Allen E-H Blackburn-Jagger
Feat SORA de kingdom hearts
19 ans premier février Galar (Winscor) Homme Etudiant en alternance en bio-ingénierie auprès de la compagnie JAGGER + pokétubeur (parkour) Eclipse
DéfautsHyperactifRancunierSensibleViolent
QualitésDynamiqueBienveillantSociableDéterminé
DéfautsHyperactifRancunierSensibleViolent
Description
Dysfonctionnel
Tout sourire, tout cassé
Dysfonctionnel, gauche et raté
Ton esprit enrayé, leurs regards braqués, le tien levé -défiant.
Personne ne t’entend jamais hurler Allen ; tu le fais en silence, dans le noir (il t’effraie), seul (ça te terrifie). Personne ne voit l’évidence -c’est pas comme si tu savais simuler, comme si tu savais mentir, pourtant. Tu es un livre ouvert, jusqu’aux pansements qui constellent ton corps, pansements colorés qui jurent avec le motif de leur existence. Tu es un livre ouvert, un soleil sur pattes, alors on ne pousse pas l’inspection ; t’es qu’un gosse surexcité, un personnage monodimensionnel.
Oh Allen, as-tu seulement encore le droit ? Tu as renoncé à tes cris, renoncés à ta rébellion, renoncé à un luxe que tu t’accordais alors qu’il n’avait aucun sens (mais tu ressentais Allen, alors ça t’en donnait le droit).
Oh Allen, qu’as-tu laissé derrière toi ?
Galar est foyer de tes peines, de tes erreurs ; mais crois-tu qu’elle t’ait gardé ? Penses-tu sincèrement, à quelconque instant, être devenu un autre depuis ?
Oh Allen, manteau d’adolescence abandonné, ton regard continue de briller, de pleurer ; de crier.
Ton corps continue de marquer, Allen ; ton cœur continue de saigner, ta chaire continue de brûler, à vif, exposée. Tu essaies d’apprendre à marcher droit, essaies de d’avantage t’écouter, raisonner ; mais t’es toujours impatient, toujours hyperactif, toujours trop sensible.
Ton trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité ne va pas s’envoler avec tes bonnes résolutions ; tout comme tes peurs ou ta kyrielle de failles. Prêt à craquer sous un poids que tu t’es toi-même placé ;
prêt à craquer alors que tu te tues un peu plus, encore, un peu plus.
Ton problème, et tu crois l’avoir compris, c’est que t’es accroc à l’adrénaline ; ton problème, c’est que t’as besoin de te sentir vivre ; besoin de te briser, besoin de sentir ton cœur s’envoler. Oh Allen, tu crois changer en essayer de te responsabiliser, alors que tu continues de sauter dans le vide, que tu continues de foncer dans la mur -de le franchir habilement ; mais tout dans la vie n’est pas ce mur. Tu ne peux pas toujours tout contourner.
Tu n’es pas Icare, Allen ; bien que tu donnes tout pour devenir une figure tragique.
Tes ailes ont déjà fondu et t’as survécu (toi-même t’as pas bien compris), alors tu cherches une autre façon d’en finir -à trop vouloir vivre tu voudrais en crever. Tu veux occuper chaque espace vide de ton esprit pour que plus rien ne fasse écho ; étouffes les silences, étouffe les secondes qui s’égrènent. Tu ne cesses de surfonctionner, à la recherche d’une simple occupation, en guerre contre le temps lui-même. Les secondes sont un calvaire, les silences broient tes côtes, les attentes t’écrasent ; t’es pas de ces gosses-là
si t’es raté, t’y peux vraiment rien.
(tout sur ton trouble et les médicaments)
T’aimerais bien te défiler Allen
pour enfin t’envoler
mais aujourd’hui tes chaînes, c’est toi qui te les aies enfilées.
Alors t’assumeras, parce que t’es le genre à assumer ; le genre à ne savoir lutter. Pas que l’autre soi si difficile à rejeter ; après tout, ton ennemi, c’est toi-même.
T’as trop longtemps essayé de voler sans jamais y arriver ; trop longtemps essayé d’anesthésier ton être en surchauffe, pourquoi ? T’avais pas vraiment envie de t’éteindre ; mais parfois, tu regardais ta mère, dans les magazines, ton père, aux informations. Parfois, t’avais envie d’être à la hauteur (de marcher à leurs côtés) ; mais comment tu aurais pu ? Toi, l’enfant raté
le calvaire, le boucan, mauvaise articulation et batteur qui tapait sur tout.
La musique, tu l’as laissée derrière toi. La musique, elle est restée à Galar.
Combien d’autres sacrifices pour que tu estimes pouvoir te pardonner ?
(Peut-être, quand tu sauras ne plus frapper, quand tu sauras te contrôler ; peut-être, quand tu sauras t’aimer. Peut-être, quand tu ne seras plus funambule au-dessus de ton âme abimée, quand tu saurais garder au-dedans. Peut-être quand, enfin, tu comprendras que tu n’es pas que négatif, que tu verras l’ange, que tu verras ce que tout le monde voit : le gosse bien.
Quand tu t’accepteras.)
JE PEUX TOUJOURS EN DIRE PLUS.
+ TDAH, il a d’énormes difficultés à rester concentré sur quelque chose, faire la queue ou rester immobile -ce dernier point lui est impossible. Il va forcément taper du pied, jouer avec un stylo ou tourner en rond (oui). Parfois, il va se mettre à faire du breakdance ou partir en courant dans une direction aléatoire. Puis foncer dans le vide et vous faire faire une crise cardiaque.
+ Hypersensible, il se bat facilement. Il ne contrôle pas vraiment ses émotions et la colère chez lui, ça fait « boom ».
+ Il peut avoir l’air chill juste avant de te péter la gueule, donc parfois c’est un peu dur à suivre…
+ A longtemps fait de la boxe pour se défouler, puis sa mère a préféré le mettre à la batterie.
+ Il achète des gens avec de la bouffe. D’ailleurs, pour lui, c’est sacré la bouffe. C’est un morfale qui peut manger n’importe quand. Et il préfère la malbouffe aux étoilés.
+ Insomniaque, il dort mal et peu. Il lui faut 5h pour tenir et il se dépense énormément pour pouvoir s’écrouler de fatigue derrière. Il a besoin de trois heures de sport intensives minimum pour bien pioncer après.
+ Pokétubeur qui se filme quand il fait du parkour, il est connu pour être monté à des endroits vertigineux à Galar, notamment la tour Jagger, qu’il avait escaladé pour emmerder son père.
+ Tendances autodestructrices, il a beau essayé de mûrir, son inconscience c’est pas encore trop ça. Il n’a par ailleurs pas conscience de ces tendances. C’est pas quelque chose de réfléchi.
+ Aime excessivement ; il ne rougira pas en disant « je t’aime », mais il te le répètera assez pour que tu ne l’oublies pas. Il est terrifié à l’idée d’être oublié et s’accroche toujours trop intensément.
+ Très tactile, câlin, expressif et expansif.
+ Ses deux grandes peurs sont le noir et la solitude, deux choses qu’il camoufle assez maladroitement.
+ Roi des rancuniers, faut être à l’article de la mort pour qu’il vous pardonne une grosse connerie. Les petites ça passe… une fois qu’il vous a rendu la pareille. (Sauf s’il vous aime très fort)
+ PHYSIQUEMENT : 1m72 ; musclé
Drum
FlambinoMDrum est à l’image de son dresseur : trop excité, motivé, passionné.
Il passerait sa vie à courir partout avec Allen ou à combattre à ses côtés ; son dresseur est pour ainsi dire son modèle, et parfois, il imite jusqu’à ses moindres mouvements. Une fois sur deux, Allen ne s’en rend pas compte justement ; nullement conscient de l’importance qu’il a aux yeux de son pokémon. C’est son dresseur, il en a conscience -et il l’adore, d’ailleurs-, mais être « un modèle » ne lui a jamais effleuré l’esprit vis-à-vis de qui que ce soit ; et comment il aurait pu y penser, de toute façon ?
Allen, un modèle ? La bonne blague.
En attendant, Allen adore son nouveau compagnon et le trimballe globalement partout. Hors de sa pokéball. Tout le temps.
Il passerait sa vie à courir partout avec Allen ou à combattre à ses côtés ; son dresseur est pour ainsi dire son modèle, et parfois, il imite jusqu’à ses moindres mouvements. Une fois sur deux, Allen ne s’en rend pas compte justement ; nullement conscient de l’importance qu’il a aux yeux de son pokémon. C’est son dresseur, il en a conscience -et il l’adore, d’ailleurs-, mais être « un modèle » ne lui a jamais effleuré l’esprit vis-à-vis de qui que ce soit ; et comment il aurait pu y penser, de toute façon ?
Allen, un modèle ? La bonne blague.
En attendant, Allen adore son nouveau compagnon et le trimballe globalement partout. Hors de sa pokéball. Tout le temps.
Histoire
On dit souvent que t’es « bien né ». Comme si le niveau social exclusivement définissait une « bonne » ou une « mauvaise » naissance.
Les gens disaient rarement que t’étais « bien né », quand ils te voyaient foutre le feu à un stade déguisé en pikachu.
(t’as eu une période difficile…)
T’es « bien né », avec tous tes problèmes, avec tes failles dès la naissance -le monde ne t’avait pas encore effleuré que t’étais déjà abimé. T’es « bien né » dans une famille qui ne fonctionnait déjà plus, un couple qui ne s’est pas déchiré qu’à cause des rondeurs que tu faisais naître chez ta mère. T’es « bien né » avec ton envie de dévorer la vie et le regard désapprobateur du monde entier.
T’es « bien né » -t’avais envie d’hurler « mon œil ».
T’as eu les cuillères en argent et l’amour pourtant ; mais leur affection n’était jamais suffisante, leur absence toujours écrasante. Tu ne voulais pas de leur fric, tu voulais qu’ils restent plus de quelques heures dans la même pièce que toi.
T’étais « un pauvre gosse de riche ».
Alors t’as commencé à taper du pied, à gronder, à faire des conneries. T’étais toujours plus avide d’attention, tu les aurais laissés te traîner dans leurs soirées huppées (ces calvaires) s’ils t’avaient accordé le droit de vivre dans leur monde-
mais ils voulaient juste te préserver de lui, d’une certaine façon.
Comment pouvaient-ils être de bons parents et t’exposer à un monde qui t’aurait marché dessus ?
Mais en te protégeant, ils t’ont éloigné ; en te protégeant, ils t’ont laissé à découvert, en proie aux charognards. Et ton âme d’enfant s’est brisée.
T’étais en apnée, en survie ; tu hurlais en silence, jusqu’à ne plus savoir te taire, jusqu’à cette douce adolescence. T’aurais pu trouver mille et unes façons de te calmer ; mais le skate, le parkour, la batterie, la boxe ou les combats pokémons, ça calmait le trop-plein d’énergie, pas celui de chagrin ni de colère. Ça calmait le corps, pas le cœur (pas l’esprit). Et même si tu t’endormais une fois la tête sur l’oreiller, tu continuais de t’effriter.
Le divorce de tes parents n’a évidemment rien arrangé.
Le fait qu’ils aient été distant des années durant n’épargna pas ton âme, et leur divorce fit trop d’éclats pour ne pas venir se planter en toi. Dommage collatéral, gamin qu’on ne se dispute même pas, comme si sa valeur était moins que financière ; père qui s’en va avec tout juste un au revoir, mère qui étouffe de son absence.
Tu t’es senti abandonné par l’univers tout entier.
Toi le « bien né », tu t’es plongé dans la colère. Sans Séréna ou Sage, tu serais sans doute allé trop loin ; mais leurs simples bouts de papiers calmaient ton cœur en peine.
A la place, tu foutais le feu à des stades habillé en pikachu, te faisait bannir des tournois de Galar (alors que t’étais plutôt bon, en plus), escaladait les bâtiments de la compagnie Jagger, celle de ton père, kidnappait à l’occasion certains représentants le temps d’une balade et finissait régulièrement au commissariat.
Vraiment, tu ne remercieras jamais suffisamment tes amies de ne pas t’avoir laissé faire pire.
Mais comme ce n’était jamais assez -même les sanctions de ta mère te semblaient dérisoires quand tout ce que tu désirais n’était pas le luxe, mais sa présence-, tu continuais toujours, essayant de faire pire, encore. Jusqu’à Catharsis -tes amis, ta nouvelle famille, ton groupe de musique.
Tu sais pas voir ta chance. T’as tellement l’habitude que ce qui t’entoure soit superficiel que t’as été con, con et aveugle ; t’avais une seconde famille, et t’as tout foiré. T’aurais pu devenir batteur (un de tes rêves, d’ailleurs), t’éclipser dans la musique, te fondre contre les percussions. T’aurais pu effacer l’ardoise, être heureux, aimé. T’aurais pu avoir tout ça, enfin ; t’avais une place. Mais tes parents ne te voyaient toujours pas -pas comme tu l’aurais voulu.
Et t’es con, c’est un fait.
T’as un trou à la place de la poitrine ; si tes parents ne pouvaient pas t’aimer, comment qui que ce soit le pouvait ? Avide, t’étais terriblement avide ; assoiffé de leur attention, de leur affection, comme si tu ne serais jamais vraiment entier sans ça. Jamais entier sans être entouré. Pauvre gosse de riche, orphelin de fait, en attente de greffe d’un cœur aimé.
T’as tout fait foirer, Allen.
Et t’aurais pu faire bien pire.
Parce que, même si tu piquais la voiture de ta mère, tu ne savais pas conduire à grande vitesse, Allen. Te rends-tu seulement compte de la chance que tu as d’être toujours en vie ? Evidemment. Celle de ne pas avoir précipité ton père vers sa dernière heure, également. Tout ça pour exprimer ton mécontentement, une rare fois où il venait à Winscor, pour les affaires.
Pas pour toi.
Jamais pour toi.
(C’est le sentiment que t’en avais ; tu voyais pas vraiment la guerre perpétuelle entre tes parents, les refus de visite, les procédures juridiques. Enfant déchiré qui s’ignorait, dont on cachait les yeux et couvrait les oreilles)
Alors tu l’as emmené en balade ; c’était pas une première, en réalité. Mais cette fois-là, t’étais triste, malheureux, en colère et t’avais pas dormi depuis 24h. T’as appuyé sur l’accélérateur.
Tout est très flou dans ta tête ; mais vous avez survécu tous les deux, et c’est déjà bien. Il en est ressorti en meilleur état que toi, mais c’était pas glorieux ; pour autant, il parvenait à d’avantage s’inquiéter pour ton bien être que le sien.
T’es tombé de haut.
Approximativement du haut de la tour Jagger.
(et il fallait que tu crèves pour qu’enfin la vérité soit révélée, qu’enfin on te parle ; il fallait que tu crèves pour que tu apprennes, pour que tu voies la guerre, les silences et les inquiétudes, les moyens, tout ce qu’on a pu faire pour toi. Il fallait que tu crèves pour qu’on se batte enfin pour te montrer que tu comptais.)
T’aurais pu ne jamais leur pardonner ; tu t’estimais avoir le droit de savoir, être plus que leur propriété, plus que leurs droits. Mais à t’en détruire, tu préférais encore essayer de sauver quelque chose -et ton cœur et ton âme avec.
Il t’a fallu plus d’un an pour te rétablir, et t’as pas vraiment attendu plus longtemps pour informer ton père que tu venais vivre à Lumiris -un an de réflexion et de discussions avec ta mère. Tu ne savais pas vraiment si tu pouvais être plus qu’un raté ; mais s’il voulait bien enfin t’aimer -te le montrer-, tu pouvais faire l’effort de te rapprocher de lui géographiquement.
A charge pour lui de te prouver que tu ne t’étais pas trompé. Que son attachement n’était pas que passager.
RECAPITULATIF
+ Issu de l’union de Silvio Jagger et Anastasie Eva Rose Blackburn, tous deux hommes et femmes d’affaire (lui fondateur de la multinationale JAGGER, grosse pointure en bioingénérie qui étudie les pokémons afin de s’en inspirer pour l’Homme)
+ Découverte de son TDAH enfant
+ Ses parents ne s’aimaient plus, sont restés ensemble à la naissance d’Allen pour lui, mais une énorme distance s’est créée. Ils n’étaient jamais ensemble à la maison, l’ambiance était glaciale et les marques d’amour inexistantes.
+ Il rencontre Séréna et Sage pendant un anniversaire de la première, des cérémonies pompeuses et pénibles qui le sont moins devenues grâce à elles. C’étaient ses premières vraies amies, avec qui il a gardé contact pendant toutes ces années.
+ Ses parents sont tous les deux surprotecteurs, mais ni l’un ni l’autre ne l’a jamais vraiment montré, et ils s’y prenaient très mal. Ils l’ont éloigné des élites pour le préserver sans jamais le lui dire, et à cause de son trouble et ses difficultés à l’école, couplé aux racontars, il pensait être rejeté parce que « raté ».
+ Au divorce de ses parents, ils se sont arraché la garde d’Allen, mais sans rien en montrer. Leur divorce a fait la une des journaux, mais il n’était jamais question de leur gamin. Face à leur apparence indifférence, Allen s’est senti une fois de plus rejeté (parce que la communication dans la famille, c’est pas trop trop ça).
+ Son père a fini déménager à Lumiris, alors qu’il était ado. Il était déjà en pleine crise, ça a été l’élément déclencheur. En plein tournoi à Galar, il a commencé à partir en vrilles, jusqu’à se faire bannir après un… incendie.
+ Promis il était mignon tout plein, mais bon il se battait souvent aussi, et Trucks, sa carchacrock, le retenait plus souvent qu’elle ne se battait à sa place…
+ Il a dû laisser Trucks à Galar. Drum, son flambino, est un cadeau de son père à son arrivée à Lumiris. Dans ce passage des flambeaux, en quelque sorte, Allen espère pouvoir passer du « gamin en colère retenu par son pokémon » au « bon dresseur qui élève bien son pokémon ».
+ Allen a tendance à beaucoup se focaliser sur ses propres défauts. Il est optimiste, mais avec les autres. Ce détail est important, promis.
+ Il a rejoint un groupe de musique de rock, Catharsis, à ses 17 ans. Six mois plus tard, il avait son accident avec son père.
+ Il a beau dire le contraire, il en a gardé des séquelles, à savoir des migraines très puissantes passagères. Il avait déjà des problèmes de concentration, dans ces moments-là il a tendance à faire le mort. Ou faire semblant d’aller bien, mais Allen est le pire comédien du monde, donc on voit qu’il est mort.
Les gens disaient rarement que t’étais « bien né », quand ils te voyaient foutre le feu à un stade déguisé en pikachu.
(t’as eu une période difficile…)
T’es « bien né », avec tous tes problèmes, avec tes failles dès la naissance -le monde ne t’avait pas encore effleuré que t’étais déjà abimé. T’es « bien né » dans une famille qui ne fonctionnait déjà plus, un couple qui ne s’est pas déchiré qu’à cause des rondeurs que tu faisais naître chez ta mère. T’es « bien né » avec ton envie de dévorer la vie et le regard désapprobateur du monde entier.
T’es « bien né » -t’avais envie d’hurler « mon œil ».
T’as eu les cuillères en argent et l’amour pourtant ; mais leur affection n’était jamais suffisante, leur absence toujours écrasante. Tu ne voulais pas de leur fric, tu voulais qu’ils restent plus de quelques heures dans la même pièce que toi.
T’étais « un pauvre gosse de riche ».
Alors t’as commencé à taper du pied, à gronder, à faire des conneries. T’étais toujours plus avide d’attention, tu les aurais laissés te traîner dans leurs soirées huppées (ces calvaires) s’ils t’avaient accordé le droit de vivre dans leur monde-
mais ils voulaient juste te préserver de lui, d’une certaine façon.
Comment pouvaient-ils être de bons parents et t’exposer à un monde qui t’aurait marché dessus ?
Mais en te protégeant, ils t’ont éloigné ; en te protégeant, ils t’ont laissé à découvert, en proie aux charognards. Et ton âme d’enfant s’est brisée.
T’étais en apnée, en survie ; tu hurlais en silence, jusqu’à ne plus savoir te taire, jusqu’à cette douce adolescence. T’aurais pu trouver mille et unes façons de te calmer ; mais le skate, le parkour, la batterie, la boxe ou les combats pokémons, ça calmait le trop-plein d’énergie, pas celui de chagrin ni de colère. Ça calmait le corps, pas le cœur (pas l’esprit). Et même si tu t’endormais une fois la tête sur l’oreiller, tu continuais de t’effriter.
Le divorce de tes parents n’a évidemment rien arrangé.
Le fait qu’ils aient été distant des années durant n’épargna pas ton âme, et leur divorce fit trop d’éclats pour ne pas venir se planter en toi. Dommage collatéral, gamin qu’on ne se dispute même pas, comme si sa valeur était moins que financière ; père qui s’en va avec tout juste un au revoir, mère qui étouffe de son absence.
Tu t’es senti abandonné par l’univers tout entier.
Toi le « bien né », tu t’es plongé dans la colère. Sans Séréna ou Sage, tu serais sans doute allé trop loin ; mais leurs simples bouts de papiers calmaient ton cœur en peine.
A la place, tu foutais le feu à des stades habillé en pikachu, te faisait bannir des tournois de Galar (alors que t’étais plutôt bon, en plus), escaladait les bâtiments de la compagnie Jagger, celle de ton père, kidnappait à l’occasion certains représentants le temps d’une balade et finissait régulièrement au commissariat.
Vraiment, tu ne remercieras jamais suffisamment tes amies de ne pas t’avoir laissé faire pire.
Mais comme ce n’était jamais assez -même les sanctions de ta mère te semblaient dérisoires quand tout ce que tu désirais n’était pas le luxe, mais sa présence-, tu continuais toujours, essayant de faire pire, encore. Jusqu’à Catharsis -tes amis, ta nouvelle famille, ton groupe de musique.
Tu sais pas voir ta chance. T’as tellement l’habitude que ce qui t’entoure soit superficiel que t’as été con, con et aveugle ; t’avais une seconde famille, et t’as tout foiré. T’aurais pu devenir batteur (un de tes rêves, d’ailleurs), t’éclipser dans la musique, te fondre contre les percussions. T’aurais pu effacer l’ardoise, être heureux, aimé. T’aurais pu avoir tout ça, enfin ; t’avais une place. Mais tes parents ne te voyaient toujours pas -pas comme tu l’aurais voulu.
Et t’es con, c’est un fait.
T’as un trou à la place de la poitrine ; si tes parents ne pouvaient pas t’aimer, comment qui que ce soit le pouvait ? Avide, t’étais terriblement avide ; assoiffé de leur attention, de leur affection, comme si tu ne serais jamais vraiment entier sans ça. Jamais entier sans être entouré. Pauvre gosse de riche, orphelin de fait, en attente de greffe d’un cœur aimé.
T’as tout fait foirer, Allen.
Et t’aurais pu faire bien pire.
Parce que, même si tu piquais la voiture de ta mère, tu ne savais pas conduire à grande vitesse, Allen. Te rends-tu seulement compte de la chance que tu as d’être toujours en vie ? Evidemment. Celle de ne pas avoir précipité ton père vers sa dernière heure, également. Tout ça pour exprimer ton mécontentement, une rare fois où il venait à Winscor, pour les affaires.
Pas pour toi.
Jamais pour toi.
(C’est le sentiment que t’en avais ; tu voyais pas vraiment la guerre perpétuelle entre tes parents, les refus de visite, les procédures juridiques. Enfant déchiré qui s’ignorait, dont on cachait les yeux et couvrait les oreilles)
Alors tu l’as emmené en balade ; c’était pas une première, en réalité. Mais cette fois-là, t’étais triste, malheureux, en colère et t’avais pas dormi depuis 24h. T’as appuyé sur l’accélérateur.
Tout est très flou dans ta tête ; mais vous avez survécu tous les deux, et c’est déjà bien. Il en est ressorti en meilleur état que toi, mais c’était pas glorieux ; pour autant, il parvenait à d’avantage s’inquiéter pour ton bien être que le sien.
T’es tombé de haut.
Approximativement du haut de la tour Jagger.
(et il fallait que tu crèves pour qu’enfin la vérité soit révélée, qu’enfin on te parle ; il fallait que tu crèves pour que tu apprennes, pour que tu voies la guerre, les silences et les inquiétudes, les moyens, tout ce qu’on a pu faire pour toi. Il fallait que tu crèves pour qu’on se batte enfin pour te montrer que tu comptais.)
T’aurais pu ne jamais leur pardonner ; tu t’estimais avoir le droit de savoir, être plus que leur propriété, plus que leurs droits. Mais à t’en détruire, tu préférais encore essayer de sauver quelque chose -et ton cœur et ton âme avec.
Il t’a fallu plus d’un an pour te rétablir, et t’as pas vraiment attendu plus longtemps pour informer ton père que tu venais vivre à Lumiris -un an de réflexion et de discussions avec ta mère. Tu ne savais pas vraiment si tu pouvais être plus qu’un raté ; mais s’il voulait bien enfin t’aimer -te le montrer-, tu pouvais faire l’effort de te rapprocher de lui géographiquement.
A charge pour lui de te prouver que tu ne t’étais pas trompé. Que son attachement n’était pas que passager.
RECAPITULATIF
+ Issu de l’union de Silvio Jagger et Anastasie Eva Rose Blackburn, tous deux hommes et femmes d’affaire (lui fondateur de la multinationale JAGGER, grosse pointure en bioingénérie qui étudie les pokémons afin de s’en inspirer pour l’Homme)
+ Découverte de son TDAH enfant
+ Ses parents ne s’aimaient plus, sont restés ensemble à la naissance d’Allen pour lui, mais une énorme distance s’est créée. Ils n’étaient jamais ensemble à la maison, l’ambiance était glaciale et les marques d’amour inexistantes.
+ Il rencontre Séréna et Sage pendant un anniversaire de la première, des cérémonies pompeuses et pénibles qui le sont moins devenues grâce à elles. C’étaient ses premières vraies amies, avec qui il a gardé contact pendant toutes ces années.
+ Ses parents sont tous les deux surprotecteurs, mais ni l’un ni l’autre ne l’a jamais vraiment montré, et ils s’y prenaient très mal. Ils l’ont éloigné des élites pour le préserver sans jamais le lui dire, et à cause de son trouble et ses difficultés à l’école, couplé aux racontars, il pensait être rejeté parce que « raté ».
+ Au divorce de ses parents, ils se sont arraché la garde d’Allen, mais sans rien en montrer. Leur divorce a fait la une des journaux, mais il n’était jamais question de leur gamin. Face à leur apparence indifférence, Allen s’est senti une fois de plus rejeté (parce que la communication dans la famille, c’est pas trop trop ça).
+ Son père a fini déménager à Lumiris, alors qu’il était ado. Il était déjà en pleine crise, ça a été l’élément déclencheur. En plein tournoi à Galar, il a commencé à partir en vrilles, jusqu’à se faire bannir après un… incendie.
+ Promis il était mignon tout plein, mais bon il se battait souvent aussi, et Trucks, sa carchacrock, le retenait plus souvent qu’elle ne se battait à sa place…
+ Il a dû laisser Trucks à Galar. Drum, son flambino, est un cadeau de son père à son arrivée à Lumiris. Dans ce passage des flambeaux, en quelque sorte, Allen espère pouvoir passer du « gamin en colère retenu par son pokémon » au « bon dresseur qui élève bien son pokémon ».
+ Allen a tendance à beaucoup se focaliser sur ses propres défauts. Il est optimiste, mais avec les autres. Ce détail est important, promis.
+ Il a rejoint un groupe de musique de rock, Catharsis, à ses 17 ans. Six mois plus tard, il avait son accident avec son père.
+ Il a beau dire le contraire, il en a gardé des séquelles, à savoir des migraines très puissantes passagères. Il avait déjà des problèmes de concentration, dans ces moments-là il a tendance à faire le mort. Ou faire semblant d’aller bien, mais Allen est le pire comédien du monde, donc on voit qu’il est mort.
Candide / Morphée 23 patates patateVar toujours une patate
Comment a-tu découvert le forum ? ceci est un rebootTon pokémon préféré : Y en a beaucoup trop ? ;;; (lucario, mimiqui, nounourson...)As-tu un parrain ? Nope !Un dernier mot ? Je suis si heureuse de faire bb Allen ici sob j'espère que vous l'aimerez
En attendant, moi, je vous aime