silence
alone
i cannot escape the past
Un flocon de neige, un autre qui tombe. Une nouvelle tombée de neige qui allait tapir le sol de cette poudreuse immaculée.
Elle aimait la neige. Tu te souvenais de t’être promenée à plusieurs reprises sous les flocons tombant avec son regard illuminé. Tu serais allée n’importe où sous sa simple demande, pour voir le sourire que son visage aurait alors. Tu aurais tout fait pour entendre son rire prendre place dans l’atmosphère et aujourd’hui, tu ferais n’importe quoi pour la revoir ne serait-ce que quelques secondes, lui reparler. Plonger tes yeux dans son regard qui avait toujours eu le don de te faire partir loin, très loin, de te noyer tout simplement. Mais tu aimais la mer dans laquelle tu te noyais.
Sans elle, tout était différent. Sans elle, la mer n’était pas jolie et tu n’aimais pas te noyer dedans. Sans elle, c’était un océan trop profond qui t’aspirait encore et encore dans ce fond impossible à voir.
Avant, tu pouvais encore effleurer sa main, quand ton esprit allait vers d’autres contrées, tu pouvais te blottir dans ses bras encore quelques instants, quelques secondes. Quand tu étais ailleurs, et plus sur terre, tu pouvais. Mais tu ne pouvais plus t’expédier dans un monde second. Parce que tu devais être fonctionnelle, parce que la dernière fois, ça avait été l’hôpital, ça avait été une overdose. Et tu ne pouvais pas te le permettre. Tu ne pouvais plus te le permettre.
Tu devais endurer son absence. La douleur cruelle de ce lit vide, et froid. De cette place vacante à tes côtés que tu ne voulais pas remplir, parce que ce serait de la remplacer. Tu ne pouvais pas la remplacer. Tu n’avais pas le droit.
Tu avas eu besoin de sortir, de t’aérer l’esprit, de bouger, d’aller ailleurs. De ne plus exister quelques secondes, quelque instant. Casper sur ta tête, tu étais retournée au premier lieu que tu avais découvert en dehors de Sunyra : Hereis. Tu y avais fait la rencontre de Lyanora et tu espérais la revoir un jour. Tu n’oublierais jamais cette rencontre qui signifiait aujourd’hui encore beaucoup pour toi. La jeune femme t’avait touché droit au cœur et tu espérais que peu importe où elle se trouvait, elle allait bien.
Tu avais exploré un peu les alentours pour finir dans le Désert Ardent, sans trop regarder autour de toi, sans trop de soucier de ce qui t’entourait. Seulement respirer et laisser les larmes couler sur ce visage meurtri par la vie. Laisser les larmes couler alors que la musique résonnait dans tes écouteurs, dans la solitude de cet instant.
Un flocon de neige, un autre qui tombe. Une nouvelle tombée de neige qui allait tapir le sol de cette poudreuse immaculée.
Elle aimait la neige. Tu te souvenais de t’être promenée à plusieurs reprises sous les flocons tombant avec son regard illuminé. Tu serais allée n’importe où sous sa simple demande, pour voir le sourire que son visage aurait alors. Tu aurais tout fait pour entendre son rire prendre place dans l’atmosphère et aujourd’hui, tu ferais n’importe quoi pour la revoir ne serait-ce que quelques secondes, lui reparler. Plonger tes yeux dans son regard qui avait toujours eu le don de te faire partir loin, très loin, de te noyer tout simplement. Mais tu aimais la mer dans laquelle tu te noyais.
Sans elle, tout était différent. Sans elle, la mer n’était pas jolie et tu n’aimais pas te noyer dedans. Sans elle, c’était un océan trop profond qui t’aspirait encore et encore dans ce fond impossible à voir.
Avant, tu pouvais encore effleurer sa main, quand ton esprit allait vers d’autres contrées, tu pouvais te blottir dans ses bras encore quelques instants, quelques secondes. Quand tu étais ailleurs, et plus sur terre, tu pouvais. Mais tu ne pouvais plus t’expédier dans un monde second. Parce que tu devais être fonctionnelle, parce que la dernière fois, ça avait été l’hôpital, ça avait été une overdose. Et tu ne pouvais pas te le permettre. Tu ne pouvais plus te le permettre.
Tu devais endurer son absence. La douleur cruelle de ce lit vide, et froid. De cette place vacante à tes côtés que tu ne voulais pas remplir, parce que ce serait de la remplacer. Tu ne pouvais pas la remplacer. Tu n’avais pas le droit.
Tu avas eu besoin de sortir, de t’aérer l’esprit, de bouger, d’aller ailleurs. De ne plus exister quelques secondes, quelque instant. Casper sur ta tête, tu étais retournée au premier lieu que tu avais découvert en dehors de Sunyra : Hereis. Tu y avais fait la rencontre de Lyanora et tu espérais la revoir un jour. Tu n’oublierais jamais cette rencontre qui signifiait aujourd’hui encore beaucoup pour toi. La jeune femme t’avait touché droit au cœur et tu espérais que peu importe où elle se trouvait, elle allait bien.
Tu avais exploré un peu les alentours pour finir dans le Désert Ardent, sans trop regarder autour de toi, sans trop de soucier de ce qui t’entourait. Seulement respirer et laisser les larmes couler sur ce visage meurtri par la vie. Laisser les larmes couler alors que la musique résonnait dans tes écouteurs, dans la solitude de cet instant.
(c) TakeItEzy (Izaiah L. Silvērsteiń)