old friends are sometimes differents another time, another persons
Heimdall observait l'affiche avec un air quelque peu sceptique. Par bien des côtés, Vai'ata n'avait pas changé - elle restait toujours aussi photogénique, aussi plaisante à entendre, aussi célèbre. Mais la voir placardée sur un mur, trois mètre de hauteur, ça avait quelque chose qui vous tourneboulait Heimdall. C'est que, depuis l'époque où ils s'étaient vaguement fréquenté, sa famille lui avait expliqué le pourquoi du comment du comportement parfois étrange de la jeune femme. Elle avait essayé de le draguer. Cela avait rendu Heimdall plus perplexe encore. Après tout, c'était sa famille à lui qui, ayant apprit qu'elle passait dans le coin où il faisait ses études, avait poussé le jeune homme à faire la connaissance de la jeune femme. Cela avait été ... particulier. Vai'ata était une jeune femme que Heimdall avait jugé étrange aux premiers abords ; il ne comprenait pas ses envies, ses convictions, même s'il avait apprécié le peu qu'il avait vu d'elle. Il avait apprit d'où elle venait, ce qu'elle avait fait pour parvenir où elle était, et il l'avait admiré, dans un coin de son crâne d'ursaring ronchon, parce qu'il avait été jaloux de n'avoir pas pu faire la même chose. De ne pas s'être émancipé des Fehimd. Au contraire, il avait représenté sa famille, bancale et imparfaite, aux yeux de Vai'ata. Il ne savait pas trop ce qu'elle avait pensé des Fehimd, mais il avait dû, dans une certaine mesure, lui plaire.
Mais c'était avant, ça. Et maintenant ? songea t-il, les bras croisés sur son torse. Quelque chose proche de l'amitié, du soutien, de la loyauté, le poussait à prendre des nouvelles d'elle. Mais ce n'est pas comme s'il était allergique aux réseaux, et qu'elle devait recevoir des milliers de messages de ses fans. Il s'approcha néanmoins du bâtiment où elle devait, sûrement, se préparer pour un évènement du soir. Heimdall s'approcha de la foule sans s'y disperser pour autant ; son regard capta l'entrée VIP, et sans aucune gêne - il était noble, et l'embarras était inhérent au peuple, pas à lui - il passa au-dessus de la corde pour pénétrer dans le carré VIP des artistes ; peut-être même croisa t-il d'autres célébrités, mais il était beaucoup moins calé sur ça que sa famille. On lui aurait sans doute tiré les oreilles de ne pas avoir profité de l'occasion ; heureusement, Royal était dans sa pokéball, et non pas penché au-dessus de lui comme un lokhlass de mauvais augure. Hélas, la chance qui jusque là souriait au jeune scientifique cessa soudain : un vigile, un garde du corps, ou en tout cas un gorille habillé d'un costume, s'approcha et l'arrêta en se mettant simplement en travers de son chemin.
« je peux savoir ce que vous faites là ? vous n'avez pas d'acréditation ni de badge, alors je vais vous demander de me suivre jusqu'à la sortie sans faire d'histoire, monsieur » il avait dit ça d'un souffle ; peut-être était-il habitué à débiter ce genre de discours aux fans. L'idée qu'on puisse le prendre pou un fan hardcore de Vai'ata manqua de faire rire Heimdall - est-ce qu'il avait l'air d'une groupie ? « vous allez m'écoutez » assena t-il de sa voix noble, hautaine, agaçante, « je connais vai'ata, et je ne pense pas qu'elle serait ravie de savoir que vous l'avez empêché de revoir un vieil ami et - non attendez ! » s'écria t-il, reculant d'un pas devant l'air menaçant du gardien.
Et, comme par un miracle envoyé par Arceus, il vit Vai'ata passer derrière le garde, à quelques mètres de là. Poussé par un réflexe enfantin, il leva le bras et héla son amie, « Vai'ata ! » comme pour prouver au vigile qu'il avait raison. Qu'il détestait qu'on lui dise qu'il avait tord, qu'il faisait les mauvais choix, qu'il se trompait, parce que c'était faux ; il avait toujours raison, car son intellect et sa naissance noble lui donnaient, de toute évidence, un petit quelque chose de supérieur aux autres. Son regard accrocha farouchement celui du gardien ; il espéra juste que Vai'ata n'allait pas jouer aux incrédules et faire semblant de ne pas le reconnaître. Ou alors il était dans de beaux draps.
somebody asked me if i knew you. a million memories flashed through my mind, i just smiled and said "i used to."
Vai'ata ne cessait pas de courir depuis son réveil. Elle était trop focalisée sur ses tâches pour penser à la fatigue, mais il n'y avait aucun doute, elle allait bien dormir après la soirée. Elle était une invitée, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de poser des questions sur les réglages sonores, s'enquérir (encore) des personnalités qu'elle croiserait, s'esclaffer des derniers potins avec untel ou untel, sans oublier de faire péter le champagne et de mettre le plus possible ses interlocuteurs à leur aise. Elle n'était pas une simple célébrité ; elle était dans son rôle de femme d'affaire, et elle le jouait à la perfection. On aimait s'arrêter pour discuter avec elle, évoquer ce film (le seul) dans lequel elle avait joué -s'étonner qu'elle ne continue pas cette carrière en sachant pertinemment qu'elle avait beau être bonne comédienne, ça ne faisait pas d'elle une bonne actrice- et autres choses sympas qu'on vit dans une soirée hupée. C'était une grande réception organisée par un riche entrepreneur de Lumiris, qui avait là dans l'idée de réunir la crème de la crème, des sponsors, des têtes d'affiche, et de faire du bruit. Le genre de truc auxquels l'insulaire était réceptive. Elle s'épanouissait pleinement dans cet environnement ; même si elle commençait à sentir un début de migraine. Finalement, ce sont des besoins non moins triviaux qui poussa la diva à quitter ses interlocuteurs. Et c'est en sortant, après s'être repoudrée le nez, qu'elle entendit une voix désespérée (si.) l'appeler ; elle haussa un sourcil et jeta un coup d'oeil dans la direction de cet appel. Ça ne ressemblait pas vraiment au cri hystérique d'un fan (que ferait ici un fan, déjà ?), plus à sa mère qui l'appellerait pour s'occuper du petit dernier après qu'il ait assommé tous les pokémons de la ferme. Un appel à l'aide, littéralement, donc. Son regard clair s'arrêta sur une personne qui lui faisait des signes, tout en étant limité dans ses mouvements par un des vigiles de la réception. Attendez... Elle écarquilla les yeux sous la surprise ; elle avait une excellente mémoire des noms et des visages, et une personne qui avait pu se targuer d'être son ami (après allez savoir s'il s'en était targué justement) ne disparaissait pas aisément de ses souvenirs. Elle ignora superbement un bel homme venu à sa rencontre pour s'approcher d'Heimdall (pour être exact, elle le contourna, comble du respect), un grand sourire incrédule et ravi aux lèvres. Pour être tout à fait honnête, elle avait eu un crush sur Heimdall ; pas un sentiment d'amour, juste une attirance et une affection certaine. Il lui plaisait, physiquement et mentalement (elle le trouvait à côté de la plaque, et à ce moment-là, elle aimait bien les mecs à côté de la plaque, elle trouvait ça adorable ; elle était plus certaine d'approuver cette analyse, d'ailleurs, même si elle aimait toujours qu'un mec soit adorable). Elle l'avait dragué et avait un peu mal pris qu'il ne réagisse pas ; le tout avant de comprendre que lui ne comprenait pas, justement. Elle avait trouvé ça chiant, ridicule, adorable et très, très drôle. Donc elle avait continué en en faisant des caisses, histoire de voir jusqu'où il serait aveugle ; et verdict : de bout en bout. Elle avait même fini en tenue un peu plus osée (pas trop non plus, soyons d'accord) et il avait rien capté. Pas sûre qu'elle aurait la patience de bâtir une relation sérieuse avec quelqu'un comme lui. Mais au moins, elle s'était bien amusée -à ses dépends. Mais bon, vu qu'il avait rien capté... Ça passait, non ? (Non) Enfin, là n'était pas la question. Elle se souvenait d'Heimdall comme un vieil ami qu'elle avait fini par perdre de vue, plus que comme un ancien crush qui n'avait jamais abouti à rien.
» Heimdall ?
Elle arriva à leur niveau et le regarda de haut en bas, toujours aussi surprise ; puis son sourire s'accentua, n'illustrant plus que son ravissement le plus complet.
» Qu'est-ce que tu fais ici ? Elle lança un regard au vigile, un peu perdu -il s'attendait pas à ce que ce type hautain connaisse vraiment Vai'ata. Su-per. Oh, vous pouvez nous laisser, vous inquiétez pas. Puis de nouveau grand sourire à Heimdall, et d'ailleurs (comme si plusieurs années ne s'étaient pas écoulées) elle vint à son côté pour en attraper le bras. Elle avait très rarement de retenue envers ceux qu'elle considérait non comme des relations de travail, mais de véritables proches. Qu'est-ce que tu fais ici ? A Lumiris ? Oh, puis à la soirée aussi, d'ailleurs. Ça faisait tellement longtemps ! T'as bonne mine. Champagne ?
Elle ne lui laissait pas vraiment en caser ni une, ni de choix, d'ailleurs. Comme d'habitude -comme à l'époque- en gros. Elle le tira même jusqu'à un serveur et récupéra deux coupes pour lui en tendre une. Les autres célébrités allaient attendre un moment... elle avait mieux à faire subitement.
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Il se demandait ce qui lui avait prit - cet instant où le temps se transforme en réglisse, s'étire comme du chewing-gum. Le regard du videur, entre colère et frustration, et la silhouette de Vai, au loin, et la peur soudaine d'être humilié, qu'elle ne se souvienne plus de lui, qu'elle fasse semblant, qu'elle joue son propre jeu à ses dépends. Tout cela, qui dure une éternité, et quelques secondes, le temps d'un battement affolé du coeur, des cils qui battent, qui camouflent les prunelles cuivrées, pleine d'anticipation, jusqu'à ce que le regard si clair de Vai le voit, le reconnaisse - ou alors il s'imagine cette lueur, tellement il veut la voir, tellement il veut reconnaître en elle cette émotion. Une part en lui serait presque vexée si elle l'avait oublié. Lui se souvenait d'elle. Et puis, si sa famille avait eu raison, si elle avait été attiré par lui, pouvait-elle tirer un trait là-dessus ? Tant d'nterrogations, qui fusaient dans son cerveau comme des attaques éclairs.
Le prénom, qui surgit, comme une bouée en pleine tempête. Le coeur qui se gonfle, de joie, de bonheur. La lueur qui cligne dans les yeux, vainqueurs, devant le garde qui tourne la tête à son tour. Peut-être n'a t-il jamais eu l'occasion de parler à Vai. Heimdall se sent supérieur à lui, non parce qu'il connait Vai (quoi qu'un peu quand même) mais parce qu'il a eu raison. Et pas lui. Un nananère d'enfant, qui se dégage dans son large sourire princier.
« longue histoire, enfin, pas tant que ça » qu'il bégaye presque, en passant près du vigile et en allant près d'elle ; qu'elle attrape son bras ne l'ennuie pas. Il se doutait presque qu'elle viendrait au contact. Au moins, il est moins coincé qu'avant - enfin, il essaye. Surtout pour faire genre, là, tout de suite. Genre qu'il est à l'aise avec cette présence ultra féminine, familière - et dont il sait qu'elle l'a dragué. Les souvenirs remontaient, à la voir toute proche - surtout une fois, où il s'était demandé si elle n'allait pas attraper froid, avec aussi peu de tissu. Qu'il avait été bête. Heimdall se retint de rougir, souriant, presque embarrassé, à présent qu'il la voyait. Qu'est-ce qu'il avait à lui dire, après tout, hormis des banalités ? Et elle, volubile, bavarde, elle continuait à faire ce qu'elle faisait si bien - combler les vides qu'il laissait, parler encore et encore, dans ses oreilles attentives. Il attrapa la coupe sans y tremper ses lèvres, et attendit qu'elle boive pour répondre, un demi-sourire amusé aux lèvres - elle n'avait pas changé. Enfin, si, mais elle restait en même temps la même. S'il avait été du genre à juger, il l'aurait trouvé adorable.
« tu te souviens que je faisais des études pour être scientifique ? eh bien, tada. je suis venu à Lumiris pour le boulot. je travaille notamment près d'Ariesta, mais je bouge pas mal dans d'autres labos. » Il se sentait un peu plus à l'aise, près d'elle, au point qu'il faisait moins d'effort pour paraître noble, hautain et pédant. « et toi, alors, » qu'il renvoie la balle, sincèremen curieux, « te voir en grand sur des affiches, ça a de quoi troubler. t'es vraiment devenue si célèbre que ça ? tu te baignes dans les pokédollars, et tes fans se comptent en millions ? » Il avait mit ce qu'il fallait d'ironie dans sa phrase pour ne pas paraître intéressé - au grand dam de sa famille ; si elle avait été là, il aurait eu les oreilles rouges d'être tirées par des doigts grand-parentaux mécontents. « je passais par là, et quand j'ai vu l'évènement, j'ai eu envie de dire bonjour à une vieille connaissance » qu'il expliqua, en haussant les épaules, l'air détendu. Il n'admettrait jamais que, quelque part, elle lui avait manqué. Heimdall était un solitaire dans l'âme, du genre chevalier solitaire, avec le coucher de soleil en fond ; admettre qu'il puisse tenir à des gens, c'était renier cette idée préconçue de lui. Pour se détendre, il avala pensivement la coupe de champagne, sans se souvenir de combien l'alcool le rendait pompette facilement. Il en buvait si rarement !
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» Longue histoire, enfin, pas tant que ça.
Toujours aussi loquace. Vai’ata ne put retenir le sourire amusé qui vint poindre sur ses lèvres (de toute façon, elle n’en avait pas envie ; s’il se souvenait bien d’elle, ça ne l’étonnerait pas). Elle-même se souvenait parfaitement d’un Heimdall assez peu adroit avec autrui, silencieux et quelque peu distant. Elle n’écartait pas le fait qu’il puisse avoir changé, depuis le temps ; mais elle tentait de se souvenir de ses réflexes en sa présence, plutôt que de se laisser à son habituel tempérament envahissant… Oh et puis. A quoi bon ? Elle n’avait pas envie de paraître artificielle devant lui après tout. Alors elle allait être tactile, bavarde, envahissante. Elle était de toute façon trop énergisée à sa vue pour s’abstenir -revoir un ami perdu de vue, c’était assez stimulant. Même si elle se demandait bien pourquoi elle l’avait perdu de vue, déjà… Enfin ! Maintenant qu’il était là (elle ne le laisserait pas s’enfuir tout de suite), autant en profiter pour rattraper un peu le temps perdu. Elle s’interrogerait plus tard sur ses choix de vie. L’insulaire leva son verre à son ami puis but une gorgée de champagne, avant qu’il n’en fasse de même.
» tu te souviens que je faisais des études pour être scientifique ? eh bien, tada. je suis venu à Lumiris pour le boulot. je travaille notamment près d'Ariesta, mais je bouge pas mal dans d'autres labos.
Vai’ata l’écoutait attentivement, et quand il évoqua Artiesta, son regard s’écarquilla quelque peu. Quelle agréable surprise ! Il n’était vraiment pas loin d’où elle vivait, donc. Notons d’ailleurs qu’il vivait donc à Lumiris, c’est ça ? Oh, quelle excellente nouvelle. Ils auraient donc d’autres occasions pour se revoir, et ce sans devoir voyager à l’autre bout du monde ! C’était plus simple pour garder des relations… peut-être n’était-elle pas faite pour ça, justement ? Hmm. Plus tard, nous disions.
» et toi, alors, te voir en grand sur des affiches, ça a de quoi troubler. t'es vraiment devenue si célèbre que ça ? tu te baignes dans les pokédollars, et tes fans se comptent en millions ?
Elle ne put se retenir de rire ; vraiment, il avait toujours le chic pour insuffler juste ce qu’il fallait d’ironie et de morgue pour créer une distance entre le commun des mortels -les fans- et lui -le désintéressé. Le ton aurait pu paraître désagréable à certains ; elle voyait ça comme une gentille boutade. Peut-être même un aveu très habilement dissimulé, mais ça, elle n’en mettrait pas nécessairement sa main à couper. Il semblait se satisfaire de ne pas être « monsieur tout le monde » ; et elle était très bien placée pour le comprendre, elle était pareille.
» C’est un peu ça, sauf pour le bain de pokédollars. Je préfère l’investir intelligemment… Un bain de mousses par exemple, c’est plus agréable.
Et ça illustrait très bien combien elle pouvait se montrer puérile, malgré tout.
» je passais par là, et quand j'ai vu l'évènement, j'ai eu envie de dire bonjour à une vieille connaissance.
Dans sa poitrine, elle sentit son cœur se réchauffer ; ça lui faisait plaisir. Surtout qu’elle se doutait bien qu’entrer ici n’était pas facile -ne l’avait-elle pas arraché aux griffes d’un vigile quelques instants plus tôt, après tout ? Heimdall -contrairement à sa famille, d’ailleurs- n’était pas le genre de personne intéressée ; il faisait globalement ce qu’il voulait, dans certaines limites... dont il ne savait pas, à l’époque, se libérer. Elle n’en savait trop rien, maintenant. Disons simplement qu’il lui était facile de voir quand il n’agissait pas de son propre fait -pour une raison inconnue, Vai’ata le comprenait aisément, dans ces moments-là. Enfin ! Elle n’aurait jamais reproché à qui que ce soit de se lier par intérêt, elle le faisait elle-même. Mais c’était toujours agréable que l’on vienne à son contact par attachement ou intérêt innocent.
» Tu m’en vois ravie ! Si j’avais su plus tôt que tu étais ici, je t’aurais sans doute invité. Enfin, si une soirée pareille avait pu t’intéresser d’une quelconque façon… Elle survola d’un geste les environs avant de hausser les épaules. En réalité, elle en doutait fortement. Ses aînés, sans nul doute ; mais lui ? Ca ne lui ressemblerait pas vraiment. Mais c’est que tu me dis pleins de nouvelles réjouissantes ! Je vis et travaille également à Artiesta, en ce moment. Tu sais ce que ça veut dire ? Elle eut un grand sourire ; de ceux qui donnaient un peu envie de fuir, quand on la connaissait. Quand on ne la connaissait pas encore, et bien… on avait encore l’innocence de croire que cela ne présageait rien de particulier. Ensuite, on apprenait. On va pouvoir de nouveau se voir ! Mais sinon, son regard pétillant le devint plus encore si c’était possible, félicitations pour ton diplôme ! Je n’avais aucun doute sur ta réussite, d’ailleurs. Tu fais quoi précisément du coup, maintenant ? « Scientifique », c’est un peu large.
Elle ne se souvenait plus précisément de son domaine.
» Oh, et. Ça me fait plaisir de te revoir, Heimdall.
Elle lui sourit plus tendrement, sincèrement heureuse. Puis elle but une gorgée à son tour -sauf qu’elle, elle tolérait très bien l’alcool… et elle servait facilement des verres.
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