La forêt était touffue, sombre et épaisse. Il n’y avait pas tant de lumière que ça qui semblait réussir à filtrer à travers les arbres feuillus. Et une lente et agonisante complainte semblait s’échapper de partout. Des cris, des sanglots et des râles pouvaient se faire entendre très distinctement, et je n’étais encore qu’à l’orée des bois, qui méritaient parfaitement leur nom. Bruits du vent, machines qui mettaient l’ambiance « film d’horreur », pokémons, êtres humains perdus voir même réels esprits vengeurs hantant les lieux, plusieurs théories s’étayent à propos de l’endroit. Mais ce qui était sûr c’est que c’était pas la zone la plus accueillante de la région. Plutôt le genre de Bois qui donnait l’impression d’être un labyrinthe duquel on ne ressortira jamais, et qui attise l’envie de rapidement se munir d’un ocarina et de jouer une musique entrainante à répétition.
Moi j’étais venu pour deux raisons : la première c’est qu’avec un pitch vendeur comme ça, cela me semblait être un endroit idéal pour faire plaisir à mon pokémon. Et ça n’y manquait pas, Arsène était à mes cotés, déjà en dehors de sa pokéball, et virevoltait joyeusement autour de moi, apparemment mon instinct était correct, il adorait les lieux.
Et la seconde, c’est qu’après quelques recherches sur les alentours pendant mon trajet, il est devenu clair que j’avais peut être là l’occasion d’y trouver des pokémons qui m’intéresseraient. Histoire de trouver de nouveaux compagnons de jeu, de voyage, et bien entendu, de délits délictueux, et délicieux !
D’ailleurs, après une petite dizaine de minute de marche, autour de l’entrée des bois, sans jamais trop s’y engager profondément. On ne sait jamais, et je n’avais ni carte ni boussole sur moi. Arsène commença à se diriger vers un épais buisson qui bruissait très délicatement, apparemment attiré par quelque chose. Le buisson commençait à s’agiter un peu plus, et quand je m’approchais enfin, battue par ma curiosité. Un pokémon, qui se disait peut être acculé, en sorti enfin.
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