Tu avais toujours aimé la mer, l’eau, les grands espaces bleus. Si on oubliait que tu avais implicitement souhaité t’y noyer plus d’une fois, c’était sans doute le sentiment de liberté qui se dégageait de ces vastes étendus céruléens qui t’enivrait tant. Toute ta vie, tu avais admiré la beauté des horizons bleutés en te demandant à quoi elles pouvaient ressembler en profondeur… Il y avait des kilomètres et des kilomètres d’inconnu juste là, à quelques pas de vous, et, malgré tout, le mystère entourant les océans ne cessait de s’épaissir au regard de la compréhension humaine. N’était-ce pas fascinant ? C’était la liberté telle que tu l’entendais, telle que l’enfant en toi la visualisais. Tu ne pouvais pas traiter l’eau comme un simple apport essentiel à la vie sur terre… C’était plus, beaucoup plus que ça. C’était un idéal, l’élément dans lequel tu te sentais le plus éveillé autant physiquement que spirituellement… Tu avais toujours eu une relation particulière avec elle.
La présence d’Alchemy dans ta vie n’était pas un hasard. Elle était le témoin de ton lien, la manifestation physique de ton amour pour son habitat. Elle était une part de tout ce qui vous unissait ; la laideur, l’eau, l'ignorance.
Tu avais sauté sur l’occasion parce que tu n’avais pas d’autres choix. Tu devais ramener un peu d’argent à la maison et de la nourriture sur la table. Depuis quelques jours, tu piochais honteusement dans tes maigres réserves sans jamais rembourser le prix de ton comportement décadent. Depuis ton scandale au restaurant et ton renvoie immédiat, tu n’avais pas fait l’effort de gagner un seul pokédollars… Alors pourquoi ne pas joindre l’utile à « l’agréable » ? C’était la raison pour laquelle tu avais accepté de faire le voyage jusqu’au sud de Lumiris afin de gagner ton pain. Ce n’était pas un boulot hyper payant ni régulier, mais tout argent était bon à prendre quand on avait le malheur d’être pauvre comme Job. Ça, au moins, tu pouvais t’en réjouir.
Et puis, il fallait l’admettre, la vue était à couper le souffle. Les chaînes de corail, ça te connaissait. Tu étais plutôt content d’être ici en bout de ligne.
En arrivant sur la plage, tu prends le temps de visualiser un instant les lieux ainsi que la quantité de passants se promenant sur son sable fin. Dans ta poitrine, ton cœur se serre légèrement, mais pas assez pour te convaincre de fuir les lieux du combat. La population est conséquente, mais tu as la certitude désormais que votre initiative ne sera pas vaine… Et puis, tu as toujours été un excellent menteur lorsqu’il était temps de gagner quelques pièces, non ? Ta personnalité n’existait qu’au travers les yeux de celui qui te connaissait, les autres se frottaient au mur de l’illusion la plus peaufiné que tu ais offert à la classe populaire. Beaucoup de temps avait été nécessaire pour que tu parviennes à affiner ton contact avec les clients, mais tu étais désormais convaincu d’être capable de cacher toute la laideur qui te définissait suffisamment longtemps pour pouvoir aspirer à un salaire. Personne n’avait à admirer la saleté qui ne te couvrait ni la haine qui t’animait. Eux pouvaient se contenter d’une image toute lisse et hypocrite de ta personne… Ouais, vraiment, pour une fois, la journée semblait partir du bon pied.
Du moins, jusqu’à ce que tu rencontres Sarah. Accompagné d’un deuxième bénévole avec lequel tu n’espères aucun contact, vous allez à la rencontre de la jeune femme censée vous superviser… Et là, c’est le drame. Visiblement, la reine est agacée et elle n’hésite pas à vous le faire sentir. Elle a tout juste le temps de te mettre les prospectus dans les mains que tu sens ton corps se crisper de la tête aux pieds. Tes sourcils se froncent imperceptiblement alors que ton regard s’encre à son horrible personne. Tu ne réagissais jamais correctement aux comportements hostiles, même si ceux-ci ne se retournaient pas directement contre toi. C’était tout simplement plus fort que la raison, plus puissant que toutes les belles paroles que tu pouvais te répéter en boucle pour garder ton calme : ça ne passait pas à ton hostilité, à ton dégoût du genre humain. Sans hésitation, tu n’hésites pas à lui arracher le reste des pamphlets des mains. Si tes yeux pouvaient l’annihiler sur place, elle ne serait sans doute plus de ce monde pour en témoigner. « Vous mettez ça dans les mains des passants quitte à leur faire bouffer. Souriez. J’suis pas très loin au besoin, j’ai un matcha à boire. » Tapez-vous tout le sale boulot alors que je ramasse mon salaire pour n’avoir rien fait. en gros.
Un soupire t’échappe alors que ton regard se ternit légèrement. Le masque est difficile à porter dans de telles conditions : n’aurais-tu pas mieux fait de rester chez toi ? Tu aurais sans doute pu trouver un autre boulot plus adapté à tes besoins et qui n’aurait pas inclue de trainée sur ton passage… Les choix ne devaient pas manquer après tout. Alors pourquoi, pourquoi t’étais-tu entêté à choisir les coraux plutôt que ta jugeote ? Parfois, tu te détestais profondément pour cette stupidité navrante qui suintait des pores de ta peau.
Puis voyant la harpie s’éloigner, tu roules des yeux avant de jeter un œil aux pamphlets que vous êtes censés distribuer. « Je lui souhaite de se tenir tranquille ou je vais les lui faire bouffer… » Murmures-tu en esquissant une grimace de mécontentement. Le pamphlet est, en soit, assez bien fait. La cause te semble beaucoup moins honorable maintenant que vous êtes traités comme le chien que tu es, mais le message est clair et la qualité du travail mérite reconnaissance. C’est toujours ça de gagné. « Je te donne le choix entre t’appeler « Hey » si j’ai besoin de te parler ou de me donner ton prénom, prends la décision qui t’arrange le plus. » Tu étais agacé. L’autre grognasse avait gagné, elle était parvenue à briser d’un claquement de doigt toute cette pseudo bonne humeur dont tu t’étais gavé avant d’arriver… Et maintenant, il ne restait plus que ton désir de gagner de l’argent. Si tu parlais mal à quelqu’un comme tu avais pu le faire au restaurant, tu savais que c’en était fini de toi pour aujourd’hui. Alors tu pouvais prendre sur toi, au moins un peu.
Et si tu ne revenais pas avec de quoi à bouffer ce soir ainsi que dans les prochains jours, les services sociaux te feraient encore chier. Et ça, tu n’en avais pas envie. Depuis que sa mère avait lâchement abandonné Eden à l’hôpital, ton dossier ne faisait que s’épaissir. On te gardait à l’œil et, franchement, ça t’ennuyait. Beaucoup.
« Bref, t’es prêt à déranger tous ces beaux gens ? » La chaîne de corail paraissait soudainement beaucoup moins attrayante… La plage en entière te paraissait plutôt fade sous le couvert de la mauvaise humeur et de l’œil acerbe de votre superviseure du jour.
Comptais-tu vraiment laisser les choses se dérouler de cette manière ? Comptais-tu vraiment lui abandonner le peu d’amour propre qu’il te restait ? Étais-tu un chien à ce point, Ezy ? Absolument.
Ce n’était pas payant d’être de retour à la case départ et j’avais besoin d’argent si je voulais arriver à me payer les hôtels et la nourriture. J’avais donc accepté cet emploi d’une journée qui consistait à préserver les coraux. Je ne m’attendais à devoir remettre des pamphlets aux passants. Je n’étais pas le seul, un jeune homme au regard maussade était aussi présent. Je n’étais pas non plus très guai avec cette femme qui traitait son pokémon comme un être inférieur. Je ne pouvais malheureusement rien dire, car je risquais tout simplement de ne pas recevoir ma paye.
Je tournais les yeux vers le jeune homme aux cheveux bleus qui marmonnait quelques mots, mais je n’en fis pas de cas. Je n’aimais pas son ton, mais il fallait que je l’endure le temps d’une journée si je voulais gagner de l’argent. À croire que tout le monde s’était levé du mauvais pied aujourd’hui! Je ne devais pas les laisser m’atteindre. Je baissais les yeux sur les pamphlets que la jeune femme nous avait brusquement mis entre nos mains. Je n’étais pas vraiment un « protecteur » coraux dans l’âme, mais cette Sarah non plus au vu de son comportement.
- Je m’appelle Maxim … Je préfèrerais connaître ton nom plutôt que de t’appeler « hey », mais c’est toi qui décide comme tu dis. Bref, je ne suis pas ici pour créer des conflits, mais pour me faire de l’argent. Faisons ce qu’elle nous demande … Et donnons-lui une leçon. Dis-je en souriant.
Je m’avançais vers une petite estrade de bois au centre de la plage. J’étais plutôt doué pour attirer les foules, je pourrais aisément attirés les passants et leur remettre des pamphlets. Je devais seulement trouver l’inspiration rapidement pour une petite chanson tranquille sur le besoin de protéger les coraux. Je déposais quelques pamphlets devant moi pour qu’ils soient à la vue des passants.
- Je vais m’occuper d’attirer les passants. Je vais jouer quelques chansons et nous refilerons les passants à Sarah. On va la faire travailler un peu, si ces boss apprennent le peu d’efforts qu’elle fait, j’image qu’elle va s’en prendre plein la figure. Personnellement, je ne vais pas mettre à courir après les passants pour leur remettre ces papiers qu’ils vont jeter de toute façon. Vos mieux les attirer d’une autre façon pour qu’il ne se sente pas obliger.
J’accordais ma guitare avant de me mettre à jouer un air que j’avais l’habitude de jouer et qui me détendait. La musique était rythmée et je me laissais emporter. Mes doigts glissaient sur les cordes de ma guitare. Je tournais la tête vers Gaia, ma stalgamine qui m’écoutait en sautillant.
- Aller Gaia, utilise poudreuse pour les attirer. Dis-je en souriant.
Celle-ci s’exécuta presque aussitôt faisant tomber des particules de neiges brillantes qui créaient un spectacle éblouissant attirant quelques passants qui semblaient émerveiller par le spectacle que faisait la stalgamine avec la neige. Je souris et je commençais à faire se que j’étais venu faire, donner des pamphlets pour amener les gens à s’intéresser à la protection des coraux.
« Barrière de corail sur la plage, Inondée par les marécages, Où l’on ne distingue plus son visage, Bercé par le chant des coquillages.
Barrière de corail tout près de la mer, Un bel endroit où tout s’éclaire, Où la vie n’est plus de travers, Et où l’on peut rêver tête en l’air.
Barrière de corail sous le ciel. Quelques bijoux, quelques merveilles. Dormant dans une couleur miel, Provenant de la lumière du soleil…
Barrière de corail chaude à mon cœur, Source de chacun de mes bonheurs, Éveillant l’amour, cachant la peur, C’est ma barrière anti-malheur. »
Je soufflais les dernières paroles alors que la poudre froide venait me chatouiller le visage. J’avais laisser la musique m’envahir à un tel point que j’avais complètement oublier les civils qui s’étaient regrouper en un petit groupe devant moi pour prendre quelques pamphlets. Je leur souris chaleureusement.
- Si vous voulez vraiment changer les choses ou si vous voulez plus d’informations, vous pouvez aller voir la jeune femme là-bas. Dis-je en pointant Sarah un peu plus loin.
Tu n’étais pas conçu pour être sympathique ou pour t’attirer la bonne grâce des gens. Tu étais un monstre d’égoïsme, quelqu’un n’alimentant aucun autre intérêt que le sien. Était-ce surprenant si tu n’arrivais pas à connecter avec le premier venu ? Non. C’était normal, naturel et logique. Pas une seule fois en trois ans tu t’étais entendu dire que tu étais quelqu’un de bien ou de sympathique. Pas une seule fois. Et pour cause, tu étais parfaitement conscient d’être insupportable. C’était le plus triste te concernant : tu avais les yeux grands ouverts, mais aucune force pour changer le cours de ta vie. Tu étais l’esclave de ton destin, le pion de tes mauvaises décisions, le chien de Sa Majesté. Le jeune homme t’accompagnant n’était qu’une victime de plus à ton interminable tableau de chasse, un nouvel innocent pour se prendre par la gueule le comportement acerbe dont l’a vie t’avait gratifié. Il n’avait rien fait, mais il existait, c’était largement suffisant. Tu avais toujours été de ceux qui bossaient mieux en solo, qui tiraient plus d’avantages à la solitude qu’au travail d’équipe. Normalement, c’était le genre de détail auquel tu faisais attention lorsque tu tâtonnais un nouveau métier… Mais tu t’étais sans doute dit que pour une expérience aussi passagère, ça ne valait pas le coup de s’en informer. Contre toute logique, tu avais probablement également assumé que ce n’était pas nécessaire de s’y mettre à deux pour sauver la barrière de coraux… Que les risques étaient minimes, que tout irait bien.
Mords-t’en bien les doigts désormais, car la journée ne faisait que commencer.
« Je m’appelle Maxim … Je préfèrerais connaître ton nom plutôt que de t’appeler « hey », mais c’est toi qui décide comme tu dis. Bref, je ne suis pas ici pour créer des conflits, mais pour me faire de l’argent. Faisons ce qu’elle nous demande … Et donnons-lui une leçon. » Ça commençait… si mal. Pourquoi avait-il fallu que tu ouvres ta bouche, que tu déverses ta colère contre lui ? À défaut de pouvoir t’en faire un ami, ne pouvais-tu pas au moins tenter de t’en faire un allié ? Après tout, vous étiez dans la même galère lui et toi. Exceptionnellement, ce n’était pas toi contre le monde et même si c’était quelque chose dont tu avais perdu l’habitude, tu te devrais malgré tout d’essayer d’en tirer un minimum de positif si tu ne voulais pas que cette journée soit encore plus infernale qu’elle ne l’était. Ne sous-estime pas le monde, Ezy, quand il est temps de t’emmerder, personne n’est plus doué que lui. « Ezekiel. », murmures-tu. Parce que t’en as rien à foutre, parce que te faire appeler « hey » c’est à la hauteur du déchet que t’es devenu, parce que ça ne t’atteint plus que l’on te manque de respect.
Maxim avait raison ; vous étiez ici pour faire de l’argent, pas pour vous prendre le bec. Alors pouvais-tu mettre ton humeur de merde de côté ? Ou, du moins, essayer ? Passablement amusé, tu esquisses un sourire acerbe alors que tes yeux le suivent jusqu’à l’estrade qui sert de point central à la plage. Non, tu ne peux pas. Parce que t’es comme ça, t’es carrément programmé pour être désagréable. C’est aussi naturel pour toi que de respirer. Achille pouvait bien témoigner. « Je vais m’occuper d’attirer les passants. Je vais jouer quelques chansons et nous refilerons les passants à Sarah. On va la faire travailler un peu, si ces boss apprennent le peu d’efforts qu’elle fait, j’image qu’elle va s’en prendre plein la figure. Personnellement, je ne vais pas mettre à courir après les passants pour leur remettre ces papiers qu’ils vont jeter de toute façon. Vos mieux les attirer d’une autre façon pour qu’il ne se sente pas obliger. » Des… Chansons. Retenant un soupire, tu roules doucement des yeux en l’admirant silencieusement accorder sa guitare. Tu n’avais pas beaucoup de respect pour les artistes amateurs… Ni pour qui que ce soit d’ailleurs, problème réglé. Malgré tout, s’il pouvait attirer à des gens sans que tu n’aies d’efforts particuliers à déployer ; ainsi soit-il. Tu allais l’écouter chanter.
Et foutre de la neige partout sur la plage. Toi aussi, tu avais toujours rêvé de venir à la place pour sentir le froid de la neige sur ton visage. Qui voulait sérieusement profiter d’une belle journée à 30° ?
« Est-ce que je peux avoir un pamphlet… S’il-vous-plait ? » Les gens avaient mordu à l’hameçon. Quoi de plus normal ? Voyant que les dépliants face à Maxim commençaient doucement à disparaître, certains membres du public improvisé par l’artiste avaient décidé de s’adresser directement à celui dont les mains étaient encore pleines. Vaincu, tu soupires avant de tendre l’un d’eux à la jeune femme devant toi. « Si vous voulez plus d’informations, vous pouvez vous adresser directement à la dame dans la brouette pas loin d’ici. C’est une véritable mine d’informations ! Elle sera heureuse de répondre à toutes vos interrogations. » Balances-tu avec un entrain forcé et un sourire plus près de la grimace que du rictus. Vous aviez un ennemi commun, pourquoi ne pas en profiter ? Seul, tu n’aurais sans doute pas osé faire face à Sarah… Mais avec l’autre à tes côtés, pourquoi pas ? Il y avait sans doute des moyens plus discrets de se réclamer justice que de l’agresser devant tous les passants après tout… Ton expérience au restaurant t’avait appris que ce n’était pas une solution très bénéfique à l’obtention d’un salaire et qu’il valait mieux éviter que d’agresser à nouveau des gens en public. Mais s’il y avait d’autres méthodes plus orthodoxes… Pourquoi pas ?
Ça t’amusait.
« T’as fini de contribuer au changement climatique et de foutre de la neige partout l’artiste ? » Balances-tu à ton compagnon d’un jour lorsque la demoiselle s’éloigne enfin de toi. Les mains sur les hanches, le regard à peine impressionné, tu arques un sourcil. Toujours aussi sympathique, manifestement. « Si le cœur t’en dit, on peut répéter ton petit manège à plusieurs endroits clés de la plage. Il doit y avoir une petite aire de restauration dans le coin pour que les gens puissent s’acheter un encas… C’est un peu loin de l’eau, mais c’est un bon endroit pour atteindre les familles. » Les enfants avaient toujours faim, c’était bien connu, non ? « Alors, t’as appris où ? À chanter je veux dire… » Qu’est-ce que t’en avais à foutre ? Pas grand-chose. C’était surtout un moyen comme un autre de calmer l’ambiance électrique tout autour de toi, de faire baisser la tension. S’il ne voulait pas te répondre ou si la conversation ne l’intéressait pas plus que ça, ce n’était certainement pas toi qui allais insister.
Ton seul objectif, c’était de mettre de la nourriture sur la table. Et de gagner la guerre contre cette Sarah. Fin.
Le plan fonctionnait bien. Les passants étaient attirés par la musique et récupérait des pamphlets et bien vite je me retrouvais à court. Bien vite, les gens se dispersaient et c’est là que je terminais ma chanson. Je soupirais de satisfaction ainsi que ma Gaia qui tournait sur elle-même en utilisant une dernière fois poudreuse. Ezekiel s’était approché tout en me disant de façon brusque d’arrêter d’envoyer de la neige. Je n’aimais pas son ton, mais je ne dis rien. Gaia, surprise et apeurée, se cachait derrière moi.
- Tu as quelques choses mieux peut-être?
En ce moment, je me tapais tout le travail, bien que ça ne me déplaisait pas de jouer de la musique. Je ne devais pas oublier mon intention et faire payer à Sarah son comportement hautain qu’elle avait envers nous. Il me proposait de continuer mon stratagème en allant à des points spécifiques du la plage. Il me proposait d’aller dans le coin des restaurants là où il y aurait sûrement beaucoup d’enfant.
- Pourquoi pas, on pourra se remplir l’estomac en même temps.
Je descendis de la plateforme en bois et nous prîmes la direction vers le coin de la restauration. En chemin, Ezekiel me demandait où j’avais appris à chanter. Je tournais les yeux vers lui surpris par sa question. J’hésitais un moment à lui répondre, mais je ne pouvais quand même pas non plus l’ignorer à cause de son comportement négatif qui venait jouer avec mes nerfs. Je devais faire un effort de mon côté pour ne pas rendre l’ambiance plus froide qu’elle ne pouvait l’être déjà.
- J’ai suivi des cours et je me suis entrainé avec mon pokémon. Toi? Tu as des compétences en particulier? Tu as un talent artistique de caché?
Je ne m’attendais pas à grand-chose comme réponse, mais si sa pouvait déminer un peu la tension entre nous deux tant mieux. Nous arrivâmes dans le coin des restaurants où il y avait bon nombre de baigneurs. Je m’installais là où tout le monde pourrait me voir sur une autre plateforme surélevée. Pour attirer l’attention, je commençais à jouer un peu de musique avec ma guitare tandis que stalgamin dansait sur la scène sans jeter de neige cette fois.
- Salut tout le monde! Je m’appelle Maxim et je suis ici pour vous divertir, mais aussi pour vous parlez de notre superbe barrage de corail. Des petits corayons tout mignon vive dans ce barrage et nous sommes ici pour vous sensibiliser sur la nécessité de les protéger. Si vous voulez plus d’informations, Sarah là bas pourra vous donnez plus de détail sur comment protéger leur environnement. Sur ce, amusez-vous!
Je me mis à jouer de façon beaucoup plus intense. Le son s’échappait de ma guitare. Alors que j’avais joué quelques choses de plus calme un peu plus tôt. J’étais maintenant en feu et je jouais un rythme plus endiablé qui invitait les civils à se trémousser et danser. Semblant être attiré par ma musique, des corayons sortirent de l’eau et vinrent se mêler à la foule pour danser et s’amuser à leur tour. Certains même montèrent sur la scène improviser pour danser avec mon stalgamin! Avec ça, Sarah ferait pâle figure devant son supérieur, ça c’est sûr!
Les efforts des gens roulaient sur ta peau comme l’eau sur le dos d’un couaneton. Pour faire plus simple encore : tu t’en moquais éperdument. Ça ne t’atteignait pas de les voir se démener pour trouver des solutions efficaces à vos problèmes, ça ne t’évoquait même pas un peu d’admiration ou de respect pour ce désir du travail bien fait : que dalle. Parce que tu étais comme ça, parce que tu n’estimais plus l’espèce humaine depuis de nombreuses années et parce qu’il aurait fallu que Maxim s’ouvre le ventre pour que tu lui reconnaisses assez de détermination pour t’atteindre. Sauf qu’à côté, rien n’aurait pu effacer ton embêtement à l’idée de devoir tout nettoyer. L’homme te dégoûtait dans ce qu’il avait de plus beau et de plus laid… Et il n’y avait vraiment qu’Eden et ton horrible serment fait à Izaiah pour te forcer à rester ici-bas. Tu aurais dû partir avant que ton existence n’en entraîne une autre, avant que tu te mettes à y croire assez pour faire l’erreur de promettre l’irréalisable. Tu aurais dû lever les feutres avant qu’il ne soit trop tard, mais tu n’avais pas été capable. Tu ne savais pas où se situait ton erreur, si tu avais glissé ou si tu avais manqué de courage à la dernière seconde… Mais tu t’étais relevé. On t’avait retrouvé, on t’avait arraché aux griffes de l’enfer, on t’avait ordonné de vivre. Tu n’avais rien eu à y redire… On ne t’avait pas laissé le choix, Iza t’avait fait gober son irréprochable mensonge, ses chatoyantes couleurs, sa merveilleuse vision de la vie et tu avais osé lui dire que tu te reprendrais en mains et que plus jamais tu ne ferais le choix si simple de te soustraire à cette existence. Si c’était à refaire, ce serait des mots que jamais tu ne prononcerais. Tu donnerais tout pour te libérer des attentes que le blondinet plaçait en toi au travers les jours et la distance… S’il venait à voir ta photo dans la rubrique nécrologique, comment le vivrait-il ? De là-haut, pourrais-tu supporter d’avoir menti à la seule personne qui croyait en toi ?
Non. Et c’était bien pour cette raison que tu respirais encore.
Ignorant la pique du jeune homme, tu lui emboites docilement le pas lorsque celui-ci reconnait l’intérêt d’aller dans le coin des restaurants. Pour toi, c’était logique. S’il voulait faire son intéressant et attirer l’attention sur lui, les coins stratégiques restaient encore votre meilleure solution. Toi, ça t’arrangeait bien au fond, non ? Tu n’avais pas grand-chose à faire pour le même salaire et te prostituer sur la place publique n’était pas dans tes habitudes… Alors autant laisser les adeptes s’y donner à cœur joie, non ? Tu manquais d’entrain. Le sujet de votre journée te parlait, mais rien d’autre n’allait.
Et malgré tout, tu faisais l’effort de t’informer et de forcer le dialogue. Sans doute uniquement pour éviter que l’on s’acharne sur toi, pour que le manque d’implication de Sarah ne devienne pas ta condamnation. C’était stratégique plus qu’intéressé… Mais quelle importance ? « J’ai suivi des cours et je me suis entrainé avec mon pokémon. Toi? Tu as des compétences en particulier? Tu as un talent artistique de caché ? » Rigolant doucement, tu hausses les épaules avant de relever légèrement la tête vers le ciel. « Je suis pianiste… Je joue du piano depuis dix-huit ans. » Admets-tu. Ce n’était pas un secret, ce n’était pas quelque chose dont tu te cachais ; le piano et toi étiez fusionnels. C’était à la fois ton meilleur ami et ton pire ennemi, le souvenir d’une existence déchue et d’un bonheur éphémère. Tu ne jouais plus comme avant, le contact des noires et des blanches t’étais douloureux désormais… Mais une part de ton cœur y restait désespérément accroché parce que c’était la dernière chose capable de déclarer ton humanité.
« Mais je ne t’arrive pas à la cheville niveau prestance… » Doux mensonge prononcé dans le but unique de calmer les tensions. Les gens aimaient les compliments, ils aimaient se savoir mieux que toi… Et comme ce n’était pas quelque chose difficile à atteindre, tu te faisais un plaisir de leur offrir la chance de se sentir supérieur à ta minable personne. C’était un cadeau, une manière si simple de mettre un peu de bonne humeur dans la vie des gens. C’était un break bien mérité… Enfin, normalement.
En arrivant au centre de la zone de restauration, tu regardes Maxim se remettre sur une plateforme surélevée alors la stalgamin l’accompagne. Plus posé, tu te mets légèrement en retrait pour compter le compte de pamphlets qu’il vous reste. Tu soupires, l’écoute. « Salut tout le monde! Je m’appelle Maxim et je suis ici pour vous divertir, mais aussi pour vous parler de notre superbe barrage de corail. Des petits corayons tout mignon vive dans ce barrage et nous sommes ici pour vous sensibiliser sur la nécessité de les protéger. Si vous voulez plus d’informations, Sarah là-bas pourra vous donner plus de détail sur comment protéger leur environnement. Sur ce, amusez-vous! » Tu rigoles doucement, prend conscience du pourcentage de chances pour que cela se retourne contre vous. Votre petit jeu est bien drôle, mais la jeune femme ne devrait pas tarder à rappliquer vu son comportement explosif. Es-tu prêt à supporter sa mauvaise humeur ?
Non. Mais ça n’a aucune importance.
Non loin de toi, les gens semblent s’amuser et, à ce rythme, vous serez bientôt à court de dépliants. Comme toi avoir à ses côtés une pauvre âme en manque d’attention n’était pas toujours une mauvaise chose. Voyant que ta présence n’est pas plus nécessaire que cela, tu déposes les pamphlets non loin de Maxim afin de t’éloigner quelques secondes vers les stands de nourriture. Intrigué, tes yeux parcourent les différents menus avant que le découragement ne monte en toi et que tu décides de faire cela au plus simple. « Deux sodas s’il-vous-plait. » L’hommes acquiesce, se penche afin d’attraper ta commande ; tu sens ton cœur se serrer, tu soupires. Tu ne sais pas ce que tu peux apporter de bien à cette situation. Tu es forcé de constater que Maxim se débrouille très bien sans ton aide et que tu n’as pas grand talent à mettre à contribution dans cette quête d’attention… Au fond, c’est sans doute mieux ainsi, non ? C’est mieux pour toi de rester à ta place, de ne pas trop te mêler à la foule, de continuer de prouver que tu ne vaux rien plutôt que d’espérer sortir ton épingle du lot ne serait-ce qu’une seule fois.
Oui voilà. C’est ton rôle après tout ; bon à rien.
Payant l’homme, tu reviens alors vers la superstar afin de t’asseoir non loin de lui, le dos ridiculement courbé. Tu attends que ça finisse, que leur joie de vivre cesse de t’atteindre et de souligner ton attitude morne et détestable. Et quand enfin les choses se calment, tu prends une grande inspiration afin de tendre un soda à Maxim. Cette vie, tu la détestais. « Tiens, je t’ai pris un soda. Je me suis dit que tu aurais soif après tout ça… Il fait chaud après tout. » Ton but n’est pas d’être sympathique. Tu ne connais pas vraiment ton propre but. Mais ce n’est certainement pas t’attirer à toi la reconnaissance ou la gentillesse de qui que ce soit. « Tu sais que Sarah ne tardera pas à rappliquer ? », murmures-tu sans même le regarder. Plus calme que jamais, tu fermes les yeux en prenant une gorgée de ta propre bouteille de verre. « Est-ce que tu vas vraiment être capable de gérer sa mauvaise humeur ? Parce qu’elle risque de nous en faire voir de toutes les couleurs… » Toi tu t’en fous. Il n’y a rien que l’on puisse te dire que tu ne sais pas déjà, mais lui ?
(c) TakeItEzy & Ellumya
Dusk
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Sarah était en train de vivre sa plus belle vie. Petit thé Matcha frappée, brouette avec porteur musclé (le Pauvre Machopeur) qui faisait aussi eventeur et smartphone dans la main. Et en plus elle allait toucher sa paie! La jeune femme belle à l'extérieur mais immonde à l'intérieur se gaussait en faisant défilés son fil d'actualité Dusktagram. Elle prit une gorgée de sa boisson puis un selfie et s'entreprit de le posté. Quel idée de génie d'avoir embaucher ces deux gugusses pour faire le taff à sa place! Et ils pensaient qu'ils allaient toucher le moindre pokédollars de sa paye ? Les crétins crédules!
Toutefois, ce que Sarah n'avait pas envisagée, c'était que les deux crétins comme elle s'amusait à les appeler dans sa tête, avait fait son boulot et bien mieux qu'elle mais qu'en plus ils lui avaient joueur un sacrée tour qui allait justement lui retombé sur le coin de la figure. Cela prit forme sur une première interruption dans son bronzage. Puis une seconde, puis une troisième et ainsi de suite. Bientôt c'était une foule enthousiaste de bobo-écolo qui l'assaillait en quête de réponses et de renseignement!
"-MachoMan, soulève moi, gros tas de muscles idiots et sans cervelles!" Ordonna-t-elle au Machopeur qui tenait la brouette mais regardait l'océan comme si tout son être espérait se retrouver ailleurs qu'ici et avec une tel dresseuse pour maîtresse. Elle le fit sortir de sa rêverie à coup de sac à main. Le Machopeur saisit l'humaine dans sa brouette et la souleva à bras le corps, la laissant reposait dans ces deux grosses paumes musclés. Toutefois cela n'allait toujours pas à la jeune femme qui asséna de nouveaux coup de sac sur le pokémon. "-Mais marche! Bougre de crétins imbéciles! Ou cours même ce s'ra mieux! On va pas reste là, stupide que tu es!"
Le Machopeur se mit en marche en tenant l'humaine au dessus de sa tête tandis que la bande d’intéressés par la sauvegarde des coraux, que vous lui avez envoyé aux trousses, la poursuive. Toutefois en vous voyant tous les deux, Maxim et Ezekiel, le Machopeur bifurque et fonce sur vous. Une fois à votre hauteur il vous regarde avec des larmes dans les yeux et des bleu sur les épaules puis jette littéralement Sarah à vos pieds. Puis il s'enfuit. Il s'en va directement chercher les employeurs de la jeune femme afin de les ramener. Mais ça, c'est si vous survivez à la fureur de la jeune femme!
"Sale ! Gn!!! TU VERRAS SI J'T'ATTRAPE JE TE LE FERAI BOUFFER TON SLIP!!!! VOUS DEUX! C'est votre faute si mon après midi de rêve tout payé est tombé à l'eau et que tous ces poké-hipster me pourrissent la vie! Comment on fait pour s'inscrire? Ou ça ? Quel espèce de coraux vous protégez! MAIS ON S'EN FOUT! Vorastérie, fais leur la peau!!"
Si Sarah pouvait paraître belle en jouant la jolie jeune femme la colère déformait ces traits afin de vous dévoiler son vrai visage. Elle envoie un Vorastérie de niveau 5, tout aussi vénère que sa dresseuse, prêt à vous attaquez! D'ailleurs en guise d'avertissement, il envoya des Pics Toxic autour de vous!
Pour quelques questions que ce soit n'hesitez pas à contacter Lyanora, ou Even~
Pianiste? C’est vrai qu’il avait un côté mélancolique, mais jamais je n’aurais pensé qu’il était pianiste. Je levais les épaules lorsqu’il mentionnait qu’il n’aurait pas ma prestance. Pour ça, il fallait déjà qu’on se mesure l’un à l’autre pour voir qui était le meilleur. De plus, la guitare était mon instrument de prédilection, mais je n’avais aucun talent au piano. Difficile de juger quelqu’un par un seul instrument. De toute façon, nous n’étions pas là pour ça, mais pour accomplir notre boulot de remettre des pamphlets.
J’étais sûr scène à jouer à en perdre haleine. La sueur coulait sur mon front, mes doigts glissaient sur les cordes de ma guitare. Je me laissais aller au rythme de la musique suivi par les corayons et Gaia. Les gens dansaient et criaient de joie. Les dépliants partaient rapidement et bien vite nous allions en manquer. Évidemment, j’indiquais aux intéressés qu’ils pouvaient avoir plus d’informations en allant voir Sarah. Ma prestation prit fin sous les éclats de joie et les applaudissements. Je leur fis une courte révérence avant de ranger ma guitare et m’approcher d’Ezekiel un peu à part. Il me tandis un soda que j’acceptais même si je n’aimais pas le pétillant. La canette s’ouvrit d’un psssh sonore et je bus le liquide pétillant qui me fit grimacer.
- Merci pour le soda, j’en avais bien besoin. En tout cas, je pense que l’on peut dire que notre job est un succès. Sarah est débordée, mais c’est bien fait pour elle!
- Tu sais que Sarah ne tardera pas à rappliquer ? Est-ce que tu vas vraiment être capable de gérer sa mauvaise humeur ? Parce qu’elle risque de nous en faire voir de toutes les couleurs…
Je levais les épaules en signe de « je m’en fou un peu ». De toute façon s’était-elle qui était dans le tort depuis le début. Peu importe qu’elle nous cris après, je savais que nous avions fait notre travail comme il se doit. De toute façon, ce n’était pas elle qui nous payait à la fin. Ce n’était pas trop mon genre de « chercher les ennuis », mais ce genre de personne qui se croit tout permis et qui pense que tout lui est dû ça m’énerve. En parlant du loup. Son Machopeur s’était rapproché de nous en courant, avait littéralement lâché Sarah dans le sable avant de partir à la course. Pauvre lui! Il avait les épaules couvertes d’ecchymoses et il avait les larmes aux yeux. Cette Sarah était vraiment cruelle et elle méritait une bonne leçon!
Elle se mit à crier après son Machopeur qui avait prit la fuite avant de se retourner vers nous et nous cracher son venin en plein visage, mais je restais impassible face à ses menaces. Je fronçais les sourcils. Ma bonne humeur disparue.
- Tu donnes une mauvaise image aux personnes qui tiennent vraiment à ses barrages de coraux. C’est plutôt toi qui mérite une bonne leçon. Gaia! Tu es avec moi?
- Mine? Miiiine!
Mon pokémon se cacha derrière moi et se mit à trembler de peur! Bon… J’avais l’air d’un pauvre idiot avec mon pokémon qui ne voulait pas combattre. Je ne lui en voulais pas. Je savais qu’elle n’aimait pas la violence et je ne serais pas surpris qu’elle est peur de Sarah. En même temps, je la comprends, avec une hystérique pareille, difficile de ne pas en avoir peur. Même le Machopeur avait fuit à cause des mauvais traitements! Je me penchais vers Gaia pour la prendre dans mes bras, mais le Vorastérie utilisait pic toxic autour de nous, me surprenant par la même occasion et manqua presque de m’égratigner la main avec un de ses pics. Gaia semblait elle-même surprise de ce qui venait de se passer et en voyant la crainte dans mes yeux et comprenant sans doute que j’avais failli être blessé par le pokémon de Sarah, elle prit confiance en elle.
Elle fit les Groz’yeux au pokémon eau/poison pour baisser sa défense. Elle gonfla les joues de colère avant de souffler Poudreuse sur le Vorastérie. Elle voulait me protéger et j’en étais même un peu ému. Je me relevais lentement en faisant attention de ne pas toucher au pic. Je me tournais vers Sarah, plus sérieux que jamais. J’espérais recevoir le soutient d’Ezekiel, car pour être franc, je n’étais pas habitué au combat pokémon.
Vous alliez vous attirer des ennuis… De très gros ennuis. Tu le savais, n’est-ce pas ? C’était facile de s’en foutre quand on n’avait rien à perdre, mais toi tu avais une famille à nourrir et une autre existence que la tienne à assurer… À de multiples reprises, tu avais prouvé à Eden que tu n’étais pas à la hauteur, que les services sociaux avaient raison de se préoccuper de ta capacité à prendre une famille en mains. Tu n’étais qu’un bon à rien, un pauvre minable incapable de garder un emploi stable. Et à nouveau, le pattern semblait intéressé à se répéter… Le souhaitais-tu ? Non. Depuis le début, tu t’étais contenté de suivre son mouvement, d’embarquer dans son petit stratagème pour faire goûter à Sarah le goût de sa propre médecine. Mais tu n’avais pas initié les gestes qui risquaient de vous amener dans un bureau dont tu n’avais pas envie de voir la couleur des murs… T’étais juste un bon à suivre les gens, à accepter d’entrer dans le manège de la populace pour te dédouaner des conséquences. Sauf que ça ne marcherait pas éternellement. Aujourd’hui, si Sarah cherchait à se venger, c’est sur vous deux que le sort tomberait… Pas sur Maxim plus que sur toi-même.
Tu aurais sans doute pu lui dire d’arrêter, lui indiquer que vous seriez parfaitement en mesure de vous débrouiller sans emmerder l’autre feignasse, mais la colère t’en avait empêché. Tu n’attendais pas du monde qu’il te témoigne le respect que tu n’étais pas capable de t’accorder, mais tu souhaitais sincèrement que les gens soient capables de rediriger leur colère ailleurs que sur toi. Ce n’était pas arrivé, tu avais pris mouche ; tu avais décrété que voir Sarah se prendre le retour de flammes était une vengeance intéressante. Tu ne voyais vraiment pas plus loin que le bout de ton nez, Ezy. En avais-tu seulement conscience ? Dans le monde, le vrai, les gentils ne gagnaient pas toujours. Tu n’avais pas peur de te faire insulter ou d’essuyer sa colère, mais si sa mauvaise langue devait jouer sur votre paie à la fin de la journée, tu ne parlerais plus le même langage que le sien. Mais inutile de te condamner trop en avance, tu ne penses pas ?
Assis sur ton banc, tu prends une gorgée de ton soda avant de te passer une main dans le visage pour en effacer les dernières traces de fatigue. Malheureusement, ce n’est qu’en la retirant de tes paupières que tu aperçois le machopeur couvert d’ecchymoses qui s’approche de vous. Intrigué, tu penches légèrement ta tête sur le côté puis esquisse un sourire lorsqu’il s’empresse de jeter la jeune femme à vos pieds avant de prendre la suite. Apparemment, même les pokémons pouvaient témoigner de la même faiblesse et lâcheté que vous, pauvres humains. Lorsque, reprenant un peu de fierté, la jeune femme commence à déverser son venin sur vous, tu ne daignes même pas de la regarder. Indifférent au flot interminable de paroles qui s’extrait de sa bouche, tu gardes des yeux rivés vers la canette de soda et ses valeurs nutritives. 145 calories pour une si petite canette, vraiment ? Tu n’étais pas vraiment un amateur de soda. Ce n’était pas quelque chose que tes parents s’abaissaient à boire et autant dire qu’ils en attendaient autant de leur rejeton… Mais bon, maintenant que tu avais perdu ton titre d’enfant, tu pouvais bien faire ce que bon te semblait. Tu n’avais plus de parents pour te dicter ta conduite… Tu n’avais plus de parents, point. N’était-ce pas quelque peu libérateur que d’être le fils de personne ? Peu importe ce que tu disais, faisais ou pensais, il n’y avait plus personne pour en payer le prix après tout. Les gens se foutaient de toi et, en retour, tu ne peux accordais plus un centième de ton attention. Tu baignais dans la plus douce des indifférences, dans le plus justifié des je m’en foutisme.
Puis, à un moment, sans que tu ne comprennes vraiment pourquoi, tu remarques deux pokémon qui se font -plus ou moins- face. Étonné, tu arques un sourcil en te redressant légèrement afin de manifester ton intérêt. Un vorastérie et le stalgamin de l’autre… Qu’avais-tu raté pendant ta magnifique contemplation ? « Tu donnes une mauvaise image aux personnes qui tiennent vraiment à ses barrages de coraux. C’est plutôt toi qui mérites une bonne leçon. Gaia! Tu es avec moi? » Ça avait tourné en… combat, vraiment ? Il n’y avait aucune autre manière de régler ça. Embêté, tu te cales confortablement dans le fond de ton banc avant de hausser légèrement les épaules. « Vous… » Tu te tais aussitôt alors que l’autre suit du regard l’évolution du combat. Tu ne peux pas aider ni un clan, ni l’autre. Même si tu le voulais – ce qui n’est clairement pas le cas, précisons le – tu n’as en ta possession qu’un barpau et, pour être totalement franc, Alchemy n’a jamais été l’actrice principale d’aucun combat pokémon. Alchemy, c’était ta coéquipière -contre son gré- de tes prestations de coordination quand votre vie était au plus nul et… Et c’était tout. Ce n’était pas avec elle que tu vainquais les arènes et, malheureusement pour vous, tous les autres avaient disparus. Même Agony se seraient mieux démerdé…
Prenant une grande inspiration, tu te masses le front quelques secondes avant de te relever pour aller te poser aux côtés de Maxim. « Je te préviens, je ne combattrai pas. Je n’ai aucun pokémon pour te soutenir. » et, surtout, tu ne ressens pas le désir de le faire. Mais ça, tu pouvais bien le garder pour toi. « Mais Vorastérie a le potentiel de te mettre en mauvaise posture s’il t'empoisonne… Heureusement, c’est un pokémon assez lent et ton stalgamin est plus rapide que lui donc tu peux toujours essayer de le geler afin de creuser ton avantage avant qu’il ne le fasse. » C’était quand même hyper chiant. Son pokémon n’était pas fort… Mais heureusement, celui de l’adversaire ne l’était pas plus. Encore heureux. « On ne peut pas régler nos différends autrement qu’en se tapant dessus comme des gamins du bac à sable ? » Qui sait après tout. Un malentendu est si vite arrivé…
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Sarah est une véritable plaie humaine mais ça vous vous en étiez rendu compte tous seuls comme des grands, n'est-ce pas ? Ah et tien info intéréssante, ou amusante question de point de vue, vous remarquez que le visage coléreux de Sarah est presque quasiment identique à celui de sa Vorastérie, au naturel, c'est dire si cette fille est un poison ...
Néanmoins l'effet des Gros yeux de ta Stalgamin, Maxim, baisse en effet sa défense! Ton attaque poudreuse blesse le pokémon de type Eau/Poison mais ne le gèle pas hélas! Cela vous aurez bien rendu service mais ... Disons que la plage et le soleil n'aide pas vraiment malgré la volonté de bien faire de ton compagnon pokémon!
"-Vous pouviez pas vous contentez simplement d’obéir bandes de ..." fulmine la jeune femme pourri avant de crier vers son Pokémon. " DARD-VENIN!!!"
Le Vorastérie attaque donc en envoyant un de ces dard empoisonné vers Stalgamin (30% de chances d'être empoisonné.)
"-Va y fais leurs MAL à ces bouffons! PICPIC!!!" De nouveau, sous les ordres de sa dresseuse furieuse, la Vorastérie attaque en piquant le pokémon glace à l'aide des tentacules qui lui sert de coiffures.
Pendant que vous meniez votre petit combat à deux contre Sara et Vorastérie, vous n'êtes pas oublier, ne vous en faite pas! En effet, Machopeur est bel et bien partie. Mais il n'a pas fuit non. Bien que le fait d'être autant éloigner de Sarah le fait pleurer de bonheur et de soulagement. Le gout de la liberté est si bon dans sa bouche, aussi salée que le gout ces larmes. Mais MachoMan n'est pas un pokémon lâche, ça non! Pourtant il aurait pu. Il avait enfin trouver le courage de fuir cette harpie humaine et de prendre ces jambes à son coup! Loin de son courroux et surtout de sa pokéball il était désormais libre de recommencer une nouvelle vie et qui sait ? Avoir des petits Machoc à élever un jour ? Mais MachoMan est un pokémon qui à de l'honneur et un sens de morale très fort. C'est pour cela qu'à la place de prendre la route vers les hautes herbes sauvages de la liberté, il s'en va vers les habitations non loin de la plage mystique. Et ce, dans le seul but d'aller quérir les deux directeurs de l'association de sauvetage des coraux!
Tandis que vous luttez, pour vos vies, contre la furie et sa Vorastérie, Machopeur lui s'engage dans la maisonnette de l'association et emporte sur ces épaules, les deux supérieurs de Sarah! Encore un peu de patience Dresseurs, les sauvetages sont en route! Mais peut-être en aurez-vous fini d'ici là ?
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Je passe ma main dans mes cheveux. Ezekiel a sans doute raison, il y a sûrement un moyen de régler se problème, mais j’avoue avoir pris peur sur le coup lorsqu’elle a lancé son attaque pic toxik et elle ne semblait pas du tout d’humeur à vouloir discuter.
- Elle ne semble pas vraiment vouloir être à l’écoute … Elle est trop centrée sur elle-même pour nous entendre.
De plus, ses traits se durcirent et elle nous criait des injures et nous insultait parce que « nous ne voulions pas obéir ». Je pouvais rester silencieux, mais je préférais répondre à sa question même si s’en était pas du tout une.
- Nous avons fait ce que tu voulais, nous avons donné les prospectus aux citoyens pendant que TOI tu te prélassais et maltraitait ton pokémon. Imagine si tes supérieurs l’apprennent, je ne pense pas que tu continueras de profiter de la plage quand ils te renverront. Dis-je sèchement.
Son visage était défiguré par la colère. Elle ordonna aussitôt à son pokémon d’utiliser dard venin dans l’espoir d’empoisonner mon pokémon. Heureusement, les dégâts furent minimes et l’empoisonnement ne parvint pas à attendre Gaia (58). J’étais plutôt heureux, par contre, elle encaissa l’attaque pic pic qui la fait reculer de quelques pas. Je la voyais faiblir face au coup et j’aurais aimé intervenir, mais les pics empoisonnés qui nous entouraient m’empêchaient d’intervenir physiquement.
- J’ai bien l’intention de geler son pokémon sur place. Gaia, utilise poudreuse en continue!
Le pokémon gonfla ses poumons d’air avant de souffler un nuage de neige en continue sur le pokémon eau/poison de Sarah. La neige soufflait plus longtemps que l’attaque de base, car j’avais demandé à Gaia d’utiliser poudreuse 2x (20 % chance gelé). J’espérais que ça nous permettre de tenir le coup, car malheureusement, Ezekiel n’avait pas de pokémon pour combattre. J’arriverais à m’en sortir seul!
Elle était un peu… extrême quand même, non ? Admirant la jeune femme d’un œil détaché, tu arques légèrement un sourcil avant de placer tes mains dans les poches de ton pantalon. Cette situation t’ennuyait beaucoup. Tu ne voulais pas y être associé, tu ne voulais pas que les gens t’accusent d’être la cause de tout ce remue-ménage digne d’un grand drame unysien… Était-il trop tard pour t’éclipser en doux ? Remarquerait-on vraiment ton absence si tu venais à disparaître ? Certainement pas. Parce que t’étais pas quelqu’un d’important, parce que t’étais parfaitement dispensable… Mais jamais ça n’avait jamais autant joué en ton avantage qu’aujourd’hui. Regardant Sarah et Maxim se taper dessus comme des gamins incapables de communiquer, tu décides de sortir ton téléphone de ta poche. Tu déverrouilles l’engin d’un mouvement habitué, appuie sur l’application photo… puis sur le bouton record. Parce que internet aime bien les dramaqueens… Et si tu devenais riche grâce au partage de cette vidéo ?
Amusé par le manque de réalisme de ta vision des choses, tu te contentes de filmer la véhémence des propos de votre superviseur du jour ainsi que son affrontement contre Maxim. Ça te semble plus simple que de chercher à t’en mêler et salir ton nom par le fait même. Pourtant, t’étais un habitué des combats Pokémon, Ezy… Tout ça, ça n’avait rien de nouveau pour toi. À une époque, tu avais réussi à mettre la main sur trois badges. Tu avais participé à des tournois, t’étais mêlé à la vie active du métier de dresseur… Mais ça n’avait pas duré. Et depuis trois ans, il était hors de question pour toi de ranimer des souvenirs aussi douloureux en te prostituant une nouvelle fois pour la cause. Tes parents t’avaient fait comprendre que ton rôle n’était pas de leur succéder, que tu n’avais pas le droit de prétendre à leur trône… Alors à quoi bon ? De toute manière, ça n’avait jamais été ta passion. Toi, tu aimais les heures perdues à chercher les fondements de ce monde… Pas à admirer tes pokémons se faire taper dessus tant que tu n’en tires la moindre satisfaction. Parce qu’au fond, leur victoire n’était pas vraiment la tienne. Crier des ordres à tes subordonnés ne faisait pas de toi quelqu’un de fort ou de respectable, au contraire… Ça ne te donnait pas grand mérite à savourer. T’avais besoin de devenir quelqu’un par tes propres moyens. ‘fin, façon de parler : il n’y avait aucun risque pour que tu deviennes quelqu’un après tout. Ce n’était plus quelque chose à laquelle tu aspirais réellement… Survivre, ça te suffisait amplement.
Prenant une gorgée de ton soda, tu admires le combat derrière ton écran. Le machopeur n’était pas revenu, avait-il planifié de simplement vous fausser compagnie et vous abandonner à cette furie ? Si telle était sa décision, tu le comprenais. En aurais-tu fait autrement, te serais-tu montré plus glorieux que lui ? Non. Tu aurais repris ta vie en main, aurait ignoré ces heures sombres et tu aurais caressé l’idée d’être heureux ailleurs… Mais si tel était son choix, tu devais admettre que ça ne t’arrangeait pas vraiment. Maxim avait-il seulement une chance de vaincre Sarah ? Certes, son pokémon n’était pas très fort -le tien non plus d’ailleurs, mais passons- mais Maxim et son stalgamin transpiraient le manque d’expérience. Ils n’étaient pas de grands combattants, ce n’était pas un affrontement digne de ce avec quoi tu avais grandi… Mais pouvais-tu vraiment parler ? Toi et Alchemy étiez la pire équipe au monde pour parler d’un affrontement. Tu n’avais que des mots et la réputation des Fitzgerald pour te donner un peu de crédibilité. Ni plus, ni moins.
« Fascinants… » Soupires-tu malgré la caméra qui enregistre tous les sons ambiants. Tu allais regretter que le timbre de ta voix se fasse entendre sur la bande sonore, mais c’était impossible de garder le silence devant une telle hystérie. À côté, Maxim ressemblait à un moine sorti tout droit des montagnes. Il était calme. Enfin, presque. Bon pas tellement en fait, mais peu importe. C’était à la fois une joute verbale et physique, mais qui allait en sortir vainqueur ? « On dirait deux gamins. Vous ne voulez pas vous donner rendez-vous à 16h au rack à vélos un coup parti ? » Soupires-tu, surtout pour toi-même. Puis t’étirant, tu attends la suite des événements. Tu essaies de sortir un pronostique, d’imaginer la suite des événements… Mais au fond, ce n’est qu’une petite gue-guerre à savoir lequel des yeux parviendra à infliger un changement de statut à son adversaire le premier. Si tu essaies de visualiser la suite des événements, tu crains de ne t’endormir avant d’être capable de tirer une conclusion.
Et de toute manière, tu n’étais pas spécialement emballé par les combats pokémons. Ta vision des choses… Était-ce la preuve que l’influence de tes parents transcendaient les années ? Embêtant.
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Dusk
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Dans une maison, non loin de votre position, MachoMan, le Machopeur, ouvre une porte en trombe! Sur le devant de celle-ci vous noterez le nom de l'association de Protection des Coraux de Lumiris. Plutôt que de tenter de se faire comprendre, ce qui pourrait etre long et compliqué, le pokémon de type Combat voit les directeurs, s'avancent vers eux calmement puis les pose l'un puis l'autre sur chacune de ces grandes épaules.
"-Macho!"
Puis le voilà partie pour vous rejoindre! Sur son épaule gauche, une petite vieille à l'air gâteux mais gentille sourit en étant balloter de la sorte. L''autre directeur, un homme d'un âge aussi avancé que la femme, se laisse faire non sans poser des questions auquel sa comparse répond par un savant haussement d'épaules. Ils verront bien une fois arrivés!
Sarah était trop pris par son affrontement avec Maxim pour remarquer tes actions Ezekiel...Jusqu'à ce que tu t'exprime... Manque de chance! En plus tu la filme! C'est ingénieux contre elle... Mais ça à le mérite de la mettre encore plus en colère! Le combat, ainsi que ces adversaires sont passées au second plan! Tu es désormais la cible!
"-Tu pense faire quoi là avec ton téléphone le rescapé de l'air émo ?! Avec ta guele de fantome triste là, tu m'traites de gamines ?! Tu t'prends pour qui ? J'fais t'faire voir! Attaque le Vorasté-QUOI?!!!"
Sarah fut surprise et stoppait dans son élan par l’enchaînement d'attaques Poudreuses de Maxim! Alors que son pokémon allait se tourner vers Ezekiel pour attaquer, Stalgamin arriva malgré tout à atteindre son but! En dépit de la météo et de la localisation! Bravo à elle!
"-NAN!!! T'es aussi inutile que l'autre, sale petite ....!!!" commença-t-elle à s'emportait sur la Vorastérie à moitié gelé, tout en cognant la glace l'encerclant de ces talons.
Heureusement pour vous, Machopeur arrive en renforts! Vous le voyez arrivé au pas de course! Il s'est tellement dépêcher qu'il soulève une nappe de poussière derrière sa course! Il s'arrête à votre niveau avec un bruit de dérapage puis dépose les deux personnes âgées devant vous. Sarah soudainement se calme et se fige ... Elle recule d'un pas et commence à murmurait des "non, non, non..." en boucle comme si la peur l'avait soudainement envelopper. Pourtant les deux directeurs ne font pas très peur de prime abords, l'une avec son air de gentille bouddah souriante et l'autre un peu plus dégarni et avec des sourcils froncés mais dans le style vieux pépé, pas très méchant quoi.
"-Alors les jeunes ? Pourquoi on nous à amener ici ?" demande l'homme, à celui ou celle qui lui répondra.
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L’idée d’Ezekiel de filmer Sarah causa une explosion de colère chez la jeune femme qui se déconcentra complètement du combat pour insulter le jeune homme qui m’accompagnait. Je fronçais les sourcils lorsque je vis qu’elle s’apprêtait à vouloir attaquer Ezekiel « sans défense ». Heureusement, poudreuse parvint à geler son pokémon et Sarah s’acharnait sur le pauvre Vorastérie qui ne méritait pas ses coups de talon. Heureusement que la glace l’entourait le protégeant des coups portés par sa dresseuse.
- Arrête ça! Lui criai-je.
Peu de temps après, le Machopeur nous rejoignit avec les deux propriétaires, deux personnes âgées qui semblaient bien sympathiques. Par contre, le visage de Sarah se décomposait lorsqu’elle aperçu ses superviseurs. Je remerciais Machopeur d’un sourire franc. Les deux boss se tournèrent vers nous pour nous demander ce qui se passait et pourquoi ils avaient été amener sur les lieux. Je pris la parole avant que Sarah ne raconte que des mensonges.
- Nous sommes désolés de vous avoir dérangé. Sachez seulement que votre employé, Sarah, ne porte pas beaucoup d’attention pour les barrières de coraux. Elle rejetait les civils qui étaient intéressés à vouloir en savoir plus sur comment protéger les coraux. De plus, elle maltraite ses pokémons. Vous avez vu l’état de ce pauvre Machopeur? Elle s’en sert comme pokémon à tout faire! De plus, elle frappait son vorastérie. J’ai aussi mes torts en ayant continué le combat contre Sarah après qu’elle nous ait attaqué, mais je ne pouvais pas non plus la laisser continuer à maltraiter son pokémon et à insulter votre travail… Hum, excusez moi je m’emporte. Tu as quelques choses à ajouter Ezekiel? Dis-je en me tournant vers le jeune homme qui avait capturer les événements grâce à son téléphone.
Tu aurais pu te taire, la filmer en silence, ne pas attirer son attention. C’était ce que tu pensais faire… Jusqu’à ce que tu penses à voix haute, jusqu’à ce que le fil de tes pensées franchisse la frontière de tes lèvres. C’est à ce moment que la jeune femme te remarque et, mis à part pour alimenter le contenu de ta vidéo, ça ne t’enchante pas spécialement d’être sous le feu de ses projecteurs. Indifférent, tu encaisses l’insultes (franchement, tu avais entendu mieux comme insulte… Mais les internautes aimeraient) avec un sourire condescendant aux lèvres. Le rescapé de l’air emo ? Il y avait peut-être quelque chose à en tirer, un style à développer, une mode à relancer. Si jamais tu venais à faire fortune avec le style vestimentaire « rescapé de l’air emo », tu ne la citerais pas. De toute manière, vu comment elle avait perdu tout ce qu’il lui restait de contenance et de charme… À ce stade de votre tête à tête, Sarah était plus près de la furie que de l’être humain. Les mots qu’elle crachait n’avaient plus de sens et elle était si rouge de colère que tu craignais que sa tête n’explose. Vraiment, le dernier truc aussi rouge que tu avais admiré avait définitivement explosé. Il n’en restait rien. C’était sans doute ce qui l’attendait à ce rythme… Mais ce n’est pas toi qui allais pleurer sur sa mort. Tu ne pleurais la mort de personne.
Cinglant et condescendant, tu t’apprêtes à répliquer lorsque le stalgamin de Maxim vient enfin au bout de ses misères. Étonné, tu arques un sourcil avant de baisser ton regard vers l’écran de ton portable. Intéressant. Dis, avais-tu eu peur pour ta peau ? Avais-tu craint qu’elle ne t’atteigne, que son attaque te touche ? Non. Toi et les châtiments corporels étaient de bon vieux amis… Te faire attaquer de plein fouet par un pokémon ne pouvait te causer aucun tort. Ce n’était pas la première fois après tout. Mais bon, tu supposais qu’il était mieux de remercier Maxim que de le blâmer pour cette réussite. Mais pas tout de suite ni en personne. Tu n’avais pas de mots pour exprimer ta « gratitude », aucune manière de formuler les choses proprement sans paraître d’une petite chose faible. Le silence, tu l’aimais bien.
Quelques secondes plus tard, le machopeur revient avec deux vieux dont la simple vue effraie Sarah. Pas besoin d’un dessin pour comprendre que vous aviez devant vous le directeur et la directrice de l’organisation. Parfait. Il y avait enfin une fin à toute cette histoire. Doucement, tu baisses tes yeux vers l’écran de ton smartphone tout en tendant une oreille au discours de Maxim. « Nous sommes désolés de vous avoir dérangé. Sachez seulement que votre employé, Sarah, ne porte pas beaucoup d’attention pour les barrières de coraux. Elle rejetait les civils qui étaient intéressés à vouloir en savoir plus sur comment protéger les coraux. De plus, elle maltraite ses pokémons. Vous avez vu l’état de ce pauvre Machopeur? Elle s’en sert comme pokémon à tout faire! De plus, elle frappait son vorastérie. J’ai aussi mes torts en ayant continué le combat contre Sarah après qu’elle nous ait attaqué, mais je ne pouvais pas non plus la laisser continuer à maltraiter son pokémon et à insulter votre travail… Hum, excusez-moi je m’emporte. Tu as quelques choses à ajouter Ezekiel? » Mh ? Relevant les yeux, tu fixes un instant les gens autour de toi avant de prendre une grande inspiration. Tu n’avais pas envie d’expliquer toutes les stupidités dont la jeune femme était l’instigatrice. C’était une perte de temps autant pour toi que pour eux, alors d’un haussement d’épaules, tu te contentes d’ajouter : « Non. Je vous ai envoyé le vidéo par e-mail, je vous laisse prendre connaissance du professionnalisme exemplaire de votre employé. » Puis te relevant. « J’espère que notre dévouement exemplaire nous vaudra une petite récompense. Après tout, vous connaissez maintenant son véritable visage... Ça vous fera une grosse économie pour l’avenir. » Il ne fallait pas oublier que tu étais ici pour l’argent, pas pour les problèmes existentiels des autres employés de la boîte. Tu ne t’en cachais pas, tu n’avais pas honte de cela.
Fourrant ton téléphone dans la poche de ton pantalon, tu t’éloignes de quelques pas avec amusement. « Si j’étais vous, je ferais fermer cette plage… Si vous tenez tant à vos coraux, le mieux reste encore de ne pas laisser l’être humain s’en approcher. » Mais qui étais-tu pour leur faire la morale, pour leur exprimer ton opinion sur un sujet que tu ne connaissais que bien trop peur ? Enfin, peu importe.
Tu n’avais plus rien à foutre ici. Ton mandat était terminé, vous aviez distribué la majorité des prospectus de manière hyper efficace et… Franchement, qui voulait vraiment bosser après qu’une harpie comme Sarah ait tout gâché ?
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
Beaucoup de choses ont été dites ... Par vous! Mais pas un mot n'a été prononcé par Sarah! Enfin ! Finalement! Elle la boucle celle-là! Mais pourquoi ? Tant de mystère. En plus elle semble vraiment effrayer par la vue de ces employeurs. Mais ces employeurs se sont deux petits vieux qui n'ont ... Vraiment rien de terrifiant. Vraiment rien ... Le petite vieille écoute tout en hochant la tête d'un air grave mais sans se dépêtrer de son air zen de Bouddah féminin. Elle se déplace lentement, très lentement. Sa main va vers son sac à main et l'ouvre. L'action est si longue le temps qu'elle y plonge la main qu'on passe directement à son compère le directeur! Ce dernier se concentre sur toi Ezekiel, il te regarde d'un air bizarre, un peu colérique en froissant un de ces sourcils trop poilu.
"-Un E-Quoi ? Faites voir ça, donnez!" dit-il en s'avançant vers vous, plus vivace que sa collègue, et qu'il te chippe ton téléphone des mains. Il appuie de son gros doigts ridée sur l'écran mais rien ne se passe. Il retente puis soupire gravement. "-Bombydou, j'y comprends 'cun kwak à c'te fichu machine. Montre moi la vidéo jeune homme, et qu'ça saute! Et pas b'soin tes conseils ça fait 40 ans que j'm'occupe d'l'endroit p'tiot t'en fais b'un pas."
Pendant que tu t'éxécute, Ezekiel, et il faut mieux ça t'évitera de perdre du temps, revenons à la directrice... Enfin elle à plongée la main dans son sac à main et en sort une pokéball! Pendant tout ce temps Sarah aurait pu fuir, à mais c'est pas ce qu'elle est en train de faire justement ? Délaissant le Vorastérie encore gelé d'ailleurs ...! La directrice entrouvre les yeux et lance la pokéball d'un fragile mouvement du poignet. Un pokémon s'en échappe qui n'est autre qu'un gros Kaorine! A l'aide de ces pouvoirs Psychiques et de type Sol, il interrompt la fuite de Sarah! Le Sable autour d'elle se soulève, ainsi qu'elle même et elle est ainsi stopper dans sa course pendant qu'une mini tempête de sable ruine son maquillage, sa manucure et sa coiffure. La mini-tempête contrôlé psychiquement par le Kaorine de la directrice revient vers vous et vous dépasse même, tout ça pour être plus proche de ces yeux parce qu'elle est miro ...
"-Alors comme ça jeune fille ont vous y à repris ... Une fois passons, ensuite la seconde chance mais comme le dis le vieux dicton jamais deux sans trois n'est-ce pas ... ? Nous t'avions prévenue Miss ..."
Le directeur finit par voir ta vidéo Ezekiel. Son visage se fige dans un rictus colérique tout du long puis une fois qu'il en à fini, lui aussi fait sortie son pokémon! Il s'agit d'un Draïeul, qui en voyant son expression facial la copie immédiatement! C'est un peu comique quand on l'imagine ...
"-Tu es peut-être la meilleure amie de ma poupette de petite-fille adorée mais c'est assez! Trop c'est TROP! DraDra Ultralaser et débarrasse nous d'elle!"
Le Kaorine et le Draïeul se coordonnent, comme si ils étaient habitués à travailler de concert depuis des lustres, pour que Sara emprisonné dans son tourbillon de sable psychique soit dirigé vers l'extérieur de la ville, ce serai un peu trop cruel de la balancé au milieu de l'océan, nan ? Puis une fois que la trajectoire est confirmé et le tir de laser du Dragon/Normal chargé à pleine puissance, vous voyez sa puissance déferler! Toutefois avec un petit sourire amusé, les lèvres de la vieille femme bouge légèrement intimant à son pokémon d'abrité la jeune femme avec une attaque abri.
Le tout donc comme résultat le bruit... D'un ball toucher par une batte lors d'un Match de Base-Ball! Homerun! Littéralement! Une fois débarrasser de Sarah, les deux directeurs s'accordent pour que vous receviez tous ce que Sarah aurait du recevoir comme salaire en guise de récompense. De plus soyez rassurer, désormais plus de passe droit dans l'association! Et puis concernant Machopeur et Vorastérie, les directeurs vont prendre soin d'eux désormais! Ils finissent par vous remercier pour tous ce que vous avez fais, endurer et subit à cause de cette pimbêche!
Voici la fin de cette mission, vous pouvez conclure de votre coté si vous n'avez pas encore le nombre de post requis, mais les directeurs s'en vont avec les pokémons de Sarah ainsi que les leurs. Ils vont ont laisser le salaire de Sarah et vous pouvez désormais venir réclamer votre récompense de mission! Si il y a un quelconque soucis, n'hésitez pas à venir voir Even~
L’atmosphère devint tendue. Les deux propriétaires de l’association avaient sortit leur pokémon. Note à moi-même, ne jamais les mettre en colère! Après avoir arrêté la fuite de la jeune femme avec une compétence psy, le pokémon dragon envoya vers d’autres cieux Sarah avec une puissante attaque normale. Les yeux grands ouverts de surprise, je n’osais plus rien dire. Ezekiel, avant de partir, mentionna qu’il serait mieux de fermer la plage, ce à quoi les propriétaires répondirent qu’ils connaissaient leur travail.
On nous remercia pour notre travail et après avoir reçu notre paie, les deux propriétaires repartirent en prenant avec eux les pokémons de Sarah. Je les regardais partir en restant « seul » sur la plage. Je ramenais dans sa pokémon ma Gaia épuisée par cette journée.
Heureusement, la mission se terminait bien! Nous avions accompli ce que nous avions à faire! Je pourrais faire comme Ezekiel et partir, mais quelques personnes s’étaient regroupées autour de moi. Certains me demandaient de jouer de la musique pour les divertir. Je n’avais rien de mieux à faire de toute façon! Je m’installais tout près de la zone restauration et sortit ma guitare. Je commençais à jouer un air enjoué qui mettait une ambiance festive au bord de la plage. Je profitais donc de ce moment plus calme pour m’amuser et profiter de la plage en divertissant les personnes présentes.
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