleur incurable qui s’est nichée au plus profond de ton être. Parce que la vie t’a brisé mon grand. Elle t’a anéanti, trois fois. Elle t’a arraché ce qui était précieux à tes yeux à trois reprises, trois foutues reprises. Ta vie n’est finalement faite que de douleur, de pertes, de remords, de regrets, de rêves brisés.

Tu n’as trouvé qu’un moyen afin de t’échapper de ce quotidien qui t’empoisonne. Tu écris, tu balances des mots sur du papier. Tu t’es créé tout un univers propre à toi, dans lequel tu t’échappes, dans lequel tu peux être toi-même, et déverser tout ce qui te passe par la tête. Tu te perds dans un monde qui n’existe pas, mais qui est le tiens. Un monde magique, car ta vie est tragique. Tu en as même fait ton métier. Tes lecteurs adorent les écris que tu publies, ils en redemandent encore et toujours plus. Ils t’admirent, ils te compliment, toi et ta plume. Ils trouvent ça incroyable cette capacité que tu as, celle de transcrire à la perfection des émotions. Ils se demandent tous comment tu fais. Alors, tu les regardes, et tu leur souris, simplement. Ce sourire d’apparat que tu as choisi d’implanter sur ton visage lorsque tu te retrouves en public. Eux, ça leur suffit. Mais s’ils savaient tout ce qui se cache derrière cette façade que tu t’es construite.

Ce mur, c’est ta protection. La coquille que tu t’es forgée. Tu penses y être heureux, dans cette carapace. Tu te dis que, de toute façon, ta souffrance perdurera, et qu’il n’y a rien à faire. Tu pensais même qu’écrire te permettrais de te remettre sur pieds. Ça t’a bien aidé, c’est certain. Pourtant, tu continues de ressasser ce passé, ce temps où tu étais quelque peu heureux. En vérité, cette carapace, tu l’as depuis toujours. Depuis que tu as su que ta mère était vouée à rejoindre l’au-delà beaucoup trop tôt. Tu ne voulais pas la blesser, alors, quand tu la voyais, tu souriais. Un sourire qui la comblait de joie. Elle te serrait alors dans ses bras, et, tu étais un peu heureux. Mais juste un peu. Car, la seconde d’après, tu pensais de nouveau à ce qui allait se produire. « Un jour, je vais la perdre. » Tu essayais de te préparer finalement. Mais jamais on ne peut être prêt à affronter la mort d’un proche.

Tu as donc dû affronter ce terrible passage une première fois. Et c’est dur, pour un enfant de huit ans, de perdre sa génitrice. Ton monde s’est effondré. Tu as vu partir ce qui t’étais le plus cher. Tu étais perdu, attristé. Mais tu as redoublé d’efforts, pour aider au mieux ton père. D’ailleurs, à l’heure actuelle, tu ferais encore tout pour lui. Il t’a soutenu, peu importe tes choix. Comme lorsque tu lui as annoncé que tu préférais devenir un écrivain plutôt qu’un grand ingénieur, alors que tu en avais les capacités, et que cela aurait grandement pu aider ta famille. Ou alors quand tu lui as annoncé que tu préférais les hommes. Il t’a soutenu, peu importe tes choix, alors tu te sens obligé de faire pareil. Tu as bon cœur, tu n’es pas méchant c’est certain.

Ce qu’on peut te reprocher, c’est que tu n’es pas très bavard, et que ton sourire est étrange. Mais en même temps, les autres ne comprennent pas. Tu te dis que ce n’est pas grave, et que, de toute façon, ils n’ont pas non plus à savoir ce qui te tourmente. Tu peux être doux, dans tes paroles comme dans tes gestes, comme tu peux parfois venir à frapper dans un mur lorsque l’envie te passe par la tête. Tu n’es pas vraiment sanguin, mais de temps en temps, tu as un surplus d’émotions négatives et tu n’arrives plus vraiment à te contrôler.

En tout cas, il y a une chose que tu te caches à toi-même, et que tu ne veux pas accepter. C’est que tu manques cruellement d’affection. Tu n’as pas réellement reçu l’affection maternelle comme tous les autres enfants, puisque c’est plutôt toi qui as passé ton temps à t’occuper d’elle. Mais la vérité, c’est que tu as besoin, et qu’au fond tu voudrais, qu’on t’apporte de l’amour et de l’affection. Tu rêves secrètement de connaître le bonheur, ne serait-ce qu’un court instant -tu as pu le connaître un tant soit peu, mais ce fut beaucoup trop rapide à ton goût-. Tu voudrais retrouver, même si cela ne dure que quelques secondes, la joie de vivre. Au fond, tu te demandes pourquoi toi tu n’as pas le droit de connaître le côté positif de la vie. Car oui, aujourd’hui, tu n’es pas si heureux que ça, de vivre. Tu as perdu ta mère, Kattie, tes amis d’enfance, Louise. Tes amis qui se sont cruellement éloignés, après ce qu’il s’est passé. Et ça, ça te bouffe. Tu te remémores souvent tous les bons souvenirs, du moins le peu que tu as. Mais les sombres reprennent toujours le dessus. Tu es mélancolique, nostalgique de ce court-temps passé.

Et puis, ce que tu ne t’avoueras jamais c’est que, au fond, tu as peur de l’abandon, encore et encore. En fait, tu n’as pas eu trop de chance. Tu as l’impression que tout le monde t’a laissé, t’a délaissé. Et tu voudrais bien que quelqu’un vienne t’aider à remonter à la surface. Que quelqu’un ne t’abonne pas. Que quelqu’un te serre dans ses bras.

Tu as aussi cruellement peur de perdre une nouvelle personne qui t’es chère. Ça te hanterai presque. Tu redoutes la mort maintenant. Parce que la mort t’as déjà pris des personnes chères à tes yeux. Et plus jamais tu ne veux avoir à le subir, à supporter cette peine immense. Alors, bien que tu n’aies plus vraiment l’envie de vivre, tu fais en sorte de profiter, lorsque tu te retrouves avec ta famille surtout. Oui, car maintenant, tu ne les vois plus trop, ton grand-frère, ta grande sœur et ta petite sœur. Les deux plus grands ont pris leur envol et vivent leur vie, tandis que la plus petite est encore avec ton père. Ça te rassure un peu finalement, qu’il ne soit pas tout seul. Parce qu’il est fort, ton père, mais sa vie s’est en partie arrêtée le jour où ta mère est partie. Comme la tienne qui s’est arrêtée et s’est un peu plus obscurcie à chaque mauvaise étape que tu as dû surmonter.

Tu es perdu. Tu aimes être seul, mais en même temps, tu rêves que quelqu’un soit avec toi, t’aide à affronter tes démons, ton passé. Mais tu es associable. Tu ne vas pas vers les gens. Et personne ne vient vers toi. Parce que, hormis lors de tes séances de dédicaces, tu ne souris pas. Tu restes dans ta bulle, errant comme un chien sans foyer, abandonné. Et, quand ce n’est pas dans l’écriture, c’est dans l’alcool et le tabac que tu noies ta douleur. En réalité, tu as toujours un peu d’alcool sur toi, dans une petite gourde. Oh, tu ne vas pas boire jusqu’à ne plus te souvenir de rien. Tu bois juste un peu, une gorgée, de temps en temps, le doux liquide glissant dans ta gorge comme un sérum à ta souffrance. Mais tu bois des alcools forts. Alors, tu fais quand même attention, bien que ta dignité, tu t’en moques pas mal à vrai dire. Et puis, tu tires quelques tafes, le poison annihilant tes poumons. Mais ça te fait du bien, beaucoup de bien. Autant que les mots que tu déverses sur le papier. C’est ta façon à toi d’évacuer. Certains font du sport, d’autres hurlent, ou bien vont chez un psychologue. Toi, tu écris, tu fumes, et tu bois, un peu.

En fait, c’est un dilemme constant dans ta tête. Tu ne sais jamais quoi penser, tu ne sais jamais quoi faire, tu ne sais jamais quelle décision prendre. C’est un foutoir omniprésent là-haut, dans ton esprit. Alors, quand c’est trop le bordel, tu sors. Surtout la nuit. Tu sors, tu marches, sans destination précise. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, tu marches, dans la rue, avec pour seule compagnie celle des lampadaires. D’ailleurs, il n’est pas rare que, des fois, tu t’allonges ou tu t’assois sur le sol, que ce soit le trottoir, les graviers d’un parc ou le carrelage d’un centre commercial, que ce soit sous les intempéries, sous les néons ou encore sous la lumière lunaire. Ça te détend, ça t’aide à faire le vide. Vide qui se comble de nouveau bien vite, lorsque tu rentres chez toi, et que tu t’affales sur ton lit. Parce que tu réfléchis trop, tout le temps. Tu cherches des solutions que tu n’auras jamais afin d’affronter la vie, de lui dire « Merde, moi aussi j’existe, et j’ai envie d’être heureux. » Parce que t’es persuadé que tu ne pourras jamais l’être. La vie te l’a assez prouvé jusque-là, tu ne crois pas ?

 
 

Objets commun

Objets Spéciaux

Capsules

x1 CT n°? - XXXx1 Permis XXX

Niveaux groupes

niveau 2 : accessoireniveau 3 : chance
surnom : Kyrielleespèce : Zoruasexe : FNature : DouceTalent : ???Niveau : 5
att Griffe
att Gros'Yeux
att Poursuite
att Attaque 4
att Attaque 5
attaques
surnom : Kiyoespèce : Cornèbresexe : MNature : ProtecteurTalent : InsomniaNiveau : 5
att Picpic
att Etonnement
att Poursuite
att Attaque 4
att Attaque 5
attaques
surnom : ???espèce : xxsexe : M/F/ANature : ???Talent : ???Niveau : 5
att Attaque 1
att Attaque 2
att Attaque 3
att Attaque 4
att Attaque 5
attaques
surnom : ???espèce : xxsexe : M/F/ANature : ???Talent : ???Niveau : 5
att Attaque 1
att Attaque 2
att Attaque 3
att Attaque 4
att Attaque 5
attaques
surnom : ???espèce : xxsexe : M/F/ANature : ???Talent : ???Niveau : 5
att Attaque 1
att Attaque 2
att Attaque 3
att Attaque 4
att Attaque 5
attaques
surnom : ???espèce : xxsexe : M/F/ANature : ???Talent : ???Niveau : 5
att Attaque 1
att Attaque 2
att Attaque 3
att Attaque 4
att Attaque 5
attaques
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